– Introduction : adversité spirituelle
– Soyons admiratifs devant Dieu
…au point d’affirmer que la fidélité de Dieu vaut mieux que la vie (v. 3-4)
– Soyons attachés à Dieu
…tout en reconnaissant que Dieu nous soutient (v. 9)
– Bilan : satisfaction, sécurité ; louange, joie
Transcription
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Je vous invite à prier.
Prions.
Notre Dieu, notre Père, tu nous révèles que lorsque l’évangile est arrivé chez les thessaloniciens, il n’est pas arrivé en parole seulement, mais aussi avec puissance, avec l’esprit saint et avec une pleine conviction.
Les thessaloniciens ont accueilli la parole avec la joie de l’esprit saint.
Et notre Père, nous te demandons que ce soit encore le cas ce matin, que tu nous accordes la conviction que ta parole est la vérité.
Sois à l’œuvre en nous pour que nous fixions les regards sur toi et que nous nous tournions vers toi dans la dépendance à ton égard.
Au nom de Jésus.
Amen.
Ça a été dit, la rentrée approche, les défis sont multiples, comment y faire face ?
Voici des astuces tirées d’un livre qui s’intitule réussir sa vie du premier coup.
L’optimisme et cette capacité extraordinaire et rare à se détourner suffisamment de la réalité pour y voir des raisons d’espérer et d’avancer.
L’optimisme n’est donc qu’une affaire de reprogrammation volontaire de nos représentations mentales qu’on peut très bien accomplir tout seul dans son coin, enfermé dans sa chambre et non bêtement collé au réel.
Ferme simplement les yeux, imagine que tu es allongé sur la plage et laisse sans résister la caresse du soleil parcourir ton épiderme doublé d’un léger vent chaud qui fait danser sur ton torse en chatouillement exquise petite bourrasque de sable fin.
Respire lentement et profondément.
Dans le psaume 63, David se trouve dans des circonstances d’adversité dans le désert, verset premier.
Il est en fuite, il est loin de chez lui et vers la fin du psaume on constate qu’il est même menacé de mort.
On peut imaginer comment la philosophie de ce livre s’appliquerait à ces circonstances.
David, l’optimisme détourne-toi de la réalité, ne reste pas bêtement collé au réel.
Certes l’ennemi te cherche et ta vie est en danger mais ferme simplement les yeux, imagine que tu sois allongé sur une plage, respire lentement et profondément.
Si ce n’est pas ainsi que David devrait agir, c’est comment ?
Et pas seulement David, toi aussi.
Tu n’es sans doute pas traqué par des ennemis mais toi qui es croyante ou croyant en Jésus-Christ, tu es face à l’adversité spirituelle.
Comment ça ?
Eh bien l’esprit du monde t’entoure, le péché subsiste en toi, Satan rôde.
Qu’est ce que ça peut être pour toi concrètement ?
Le découragement que tu ressens jour après jour parce que des membres de la famille ne sont pas encore croyants.
Une tension dans ton esprit entre ce que le monde dit et ce que la Bible dit sur les relations amoureuses.
Une lutte contre des pensées d’amertume qui ne cessent de ronger ton âme.
Des moqueries régulières que tu subis à l’école ou à l’UNIF parce que tu ne caches pas ton identité chrétienne.
Peut-être que tu n’es pas particulièrement conscient de l’adversité spirituelle, tu ne t’es peut-être pas encore dit aujourd’hui que tu es engagé dans un combat spirituel mais ce combat c’est la réalité si tu es croyant en Jésus-Christ.
On peut se trouver dans un climat chaud et sec et ne pas avoir l’impression de devoir boire de l’eau mais la réalité c’est qu’on doit boire de l’eau.
Peut-être que tu es conscient de ce que tu n’es pas encore croyant en Jésus-Christ.
À ce moment là toi tu as encore plus besoin de savoir comment David a agi.
À moins que tu préfères aller dans le sens de ce type d’optimisme béat qui fuit la réalité.
Peut-être que tu es croyant, que tu es en train de te dire mais David c’était un roi qui a vécu il y a 3000 ans et qui n’a pas grand chose à voir avec ma vie aujourd’hui.
