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Être évangéliste, un état d’esprit

“Nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l'Évangile de Dieu, mais encore notre propre vie, tant vous nous étiez devenus chers.” (1 Thessalonicien 2:8)

Vous êtes vous déjà aventuré dans la redoutable zone d'évangélisation ? C'est un endroit où vous cessez d'être une personne normale. Vous devez aller droit au but, vous n'avez plus le droit à l'erreur, vous n'avez aucune idée de ce que votre interlocuteur pense, et de toute façon, vous vous en fichez parce qu'il s'agit de leur vie éternelle enfin ! Et si jamais il vous posait une question dont vous n'avez pas la réponse, que faire ? … [Soupir]

Cela vous dit quelque chose ? Alors peut-être devriez-vous vous autoriser à être plus humain.

Exemple : vous avez un ami qui semble plutôt hostile à Jésus. On pourrait tenter de trouver un moyen de travailler là-dessus, d'entrer dans une faille et d'y semer l'évangile au moment où il s'y attend le moins. Mais ne serait-il pas plus judicieux d'avoir un discours de ce genre :

« Tu sais, pour moi la foi est quelque chose de très important. Ton amitié aussi m'est chère. J'aime beaucoup parler de Dieu avec les autres, mais toi, on dirait que ce sujet te dérange. Je ne cherche pas à t'énerver, mais je serais heureux de savoir pourquoi tu évites le sujet (si c'est bien le cas), et si je t'ai blessé en en parlant. »

Ensuite, arrêtez de parler et écoutez. Le temps qu'il faut ! Cela vous permettra d' arrêter de monter des stratégies et vous redeviendrez plus humain.

Deuxième exemple : une histoire vraie. L'autre jour, j'ai croisé une vieille dame de mon voisinage et engagé la conversation en lui demandant comment elle allait. Il se trouvait justement que ça n'allait pas fort. Elle avait perdu son porte-monnaie, abimé sa voiture, et en plus, son frigo venait de tomber en panne. Une heure après lui avoir dit au revoir, j'ai réalisé que j'aurais pu prier pour elle et lui proposer de l'aide (pour quelqu'un qui aime le contact avec les gens, je suis plutôt lent à la réaction). Je regrettais de ne pas avoir saisi l'occasion, mais j'ai ensuite compris qu'il n'était pas trop tard. Je pouvais toujours y retourner et lui parler.

On pense souvent qu'on a raté une occasion, mais il ne faut pas oublier qu'on peut toujours revenir en arrière et relancer une discussion. C'est donc ce que j'ai fait. Ma fille et moi sommes allés frapper à sa porte. « Vous avez retrouvé votre porte-monnaie ? Je suis inquiet pour vous, vous savez. » Après quelques minutes, je lui ai demandé si je pouvais prier pour elle et pour ses problèmes. Elle était très touchée. Quand j'ai relevé la tête, elle était en larmes. « J'avais vraiment besoin de ça », m'a-t-elle dit.

Quand vous avez l'impression d'avoir raté quelque chose, peut-être devriez-vous retourner vers la personne et lui dire : « Tu sais, tout à l'heure, quand tu disais que… » Ou « C'était vraiment intéressant, mais je ne savais pas trop quoi répondre. Mais j'y ai réfléchi et… »

Vous êtes humain et vulnérable. Mais ce sont des gens normaux que Dieu utilise pour annoncer l'évangile aux autres.

Quand vous voyez que vous vous trouvez en zone d'évangélisation, respirez un grand coup et demandez à Dieu de vous utiliser dans votre humanité comme un outil de communication. C'est ainsi que Christ vivait.


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