La prédication « Finir en beauté » d’Alexandre Sarran, basée sur Job 42:7-17, explore la fin heureuse de l’histoire de Job et ses implications pour les croyants. Elle souligne trois désirs essentiels pour une fin heureuse : l’approbation de Dieu, la consolation des souffrances et le bonheur durable.
Job, malgré ses souffrances imméritées, est finalement approuvé par Dieu, consolé par ses amis et béni avec une prospérité doublée. La prédication encourage les croyants à espérer en la bonté et la miséricorde de Dieu, assurées par Jésus-Christ, notre médiateur, qui nous garantit l’approbation divine, la consolation parfaite et un bonheur éternel au paradis.
Transcription
Est-ce que vous aimeriez que votre histoire finisse bien ?
On a tous une histoire et on est tous à des stades différents de notre histoire.
Certains d’entre nous on est encore très jeunes, d’autres on a un peu plus de vécu comme on dit, mais on a tous une histoire et cette histoire, quelle qu’elle soit, elle a probablement déjà été entachée et même jalonnée de problèmes, de difficultés, peut-être même de souffrances.
Et je pense que c’est ce qui va nous aider à faire de la vie plus agréable.
Il y a des difficultés, peut-être même de souffrances.
Il y a des souffrances physiques, il y a des souffrances morales, peut-être qu’on a traversé des difficultés au niveau de la santé, au niveau économique, au niveau professionnel, au niveau familial, peut-être qu’on a traversé des difficultés d’ordre psychologique, ou spirituelle même.
Peut-être qu’on a vécu une rupture ou un abandon, peut-être qu’on a connu un burn-out ou une dépression, on a traversé de l’angoisse, de la solitude peut-être, ou de la peur, ou de la honte.
Et peut-être que ces choses-là, vous êtes en plein dedans encore aujourd’hui, ce matin même.
C’est votre histoire.
Et ce n’est pas une histoire facile.
Mais est-ce que vous aimeriez que votre histoire finisse bien ?
Et qu’est-ce qu’il faudrait pour qu’elle finisse bien ?
Est-ce que c’est même possible de compter sur une bonne fin ?
Alors que vous avez peut-être l’impression qu’il n’y a plus rien qu’on puisse faire pour vous, que votre vie a été tellement abîmée qu’on ne pourra jamais la récupérer ?
Ce sont des questions intimes et douloureuses pour certains d’entre nous.
Mais ce sont les questions que le texte qu’on va lire dans un instant veut qu’on se pose ce matin.
Depuis plusieurs mois, on étudie le livre de Job.
C’est une partie de l’Ancien Testament, la partie de la Bible qui a été écrite avant la naissance de Jésus.
C’est une partie de l’Ancien Testament qui raconte l’histoire d’un homme qui s’appelait Job, qui vivait dans l’Antiquité et qui était extrêmement intègre et en même temps qui a été extrêmement affligé par toutes sortes de malheurs.
Et aujourd’hui, on va lire la toute fin de cette histoire.
Mais avant d’y venir, il faut récapituler un peu, surtout si vous arrivez en cours de route ce matin.
Rappelez-vous, quand le malheur s’est abattu sur Job, et qu’il ne le méritait pas du tout, il y a des amis de Job qui s’appelaient Eliphaz, Bildad et Tsofar, c’est leur nom, qui sont venus voir Job et qui lui ont dit en gros « Ben Job, si tu souffres comme ça, c’est que tu as dû faire quelque chose pour le mériter. »
Mais Job s’en est défendu.
« Non, non, non, j’ai rien fait pour mériter ce malheur. »
Et on a vu qu’il avait raison de dire ça.
« J’ai rien fait pour mériter ce malheur.
Ces souffrances, elles sont gratuites et je ne comprends pas ce que Dieu est en train de faire dans ma vie. »
En fait, je me demande si finalement Dieu est vraiment juste et sage.
Mais à un moment donné, dans l’histoire, Dieu lui-même se révèle à Job et le convainc que lui, Dieu, est en réalité juste et sage.
Et c’est ce qu’on a vu la dernière fois, en fait.
Dieu ne donne même pas d’explication, ni de consolation à Job dans son malheur, mais il lui donne une forme de paix dans sa souffrance.
En dépouillant Job de toute prétention et en le convainquant que lui-même, Dieu, est en fait tout à fait digne de confiance.
Quelles que soient les circonstances que Job est en train de traverser, Dieu demeure digne de confiance.
Et donc la dernière fois, on s’était arrêté là, avec cette moralité de l’histoire, en quelque sorte.
Oui, la vie, c’est très difficile.
On ne comprend pas ce qui nous arrive.
On ne comprend pas pourquoi le malheur peut s’abattre sur nous ou sur nos proches.
Mais on doit faire confiance à Dieu, qui est juste et sage, qui ne laisse rien au hasard et qui sait ce qu’il fait.
Dieu est Dieu.
Et on n’a pas d’autre choix, finalement, que de lui faire confiance, puisque c’est lui qui est Dieu et pas nous.
Mais quand même, est-ce que c’est tout ce qu’il y a à dire aux gens qui souffrent et qui ont une histoire difficile ?
