Introduction
Dans cet article, nous poursuivons notre survol des méthodes historiques. Notre intention est de comprendre l’apport spécifique de ces différents outils et comment une lecture évangélique de la Bible peut en bénéficier. La dernière fois, nous nous étions arrêtés sur les limites de la critique des sources afin de mieux introduire les avantages qu’apporte la critique rédactionnelle.
1. La critique rédactionnelle
On se rappelle, plutôt que de percevoir les rédacteurs bibliques comme de vulgaires collectionneurs de sources (comme le dépeint la critique des sources), la critique rédactionnelle préfère les considérer comme de véritables compositeurs inspirés par des sources. Il s’agit d’une nuance considérable. Nous usons ici de souplesse de langage, mais exprimée en ces termes, la critique rédactionnelle résume en elle-même l’essence des méthodes historiques ; c’est-à-dire, comprendre l’intention d’écriture du rédacteur biblique final. Comment y arrive-t-elle ? Elle tente de reconstituer, autant que faire se peut, les étapes et conditions d’écriture de l’œuvre étudiée[1]. C’est donc une tentative de réinsérer le matériel biblique dans son contexte historique.
Évidemment, une mise en garde s’impose pour tout exégète évangélique. Il faut toujours garder en tête que nous travaillons avec des hypothèses. Choisissons alors celles qui présentent un degré faible de spéculations[2]. Le mot d’ordre lorsqu’on travaille avec un outil historique est la prudence. De plus, on ne peut passer sous silence une forme de méfiance que l’on peut parfois observer dans certains milieux évangéliques à l’égard de cette approche. Deux éléments sont curieux à ce propos ; 1) il faut se souvenir que l’étude de l’histoire du texte était déjà en vogue chez les pères de l’Église avec la méthode historico-grammaticale — la critique historique n’est pas un nouvel outil, mais seulement un outil qui a évolué avec le temps ; et 2) même s’ils sont nombreux à s’opposer de manière explicite à cette méthode, presque tous les pasteurs l’utilisent au moins de manière implicite. Personnellement, je n’ai jamais été témoin d’un pasteur qui n’a jamais usé d’une information historique afin d’éclairer un élément des Écritures. Alors, autant l’utiliser d’une manière consciente et consciencieuse. Je conclus cette parenthèse en rappelant que ce n’est pas l’outil, mais celui qui utilise l’outil qui fait la différence.
En effet, la véritable raison de ce rejet vient, encore une fois, des présupposés de différents chercheurs plus critiques et de leurs conséquences sur leurs recherches. Ceux-ci pensent, parfois, identifier différentes couches rédactionnelles issues de perspectives théologiques concurrentes qui auraient été harmonisées par un rédacteur, mais qui laisseraient derrière elles, tout de même, des tensions irréconciliables. C’est ce présupposé qui est une attaque à une conception juste de l’inspiration des Écritures. Peu importe le nombre des auteurs humains et les moyens employés, l’herméneute évangélique croit que la présidence souveraine de Dieu apporte une cohérence finale et globale à l’ensemble des Écritures. C’est pourquoi de nombreux exégètes évangéliques utilisent la critique rédactionnelle afin de souligner les accents théologiques particuliers des différents auteurs, ainsi que les différents choix éditoriaux de ceux-ci dans leurs ouvrages[3]. Ceci est possible justement à cause des présupposés évangéliques qui distinguent nettement ces derniers de leurs confrères plus critiques. Par exemple, là où la critique traditionnelle ne voit que tension et concurrence, l’exégèse évangélique y voit plutôt une théologie complémentaire servant une harmonie globale dirigée par Dieu[4].
Comment doit-on procéder ? À l’aide de la Bible (lorsqu’on scrute le détail, parfois la Bible donne ces informations), de bons outils (les ouvrages d’introduction comme ceux proposés par la maison d’édition Excelsis) et de bons commentaires, l’interprète tente de répondre à ces six questions :
- Qui a écrit le texte ?
- Quand le texte a-t-il été écrit ?