Eh bien on va répondre à cela et d’ores et déjà j’attire ton attention sur le dernier verset du psaume.
Quiconque prête serment par Dieu, quiconque se veut soumise à Dieu et associée à David et logée à la même enseigne que David engage les mêmes démarches spirituelles que lui.
Quelle démarche?
Il y en a deux, elles font toutes deux parties d’un mouvement vers Dieu qui est intentionnel, qui est ferme, qui est fervent.
Verset 2 du psaume, oh Dieu tu es mon Dieu, je te cherche, j’ai soif de toi, je soupire après toi dans une terre desséchée et épuisée, faute d’eau.
Voici David qui est face à l’adversité et qui sait qu’il a besoin de Dieu.
Il cherche Dieu, il a soif de Dieu, il soupire après Dieu.
De même que la terre dans le désert est privée d’eau, de même David est assoiffé de Dieu.
Au mois de juin BFM TV a lancé une météo de la sécheresse diffusée quatre fois par jour.
Selon les endroits en France la sécheresse est préoccupante.
Or David est préoccupé par sa sécheresse spirituelle, il sait qu’il a besoin de Dieu, il va tout faire pour étancher sa soif, il va porter son âme vers Dieu en quelque sorte.
Nous qui soupirons après Dieu ou qui savons que nous devrions soupirer après Dieu, comment faire?
D’abord soyons admiratifs devant Dieu.
Soyons admiratifs devant Dieu.
Lorsque nous sommes engagés dans le combat, lorsque nous sommes opprimés par l’ennemi, lorsque nous sommes au bout du rouleau, nous pouvons dire à Dieu regarde mes circonstances, nous pouvons le faire dans psaume après psaume après psaume, on observe cela.
Mais Dieu nous dit également dans sa parole ce matin, regarde à moi.
C’est ce que David fait, verset 2, verset 3.
Ne l’oublions pas, il est dans le désert mais il se souvient de ce que ça avait donné pour lui de se trouver dans le temple à Jérusalem et de contempler Dieu.
Aussi la version mobile du temple que David connaît, on l’appelle habituellement tabernacle.
Il y a des aspects de l’agencement du tabernacle qui rappellent le jardin paradisiaque, le jardin d’Éden et donc qui renvoient à la puissance et à la gloire du Dieu créateur.
Il y a tout le mobilier du tabernacle qui est destiné à pourvoir au sacrifice offert pour le pardon des péchés et donc le tabernacle rappelle aussi la relation privilégiée entre Dieu et son peuple qu’il a racheté par sa puissance et pour sa gloire.
Et surtout là, au tabernacle, Dieu résidait particulièrement.
Mais David n’a pas besoin d’être à Jérusalem pour se focaliser sur la puissance de Dieu et la gloire de Dieu.
Nous non plus, nous n’avons pas besoin de nous rendre dans quelque bâtiment que ce soit, en fait surtout pas parce que Jésus est meilleur que le tabernacle, bien plus, Jésus est le tabernacle supérieur en gloire là où Dieu réside.
Les structures de l’ancien régime que David avait connues sont tombées à l’eau pour nous, elles sont accomplies en Christ, remplacées par lui.
En fait, il ne faudrait même pas s’arrêter là, c’est encore plus remarquable parce que Jésus est aussi supérieur en gloire par rapport à David lui-même.
Il est le descendant de David que Dieu avait promis à David et qui allait régner pour toute l’éternité.
Jésus va subir une adversité plus grande que David et même un éloignement spirituel plus profond que David.
En mourant sur la croix, Jésus-Christ va porter la colère de son père face à nos fautes.
Et qu’est-ce que cela donne pour nous, croyantes et croyants ?
Grâce à la mort de Jésus-Christ, nous avons un accès direct auprès de Dieu et grâce aux écritures, nous pouvons contempler la puissance de Dieu et la gloire de Dieu.
La question est de savoir si nous allons nous discipliner à l’occasion de cette rentrée pour fixer nos yeux spirituels sur Dieu et pour l’admirer pour qui il est.
