Dans de rares cas, la douleur ou d’autres symptômes graves peuvent ne pas être suffisamment maîtrisés par des opioïdes et d’autres analgésiques. Si ces médicaments ont été ajustés à la dose maximale et que le patient demeure en détresse sévère en raison de la douleur physique ou d’un délire agité, il peut alors être approprié de procéder à une sédation du patient jusqu’à l’inconscience, en ajustant les sédatifs pour permettre au patient de dormir tout en préservant sa respiration et sa circulation. Cette « sédation palliative » devrait être considérée comme une option de dernier recours dans des circonstances extrêmes, lorsque toutes les autres mesures palliatives ont échoué, à condition qu’elle soit administrée pour soulager la souffrance et non pour hâter la mort.[1] Les patients devraient être assurés que la souffrance physique sévère peut toujours être efficacement maîtrisée par tous les moyens disponibles.