Est-ce que c’est tout ce qu’il y a à dire ?
« Non, toi, t’es pas Dieu. »
Eh bien non, ce n’est pas tout.
En tout cas, ce n’est pas tout à fait tout.
Et c’est la raison pour laquelle le livre de Job a un épilogue.
Parce qu’on ne veut pas juste savoir que Dieu est Dieu et qu’il gère tout selon son projet irrésistible.
On a aussi besoin de savoir que Dieu est bon, que Dieu est bon et plus que ça, qu’il est bon pour nous.
C’est-à-dire que son projet souverain, juste et sage selon Dieu, nous sera profitable en fin de compte.
On a besoin de savoir ça.
Ce qu’on veut savoir, c’est pas seulement que notre histoire est dirigée par Dieu, mais que notre histoire va bien finir pour nous.
Vous comprenez ?
Et donc, on va découvrir la fin de l’histoire de Job, ce matin.
Vous allez voir que c’est un happy end.
En fait, c’est tellement un happy end, une fin heureuse, qu’il y en a qui vont se dire que c’est pas crédible.
C’est juste trop beau pour être vrai.
Il y en a parmi nous qui détestent les happy ends, en fait, parce que ça ressemble tellement pas à la vraie vie.
Mais en fait, on devrait pas dénigrer les happy ends.
On devrait les désirer.
On devrait se dire, en fait, c’est beau quand ça finit comme ça.
C’est beau.
Et j’aimerais bien que ça finisse comme ça pour moi aussi.
Et c’est comme ça que se passe la fin de l’histoire de Job.
La fin de l’histoire de Job nous est racontée pour qu’on la désire, pour qu’on désire la fin de Job, pour nous-mêmes.
On peut même dire que le happy end de Job nous parle de comment notre histoire peut finir, en réalité.
Est-ce que vous aimeriez que votre histoire finisse bien, malgré les difficultés que vous traversez actuellement, malgré les souffrances, malgré les séquelles du malheur qui semblent peut-être irréversibles ?
Est-ce que vous aimeriez que votre histoire finisse bien ?
Eh bien, la leçon du texte qu’on va lire dans un instant, c’est qu’on peut assurément compter sur la grande bonté et sur la grande miséricorde de Dieu qui va nous donner la délivrance si on s’en remet à Lui.
À quoi cette délivrance va-t-elle ressembler ?
Qu’est-ce qu’on peut attendre de Dieu, au fond, pour que notre histoire finisse bien ?
Eh bien, lisons le texte et soyons attentifs, justement, à ce que ce tableau merveilleux de la fin de l’histoire de Job nous fait désirer.
En lisant ce texte, soyons attentifs à ce que ça nous fait désirer pour nous-mêmes.
Et voici les trois choses que ce texte veut nous faire désirer.
1.
L’approbation de Dieu.
2.
La consolation de nos souffrances.
Et 3.
Le bonheur durable.
Lisons le texte sans plus tarder.
C’est la toute fin du livre de Job.
Le livre de Job se trouve juste avant le livre des psaumes, qui est une section importante de l’Ancien Testament.
Donc, si vous trouvez les psaumes, si vous prenez quelques pages vers la gauche, vous allez tomber sur le livre de Job, chapitre 42, la conclusion, donc à partir du verset 7 jusqu’au verset 17.
Job, chapitre 42, verset 7 à 17.
Nous lisons la parole de Dieu.
Après que l’Éternel eût adressé ses paroles à Job, l’Éternel dit à Éliphas de Témann, « Ma colère est enflammée contre toi et contre tes deux amis, parce que vous n’avez point parlé de moi avec droiture, comme l’a fait mon serviteur Job.
Prenez maintenant sept taureaux et sept béliers, allez auprès de mon serviteur Job et offrez pour vous un holocauste, c’est-à-dire un sacrifice.
Mon serviteur Job priera pour vous, et comme j’ai de la considération pour lui, je ne vous traiterai pas selon votre folie, car vous n’avez point parlé de moi avec droiture, comme l’a fait mon serviteur Job.
» Éliphas de Témann, Bildad de Choua et Tsophar de Nahama s’en allèrent.
Ils agirent comme l’Éternel leur avait dit, et l’Éternel eut de la considération pour Job.
L’Éternel rétablit la situation de Job quand celui-ci eut prié pour ses amis, et l’Éternel lui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé.
Tous ses frères, toutes ses sœurs et toutes ses connaissances d’autrefois vinrent vers lui et mangèrent avec lui dans sa maison.
Ils le plaignirent et le consolèrent de tous les malheurs que l’Éternel avait fait venir sur lui, et ils lui donnèrent chacun une quesita, c’est-à-dire une quantité d’argent, et chacun un anneau d’or.
L’Éternel bénit la dernière partie de la vie de Job plus que la première.
Il posséda 14 000 brebis, 6 000 chameaux, 1 000 pères de bœufs et 1 000 annaises.
Il eut 7 fils et 3 filles.
Il appela la première du nom de Yemima, la seconde du nom de Ketsia et la troisième du nom de Keren-Hapu.
Il ne se trouvait pas dans tout le pays d’aussi belles femmes que les filles de Job.
