Les combinaisons spécifiques de médicaments utilisées pour l’euthanasie varient d’une juridiction à l’autre, mais généralement, on recourt à une combinaison des médicaments suivants :[1] en premier lieu, l’injection d’un agent sédatif tranquillisant pour soulager l’anxiété et plonger le patient dans un sommeil léger. Ensuite, l’administration d’un agent anesthésique intraveineux (à une dose très élevée) pour plonger le patient dans le coma et supprimer l’activité cérébrale. Puis, un agent paralysant est administré pour inhiber la contraction des muscles respiratoires, entraînant l’arrêt de la respiration chez le patient. Enfin, une dose intraveineuse d’anesthésique local ou de chlorure de potassium est administrée pour arrêter les battements du cœur du patient. Ce processus prend généralement quelques minutes, et le patient est déclaré décédé peu de temps après la fin de la procédure. Parfois, des doses supplémentaires de médicaments peuvent être nécessaires pour induire la mort. Dans certaines situations (bien que rarement), des complications peuvent survenir en raison d’une procédure incomplète ou échouée, nécessitant l’intervention d’une ambulance via le 911.[2]
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