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« Dieu, le mot le plus merveilleux jamais prononcé. »

Voilà ce qui était marqué dans le programme, sous le nom de la pièce. J’avais eu une place au premier rang pour un concert de l’orchestre symphonique de Chicago et je n’ai pas été déçu. Je n’oublierai jamais cette soirée !

La musique était à la fois puissante, menaçante, envoûtante, percutante et magnifique. Parfois, elle faisait battre votre cœur à tout rompre et à d’autres moments, elle vous susurrait doucement quelque chose à l’oreille.

Ce soir-là, j’écoutais l’œuvre époustouflante d’un compositeur exceptionnellement doué, qui tentait de refléter dans une seule pièce la gloire de Dieu dans toute son immensité et dans toutes ses facettes. D’une certaine manière, c’était une véritable prouesse parce qu’il est l’un des rares à savoir composer de cette façon, et pourtant, c’était aussi un échec cuisant.

Coire qu’un être humain puisse capturer toute la gloire de Dieu dans une seule œuvre artistique est au mieux complètement délirant et au pire d’une grande arrogance. Le psaume 113 dit : « L’Éternel domine toutes les nations, sa gloire s’élève plus haut que le ciel. Qui est semblable à l’Éternel, notre Dieu ? Il a sa demeure en haut, et il s’abaisse pour regarder le ciel et la terre. » (v. 4 – 6)

Il est encore plus facile de faire rentrer un éléphant adulte dans un dé à coudre que de définir celui qui est infini par des expressions finies. Autrement dit, c’est impossible, peu importe à quel point vous êtes doué et à quel point vous essayez.

Bien qu’il soit vrai que le Seigneur est au-dessus des nations et qu’il s’abaisse pour regarder la Terre, Paul nous rappelle aussi qu’il n’est « pas loin de chacun de nous » (Actes 17 : 27). Parce qu’il nous aime et qu’il veut que nous expérimentions sa gloire, il nous a donné l’Écriture, qui exprime la grandeur de la gloire de Dieu avec toutes les limites du langage humain afin que nous puissions en saisir les contours.

Par exemple, dans Esaïe 40, le prophète utilise sous l’inspiration de l’Esprit Saint un langage très imagé pour nous donner un petit aperçu de la gloire de Dieu. « Qui a mesuré les océans dans le creux de sa main ? […] Qui a pesé les montagnes à la balance ? […] Les nations sont pareilles à une goutte d’eau qui tombe d’un seau […] Il déroule le ciel comme une étoffe légère, il le déploie comme une tente pour en faire son lieu d’habitation » (v. 12, 15, 22).

Voyez quelle quantité d’eau vous pouvez garder dans le creux de votre main et voyez comme Dieu peut tenir toute l’eau de l’univers dans ses mains sans perdre une seule goutte !

Esaïe emploie d’innombrables images pour nous donner ne serait-ce qu’une esquisse de la gloire de Dieu. Ces images et descriptions sont certes utiles, mais elles ne peuvent pas nous donner une compréhension complète de la gloire de Dieu. La gloire s’appelle justement « gloire » parce qu’elle nous dépasse complètement.

Dans tout ce qu’il est, Dieu est glorieux au-delà de ce que nous pouvons décrire avec nos mots. Il n’y personne comme lui, il n’a aucun rival et il ne peut être comparé à aucune chose. Il est l’Unique et dépasse notre capacité à le saisir, à le comprendre et à le décrire.

Il est glorieux, un point c’est tout. Et parce que Dieu est glorieux dans toute sa personne, il est le seul digne d’être adoré, obéi et aimé de tous les humains.

J’aime la façon dont la Bible commence : « Au commencement, Dieu… » On pourrait même dire qu’il s’agit des trois mots les plus importants de l’Écriture. Tout ce qui suit, de la Genèse à l’Apocalypse, requiert notre attention, notre admiration et notre obéissance, parce que tout tient en un mot : Dieu.

Méditez-vous souvent le mystère indescriptible de la gloire de Dieu ? Si vous le laissez s’emparer de vos pensées, de vos désirs et de vos émotions, votre vie changera du tout au tout.

Et n’oubliez pas de vous réjouir, parce que si vous êtes au bénéfice de la gloire de ce Dieu merveilleux, c’est par grâce !

Que Dieu vous bénisse

Paul David Tripp


POUR ALLER PLUS LOIN

  1. Quelle est selon vous la meilleure façon de définir la gloire de Dieu ?
  2. Qu’est-ce qui, dans la création, vous rappelle la gloire de Dieu (cela peut être un morceau de musique, une œuvre d’art, des paysages magnifiques, un plat, un animal, etc.) De tous ces éléments, lequel préférez-vous et pourquoi ?
  3. Quand vous entrapercevez la gloire de Dieu dans la création, est-ce que vous y réfléchissez ? Ou êtes-vous si distrait par le plaisir fugace du moment que vous passez à côté de la gloire infinie du Créateur ?
  4. Cherchez d’autres descriptions de la gloire et de la puissance de Dieu similaires à celles d’Esaïe 40. Besoin d’un coup de pouce ? Lisez le psaume 104 et soyez émerveillés.
  5. Qu’est-ce qui vous empêche de méditer sur la gloire de Dieu dans votre vie de tous les jours ? Que pouvez-vous faire concrètement pour recentrer votre attention et votre adoration sur elle ?
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