Leur père leur accorda une part d’héritage parmi leurs frères.
Job vécut après cela 140 ans.
Il vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération.
Puis Job mourut, âgé et rassasié de jour.
C’était la lecture de la parole de Dieu.
On va regarder ça un peu plus en détail, mais d’abord prions.
Seigneur notre Dieu, merci pour ta parole, merci pour ce texte qu’on a pu lire à l’instant.
Nous reconnaissons que nous avons besoin de ton aide pour comprendre ce que tu veux nous enseigner à nous aujourd’hui en 2021 et comment le mettre en pratique dans notre vie.
Seigneur, permets que ta parole porte du fruit en nous pour ta gloire.
Amen.
Alors, est-ce que vous aimeriez que votre vie, que votre histoire finisse bien ?
On peut assurément compter sur la grande bonté et sur la grande miséricorde de Dieu qui va nous donner la délivrance si on s’en remet à lui.
Et c’est là toute la leçon de ce texte.
Premièrement, pour que notre histoire finisse bien, il faut qu’à la fin on soit approuvé par Dieu.
Et c’est possible tellement Dieu est bon et miséricordieux.
C’est la première chose que le texte nous fait comprendre au verset 7 à 9.
Regardez ce qui se passe dans le texte si vous avez votre Bible devant vous, gardez-la ouverte à ce passage, on va s’y référer régulièrement.
Regardez ce qui se passe au verset 7 à 9.
Dieu s’est manifesté à Job et il lui a parlé dans les chapitres précédents assez longuement en lui faisant deux discours.
Et à la fin de ces deux discours, Job s’incline humblement devant Dieu et il se repent d’avoir parlé de façon téméraire par ignorance.
C’est ce qu’on a au début du chapitre 42.
Job trouve la paix de cette manière, dans cette humilité devant Dieu.
Mais ça n’a pas fait disparaître son malheur.
Au début du passage qu’on vient de lire, Job souffre encore.
Il souffre encore terriblement, il a la paix dans sa souffrance.
Mais sa souffrance est encore là.
Il souffre terriblement, il souffre parce qu’il est malade, il souffre parce qu’il a perdu ses richesses.
Il souffre parce qu’il a perdu tous ses enfants.
Et il souffre parce que ses trois amis, Eliphaz, Bildad et Zophar, l’ont accusé, l’ont enfoncé, l’ont accablé au lieu de lui manifester de la compassion.
Job souffre.
Et maintenant, la première chose que fait Dieu dans cet épilogue, c’est qu’il remet les pendules à l’heure.
Dieu s’adresse aux amis et dit « Vous, les trois là, vous n’avez pas bien parlé de moi. »
Alors que Job, « mon serviteur Job » lui a bien parlé de moi.
La première chose que fait Dieu, c’est qu’il donne raison à Job.
Trois fois il l’appelle « mon serviteur ».
Deux fois il dit « Vous n’avez point parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. »
Deux fois le texte dit que Dieu a de la considération pour Job ou de l’estime pour Job.
Donc ces trois versets, 7, 8 et 9, qui constituent le début de l’épilogue, nous montrent clairement que Job est approuvé par Dieu.
Alors ça peut paraître curieux, parce qu’on aurait dit quand même, et si vous avez suivi cette série de messages, on aurait dit quand même que Dieu corrigeait Job dans les chapitres précédents.
Et c’est vrai que Job a dit des choses un peu téméraires.
Il reconnaît lui-même qu’il a tenu des paroles dénuées de connaissances, c’est ce qu’il dit.
Et justement, son humilité devant la révélation de Dieu, sa docilité devant Dieu, sa repentance et sa foi lui sont comptés comme justice.
« Il a bien parlé de Dieu », dit Dieu.
Il a bien parlé de Dieu parce qu’il a mal parlé mais qu’il s’en est repenti après.
Ce qui fait que dans l’ensemble, il a bien parlé de Dieu.
Comme on le disait la dernière fois, la repentance de Job, c’est paradoxalement le triomphe de son intégrité.
Job est intègre parce qu’il se repent, parce qu’il demande pardon à Dieu.
Job est intègre parce qu’il a la bonne posture.
C’est un peu comme le roi David, vous savez, bien des générations plus tard, dont Dieu dit qu’il est un homme selon son cœur, un homme selon le cœur de Dieu.
Il l’appelle aussi « mon serviteur », « mon serviteur David ».
Alors que David, c’est quelqu’un qui a fait mourir un homme pour pouvoir lui piquer sa femme.
Mais le roi David a aussi reconnu son péché.
Il a reconnu sa faute de manière exemplaire.
Il s’est repenti sans réserve.
Il s’est humilié devant Dieu.
Et c’est ainsi qu’il est un homme selon le cœur de Dieu.
Donc Job, de la même façon, est approuvé par Dieu.
Il est approuvé publiquement par Dieu, devant ses pseudo-amis qu’il avait accusés avec tellement d’obstination et on pourrait même dire de cruauté.
Comme ça a dû faire du bien à Job d’entendre Dieu dire ces quelques mots.
« Vous n’avez pas à parler de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. »
Vous aimeriez être approuvé par Dieu à la fin de votre histoire ?
