Les hôpitaux sont remplis de malades, tout comme les Églises sont peuplées de pécheurs, nous y compris. Nous n’avons pas vraiment de contrôle sur la fragilité d’une Église locale, qui ne tient debout que par la grâce de Dieu. Cet atelier se penchera sur de bonnes pratiques pour appliquer la sagesse divine dans les relations au sein de l’Église locale.
Transcription
J’aimerais vous parler de cinq principes.
Bon, si je pouvais, je leur donnerais sept principes, mais on m’a limité à cinq.
Donc il fallait que je choisisse difficilement cinq principes bibliques pour nos relations dans l’église locale.
C’est un grand défi.
Donc j’ai dû prêter pour prier et j’ai fait un calcul scientifique.
J’espère que tout le monde a ses crayons et ses feuilles et sa Bible, surtout, parce que c’est vraiment un exercice que j’ai fait.
Ça m’a pris beaucoup de temps de trouver ces cinq.
Pourquoi?
Parce que la Bible est complète.
C’est plus que cinq pour de vrai.
Mais si on doit choisir cinq, j’aimerais vous présenter les cinq principes qu’on retrouve dans les lettres, aussi dans les évangiles, mais surtout dans les lettres de Paul et de Pierre et de Jacques, d’Hébreu, pour l’église locale.
C’est les cinq impératifs qui utilisent le terme « les uns, les autres » ou « mutuel » ou « réciproquement » qui est applicable à l’église.
Est-ce que vous avez une idée du premier, du plus important?
Comment?
Aimez-vous les uns, les autres.
Donc, c’est le premier principe.
Poitras et vous, c’est le seul principe.
Les autres découlent de cela.
C’est le plus important, qui revient plusieurs fois au niveau des impératifs qui incluent les uns, les autres, plus d’une dizaine de fois.
Si on compte les évangiles, 13, 14 fois que ça revient.
Mais dans les épîtres, une dizaine de fois.
Vous avez les passages.
Mais j’aimerais vous parler de ce que Jésus a dit par rapport à cela.
C’est le seul que j’ai pris dans les évangiles, parce qu’il est spécial.
Et il y a un petit mot intéressant que j’aimerais nous rappeler.
Jésus dit dans Jean 13, « Je vous donne un nouveau commandement.
Aimez-vous les uns, les autres.
Comme je vous ai aimé, vous aussi aimez-vous les uns, les autres.
À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples. »
Avez-vous une idée de combien de fois que ce verbe impératif, « aider-m’ai » revient dans le Nouveau Testament?
Plus d’une centaine de fois.
C’est beaucoup, non?
Savez-vous combien de fois que ça revient le terme d’amour, dans le sens de « amour fraternel », comme dans un nom?
Une idée?
J’ai posé une question.
Avez-vous une idée?
Aussi une centaine de fois.
Le Nouveau Testament est tout petit, non?
Il y a comme une intensité à s’aimer les uns les autres.
Donc, j’aimerais vous dire que non seulement il est recommandé comme aimable et agréable, non seulement qu’il conseille comme une excellente chose et profitable, mais il ordonne, notre Seigneur Jésus, il ordonne et en fait une loi fondamentale dans son royaume.
Il va de pair avec le commandement de croire en Jésus, qui est mort pour nos péchés et ressuscité pour une espérance vivante.
Notre rédempteur, de s’aimer les uns les autres.
C’est un commandement nouveau, qui dit?
Un commandement nouveau, ou j’aimerais dire renouvelé.
C’était le second commandement de la loi de Moïse.
Cependant, parce que c’est aussi le grand commandement du Nouveau Testament de Christ, le législateur, celui qui est le consommateur de notre foi.
On appelle un nouveau commandement comme un vieux livre dans une nouvelle édition renouvelée, élargie.
C’est important.
Et j’aimerais vous inciter à aimer.
Juste avant qu’on explique quatre autres principes qui décrivent c’est quoi l’amour, j’aimerais vous lire ce que mon frère a écrit, je ne sais pas c’est qui, j’ai trouvé, j’ai trouvé ça important, j’oublie c’est où ce que j’ai pris, mais j’aimerais vous lire, j’oublie c’est qui c’est vrai, mais ce n’est pas moi qui l’ai écrit.