Il nous dit ce matin face à l’adversité spirituelle, regardez à moi.
C’est comme si Dieu nous disait, moi j’ai créé ce vaste univers par le souffle de ma bouche, ma création raconte ma gloire, moi j’ai fait sortir les Israélites de l’Égypte à main forte et à bras étendus et j’ai fait pour démontrer ma gloire parmi les nations.
Moi j’ai révélé ma gloire dans mon fils et surtout dans sa mort.
En effet, je n’ai pas épargné mon fils unique en mettant en oeuvre mon plan de sauvetage cosmique.
Voyez les trois heures de ténèbres au milieu de la journée, voyez le tremblement de terre, voyez le voile déchiré de haut en bas.
Moi j’ai ressuscité mon fils d’entre les morts et quant à d’innombrables personnes mortes dans leur péché, je les ai fait vivre avec le Christ, je les ai fait asseoir avec Christ dans les lieux célestes et notre réponse est d’être admiratif, émerveillé, époustouflé.
En effet, comme l’exprime l’apôtre Paul, le Dieu qui a ordonné que la lumière brille du sein des ténèbres a aussi fait briller sa lumière dans notre coeur pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la personne de Jésus-Christ.
On devient donc admiratif devant la puissance de Dieu et de la gloire de Dieu.
Nous tournons les regards suprêmement vers la croix de Jésus-Christ et ça change tout.
J’ai un ami dans un autre pays qui a grandement souffert dans la misérité pastorale, il a été suivi par un conseiller.
Ce qui lui a permis de sortir de sa dépression, c’est la méditation des grandes réalités concernant Dieu.
Il a mentionné particulièrement Esaïe 40 et suivant chapitre qui parle justement de la puissance de Dieu et de la gloire de Dieu.
La théologie est puissante.
Pourquoi ces deux attributs chez Dieu?
Eh bien, si nous sommes admiratifs de la puissance de Dieu, il est normal que nous nous laissions fortifier par cette puissance.
Si nous sommes admiratifs de la gloire de Dieu, il est normal que notre âme jouisse de la satisfaction.
L’argent, la popularité, le sexe, le pouvoir, la beauté physique, la reconnaissance publique, vous le savez bien, ce sont des faux dieux qui laissent l’âme insatisfaite.
Pourquoi autant de stars ont-elles recours à la chirurgie esthétique?
Elles ne sont pas satisfaites de leur corps, elles ne sont pas satisfaites dans leur âme.
Augustin disait que notre coeur est inquiet tant qu’il ne trouve pas le repos en Dieu.
C’est biblique.
Il est libérateur pour notre âme de ne pas être préoccupé par notre propre gloire, ne pas être préoccupé par notre propre gloire rime avec être préoccupé de la gloire de Dieu.
Un autre psaume commence ainsi, non pas à nous Seigneur, non pas à nous, mais à ton nom donne gloire à cause de ta bonté, à cause de ta fidélité.
Et justement lorsque nous admirons la puissance de Dieu et la gloire de Dieu, nous finissons par être stupéfaits devant la bonté de Dieu et sa fidélité envers nous.
Nous mesurons la puissance de Dieu à la croix.
Nous sommes frappés par l’éclat de la gloire de Dieu sur la croix et nous nous en rendons à nouveau compte.
C’est là où Dieu a pourvu au pardon de mes fautes, au pardon des fautes de quiconque se détourne de ses fautes afin de vivre pour la gloire de Jésus-Christ.
Et Dieu persiste à nous pardonner, même les fautes commises pour la énième fois cette semaine.
Et nous nous rendons compte de ce que la fidélité envers nous encrise de vos mieux que la vie elle-même.
Je t’aime d’un amour éternel, nous dit ailleurs notre grand Dieu.
C’est pourquoi je te conserve ma fidélité.
Cela nous réjouit au plus haut point, n’est-ce pas ?
Dieu persiste à nous pardonner et à nous garder en bonne relation avec lui.
Quelle grâce !
Qu’est-ce qui pourrait être plus merveilleux que cela ?
La vie éternelle auprès de lui est assurée si nous sommes en Christ.
