L’autonomie fait référence à la capacité d’autogouvernance et de capacité de prise de décision. Dans le domaine de l’éthique médicale traditionnelle, elle implique le droit de consentir à un traitement en toute connaissance de cause et de prendre des décisions médicales pour soi-même.[1] Selon la conception classique du principe d’autonomie, les médecins ne sont pas autorisés à imposer un traitement sans s’assurer que le patient est pleinement informé des options, des résultats et des risques associés, et qu’il donne son consentement éclairé.
1. Campbell, L. Kant, autonomy and bioethics. Ethics Medicine Public Heal 3, 381–392 (2017). ↩