Lorsque nos frères ont besoin de notre aide et que nous avons l’occasion de leur rendre service, lorsqu’ils diffèrent de nous dans leur opinion, leur pratique, ou lorsqu’ils sont en rivalité avec nous, ou nous provoquent de quelque manière que ce soit, et que nous avons alors l’occasion de nous montrer conciliants et de pardonner, c’est dans ce cas là que l’on saura si nous portons cette insigne de disciple de Christ.
C’est lourd cette phrase, hein?
C’est lourd qu’on ait l’occasion de pardonner, d’être conciliants auprès d’une personne qui nous a fait mal.
C’est alors qu’on porte cette insigne de disciple de Christ.
C’est ça aimer, sans penser à recevoir en retour.
Parce que, on a été aimé, même lorsqu’on était méchant, ennemi de Dieu, on a été aimé.
Et c’est alors qu’on peut mettre en pratique les autres principes.
J’aimerais vous amener à l’autre principe, de s’encourager les uns les autres.
Donc, si on ne peut pas s’aimer, on ne peut pas s’encourager.
Donc, il faut comprendre que, aimez-vous les uns les autres, pour moi, c’est le premier et le seul principe.
Au niveau pratique, on va voir quatre autres qui décollent.
Le premier, c’est de s’encourager les uns les autres.
Un thème qui revient aussi certaines fois, mais cinq fois au niveau impératif dans l’Église locale, qui inclut les uns les autres, ou réciproquement, ou mutuellement.
Cette exaltation vise à renforcer la foi, le soutien mutuel, dans les moments difficiles.
Imaginez quand vous êtes dans un temps de difficultés.
Imaginez que vous avez osé, qui vient chez vous, et qui ne veut pas manger de soupe intérieurement, vous le savez.
Mais vous, vous aimez la soupe et vous aimerez ça qu’il goûte, votre soupe Thaï, par exemple.
Ou votre soupe aux légumes, imaginez, sans viande.
Et vous devez tolérer, oser qu’il arrive chez vous, et qu’il va avoir une réaction physiologique quelconque.
Comment être encouragé dans ce sens-là, de le recevoir?
On a besoin de s’encourager les uns les autres.
Et s’exhorter, selon les versions, à la prière, à la méditation de la parole de Dieu, à la parole, à la communion, à se chanter les uns les autres.
Une pratique essentielle.
Elle ne doit pas être négligée par les croirents.
Elle sert à prévenir de l’incrédulité aussi, d’un cœur méchant, lorsque ça devient nécessaire.
Chacun de nous avons besoin d’encouragement d’un moment ou d’un autre.
Moi, je me rappelle, dans un temps, qu’on vivait une grande difficulté dans notre famille.
On avait du monde à la maison, ça n’allait vraiment pas bien.
Il y a un frère qui est venu.
Il savait ça.
Il est venu frapper à la porte.
En même temps, il ne savait pas, mais il y avait un chaos à la maison, là.
Ça ne marchait vraiment pas bien.
Il a dit, on va juste prier ensemble.
Je veux juste t’encourager.
Il a fait 40 minutes de route pour prier, 5 minutes avec moi.
Est-ce que vous pensez que ça m’a encouragé à passer à travers, à me refocusser sur Christ?
J’aimerais vous encourager à cela, à s’encourager les uns les autres.
Ça nous aide aussi à ne pas tomber dans la victimisation, à se prendre des droits, des faux droits.
Soit au travail, soit à l’église, soit dans nos relations.
S’encourager, c’est aussi un rappel de prier les uns pour les autres, au lieu de critiquer.
De s’engager pour le Seigneur, mais pas à la hâte, parce qu’on a pris le temps de prier notre Seigneur Jésus Christ.
Il y a un risque si les chrétiens ne s’exhortent pas, ne s’encouragent pas, que chacun s’endurcisse par la solution du péché.
Ce qui ouvre un grand problème, des grands problèmes dans l’église locale.
Donc s’encourager est important, est un signe d’amour et critique pour fortifier l’église locale.
Ça comprend l’humilité, ça comprend de l’amour, ça comprend de se faire repousser.
Mais ça ouvre la porte à se saluer les uns les autres, qui est un troisième principe, qui revient quatre fois dans les lettres et qui parle de souhaiter.
Maintenant, dans l’église ici, à Toulouse, il y a une famille que je connais qui espère à se saluer.