- Où le texte a-t-il été écrit ?
- Qui sont les destinataires du texte ?
- Quelles étaient les conditions sociales lors de l’écriture du texte ?
- Quelle était l’intention ou quel était le but de l’écriture du texte ?
Exemples de l’apport de la critique rédactionnelle
Qui n’a jamais eu l’impression de lire, grosso modo, quatre fois le même livre à la suite d’une lecture successive des quatre Évangiles ? Tous remarquent quelques nuances d’un Évangile à l’autre, mais dans l’ensemble, ils paraissent se répéter inutilement. Or, il n’en est rien. Lorsqu’on comprend le projet dans lequel s’est engagé chacun des auteurs, on comprend rapidement comment chaque Évangile est unique et précieux. Chaque auteur des Évangiles est différent, ils écrivent à des communautés différentes (sans rien enlever à l’universalité du projet), tentent d’enseigner le message de la croix dans des contextes différents et tentent aussi de répondre à des besoins différents. Comprendre l’intention de l’auteur revient à comprendre ce qui fait la spécificité de ses écrits. C’est justement l’étude du contexte historique des Évangiles qui permet de comprendre l’intention de chacun de leurs auteurs. Passons rapidement en revue l’objectif de chacun des Évangélistes, et il sera alors facile de voir comment l’analyse rédactionnelle est pertinente pour mieux apprécier, comprendre et utiliser les ouvrages bibliques.
D’abord, il y a Matthieu. Une fois l’étude faite, on constate qu’il s’agit probablement de l’apôtre Matthieu qui met par écrit son enseignement concernant la vie et l’œuvre de Jésus, mais adressé à des églises majoritairement juives de la Palestine et de la Syrie. Ce public explique le recours fréquent à l’A.T. On veut présenter Jésus comme le nouvel Israël[5]. On se servait surtout de ce livre comme on se sert d’une catéchèse, c’est-à-dire, comme d’un manuel pour la formation de disciples. Remarquez comment cette intention affecte la structure de l’Évangile qui alterne entre discours théorique et exemple pratique du Christ. Cette structure en cinq unités rappelle aussi celle du Deutéronome[6]. En même temps d’être très utile pour les nouveaux croyants, Matthieu démontre habilement aux Juifs comment l’A.T. témoigne que Jésus est le Messie annoncé, qui vient inaugurer le Royaume de Dieu. On comprend alors pourquoi ce thème est majeur dans tout l’Évangile de Matthieu. Traditionnellement, dans les églises évangéliques, on encourage souvent à lire Jean comme premier Évangile. Suite à mes études, j’aurais plutôt tendance à conseiller Matthieu comme premier contact. Il élabore beaucoup sur la messianité de Jésus. Il explique beaucoup et laisse peu de place à l’interprétation. Il guide attentivement le nouveau croyant sur le chemin de la foi et de la compréhension du personnage de Jésus.