Vous savez, on passe beaucoup de temps dans la vie à chercher l’approbation des gens.
On cherche l’approbation de nos amis, de nos collègues, d’un patron ou d’un client.
Certaines personnes passent toute leur vie à chercher l’approbation d’un parent.
D’autres personnes cherchent l’approbation de leurs enfants.
Mais qu’est-ce qui vaut plus que l’approbation de Dieu ?
Est-ce que vous aimeriez qu’à la fin de votre histoire, Dieu vous dise « C’est bien, bon et fidèle serviteur. »
« Entre dans la joie de ton maître, viens, ça a été dur ta vie mais sache que j’ai de la considération pour toi, moi Dieu. »
« Pour toi mon serviteur, j’ai de l’estime pour toi, je suis content de toi. »
« Tu fais ma joie, tu fais ma gloire, je te félicite, je te valide, bravo, viens entre dans la joie de ton maître. »
Vous aimeriez entendre ça de la part de Dieu à la fin de votre histoire ?
Moi oui, moi oui.
Et ce texte nous fait désirer ça, n’est-ce pas ?
Mais c’est juste que moi, moi je me dis que je serai jamais à la hauteur.
Je serai jamais à la hauteur.
Je serai jamais humble et docile comme Job.
Comment Dieu pourrait-il me dire un jour « Bravo mon serviteur Alex. »
A moi qui suis orgueilleux et incrédule contrairement à Job.
A moi qui n’aime pas Dieu de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma force et qui n’aime pas mon prochain comme moi-même.
Et bien dans le texte il y a un truc incroyable qui se passe.
C’est que Job est tellement juste et approuvé par Dieu qu’il est même habilité par Dieu à prier pour ses trois amis afin qu’ils soient pardonnés.
Par Dieu pour leurs péchés.
C’est ce qu’il dit au verset 8.
Et le texte nous fait désirer ça aussi en fait.
D’un côté le texte nous fait désirer être comme Job.
Mais comme c’est au-dessus de nos forces, le texte nous fait désirer quelqu’un comme Job qui pourrait plaider pour nous et nous obtenir l’approbation de Dieu.
En fait dans l’histoire de Job, heureusement qu’il y a les trois amis de Job, notamment qui sont présents dans l’épilogue.
Parce que ça nous donne quelqu’un à qui nous on peut s’identifier dans l’histoire.
C’est pas à Job qu’on doit s’identifier.
Il est trop juste, trop intègre, trop exemplaire pour qu’on s’identifie à lui.
Ces trois amis nous ressemblent bien plus, n’est-ce pas ?
Heureusement qu’ils sont là pour qu’on puisse s’identifier à eux.
Et heureusement que Job est tellement approuvé par Dieu qu’il peut demander à Dieu de pardonner les péchés de ses amis.
Et Dieu va le faire parce qu’il a de la considération pour Job, nous dit le texte.
C’est un peu comme quand vous espérez obtenir quelque chose de la part d’une autorité qui se laisse pas facilement approcher.
Imaginez votre patron, par exemple, le PDG de votre entreprise, ou le maire de votre commune, ou peut-être un ministre du gouvernement.
Si vous voulez obtenir quelque chose de la part de quelqu’un comme ça, ça marche beaucoup mieux si vous vous faites pistonner, comme on dit.
Si vous vous faites pistonner, l’idéal c’est que quelqu’un qui a déjà la faveur de cette autorité fasse jouer cette relation pour vous.
Ça aide quand on est ami avec quelqu’un qui est proche du patron.
Ça aide.
Et c’est ce qu’on a dans le texte ici, en fait.
Dieu pardonne aux trois amis, le texte nous dit pourquoi.
Parce qu’il a de la considération pour Job.
Le texte est en train de souligner la grande mensuétude de Dieu, la grande indulgence, la grande bienveillance, la grande bonté de Dieu.
Parce que par le moyen d’un sacrifice et d’un sacrificateur, qui est un médiateur, même Éliphaz, Bildad et Zophar peuvent être pardonnés et obtenir la paix avec Dieu.
On a envie de le connaître ce médiateur, n’est-ce pas ?
On a envie d’être amis, nous aussi, avec Job.
Ou plutôt avec quelqu’un comme lui, qui pourra nous obtenir la même chose.
Eh bien voici ce que dit le Nouveau Testament maintenant.
Jésus-Christ peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant, pour intercéder en leur faveur.
C’est bien un tel grand prêtre, c’est-à-dire un tel médiateur, qui nous convenait, saint, innocent, immaculé, séparé des pécheurs et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés et ensuite pour ceux du peuple.
Cela, il l’a fait une fois pour toutes, en s’offrant lui-même.
Pour que notre histoire finisse bien, il faut qu’à la fin, on soit approuvés par Dieu, et ce sera le cas.
Non pas si on fait tous nos efforts pour ressembler à Job, puisqu’on n’en a pas les forces, mais ce sera le cas plutôt si on est amis avec Jésus.
Celui qui était encore plus intègre que Job et qui a encore plus souffert que lui, afin de prendre sur lui les fautes des croyants.
C’est de lui dont il est question dans ce passage du prophète Esaïe, où Dieu dit, par la connaissance qu’ils auront de lui, « Mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes et se chargera de leurs fautes ».