Vous savez c’est qui?
Les Bourels.
Elles sont super à se saluer.
Donc si vous voulez avoir l’exemple, allez voir les Bourels, moi je les aime beaucoup.
Chaque fois, elles sont aimantes.
Elles vont vous recevoir et vous saluer d’une manière exemplaire.
C’est un modèle pour moi.
Dans l’amour, dans l’esprit de se courager, se saluer est important.
Et Paul dit dans Romain XVI, saluez-vous les uns les autres par un saint baiser.
Il m’embrasse.
C’est juste en Europe que j’embrasse des hommes.
Si vous venez au Québec, je ne vais pas vous embrasser.
D’accord, messieurs?
Par rapport à ce que je ne vais pas vous accueillir, c’est contre-culturel là-bas.
Mais je suis juif avec les juifs, grec avec les grecs et français avec les français.
Dans le long passage, Paul parle de se saluer.
Il salue plusieurs personnes.
Et vient cette orgue de se saluer les uns les autres.
A l’opposé de Joab qui va saluer Hamassa, il le prend par la barbe de manière très gentille et de la main gauche.
Pouf!
Ça, ce n’est pas se saluer dans Deux Samuel 20.
Ou bien dans Matthieu XXVI, Judas qui salue son maître.
Il salue maître!
Il l’embrassa et il était en train de le vendre.
Se saluer, s’accueillir est plus un signe de complaisance.
C’est d’exprimer par des simples mots, des gestes, des actions extérieures, un véritable amour, une joie, une véritable sympathie, sans dissimulation.
Une cordiale, sincère bienvenue à une personne.
Et encore plus si c’est un enfant de Dieu.
J’aime voyager dans différents pays.
Et il y a une des choses que j’aime faire, c’est toujours merveilleux, c’est partout où je vais, dans une église locale, c’est quand les chrétiens nous accueillent, quand on les visite, et ils ne nous connaissent pas.
J’allais dans une église il y a plusieurs années en Nouvelle-Écosse, au Canada.
Première fois, on est en voyage, on n’a pas prévu d’aller voir une église.
Dimanche matin, on ne peut pas aller à l’église, tout le monde se réveille, on est prêt, ok, on y va.
On va dans une église, vous savez quoi, on s’est fait inviter à trois repas la même journée, pour le même moment.
On ne sait pas qui choisir, on ne veut pas avoir de bataille.
Donc ils se sont arrangés pour faire une seule place.
Mais ça c’est merveilleux.
Il y a une bataille pour nous accueillir, accueillir des visiteurs.
Ça nous a influencés.
Maintenant, les dimanches, on essaie de ne rien avoir à notre agenda pour saluer et recevoir les gens, les visiteurs.
C’est merveilleux, ça donne une opportunité.
Tout le monde ne peut pas le faire, mais ce saluer inclut cela.
Cette action de recevoir, cette action dans l’église, ça vient fortifier l’église.
Mais le fait de se faire aborder gentiment et de se faire inviter à un repas, c’est démontrer l’amour.
Et vous ne savez pas comment vous pouvez toucher des personnes, même que vous ne connaissez pas.
Même si vous ne les connaissez pas.
Il y a une sœur à notre église que j’aime beaucoup.
Elle a développé un dimanche des amis.
Je vous y explique.
Une à deux fois par année, elle organise un dimanche des amis.
C’est simple.
Vous pouvez prendre note, il n’y a pas de droit d’auteur dessus.
Ce dimanche-là, chaque famille invite quelqu’un qu’ils ne connaissent pas dans l’église locale.
Qu’ils ne connaissent pas.
Donc pas quelqu’un qui est habituel, qui ne connaît pas.
Et il y a un moment d’une autre génération.
Wow!
On n’a pas arrêté de le faire.
Officiellement, on a deux ou trois jours, deux jours par année, mais on est plusieurs qui continuent à le faire.
C’est merveilleux.
C’est un exemple.
Saluez-vous les uns les autres.
Oups!
Excusez-moi.
J’ai oublié de peser.
Pardon.
Le quatrième que j’aimerais vous présenter.
Le troisième.
Merci.
Vous suivez, hein?
Le quatrième.
C’est le quatrième.
Il y en a certains qui suivent, certains qui ne suivent pas.
Il faut se supporter.