Vient ensuite Marc, dont le travail se distingue de celui de Matthieu. Il est fortement suggéré qu’un des disciples de Pierre serait à l’origine de cet Évangile. Ce disciple mettrait alors par écrit l’enseignement concernant Jésus qu’il aurait reçu de Pierre. Cette fois, l’œuvre serait adressée à des chrétiens non-juifs, très probablement des Romains subissant certaines formes de persécution. Sachant que cet Évangile s’adresse à des chrétiens souffrants, on comprend bien pourquoi cet écrit appuie autant la notion de l’autorité de Jésus, et pourquoi il appelle ceux qui le lisent à l’engagement ultime. On comprend mieux aussi certaines subtilités, telle l’introduction de l’Évangile où Jésus se présente comme le rival de César, aussi la mention de Jésus mis à l’épreuve par Satan dans le désert au milieu des bêtes, mais que les anges le servaient (Mc 1.13). Il faut se rappeler que les chrétiens romains étaient jetés en pâture à des bêtes. La finale courte de l’Évangile contribue aussi à ramener le lecteur dans sa réalité, celle d’un disciple craignant les représailles et la mort, pourtant, il peut maintenant vivre avec l’assurance que le Christ transcende la mort. Ce qui risquait de paralyser l’Église était la peur de la mort, mais le Christ a vaincu cette peur, et il apporte maintenant la paix entre Dieu et les hommes. L’Évangile de Marc ne se donne pas à lire comme celui de Matthieu. Il est court, voire abrupt parfois. Il propose des pistes de réflexion, mais pas de réponses élaborées. Cet Évangile semble tenir pour acquis que le lecteur est déjà croyant, mais un croyant qui a besoin de réfléchir et méditer sur sa foi et sa condition de disciple. Cet Évangile semble rapide, mais ne doit pas être lu rapidement. À chaque fois où un questionnement est lancé et laissé en suspens, le lecteur est appelé à s’arrêter puis méditer. Cet Évangile est un outil réflectif concernant l’événement christologique. Dans cette optique, on comprend pourquoi Jésus ne se révèle pas rapidement comme messie et semble même vouloir garder le secret. Jésus veut faire réfléchir sur le concept de la messianité, afin de briser la conception qu’avaient les Juifs d’un messie triomphaliste politico-militaire[7]. Entre les mains d’un nouveau croyant, il peut susciter beaucoup de questions et d’incompréhensions, mais entre les mains d’un croyant, il peut conduire à de bons moments de réflexion édifiante.
L’Évangile de Luc sert un tout autre but que ces deux derniers Évangélistes. Luc est un médecin et un habile écrivain, ami et probable compagnon de mission de Paul, qui écrit à un homme intéressé par l’histoire de Jésus et celle de l’Église. Luc écrit afin de certifier (asphaleia) à son ami Théophile, qui peut représenter tout grec ou romain intéressé à en apprendre davantage concernant Jésus, de l’assurance du Salut que nous avons en Jésus et son Église (Lc 1.4). Sa méthode ressemble plus à une enquête minutieuse. Luc accorde beaucoup d’importance aux exclus de la société. Il permet ainsi aux étrangers d’expérimenter la joie d’être intégré à la famille de Dieu et d’expérimenter le renversement des valeurs de cette nouvelle société céleste[8]. Ce projet est donc une œuvre missionnaire adressée spécifiquement à un type de lectorat.
Finalement, l’Évangile de Jean est celui qui se distingue le plus des trois autres, autant dans la forme que dans le fond. Cet Évangile fut probablement rédigé par l’apôtre Jean, qui fit mettre par écrit son enseignement de la vie de Jésus, afin d’encourager une communauté d’églises palestiniennes qui subissaient la persécution juive. La structure et le style de Jean diffèrent des synoptiques[9]. La particularité de Jean est de se concentrer davantage sur les discours et les rencontres de Jésus à Jérusalem. Les chrétiens palestiniens étaient d’anciens Juifs, et lors de la persécution juive, ils étaient susceptibles de quitter l’Église et de retourner dans la Synagogue. Jean incite les chrétiens à demeurer dans l’Église en défendant :
- La divinité de Jésus par son incarnation et sa préexistence. Autrement dit, selon le point de vue de l’auteur, le Salut n’est pas dans la Synagogue avec Moïse, mais dans l’Église avec Jésus. On comprend mieux alors pourquoi le verbe « demeurer » est si important chez Jean.
- La réussite de sa mission par la crucifixion, qui était largement attaquée par les Juifs, car elle était perçue comme un échec et une malédiction. C’est aussi pourquoi Jean insiste sur le fait que la croix était la mission ultime de Jésus annoncée depuis le début de l’œuvre. Jésus n’a pas subi la croix, il a plutôt accompli sa mission à la croix.
2. La critique des formes
La critique des formes s’intéresse aux diverses formes qu’emprunte la Bible afin de communiquer son contenu. C’est, en quelque sorte, l’étude du contenant. Initialement, le but de cette méthode était surtout de permettre de remonter aux sources orales de la Bible à partir des genres et des formes littéraires spécifiques qui la composent. Aujourd’hui, on retient plus l’idée d’analyse des différents genres littéraires bibliques et de leur importance sur l’interprétation.
