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Quelle pensée glorieuse
Et terrifiante :
Rien ne t’est
Caché.

Tu me vois
Sur les hauts sommets
Dans les vallées les plus profondes
Dans les forêts denses
Me glissant entre les gratte-ciels
M’asseyant à mon bureau
Marchant seul
Perdu dans la foule
Ouvrant une porte
Laissant quelque chose derrière moi
Traversant les océans
Pour rentrer à la maison
Me glisser sous une couverture
M’asseyant devant un bon feu,
Plein de pensées agréables.

Tu sais toujours où je suis
Ce que je fais
Je ne suis jamais perdu dans la foule

Je suis souvent terrifié
D’être sans cesse exposé
A ton regard
Plein de justice.
Il n’y aucun endroit
Où me cacher de ta sainte présence.

Mais ton regard
Est aussi un refuge.
Tu me regardes avec les yeux
D’un père :
Tu me guides
Tu me protèges
Tu prends soin de moi
Tu me prépares un chemin.
Tu vois mes fardeaux et mes peines
Tu vois mes joies et mes rires
Tu vois mes doutes et mes craintes
Tu connais mes rêves et mes aspirations
Tu entends mes louanges et mes larmes
Je sais que tu me vois et que tu t’occupes de moi.

Alors quand je me sens transpercé
Par ton regard saint,
Je me rappellerai que Jésus
Est ma justice,
Et quand je me sens seul,
Je me souviendrai
Que tu veilles constamment sur moi
Et que tu m’offres
La sécurité.

Psaume 139

Eternel, tu me sondes et tu me connais.
Quand je suis assis et quand je me lève, tu le sais.
De loin, tu discernes tout ce que je pense.
Tu sais quand je marche et quand je me couche,
et tous mes chemins te sont familiers.
Bien avant qu’un mot vienne sur mes lèvres,
Eternel, tu sais déjà tout ce que je vais dire.
Tu es devant moi et derrière moi : tu m’entoures ;
ta main est sur moi.
Merveilleux savoir hors de ma portée,
savoir trop sublime pour que je l’atteigne.

Où pourrais-je aller loin de ton Esprit ?
Où pourrais-je fuir hors de ta présence ?
Si je monte au ciel tu es là,
et si je descends au séjour des morts, t’y voilà !
Et si j’empruntais les ailes de l’aube
pour me réfugier aux confins des mers,
là aussi ta main me dirigerait,
ton bras droit me tiendrait.
Et si je me dis : « Du moins les ténèbres m’envelopperont »,
alors la nuit même se change en lumière tout autour de moi.
Pour toi, les ténèbres deviennent lumière et la nuit est claire comme le plein jour :
lumière ou ténèbres pour toi sont pareilles.

Tu m’as fait ce que je suis,
et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère.
Merci d’avoir fait de moi une créature aussi merveilleuse :
tu fais des merveilles,
et je le reconnais bien.
Mon corps n’était pas caché à tes yeux
quand, dans le secret, je fus façonné
et tissé comme dans les profondeurs de la terre.
Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais
et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits
tous les jours que tu m’avais destinés
alors qu’aucun d’eux n’existait encore.

Combien tes desseins, ô Dieu, sont, pour moi, impénétrables,
et comme ils sont innombrables !
Si je les comptais, ils seraient bien plus nombreux que les grains de sable sur les bords des mers.
Voici : je m’éveille, je suis encore avec toi.

Puisses-tu, ô Dieu, faire mourir le méchant !
Que les hommes sanguinaires partent loin de moi !
Ils se servent de ton nom pour leurs desseins criminels,
eux, tes adversaires, l’utilisent pour tromper.
Eternel, comment donc ne pas haïr ceux qui te haïssent,
et ne pas prendre en dégoût ceux qui te combattent ?
Eh bien, je leur voue une haine extrême,
et les considère comme mes ennemis mêmes.
Sonde-moi, ô Dieu, pénètre mon coeur,
examine-moi, et pénètre les pensées qui me bouleversent !
Considère si je suis le chemin du mal
et dirige-moi sur la voie de l’éternité !

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp

Pour aller plus loin

  1. Êtes-vous tentés de croire que Dieu est avec vous ou vous bénit seulement quand tout va bien, que vous réussissez dans vos projets et que vous ne manquez de rien ? Réfléchissez-vous selon le monde ou selon la Bible ?
  2. Repensez à une période où vous étiez au plus bas. Étiez-vous tentés de croire que Dieu vous avez abandonné ou vous avait retiré sa bénédiction ? Pourquoi avons-nous des raisons de nous réjouir et d’être reconnaissants en toute circonstance, même dans les moments les plus sombres (1 Thessaloniciens 5 : 16-18) ?
  3. Qu’avez-vous pensé, dit ou fait récemment et que vous n’auriez pas fait si quelqu’un était en train de vous observer ? Il s’agit peut-être d’une mauvaise pensée, d’une recherche internet douteuse, d’un mot dur envers votre mari/femme ou vos enfants, d’une décision qu’on pourrait remettre en question sur le plan moral, etc. Avez-vous oublié que rien n’échappe au regard du Seigneur ?
  4. Quel péché ou combat cachez-vous à vos frères et sœurs dans la foi ? Éprouveriez-vous de l’embarras ou de la honte s’ils le savaient ? En quoi être honnête et transparent peut se révéler libérateur ? Qu’est-ce qui vous empêche de vous tenir redevable ?
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