Il y en a qui disent trois, il y en a qui disent quatre.
Il faut se supporter.
Supportons-nous les uns les autres.
Portons les fardeaux les uns les autres.
C’est un terme que j’aime beaucoup.
Se soutenir.
Paul parle, j’ai pris deux exemples, c’est deux mots différents, mais qui sont très proches et synonymes.
Je les ai mis ensemble.
Donc, quatre fois, se supporter les uns les autres.
Portez les fardeaux les uns les autres et vous accomplirez la loi du Christ.
Cette hésitation, elle vise à avoir de la patience et de la tolérance envers nos différences et envers ceux qui sont plus faibles que nous.
Ça rappelle l’exemple de Paul de Norvay 14.
Se supporter les uns les autres.
Il s’invite à la patience, à la tolérance dans l’église locale et c’est à se soutenir.
Le temps que les églises, de ce que je sais, ont vécu cela beaucoup ou mal vécu cela, c’était le temps durant la COVID.
Avec les différentes opinions et convictions des gens.
Se supporter les uns les autres.
C’était très difficile pour certaines églises, d’autres, ils l’ont vécu.
On a beaucoup à apprendre de ces deux ans, on dirait qu’ils étaient hors temps.
Difficile pour nous, en tout cas au Québec.
À se supporter, c’est être fort dans un domaine pour porter un faible dans un domaine que nous sommes forts en ce moment.
Parce que ce n’est pas vrai que je suis toujours fort dans mon domaine.
Tantôt, j’ai dit que j’avais une capacité de gestion de temps en haut.
Sauf pour les rencontres avec les personnes et les rencontres en petits groupes.
J’étais un petit peu plus grand, j’avais deux personnes qui m’aidaient pour le temps.
Mais ce n’est pas vrai que je gère toujours bien mon temps.
Des fois, je suis faible dedans.
Donc, ce n’est pas parce que j’ai une capacité en général que je suis toujours fort dans cette capacité-là.
Donc, j’ai besoin de support, même là où j’ai une capacité plus grande.
Et je suppose que c’est pareil pour vous.
Donc, une personne qui encourage régulièrement les personnes, suite à une terrible nouvelle, aura besoin d’encouragement aussi.
Elle a besoin d’être supportée.
Un peu comme Eli, suite à la nouvelle d’Isabelle, qui voulait la tuer parce qu’il venait juste de tuer les 400 prophètes de Baal.
Il a perdu, il voyait tout noir, il a eu peur.
Lui qui venait juste de faire tomber le feu du ciel.
On a besoin de personnes.
Nos relations sont appelées à cela, à une intimité, par rapport à ceux qui sont plus faibles.
Comme Jésus nous a supportés et qui continue à le faire, nous aussi supportonnons les uns les autres.
Et si j’avais à vous poser la question individuellement, combien de fois d’autres vous ont supportés, malgré vos offenses auprès d’eux?
Et là, je vais exclure vos parents dedans.
Qu’est-ce que vous en dites?
La dernière, intéressante, très importante.
Donc, Mathieu fait un cours, fait un module dans CB1.
Donc, si vous n’avez pas fait le Counseling Biblique 1, je vous recommande de le faire.
Un cours qui va travailler sur vous, et vous allez travailler sur vous.
Et dedans, il y a un module qui s’appelle le pardon.
Je vous recommande à toute l’Église de le faire.
Je ne pourrais pas passer les deux heures et demie de temps que Mathieu passe pour vous expliquer toutes les nuances que veut dire se pardonner, bibliquement.
Je vous recommande, très bien.
Tout le monde a compris?
Donc, après, je vous ai vu plein d’inscriptions dans CB1.
William, il va venir te voir pour avoir des questions.
Allez voir William si vous voulez avoir des questions sur le cours de CB1.
C’est notre expert.
Donc, pardonnez-vous les uns les autres.
Dans Ephésiens 4, 32, le terme c’est, dans la plupart des versions, « faites-vous grâce réciproquement ».
Wow!
Ça c’est un des termes de pardon.
Un des termes.
Un des six dans la Bible.
Mais, Paul finit, il ne reste pas juste là, dans Ephésiens 4.
Il dit « comme Dieu vous a fait grâce en Christ ».
Donc, le commandement de pardonner amène une notion d’une faveur non méritée.