Rapidement, les interprètes de la Bible ont compris l’utilité de bien maîtriser les différents genres littéraires que les Écritures proposent. Imaginez que vous ouvrez votre boîte aux lettres et que vous y apercevez quelques factures et publicités, ainsi qu’une lettre de votre meilleur ami, parti depuis plusieurs semaines vivre dans un pays exotique. Vous vous dépêcherez de mettre les factures et publicités de côté et vous vous installerez bien confortablement, afin de savourer les aventures à l’étranger de votre meilleur ami. Vous ne lirez pas cette lettre en redoutant un montant quelconque à verser ou une certaine date butoir ni en vous préparant à évaluer une offre, mais plutôt en anticipant la découverte des nouvelles histoires de votre ami[10]. Autrement dit, dans votre tête, vous avez séparé votre courrier en différentes catégories et c’est en fonction de ces catégories que vous les évaluez, lisez, anticipez et interprétez[11]. Avec ses différents genres et sous-genres littéraires, la Bible fonctionne de la même manière.
C’est le professeur de l’A.T. Hermann Gunkel (20e s.) qui initia la critique des formes. Grâce à un canon de littérature du Proche-Orient antique, l’exégète possède maintenant un fond littéraire assez vaste afin de comparer les genres de la Bible à ceux qui la côtoyaient à l’époque[12]. De cette comparaison, plusieurs similitudes et différences permettent désormais de comprendre comment les textes bibliques communiquent à l’aide de genres littéraires bien connus, et comment ceux-ci sont des réponses théologiques spécifiques pour leurs contemporains. Les ressemblances avec des genres déjà existants nous permettent de mieux comprendre leurs fonctions, et leurs différences permettent de mieux comprendre leurs spécificités. La Bible n’est pas originale dans son contenant, mais dans son contenu. Par exemple, les récits de Cosmogonies Antiques déclarent pratiquement tous que le monde est éternel et que ce dernier donne ensuite naissance aux dieux. Or, tout en ayant le même style, le récit de la Bible est le seul à dire l’exact inverse, Dieu est éternel et il a donné naissance au monde.
Quelques avantages pour la prédication
La critique des formes réserve plusieurs avantages pour la prédication. Premièrement, elle nous permet de nous protéger contre une éventuelle interprétation qui irait à contresens du texte. En effet, le ton littéraire d’un texte oriente forcément l’interprétation qu’on en fait. Une ironie prise au premier degré aura pour conséquence de fausser votre interprétation du texte. Il est donc capital de l’identifier comme tout autre genre. Nous allons ensuite majorer notre interprétation en fonction du genre. Nous n’allons pas réagir de la même manière à une liste d’épicerie épinglée sur notre tableau laissée par notre conjoint(e), qu’à un beau poème d’amour. Ce sont justement les conventions (formes) littéraires qui nous permettent de saisir l’approche à avoir dans l’interprétation.
Deuxièmement, à certains genres sont associées des conventions littéraires. Identifier un genre peut aider, par exemple, à identifier son plan, son langage, ses symboles et ses images‑type. Prenons l’exemple du genre épistolaire, on y retrouvera l’annonce du destinateur et des destinataires, une formule de politesse, le cœur de la lettre, une exhortation ainsi qu’une formule finale[13]. De la même manière, un écart entre ce qu’on s’attend d’un genre typique et ce qui s’y déroule au final peut être très significatif.