Quelles que soient les vicissitudes de notre vie présente, quels que soient les problèmes, les difficultés, les souffrances de notre vie présente, on peut avoir l’assurance d’être approuvés par Dieu si on s’abandonne par la foi entre les mains de Jésus, mort et ressuscité pour notre délivrance.
Deuxièmement, pour que notre histoire finisse bien, il faut qu’à la fin, on soit consolé de nos souffrances.
Et ça aussi c’est possible, tellement Dieu est bon et miséricordieux.
C’est la deuxième chose qu’on découvre dans ce texte, versets 10 et 11.
Regardons encore ce qui se passe.
Le texte raconte que Job, qui a intercédé pour ses amis, est maintenant rétabli par Dieu.
Verset 10.
Sa prospérité va être le double de ce qu’elle avait été.
Mais d’abord, le texte dit que plein de gens vont se réunir autour de Job, vous avez vu, son entourage, et notez bien ce qu’ils vont faire.
Ils vont, verset 11, le plaindre et le consoler de tous les malheurs que l’Éternel avait fait venir sur lui.
Il y a deux choses à remarquer dans cette phrase.
D’abord que les malheurs de Job, c’est l’Éternel qui les a fait venir sur lui.
Il n’y a aucun doute dans l’esprit de l’auteur, ni dans l’esprit de Job lui-même, ni dans notre esprit, si on a été attentif à cette histoire jusqu’ici, il n’y a aucun doute que Dieu est absolument souverain, même sur le mal.
Tout ce qui arrive, Dieu le décrète.
Et les choses arrivent parfois par le moyen de causes secondes ou de causes accessoires, ce qui veut dire que Dieu n’est pas coupable du mal qui nous arrive.
Mais quoi qu’il arrive, c’est toujours Dieu qui est aux manettes de l’univers.
La deuxième chose qui est remarquable dans cette phrase, toujours verset 11, c’est que maintenant, dans l’histoire, enfin dans l’histoire, et c’est dans l’épilogue, eh bien Job va obtenir ce que ses amis étaient venus lui offrir au tout début.
Ils étaient venus, au chapitre 2, lui offrir quelque chose, et il l’obtient enfin au chapitre 42.
Que dit le texte ?
Maintenant, ses amis le plaignent et le consolent.
Le plaignent et le consolent.
Rappelez-vous, les amis de Job étaient venus précisément pour faire cela, pour plaindre Job et le consoler, mais ils n’ont pas eu les mots, ils n’ont pas su quoi faire, ils n’ont pas su quoi dire, et à la place, ils l’ont accusé, accablé, enfoncé encore plus dans son malheur.
Il faut vraiment comprendre la portée de ce qu’il nous est dit, si c’est que Job obtient maintenant quelque chose qu’il a désiré tout au long des nombreux chapitres qui ont précédé.
Son malheur, enfin, est reconnu pour ce qu’il est, et Job reçoit enfin une véritable consolation.
Cette consolation est représentée dans le texte par une sorte de collecte que ses amis font pour lui.
Chacun lui donne une quesita, nous dit le texte, et un anneau d’or.
Quesita, je le disais, c’est une quantité d’argent.
C’est un peu comme un dédommagement, si vous voulez.
Imaginez que dans un parking, quelqu’un raille sans faire exprès la portière de votre voiture toute neuve.
Plutôt que de faire un constat, la personne pourrait vous proposer directement un peu d’argent pour vous dédommager.
C’est plus pratique, ça va plus vite.
Mais combien d’argent vous faudrait-il pour que vous soyez consolé de cette rayure ?
5 euros, ce ne serait peut-être pas assez.
Mais 5 000 euros, ça compenserait largement, non ?
Il y a quelques années, avec ma famille, on a été dans un grave accident de la route qui a complètement détruit notre voiture.
Et quelqu’un qui nous aimait bien a créé une cagnotte en ligne à laquelle beaucoup de nos connaissances ont participé.
Et en l’espace de deux semaines, il y avait largement assez pour racheter une voiture un peu plus récente et un peu plus grande.
On a été consolé de la perte de notre voiture.
La perte de notre voiture, elle a bien eu lieu, elle n’a pas été effacée, elle n’a pas disparu comme par magie.
Mais on a été consolé de la perte de notre véhicule.
Maintenant, imaginez que vous perdiez un enfant.
Quelle somme d’argent pourrait vous dédommager de la perte d’un enfant ?
Tout l’argent du monde ne suffirait pas, sans doute.
Mais qu’est-ce qui pourrait vous consoler ?
Difficile à imaginer.
Pourtant, dans le texte, il y a une véritable consolation qui est donnée à Job, qui a perdu tous ses enfants.
Peut-être que la sollicitude, l’attention, l’affection de sa communauté qui se rassemble autour de lui, il y est pour quelque chose, je ne sais pas.
J’imagine en tout cas tous ces gens qui pleurent avec Job, qui le prennent dans leurs bras, qui lui disent leur amour pour lui, qui soignent ses blessures, qui essuient ses larmes.
On t’aime, Job, on t’aime, on est là pour toi, on veut s’occuper de toi.
