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Dans cet épisode, nous revisitons le sujet de la communication « hors crise » avec plusieurs exemples concrets (et actuels !) et quelques principes pour nous orienter.

Ressources supplémentaires

Quels sont quelques avantages de la communication hors crise ? 

  1. Le calme : la présence des émotions dans les situations friction rend difficile la communication (surtout la capacité de s’écouter mutuellement et avec empathie). Discuter de sujets « épineux » se passe mieux quand les émotions ne nous dominent pas.
  2. La préparation : c’est un acte d’amour (et de sagesse) de bien préparer le terrain pour une discussion qui risque d’être difficile pour notre enfant :
    • Se mettre à la place de mon enfant (imaginer sa son point de vue ; anticiper les points difficiles pour lui, pour elle)
    • Identifier l’idée essentielle et décider comment la formuler pour qu’elle soit compréhensible pour mon enfant (en prenant en compte son stade de développement)
    • Structurer le déroulement de la discussion : par où commencer ? quelles questions poser ? quel résultat visé ?
  3. La prière : inviter le Seigneur à préparer mon cœur ainsi que le cœur de mon enfant . . . à conduire nos pensées et à guider nos mots . . . à nous accorder de la compréhension mutuelle ainsi que le respect et l’amour.

Plusieurs exemples de sujets de discussion : 

  1. L’usage du téléphone portable (surtout les smartphones)
  2. Les réseaux sociaux
  3. La sexualité ; les relations garçon-fille
  4. Les amitiés
  5. L’obéissance

Quelques principes pour les conversations cruciales (surtout avec des enfants plus grands)

  1. Accents sur les « faits » (quand il s’agit d’un moment de reproche ou de désaccord)
    • Qu’est-ce que j’ai observé ? Qu’est-ce que j’ai entendu ?
    • Je me limite au moment présent, sans revisiter des dossiers passés
    • J’évite l’interprétation des faits, le jugement des intentions et des motivations du coeur
  2. Partager ma perspective (l’histoire que j’ai dans ma tête)
    • Ma réaction émotionnelle : ce que j’ai ressenti
    • Mes questions : ce que je ne comprends pas bien
    • Sans accusation
  3. Écouter mon enfant (l’inviter à partager sa perspective)
    • Je reconnais qu’il me manque des infos
    • Je veux que tu m’aides à comprendre ton point de vue
    • Je valide (reconnaître comme légitime) les éléments de ton histoire que je peux valider (sans forcément toujours être d’accord avec ce que tu dis – il s’agit de comprendre et de « connecter » avec mon enfant avant de corriger, si finalement la correction s’avère nécessaire)
  4. Chercher des solutions ensemble
    • Quand le parent et l’enfant se sentent, tous les deux, entendus et compris, ce sera plus facile de collaborer ensemble
    • Un enfant apprécie l’invitation à être « acteur » dans la recherche d’une solution
  5. Tester la solution proposée, et puis évaluer le résultat
    • Ce n’est pas toujours évident de savoir comment gérer certains défis, répondre à certaines questions – voilà pourquoi il est bénéfique d’adopter une approche de « trial and error » (essais et erreurs ; le fait de tatonner)
    • Si avec le temps, la solution ne semble pas porter de bon fruit, on se donne la liberté d’en chercher (et puis tester) une autre

 

Passage clé concernant notre attitude de coeur et nos objectifs : Ephésiens 4.1-2

Je vous encourage donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de l’appel que vous avez reçu. 2 En toute humilité et douceur, avec patience, supportez-vous les uns les autres dans l’amour. 3 Efforcez-vous de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix.

 

D’autres idées bénéfiques 

  1. La corbeille « unplug » (débranché), où les membres de la famille mettent leur téléphones pendant certains créneaux de la journée.
  2. Reconnaître que le « cadre » et la nature de notre communication va évoluer avec la croissance de l’enfant
  3. Les moments à table en famille sont propices aux discussions hors crise
  4. Plus on est conscient de nos objectifs parentaux dans une période particulière de la vie de notre enfant, mieux on sera équipé et positionné pour profiter des moments « propices à l’enseignement » (que ce soit à table, dans la voiture, pendant une balade, avant le coucher, etc.)
  5. Dans un contexte familial où les parents cultivent de manière intentionnelle un climat de confiance avec une communication saine et bienveillante où on a l’habitude de parler ouvertement de nos vies intérieures (nos émotions, nos désirs, nos besoins, nos rêves, etc.), les enfants auront plus tendance à partager ouvertement leurs pensées et leurs expériences.

 

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