Troisièmement, distinguer le genre littéraire d’un texte permet de majorer notre interprétation. Il y a tout un spectre entre des genres plus poétiques, métaphoriques et symboliques comme un Psaume ou une parabole et d’autres plus historiques, concrets et factuels telle une chronique historique. Il est important pour l’étudiant d’apprendre à devenir habile à déterminer le degré d’historicité versus le degré poétique qu’un auteur entend donner à son œuvre[14]. Par exemple, une parabole est à lire comme un récit fictionnel. Le livre des Rois est à lire comme l’histoire véritable des rois d’Israël. Job est à lire comme tirant son origine d’une véritable histoire, mais racontée sous une forme poétique et dramatique, un peu comme une comédie musicale qui serait inspirée de faits vécus. Toutefois, il ne nous paraît pas nécessaire de déduire obligatoirement de la qualité littéraire d’une narration qu’il s’agit d’un texte de fiction[15].
Quatrièmement, mieux comprendre le genre d’un texte peut aussi nous aider à mieux comprendre sa fonction théologique[16].
Cinquièmement, comparer un genre littéraire biblique avec d’autres textes de genres analogues peut nous permettre de mieux le comprendre[17].
Comment la critique des formes procède-t-elle ?
Afin de développer ses compétences littéraires vis-à-vis du texte biblique, il est conseillé :
- d’identifier le genre littéraire d’un livre, puis le sous-genre et les formes qui composent le passage étudié ;
- de tenir compte des principes d’interprétation inhérents au genre identifié ;
- comme étape facultative, il est possible de comparer le passage étudié avec un écrit analogue du Proche-Orient ancien. L’exégète doit se demander en quoi le récit biblique est similaire et en quoi il se distingue de son homologue. Évidemment, comme pour la critique rédactionnelle, il existe une pléthore d’outils intéressants pour analyser les genres et les formes d’un passage biblique[18].
Exemples bibliques de l’apport de la critique des formes
Prenons d’abord l’exemple des récits de « naissances miraculeuses » : Ces récits sont bien répandus dans la Bible, Sarah (Gn. 16-18), Rébecca (Gn. 25), la femme de Manoah (Jg. 13), Anne (1Sam. 1-3), et même l’annonce des naissances de Jean le Baptiste et de Jésus en sont de bons exemples. On y retrouve généralement la structure suivante : 1) la mention de la stérilité, 2) l’attente de l’enfant, 3) l’annonce de la naissance, 4) de l’information au sujet de l’enfant, 5) une réaction des parents, 6) la naissance, 7) un nom de circonstance pour l’enfant et 8) une prospérité sur l’enfant sur qui Dieu veille[19]. Il ne faut jamais oublier que c’est le dérangement de la structure type qui produit du sens. Par exemple, observez la différence entre la situation de la femme de Manoah et celle d’Anne ; l’une est recherchée par Dieu et l’autre, c’est elle qui recherche Dieu, images du peuple de leurs époques respectives. Observez aussi la différence dans leurs réactions ; l’une est cynique, l’autre célèbre Dieu. Observez le nom de circonstance qui est donné à l’enfant ; l’une nomme son enfant d’après un nom païen et l’autre d’après le Seigneur. Finalement, observez comment la notice de prospérité diffère de l’une et de l’autre[20].
Comme deuxième et dernier exemple, prenons les récits de « fiançailles des patriarches »: cette forme se retrouve autant dans l’A.T. avec Rébecca (Gn. 24.10-21), Rachel (Gn. 29.9-11) et Séphora (Ex. 2.15) que dans le N.T. avec Jésus et la femme samaritaine (Jn. 4). La structure typique comprend : 1) un voyage à l’étranger, 2) un arrêt à un puits, 3) un homme qui demande à une femme de lui puiser de l’eau, 4) un dialogue révélateur de l’identité du voyageur, 5) un ordre du voyageur à la femme d’aller chercher l’homme responsable, 6) la rencontre de ce voyageur et de l’homme responsable et 7) la célébration d’un mariage. Un lecteur habile de l’A.T. aurait déjà compris, par la forme que le récit que Jean 4 emprunte, qu’il est devant une mise en scène du mariage entre le Christ et le peuple samaritain.
En guise de conclusion
C’est ainsi que se conclut ce bref tour d’horizon des méthodes historiques. Dans les prochains articles, nous présenterons les outils littéraires.
Cet article fait partie de la série « Interpréter la Bible »