Tu as traversé des choses horribles, et on est là pour te rassurer, on veut te rassurer.
Tu n’es pas tout seul, Job, et on veut te manifester notre compassion et notre solidarité.
Je ne sais pas exactement comment, mais le texte nous indique que Job a véritablement été consolé, et le texte nous fait désirer ça pour nous aussi.
Le texte nous fait désirer un dédommagement suffisant, si j’ose dire, pour nous consoler de toutes les souffrances de notre histoire.
Mais qu’est-ce qui pourrait bien nous consoler de ces blessures profondes, parfois indicibles ou ineffables ?
Qu’est-ce qui pourrait bien nous consoler des choses ou des gens qu’on a perdus ?
Qu’est-ce qui pourrait nous consoler de nos regrets, de nos échecs, de nos relations gâchées, de nos années perdues ?
Qu’est-ce qui pourrait nous consoler ?
Quel dédommagement serait suffisant ?
Difficile à imaginer, n’est-ce pas ?
Et pourtant, si on est attaché à Jésus par la foi, voici ce que l’apôtre Paul, dans le Nouveau Testament, nous dit.
Il dit « J’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous ».
On parle des croyants ici, hein ?
Pour nous, les croyants.
Alors je ne sais pas exactement à quoi ça va ressembler, mais ce qui est sûr, c’est que ce sera une consolation parfaite.
Oui, même des choses qui nous semblent inconsolables aujourd’hui, des choses qui n’ont pas de prix, des blessures irréversibles à nos yeux seront pleinement consolées.
Il y aura un genre de dédommagement, si j’ose dire, pleinement satisfaisant et suffisant pour essuyer toute l’âme de notre visage.
Et je note que cette consolation n’équivaut pas à une amnésie.
On touche là à un grand mystère de la foi.
Dieu ne va pas faire disparaître de notre mémoire les souffrances de notre vie ici-bas.
Il va nous consoler.
Et c’est pas pareil.
Ça rejoint ce qu’on disait la dernière fois.
Les dissonances du temps présent vont servir l’harmonie du monde à venir.
Et c’est peut-être pour ça que le texte rappelle que les malheurs de Job, c’est l’éternel qui les avait fait venir sur lui.
C’est pour dire que ces malheurs s’inscrivent dans le projet de Dieu qui est parfait et dont la perfection nous sera révélée à la fin.
Et dans la perfection de ce monde à venir, on pourra voir comment nos souffrances d’aujourd’hui visent la gloire de Dieu dans l’éternité, et visent enfin de compte notre bien dans l’éternité, puisqu’il n’y a pas de plus grand bien que de glorifier Dieu.
Et on pourra le voir parce qu’on pourra se rappeler ce qu’on a souffert.
C’est mystérieux, n’est-ce pas ?
C’est un mystère de la foi.
Mais Dieu ne va pas effacer nos souffrances.
Il va les sublimer.
Il va les transformer en quelque chose d’autre.
Si on est attaché à Jésus par la foi, un jour on va entrer au paradis et on y entrera avec des larmes.
Mais dans le paradis de Dieu, on sera entouré de notre grande famille dans la foi.
Et Dieu lui-même habitera au milieu de nous.
Et la gloire de cette situation sera telle qu’elle sera suffisante pour essuyer toute l’arme de nos yeux.
Et on pourra chanter comme le roi David au psaume 30, où il dit « Tu as changé mon deuil en allégresse.
Tu as délié mon sac et tu m’as saint de joie, afin que tout mon être psalmodie en ton honneur et ne soit pas muet.
Éternel mon Dieu, je te célébrerai toujours.
» Pour que notre histoire finisse bien, il faut qu’à la fin on soit consolé de nos souffrances.
Et ce sera le cas si par la foi on est attaché à Jésus qui a vaincu le mal et la mort.
Par sa mort et sa résurrection, troisièmement et dernièrement.
Pour que notre histoire finisse bien, il faut qu’à la fin on soit heureux pour toujours.
Et ça aussi, ça va arriver pour les croyants.
Tellement Dieu est bon et miséricordieux.
Et ça c’est la dernière chose que ce texte nous fait comprendre au verset 12 à 17.
Regardez la conclusion.
La conclusion de la conclusion du livre de Job.
Dieu rétablit vraiment Job et toute sa prospérité.
Job devient effectivement deux fois plus riche qu’il l’était au début.
Il a de nouveau des enfants.
Sept fils et trois filles, comme au début.
Ce qui fait que le nombre total d’enfants de Job, en comptant ceux qui sont morts, est effectivement le double de ce qu’il était au début.
Suivez le calcul !
Et Job a une longue vie, bien remplie, et il finit par mourir en sa vieillesse, âgé et rassasié de jour.
Ça veut dire dans le contentement, dans la satisfaction, dans la paix.
Verset 17.
Le texte insiste même sur le fait que les filles de Job étaient les trois plus belles filles du pays.
Elles ont été détrônées depuis par ma femme et mes deux filles.
Mais l’auteur nous donne quand même leur nom, c’est dingue, leur prénom à chacune.
Et il précise qu’elles vont recevoir une part d’héritage, ce qui était rare pour des filles à cette époque.