J’étais en conversation hier avec un ancien dans une église en France.
Il a parlé de la frustration de ne pas voir de progrès spirituel chez certains croyants.
Son observation par rapport à l’une d’entre elles, c’est qu’elle était trop tournée vers elle-même.
Nombriliste, disait-il.
Et je sais que c’est un danger qui me guette aussi.
Je suis content de pouvoir dire que c’était il y a plus de 30 ans.
Je suis passé par une période où j’étais tourmenté par la possibilité de ne pas être un vrai croyant.
Pendant plusieurs mois, je plaçais ma tête sur l’oreiller à la fin de la journée pour m’endormir, ne sachant pas si j’étais un enfant de Dieu, en règle avec lui, pardonné.
Et je me disais à l’époque, je pourrais supporter n’importe quelle épreuve, sauf ça, sauf ça.
Oui, j’avais bien compris que la bonté de Dieu valait mieux que la vie comme on lit dans l’Espérance.
Mais je ne savais pas si cette bonté s’appliquait à moi.
À l’époque, je travaillais pour une banque à Londres et je me souviens du moment, même de la salle de réunion où je me suis recentré sur la croix, où j’ai embrassé la réalité biblique.
Jésus a payé pour mes fautes.
Il n’y a pas d’autre solution possible.
Cette solution est suffisante, elle est glorieuse, cela a marché.
J’accueille donc ce pardon par la foi.
J’étais déjà croyant, je savais déjà que la fidélité de Dieu valait mieux que la vie.
Et avec le recul, j’aurais pu m’épargner des semaines et des semaines de peine en passant moins de temps à regarder mes péchés et plus de temps à admirer la puissance et la gloire de Dieu manifestée dans la mort de Jésus-Christ sur la croix.
Apprenez de mes erreurs s’il vous plaît.
Dieu est fidèle dans son engagement envers nous, ses enfants.
Il nous garde dans la foi.
Il ne nous jette pas dehors et en même temps, face à l’adversité spirituelle, nous devons nous tourner vers lui dans une seconde démarche.
Soyons attachés à Dieu.
Soyons attachés à Dieu.
On est déjà attachés à Dieu si on est en Christ, je le sais bien.
Mais ici nous sommes en train de parler de notre expérience de la relation avec Dieu, non du fait que la relation existe.
Voyons cela chez David.
Il me semble que le psaume se déroule en deux parties avec un nouveau moment qui se présente au verset 7.
On trouve à bien des égards le même schéma dans les deux parties mais avec aussi des éléments distincts dans les deux parties.
Voici le début de la nouvelle section.
Je lirai à partir de ce verset 7.
Lorsque je me souviens de toi sur mon lit, pendant les veilles de la nuit, je médite sur toi car tu es mon secours et je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Je suis attaché à toi, ta main droite me soutient.
On se voit rappeler les circonstances éprouvantes pour David dans le désert.
On se demande quel type de lit il s’était fabriqué en quelque sorte.
Il est le roi d’Israël mais il n’a certainement pas un matelas de luxe.
Vraisemblablement, il passe pas mal de temps sans pouvoir dormir et durant les veilles de la nuit, pendant différents créneaux horaires de la nuit, est-ce qu’il est en train de monter la garde ou est-il toujours sur son lit en train d’expérimenter des insomnies comme cela peut nous arriver aussi, n’est-ce pas ?
Je ne sais pas mais comment est-ce qu’il utilise son temps lorsqu’il est tenu en éveil ?
Il médite sur Dieu, fin du verset 7, comme on l’a déjà compris dans la première partie du psaume.
Mais pas seulement il sollicite le secours de Dieu, verset 8, il est résolument attaché à Dieu, verset 9.
C’est l’idée d’être collé, agglutiné, soudé, comme un bébé koala ou un bébé singe accroché à sa maman.
Heureusement que Dieu n’est pas comme nous.
Nous on préfère que les gens ne soient pas trop collants mais Dieu il accueille cela.
