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Le marché boursier est en train de se redresser … Le chômage est dangereusement élevé … Le marché boursier s’effondre … Les dépenses de consommation rebondissent fortement … L’économie se contracte à un rythme alarmant …

La quasi-totalité des nouvelles à propos du coronavirus s’accompagnent d’un changement dans notre monde financier. Il peut être épuisant et stressant, mais il n’est pas non spirituel de penser à l’argent, de s’intéresser à la bourse ou de parler fréquemment de ses finances.

Plutôt que d’éviter les questions d’argent ou de les aborder avec timidité, comme le font de nombreuses églises, Jésus a sans cesse enseigné sur ce sujet. Saviez-vous que Jésus parlait plus d’argent que du ciel ou de l’enfer ? Sur les trente-neuf paraboles rapportées dans les Évangiles, onze sont à propos de l’argent.

Notre Seigneur a abordé ces questions si souvent parce qu’il sait que nous sommes facilement séduits. Il sait à quelle vitesse nous pouvons nous égarer. Il sait que nous sommes susceptibles de donner notre cœur à l’argent.

Cette question sur l’argent n’est pas seulement abordée par Jésus mais c’est aussi un thème récurrent de toute l’Écriture. Il y a trois éléments importants dont nous devons être conscients si nous voulons avoir un cœur qui supporte les tentations de l’argent et une vie qui glorifie Dieu avec nos finances.

Gratitude

Une personne reconnaissante est consciente qu’elle ne mérite rien de tout ce qu’elle possède et jouit. Si elle se souvient de cette doctrine biblique fondamentale, elle comptera quotidiennement ses bénédictions et sera reconnaissante pour les petites choses qui, autrement, seraient considérées comme normales.

Une attitude d’ingratitude fait exactement le contraire. Si nous nous disons que nous méritons plus que ce qui nous a été donné, nous vivrons une vie digne et exigeante. Jamais pleinement satisfaits, nous pourrons facilement justifier une utilisation égoïste et gaspilleuse de l’argent.

« Bénis l’Éternel, mon âme, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Psaume 103:2, S21)

Le besoin

Le besoin est l’un des mots les plus mal utilisés et les plus galvaudés de la culture humaine. La majorité de ce dont nous disons avoir besoin, nous n’en avons pas réellement besoin. Nous sommes tous très habiles à placer nos désirs dans la catégorie des besoins.

C’est une dangereuse erreur. Une fois que nous l’avons fait, nous pensons qu’il est de notre droit de demander ces choses, et donc approprié de faire ce qui est nécessaire pour les posséder. Cela conduit à gaspiller pour satisfaire des « besoins » qui ne sont pas vraiment des besoins, tout en se sentant tout à fait à l’aise, car si c’est un besoin, il semble juste de le combler.

« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui est nécessaire à la vie et à la piété en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa [propre] gloire et par sa force. » (2 Pierre 1.3, S21)

Envie

Si vous êtes ingrat et persuadé que vous méritez plus, et si vous avez pu vous convaincre que vous avez besoin de certaines choses que vous n’avez pas, vous regarderez invariablement chez ceux qui vous entourent et envierez la personne qui semble avoir ce que vous n’avez pas encore pu acquérir.

Les personnes envieuses tiennent des comptes. Les personnes envieuses passent leur temps à comparer. Les envieux placent constamment des choses sur leur liste « ils ont, mais pas moi ». Les envieux ont régulièrement l’impression de s’être fait avoir, ils justifient donc de dépenser ce que Dieu leur a donné pour régler leurs comptes.

« Un cœur paisible est la vie du corps, tandis que l’envie est la carie des os. » (Proverbes 14:30, S21)

 

Lorsque vous gérez votre argent, peu importe combien vous en avez, souvenez-vous de la gratitude, du besoin et de l’envie. Si vous oubliez ou négligez ces batailles spirituelles, vous serez à la fois égocentrique et stupide dans votre utilisation de l’argent.

Pour suivre le chemin de la maturité spirituelle, il faut bien plus qu’une éducation financière, des compétences mathématiques et une discipline budgétaire. En fait, il faut plus qu’une bonne théologie et la connaissance des commandements et principes bibliques !

La maturité financière exige une grâce puissante et salvatrice. Et lorsqu’il s’agit d’argent, nos cœurs ne seront satisfaits que lorsqu’ils auront été libérés et protégés par la grâce étonnante de Dieu.

La grâce est ce dont nous avons besoin, et par grâce, la grâce est ce qui a été accordé !

« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4:19, S21)

Que Dieu vous bénisse,

Paul Tripp

 

Questions de réflexion

  1. Le coronavirus a-t-il eu un impact sur vos finances ? Qu’est-ce que cela a révélé dans votre cœur ?
  2. À quelle fréquence comptez-vous vos bénédictions ? Quels bienfaits du Seigneur avez-vous oubliés ou pris pour acquis ?
  3. Qu’est-ce que vous vous dites actuellement que vous avez besoin qui ne peut être qualifié que de désir du cœur ? Quel est l’impact sur votre comportement financier ?
  4. Y a-t-il quelqu’un que vous enviez aujourd’hui ? Qu’est-ce qu’ils ont que vous aimeriez avoir ? Cela a-t-il un impact sur la façon dont vous vous comportez avec eux ?
  5. La générosité de votre Père céleste transforme-t-elle la façon dont vous gérez vos finances ? Quelles sont les opportunités de ministère qui s’offrent à vous cette semaine et dans lesquelles vous pouvez investir ?

Traduit à partir de Three Things To Know About Your Money

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