Bref, ce sont des filles absolument remarquables.
Des princesses, elles sont extraordinaires ces trois filles.
Qu’est-ce que l’auteur est en train de faire ?
Il est en train d’en faire des tonnes.
Il est vraiment en train de nous dire que le bonheur de Job est ostensible.
C’est un bonheur qui sort de l’ordinaire.
C’est comme la fin d’un conte de fées.
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
De beaux enfants.
C’est un tableau que dresse l’auteur pour nous illustrer la bonté généreuse de Dieu dans la vie de Job.
Jean Calvin, le réformateur du 16e siècle, en commentant ce passage, dit que le Saint-Esprit a voulu laisser un mémorial de la grâce de Dieu sur la personne de Job.
Un mémorial.
C’est une histoire qui finit en beauté, dans le bonheur.
Et c’est un mémorial, c’est-à-dire un monument, qui nous parle de ce que Dieu destine à ceux qui lui font confiance.
Et qui sont, comme on l’a vu, puisqu’ils font confiance à Dieu, qui sont approuvés par Dieu.
Qui seront consolés de leurs souffrances.
Dieu les destine vraiment, véritablement, à un bonheur ostensible et durable.
Mais bien sûr, comme c’est un mémorial, comme c’est un monument, un tableau, ça nous parle de manière figurée d’une réalité qui est en fait bien plus grande que simplement une longue vie heureuse et tranquille où on a des chameaux et des bœufs par milliers et des enfants qui sont les plus beaux du pays.
Ça nous parle en fait de la condition des croyants au paradis.
Je veux que vous preniez quelques instants maintenant.
On va bientôt terminer, mais je veux que vous preniez quelques instants maintenant.
Et que vous réfléchissiez dans votre fort intérieur, dans le secret de vos pensées.
Réfléchissez à ce que vous désirez le plus aujourd’hui.
Peut-être que c’est d’être libéré de certaines inquiétudes.
Ou bien d’avoir de quoi subvenir aux besoins de votre famille.
Ou bien d’être guéri d’une maladie ou d’un handicap.
Ou bien de connaître quelqu’un qui va vous aimer sans condition et de vous marier avec cette personne.
Peut-être que ce que vous désirez c’est une certaine sécurité ou un certain confort de vie qui vous manque.
Ou bien peut-être que vous désirez la tranquillité, le calme, le repos.
Ou peut-être que vous désirez voyager, explorer, vous dépenser, apprendre, créer, composer, construire, vous amuser, discuter, chanter.
Écoutez bien, si vous avez la foi en Jésus, vous allez un jour être parfaitement comblés.
Je sais que ça peut paraître un peu trivial, mais il y a un très bon exercice spirituel qui consiste à imaginer notre vie idéale.
Notre vie rêvée.
C’est une vie où les choses qui nous font souffrir, toutes les choses désagréables n’existeraient plus.
Et c’est une vie où on aurait tout ce qui nous procurerait du plaisir et de la joie.
Peut-être même que parmi ces choses, il y a des trucs un peu louches ou inavouables.
Mais ce n’est pas très grave, écoutez bien.
Parce que maintenant, ce qu’il faut faire c’est essayer d’identifier les aspirations profondes de notre cœur qui sous-tendent ces désirs.
Qu’est-ce qu’il y a derrière ?
Quelle est cette langueur douloureuse qui s’exprime sous la forme de ces désirs ?
Et maintenant, il faut se dire que ces aspirations profondes seront parfaitement satisfaites au paradis.
De telle sorte que ce qu’on connaîtra au paradis sera supérieur encore à la vie idéale qu’on est aujourd’hui capable de s’imaginer.
Tout ce qui nous fait du mal, tout ce qui nous nuit, nous sera enlevé.
Tout ce qui nous manque, nous sera accordé.
Tout ce qui peut satisfaire notre langueur, nous sera donné au-delà de toute mesure.
Il y a un pasteur puritain au XVIIe siècle qui s’appelait Richard Baxter.
Il a écrit un livre sur l’espérance du paradis.
Le titre de ce livre c’est « Le ciel ou le vrai repos ».
Et dans ce livre, il dit ceci.
« Chrétien, ce repos contient tout ce que ton cœur peut désirer, ce pour quoi tu gémis, prie et luttes.
Préfères-tu posséder Dieu en Christ à toutes les choses du monde ?
Tu l’obtiendras.
Non pas jusqu’à la moitié du royaume, mais le royaume et le roi lui-même.
Que ne donnerais-tu pas pour recevoir l’assurance de son amour ?
Ceci te sera accordé sans mélange.
Cette vie de souhait et de prière fera place à une vie de satisfaction et de plaisir. »
Alors tout ça pour dire quoi ?
Tout ça pour dire quoi ce matin ?
C’est dire que dans nos souffrances actuelles, on peut assurément compter sur la grande bonté et sur la grande miséricorde de Dieu qui va nous donner la délivrance si on s’en remet à lui.
C’était toute la leçon de cet épilogue du livre de Job.
On a tous une histoire et on est tous à des stades différents de notre histoire.
Mais il y a une chose qui est sûrement commune à toutes nos histoires, c’est qu’on souffre.
