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La semaine dernière, j’ai dit que Genèse 1 : 1 contenait certainement les trois mots les plus importants de l’Écriture : « Au commencement, Dieu… »

La chose la plus importante que vous avez à méditer est l’existence de Dieu. Que vous le réalisiez ou non, la question de l’existence de Dieu touche tous les domaines de la vie et façonne votre façon de vivre.

L’auteur des Hébreux écrit : « Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s’approche de lui croie que Dieu existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent. » (11 : 6, gras et italique de l’auteur)

Quand on réfléchit à la manière dont les gens répondent à l’existence de Dieu, on a tendance à les mettre dans deux catégories : ceux qui y croient et ceux qui n’y croient pas.

Je propose qu’on élargisse cette classification à quatre catégories :

1. Ceux qui nient l’existence de Dieu. Le psaume 14 dit que celui qui dit en son cœur qu’il n’y a pas de Dieu est un insensé. Romains 1 apporte une explication : Dieu a manifesté son existence de manière si évidente dans la nature qu’il faut vraiment le vouloir pour ne pas croire en Dieu.

Cependant, à cause du poids de l’aveuglement spirituel et de l’illusion du péché, certains ne se contentent pas seulement d’argumenter contre l’existence de Dieu, mais méprisent et se moquent de ceux qui croient.

2. Ceux qui croient en un dieu. La minuscule à « dieu » est volontaire. Cette catégorie de personnes ne croit pas au seul vrai Dieu de la Bible mais au concept d’une divinité.

Malheureusement, leur concept d’un dieu qui existerait quelque part est très impersonnel. Il est dénué d’attachement, d’engagement, d’affection, d’action, de puissance et d’autorité. Alors naturellement, ils n’ont pas envie de connaître ce genre de dieu et leur « croyance » ou leur « foi » fait très peu de différence dans leur vie.

3. Ceux qui croient au Dieu de la Bible. J’imagine que quasiment tous ceux qui lisent cette méditation entrent dans cette catégorie. Par grâce, vous avez été reconnu votre péché, vous vous êtes donnés à Dieu et vous l’adorez. Vous étudiez la Bible pour mieux connaître Dieu et le servir avec plus de profondeur et de maturité.

Le Dieu de la Bible n’est pas un concept philosophique abstrait, mais un être divin avec qui vous avez une relation personnelle grâce à la vie parfaite et au sacrifice de Jésus.

4. Ceux qui ont la foi… mais pas toujours. Je suis le premier à dire que je suis dans la catégorie trois et quatre. Si vous avez assez d’humilité, vous admettrez cela aussi pour vous. Je suis volontairement provocateur en disant que nous tous sommes des athées pratiquants.

Je ne parle pas ici d’un rejet philosophique ou théologique de l’existence de Dieu. Je pense plutôt à toutes ces fois où dans nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos actions, nous faisions comme si Dieu n’existait pas. Autrement dit, nous nous pensons plus important que Celui qui existe de toute éternité.

D’une certaine manière, aussi longtemps que le péché vit en nous, tous les disciples de Christ entrent dans cette quatrième catégorie. Vous pouvez avoir tout compris de Dieu d’un point de vue doctrinal et pourtant vivre en pleine contradiction avec ce que vous croyez.

Cette parole du merveilleux cantique Ô toi, source de tout bienfait exprime le fait que cette forme d’athéisme est davantage un égarement du cœur qu’une réflexion intellectuelle.

« Mais mon cœur est prompt à errer, à t’oublier mon Sauveur. »

Nous devons tous admettre que nous luttons et demander à Dieu qu’il nous protège, nous sauve et nous rende capables par sa grâce.

« Viens donc vite me libérer, me sceller à toi, Seigneur […]
Que tes anges enfin m’emportent vers toi pour l’éternité.

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp


POUR ALLER PLUS LOIN

  1. Avez-vous déjà fait partie des deux premières catégories : nier l’existence de Dieu ou croire en une espèce de dieu, mais pas au Dieu de la Bible ?
  2. Quand avez-vous reconnu l’existence de Dieu ? Comment en êtes-vous venus à croire au Dieu de la Bible ? Réjouissez-vous d’avoir été sauvés !
  3. Lisez le psaume 14 en entier. Même si vous croyez et adorez le Dieu de la Bible, en quoi vous êtes-vous montrés insensés ces derniers temps ?
  4. Repensez à quelques-uns de vos désirs, paroles et actions égoïstes et pécheurs de la semaine passée. Si, dans ces moments, vous étiez conscients de l’existence et de la présence de Dieu, comment auriez-vous changé votre comportement ?
  5. À quel point êtes-vous motivés de témoigner et de proclamer l’existence de Dieu à ceux qui la nient ? Comment pouvez-vous partager la vérité d’un Dieu vivant à ceux qui croient au divin, mais qui ne connaissent pas Dieu ? Soyez précis, et mettez-vous en action !

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