Nous avons besoin de nous tourner régulièrement vers Dieu pour être collé à Dieu, comme le petit enfant qui se trouve dans une foule, ça pourrait être dans ce type de salle après la rencontre et l’enfant il se sent décontenancé devant tout ce monde autour de lui et il a peur de se perdre et puis il repère son papa et il court vers son papa et le papa est debout en train de discuter avec quelqu’un mais lui une fois arrivé chez son papa il s’accroche à la jambe de son papa.
Dans le mariage lorsque l’homme quitte son père et sa marie s’attache à sa femme et ils deviennent une seule chair ou encore si vous connaissez l’histoire de Ruth vous vous souvenez peut-être de l’une des belles filles hors pas de ce qu’elle retourne en Moab mais c’est différent chez Ruth qui elle s’attache à Naomi.
Où toi tu iras, moi j’irai.
Mais Dieu est invisible comment donc être soudé à Dieu par la prière en exprimant notre dépendance à son égard.
Jean Calvin disait de la prière que c’est le principal exercice de la foi, l’expression principale de la foi, le premier indice, le premier réflexe le signe de vie spirituelle le plus basique c’est bublique.
Pas de prière, pas de vie spirituelle.
J’ai interviewé quelqu’un à l’institut cette semaine j’ai entendu son témoignage qui était encourageant comment il est venu au Christ.
Il avait grandi dans un foyer chrétien et se qualifiait de chrétien avant le moment même de sa conversion mais il y avait des aspects dans son comportement qui devaient changer et une fois qu’il s’est repenti pour commencer une nouvelle vie il a commencé à prier.
Quel privilège la prière.
L’épître aux épaules le précise nous sommes accueillis au trône de la grâce là où se trouve miséricorde face à nos péchés.
Force les forces dont nous avons besoin au jour le jour et même un secours opportun fait sur mesure justement en fonction de l’adversité spirituelle que toi expérimentes actuellement.
Tout cela par pure grâce parce que Jésus est mort à notre place et a ouvert le chemin vers notre bon père Céleste qui prend plaisir à écouter les prières de ses enfants.
Cela arrive que des jeunes croyants pensent qu’il est égoïste de prier parce que tout le monde réclamerait l’attention de Dieu et serait malvenu de concurrence et les autres pour solliciter l’attention de Dieu.
Mais Dieu est quand même infini dans sa puissance, dans sa gloire, dans sa fidélité envers nous.
Il nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes.
Il connaît chaque besoin que nous avons avant même que nous l’exprimions et il veut et il veut que nous exprimions ses besoins car nous avons besoin de lui face au monde, face à la tentation, face à Satan.
Quel contraste avec le monde qui dit sois le boss de ta propre vie.
C’est là où l’auteur commence avant même d’énoncer son premier principe dans ce livre.
Ces dix leçons, explique-t-il, ne seront d’aucune utilité, chère lectrice, chère lecteur, si tu n’as pas déjà fait le choix essentiel dont tout le reste dépend, celui de redevenir le boss de ta propre vie.
La Bible dit il y a un combat dans le monde spirituel et soit tu es la proie de l’ennemi, soit tu te tournes vers Dieu.
Écoutez le grand prédicateur contemporain John Piper.
Nous ne pouvons pas savoir à quoi sert la prière tant que nous n’avons pas compris que la vie est un combat.
Et donc nous exprimons continuellement notre dépendance à l’égard de Dieu et dans cette posture de dépendance nous reconnaissons que Dieu est là en train de nous soutenir comme David l’affirme toujours dans le verset 9.
Je suis attaché à toi, ta main droite me soutient.
David peut être assuré face aux ennemis qui le menacent de mort.
Pour nous de ce côté-ci de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, ce qui nous est promis c’est la protection spirituelle.
Dieu ne nous a jamais abandonné.
Si Dieu est pour nous, qui peut être contre nous?
Dieu nous gardera jusqu’au bout.
Soyons admiratifs devant Dieu en profitant des écritures.
Soyons attachés à Dieu grâce à la prière.
Et le bilan?
Les circonstances ne changent pas pour David.
Il est toujours dans le désert.
Mais le David qui cherche Dieu, le David assoiflé, le David qui soupire après Dieu devient le David comblé par Dieu.