On a souffert et on va souffrir.
Et nos souffrances peuvent être de nature assez différentes.
On le disait, souffrance physique, souffrance morale, souffrance relationnelle, souffrance psychologique, souffrance spirituelle.
On a tous une histoire et ce n’est pas une histoire facile.
Et si vous n’avez pas l’impression ce matin d’avoir une histoire particulièrement difficile, pour l’instant, tant mieux pour vous.
Mais je crains que ça vous rende quelque peu insensible à votre véritable condition et fragilité.
Et que, finalement, cette fragilité vous deviendra plus évidente.
Quoi qu’il en soit, est-ce que vous aimeriez que votre histoire finisse bien ?
La fin de l’histoire de Job, ce matin, nous a fait désirer une fin semblable à la sienne, où on sera approuvé par Dieu, où on sera consolé de nos souffrances et où on sera heureux pour toujours.
Ces choses sont promises par Dieu à tous ceux qui renoncent à se confier en eux-mêmes et qui se confient à la place en Jésus-Christ.
Il est lui-même le Job ultime.
Il était parfaitement intègre et innocent.
Et il a été extrêmement affligé pour nous.
Il s’est offert lui-même en sacrifice pour régler la dette de nos péchés.
Et il est ressuscité le troisième jour parce que Dieu l’a approuvé.
Il a agréé le sacrifice et il a justifié le sacrificateur.
C’est-à-dire qu’il a validé ce qu’il a fait.
Maintenant, Jésus prie pour ses amis, on pourrait dire.
Aujourd’hui même, il est auprès du Père et il prie inlassablement pour ses amis.
Il plaide les mérites de son sacrifice auprès de Dieu, de façon à ce que tous ceux qui lui font confiance, qui font confiance à Jésus, soient associés à lui spirituellement.
Et qu’étant associés à Jésus spirituellement par la foi, les croyants soient aussi associés à tout ce que Jésus a accompli, et à tout ce que Jésus a obtenu par sa mort et sa résurrection.
A savoir le pardon de nos péchés et l’approbation de Dieu, ainsi que la résurrection à venir, et la consolation de toutes nos souffrances.
Et une place au paradis où on connaîtra le repos, la joie et la satisfaction pour toute l’éternité.
Ne passez pas à côté de ce que Dieu vous présente ce matin même, en son Fils Jésus Christ.
Venez à lui, et ces choses vous seront données.
Et si vous voulez aller plus loin dans la foi, dans votre relation avec Dieu, n’hésitez pas dès aujourd’hui à en parler à une connaissance de votre entourage qui serait chrétienne, ou rapprochez-vous d’une communauté chrétienne.
Parlez-en aux responsables de la communauté et de l’Église, pour qu’ils sachent vous aiguiller, vous encourager et prier pour vous.
En conclusion du livre de Job, on peut dire que ces 42 chapitres nous pointent en effet avant tout vers Jésus Christ.
Aujourd’hui on souffre, le malheur est au coin de la rue, il s’abat sur nous, sur nos proches, sans prévenir et on n’y comprend rien.
Mais Jésus vient bientôt, et si on lui appartient, il nous donnera tout ce qui est préfiguré dans la fin de l’histoire de Job, de sorte que notre histoire finira bien.
Oui, Dieu est souverain, juste et sage, et c’est vrai que rien que ça, ça devrait suffire pour qu’on lui fasse entièrement confiance.
Mais il y a un épilogue.
Dieu est aussi bon.
Il est bon pour nous.
Comme le dit l’apôtre Jacques dans le Nouveau Testament, et je termine avec ça.
Il dit « Prenez donc patience, frères, jusqu’à l’avènement du Seigneur.
Voici que le laboureur attend le précieux fruit de la terre, plein de patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière saison.
Vous aussi prenez patience, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche.
Prenez, mes frères, bon modèle de souffrance et de patience, les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
Voici, nous disons, bien heureux ceux qui ont tenu ferme.
Vous avez entendu parler de la fermeté de Job, et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le Seigneur est plein de compassion et de miséricorde.
Prions.
Merci Seigneur, notre Dieu, de nous rappeler quelle est notre espérance en tant que chrétiens, nous qui sommes attachés à Jésus par la foi.
Merci de nous présenter en Lui tout simplement la vie éternelle, la consolation de nos souffrances, le bonheur d’être au paradis avec Toi, avec nos frères et sœurs dans la foi pour toujours.
Seigneur aide-nous à vivre aujourd’hui et tous les jours qui vont venir dans la reconnaissance, en te rendant un culte, pas seulement le dimanche, mais tous les jours de la semaine, car Tu en es digne, Tu es souverain, juste et sage et bon, bon pour nous.
Amen.
Alexandre Sarran est le pasteur de l’Église Lyon Gerland, une église réformée évangélique en cours d’implantation, située depuis 2011 dans un quartier de Lyon en plein renouveau. Après des études de musicologie qui l’ont conduit jusqu’à la maîtrise, Alexandre a fait sa formation théologique à distance avec la Faculté Jean Calvin (Aix-en-Provence). Alexandre est le mari (privilégié) de Suzanne, et le père (débordé) de six enfants.