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Si quelque chose vous semble trop beau pour être vrai, c’est que c’est probablement le cas. Mais est-ce qu’une chose qui semble catastrophique peut être bonne d’une quelconque manière ?

Alors que nous méditons sur le Vendredi saint, la réponse est un oui retentissant ! Au centre de notre foi chrétienne se trouve un paradoxe radical – la chose la plus horrible qui ne soit jamais arrivée fut la chose la plus merveilleuse qui ne soit jamais arrivée.

Considérez la croix de Jésus-Christ le Vendredi saint. Si vous étiez les disciples de Jésus ou sa famille, la crucifixion n’aurait aucun sens. Le monde est hors de contrôle. Les méchants vont avoir le dernier mot. Les ténèbres seront le vainqueur de la journée.

Quelque chose de plus terrible que cela pourrait-il arriver ? Pourrait-il y avoir plus grande injustice ? Une perte pourrait-elle être plus douloureuse ? Pourrait-il y avoir pire souffrance ?

Le seul homme qui ait vécu une vie parfaite dans tous les sens du terme, qui a donné sa vie pour le bien de la multitude et qui a volontairement souffert de la naissance à la mort par fidélité à sa vocation, a été cruellement et publiquement assassiné de la manière la plus cruelle qui soit.

Comment se fait-il que le Fils de l’Homme puisse mourir ? Comment se fait-il que des hommes aient pu capturer et torturer le Messie ? N’était-ce pas la fin de tout ce qui est bon, vrai et beau ? Si cela a pu arriver, y a-t-il un quelconque espoir pour le monde ?

Mais Dieu avait d’autres plans :

Dans ta faiblesse profonde,

fragile et vulnérable,

apparemment sans défense,

devenu risée publique,

suspendu à une croix rugueuse,

entre paradis et enfer,

cloué,

ensanglanté,

assoiffé,

la vie s’échappant de toi,

victime,

moqué et méprisé,

tu étais un

roi conquérant –

non pas vaincu,

mais vainqueur.

Apparemment vaincu,

tu as conquis

le péché,

Satan,

la mort.

Méprisé,

tu as confondu

tous ceux qui voulaient te faire honte.

Tu ne t’es pas retranché

dans la peur,

tu as défilé dans ta

gloire souveraine,

libérant ta

grâce transformatrice,

accélérant ton

plan de rédemption.

Le moment le plus sombre de tous les temps

est devenu le moment le plus lumineux de tous les temps.

La plus grande défaite

est devenue la plus grande victoire.

Ce moment de mort

fut un triomphe pour la vie.

Tu étais là où tu devais être,

accomplissant ce pourquoi tu as été envoyé.

Tu n’as pas renoncé

un seul instant

afin que nous puissions

rester fermes pour la vie entière.

Tu n’as pas cédé à

la défaite

pour que nous puissions connaître

la victoire.

Chaque souffrance surmontée l’a été

pour nous.

Chaque bataille menée l’a été

pour nous.

Chaque victoire remportée l’a été

pour nous.

Dans ce moment

d’apparente défaite

tu es devenu pour toujours

notre vainqueur.

Faites attention à ce qui fait sens dans votre vie. Ce qui ressemble à un désastre peut, en fait, être une grâce. Ce qui semble être la fin peut être le commencement. Ce qui semble sans espoir peut être l’instrument de Dieu pour vous donner un espoir réel et durable.

Votre Père s’est engagé à prendre ce qui semble si mauvais et à le transformer en quelque chose de très, très bon.

Le même Dieu qui a planifié le Vendredi saint est votre Père. Il règne sur chaque instant de votre vie et, par sa grâce puissante, il peut faire pour vous ce qu’il a fait dans l’histoire de la rédemption : prendre ce qui semble si mauvais et le transformer en quelque chose de très, très bon.

Il prend les désastres de votre vie et en fait des outils de rédemption. Il prend votre échec et l’utilise comme un outil de grâce. Il utilise la « mort » du monde déchu pour vous motiver à tendre la main vers la vie.

Les choses les plus difficiles de votre vie deviennent les plus doux outils de grâce entre Ses mains sages et aimantes.

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp


Questions de réflexion

1. Qu’est-ce qui vous a été promis récemment, qui semblait trop beau pour être vrai, et qui s’est avéré être une fausse promesse ?

2. Comment l’ennemi vous promet-il la vie et la liberté alors qu’en fait, il ne fait que vous conduire à la mort et à l’esclavage ? L’avez-vous déjà expérimenté auparavant ? Qu’utilise-t-il pour vous attirer dans la tentation aujourd’hui ?

3. Quelle chose apparemment mauvaise avez-vous expérimentée dans le passé qui s’est avérée être pour la gloire de Dieu et pour votre bien rédempteur ?

4. Quelle est la chose douloureuse que vous endurez en ce moment ? Que vous dites-vous à propos de vous et de Dieu ? Votre souffrance augmente-t-elle parce que vous ne vous prêchez pas l’Évangile à vous-même ?

5. Qui, dans votre entourage, souffre ? Comment pouvez-vous incarner l’amour du Christ pour eux, et leur rappeler la puissance de Sa résurrection ainsi que les promesses qui leur reviennent par Sa grâce ? Soyez précis, puis mettez-vous au travail !

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