Dans la première section voici comment il exprime sa satisfaction en Dieu, verset 6, rassasié comme de graisse et de moelle, comme à la fin d’un repas copieux festif.
Et dans la seconde section la sécurité, verset 8, car tu es mon secours et je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
Puis c’est le même schéma dans les deux parties.
David loue Dieu dans la joie.
Qu’est-ce qui permet cela?
C’est la puissance de la théologie car face à l’adversité spirituelle, David chemine vers ses convictions solides.
La fidélité de Dieu vaut mieux que la vie et la main droite de Dieu le soutient.
Et si jamais on se trouvait du côté des ennemis, les versets 10 et 11 nous rendent mal à l’aise.
Mais ne fouillons pas la réalité.
Toute hostilité vis-à-vis de Dieu devra être enlevée.
Le jour du jugement viendra.
La mort, Satan, le péché et les ennemis de Dieu seront détruits.
Lisons les versets 10 et 11.
Mais ceux qui cherchent à me jeter dans la tourmente iront dans les profondeurs de la terre.
Ils seront précipités sur le tranchant de l’épée.
Ils seront la proie des chacals.
Il faut absolument se ranger du côté de Dieu.
Si tu ne sais pas ce que ça veut dire, viens parler avec moi après la partie formelle de la rencontre.
Où trouve Steve au fond, ou Jonathan qui a présidé.
Et à la fin du verset 12, la bouche des menteurs sera fermée.
On n’entendra plus de tels mensonges.
Ne nous laissons donc pas fourvoyer par les recettes du monde qui ne mène nulle part si ce n’est dans l’idolâtrie.
Le psaume 63 contrecarre la pensée du monde.
Il n’est pas question d’être le boss de sa propre vie.
Il n’est pas question de fuir la réalité.
Il n’est pas question de faire semblant qu’on ait allongé sur une plage.
Mais peut-être que tu te dis que tu ne saurais pas comment cultiver cette habitude d’admirer Dieu et de t’attacher à Dieu.
Eh bien déjà le fait d’être là le dimanche matin veut dire que le processus est lancé.
La question pratique que chacun d’entre nous doit régler en ce début d’année académique c’est quels sont les autres moments dans ma semaine, quels sont les autres cadres où je serai exposé à la parole de Dieu, où je me tournerai vers Dieu dans la prière, en privé, en groupe.
Quelles sont les activités où vous allez inscrire votre enfant en cette rentrée?
Aura-t-il du temps pour le groupe d’ado le samedi soir?
Auras-tu la possibilité d’aménager tes mardis ou tes jeudis pour participer à un groupe de quartier, à une réunion de prière?
L’ennemi voudrait que tu reportes la décision, que tu laisses du temps au temps, que tu ne mettes rien dans l’agenda que tes bibles et prières, que tu passes le temps que tu as mis à part pour la lecture de la bible et la prière à scroller sur ton gsm ou que tu sois même rebuté par l’idée de mettre bible et prière en priorité, que tu fuis la réalité du combat spirituel, que tu embrasses les recettes du monde mais la bouche des menteurs sera fermée.
Quel contraste avec la bouche de David dans le psaume?
Et la nôtre, si nous prenons le temps d’admirer Dieu et de nous attacher à Dieu, car au final si nous portons notre âme vers Dieu comme David le fait, nous reprendrons à notre compte les paroles de louange et de joie qui coulent de la bouche de David dans ce psaume.
Je cite mes lèvres font un éloge ainsi je te bénirai toute ma vie j’élèverai mes mains en ton nom des cris de joie aux lèvres ma bouche te louera je crie de joie à l’ombre des ailes quand au roi il se réjouira en Dieu de même quiconque prête serment par lui oui ça englobe chacune chacun d’entre nous qui est admiratif devant Dieu et attaché à Dieu.
Amen.
Merci à tous.
Originaire d’Irlande, James Hely Hutchinson est marié avec Myriam et père d’une jeune Clara. Formé au Moore College de Sydney (Australie), puis titulaire d’un doctorat de Vaux-sur-Seine sur les Psaumes, il assume la direction de l’Institut Biblique de Bruxelles depuis 2007.