Est-ce que nous, on mérite la faveur de Dieu?
Ça veut dire qu’on est appelé à pardonner comme Christ nous a pardonné.
Le pardon, entre vous et moi, est un résultat d’une expérience de l’amour de Dieu qui pardonne en Christ.
Si on n’a pas vécu ce pardon-là, si vous n’avez pas vécu le pardon qui est en Christ Jésus Christ seulement, parce que vous êtes pécheurs et que vous êtes condamnés à l’amour éternel, et parce que, pure grâce, Jésus Christ est venu sur la terre, mourir pour vos péchés, mais il n’est pas seulement mort par contre, et vous ne le méritez pas, et il est mort pareil, il est ressuscité pour nous donner une espérance vivante.
Et c’est comme ça, si on n’a pas vécu ça, on ne peut pas mettre ça en pratique.
Qu’on a vécu, alors lorsque l’on va être blessé par quelqu’un, par un frère, par une soeur, ou bien par nos enfants, ou bien par notre épouse, ou nos époux, de pardonner à cause de Christ, c’est notre appel.
Il y a ici un rappel de notre conversion.
Il y a un appel de cette grâce qu’on a reçue, lorsque nous sommes repentis de nos péchés, et qu’on a été réfugiés derrière la miséricorde et la grâce de Jésus.
C’est ça, pardonner, c’est ce rappel de cet amour-là qu’on vit.
Donc c’est essentiel dans l’église locale, parce que je peux vous dire, dans n’importe quelle église que vous allez aller, quelqu’un va vous faire mal, à tort ou à raison.
Quelqu’un va vous offenser.
Le péché va vous atteindre.
J’aime dire à l’église, pour les nouveaux membres, on est tous des membres, on est tous des briques, qui forment une maison, mais on se frotte tous, on se frotte, on s’aiguise.
Le pardon est essentiel pour maintenir l’harmonie dans l’église locale, pour éviter de se faire justice et de nourrir des pensées de vengeance.
C’est essentiel dans le couple, dans l’église, dans n’importe quelle forme de relation.
Accorder ce pardon, cette faveur, ou de laisser aller cette offense, sans que l’autre mérite un pardon.
Mais si on le fait, c’est à cause de Jésus-Christ, à cause qu’on a été pardonné.
Parce que l’autre mérite, à cause qu’on a été pardonné.
Donc j’aimerais vous encourager à utiliser votre conversion, ce rappel-là, pour pouvoir pardonner à vos prochains.
Ces hésitations renforcent la vie communautaire de l’église locale.
Mettons en avant l’amour, le soutien, la patience comme précise de vie.
Aimez-vous les uns les autres.
Encouragez-vous les uns les autres.
Saluez-vous les uns les autres.
Supportez-vous les uns les autres.
Et pardonnez-vous les uns les autres.
Cinq principes qu’on a besoin.
Mais il faut que je vous dise, pour de vrai, il y a au-dessus d’une trentaine de fois dans le Nouveau Testament qu’il y a le terme « les uns les autres » à la forme impérative et force.
Il n’y en a pas que cinq, là.
Il y en a plus d’une trentaine.
Si vous voulez avoir la liste, demandez à Vincent ou écrivez à Jérémie, puis je vais leur envoyer la liste et ils vont vous l’envoyer.
L’anglais, ça met en pratique dans l’église locale.
Mais juste ces cinq-là, faites le premier, les autres vont suivre.
De s’aimer comme Christ nous a aimés.
Les autres vont voir de cela l’amour qu’il y a dans l’église locale.
Pas très long, c’est assez lourd pareil.
C’est ça que j’aimerais vous encourager, de s’aimer les uns les autres, pour arriver à vous encourager en Christ, à vous saluer, à vous supporter et à vous pardonner.
Amen. (musique)
Hosée Jeudi est ancien/pasteur à l’Église Baptiste Évangélique de Rosemont depuis 2007. Il est particulièrement impliqué auprès des petits groupes, des jeunes et des personnes avec des besoins en santé mentale. D’abord diplômé de l’université de Montréal en intervention sociale, il a ensuite complété une formation en 2e cycle en counseling biblique et travaille comme conseiller biblique pour la Fondation du Counseling Biblique depuis 2019. Il est marié à Thamara depuis 19 ans et ils ont trois adolescents.