Aurélien Lang a centré sa prédication sur l’importance de vivre une vie qui reflète l’espérance de la vie éternelle. Il a souligné que les chrétiens, ayant reçu la vie éternelle, doivent vivre de manière à communiquer cette espérance. Lang a rappelé que cette espérance doit se manifester dans tous les aspects de la vie quotidienne, en étant les meilleurs citoyens et en honorant la doctrine de Dieu.
Il a insisté sur la nécessité de la grâce de Dieu, expliquant que tous sont naturellement souillés et ont besoin de purification. La grâce de Dieu, révélée par Jésus-Christ, offre cette purification et un nouveau départ. Lang a encouragé les chrétiens à vivre des vies attractives par leurs bonnes œuvres, mais a précisé que ce sont les paroles de l’Évangile qui transforment les cœurs.
Enfin, il a exhorté à rester unis et concentrés sur l’essentiel, évitant les distractions et les divisions inutiles. Il a conclu en rappelant que la mission de l’Église est de faire connaître l’espérance de la vie éternelle à travers une vie exemplaire et l’annonce de l’Évangile.
Résumé et transcription réalisés de manière automatique.
Transcription
Vous avez entendu ce que Paul dit ?
Rappelle leur titre, rappelle leur titre, insiste là-dessus.
Je veux que tu te montres affirmatif.
Quel est le message de ce chapitre 3 de cette lettre à titre qu’on termine aujourd’hui ?
Le message est suivant.
Rappelons-nous de vivre une belle existence qui communique l’espérance de la vie éternelle.
Rappelons-nous de vivre une belle existence qui communique l’espérance de la vie éternelle.
Parce que la vie éternelle, c’est ce que nous avons reçu si nous sommes chrétiens.
A plusieurs endroits dans cet épître, en fait, dans chacun des trois chapitres, Paul a affirmé que les chrétiens sont entrés en possession dès maintenant, dès aujourd’hui, de leur salut.
Ils ont l’espérance, plutôt ils ont l’assurance qu’ils ont la vie éternelle.
Chapitre 1, verset 2.
« J’ai été chargé d’amener ceux que Dieu a choisis à la foi et à la connaissance de la vérité qui est conforme à la piété afin qu’ils aient l’espérance de la vie éternelle.»
Chapitre 2, verset 13.
« On vit dans le temps présent conformément à la sagesse, la justice et la piété en attendant notre bienheureuse espérance.»
Et on l’a vu dans ce chapitre 3, verset 6.
« Ainsi déclaré juste par sa grâce, nous sommes devenus ses héritiers conformément à l’espérance de la vie éternelle.»
L’espérance de la vie éternelle est ce qui nous caractérise.
Il ne s’agit pas de spéculer quant au jour et à l’heure du retour de Jésus-Christ ou s’il y aura telle chose fun ou pas au ciel pour nous divertir.
Il ne s’agit pas non plus d’attendre les bras croisés en venant ici dimanche après dimanche.
Il s’agit de vivre une existence qui caractérise, qui communique cette attente active. 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, ça c’est la stratégie de Dieu pour toucher la crête.
Et c’est la stratégie aussi de Dieu pour toucher Grenoble ici au 21e siècle.
L’espérance de la vie éternelle nous fait vivre une vie complètement différente.
N’oublions pas, ça c’est le message.
Merci d’avoir affiché le plan.
N’oublions pas d’abord d’honorer pleinement la saine doctrine autour de nous.
Versets 1 à 2.
Quand ils sont en dehors de leur maison, quand ils sont dans la sphère publique, au travail ou dans leur loisir, comment doivent se comporter ceux et celles qui ont cette attente active ?
Eh bien, l’espérance de la vie éternelle doit faire d’eux les meilleurs citoyens de France.
Regardez encore ces versets 1 et 2.
Rappelle-leur de se souvêtre aux magistrats et aux autorités, de leur obéir, d’être prêt pour toute œuvre bonne, de ne calomnier personne, d’être pacifique, conciliant, plein de douceur envers tous les hommes.
Alors Nicolas nous l’a très bien expliqué, rappelé la semaine dernière, que le rôle d’un chrétien c’est d’honorer pleinement la doctrine de Dieu de notre Sauveur, en dedans et au dehors de la maison.
Un chrétien cherche à sublimer la doctrine de Dieu, à mettre de la chair par son existence sur les os de la vérité de l’Évangile, de ce qu’il a cru.
Un de mes amis le dit de cette manière, on prépare des saints pour la gloire, mais aussi des témoins pour la pause café au boulot.
Une qualité de vie qui donne envie.
Je n’ai absolument rien contre les spectacles, les événements artistiques chrétiens qui ont pour but d’inviter des amis qui cheminent afin qu’ils puissent avancer dans leurs réflexions, mais plus que des événements attirants, ce sont des personnes attirantes qui produisent un intérêt pour la foi chrétienne, d’après Paul.
Ce sont des personnes qui respectent le code de la route, qui ne profitent pas de leur employeur.
A ce propos, j’ai connu une personne chrétienne qui a été mise au placard à cause de sa paresse au bureau, et c’était un petit village et les autres chrétiens avaient simplement honte de dire que cette personne participait à fréquenter leur église.
Ça fait un contre-témoignage.
Les personnes qui ont l’espérance de la vie éternelle sont des personnes qui ne participent pas aux potins à la sortie de l’école avec les autres parents, qui sont prêts à soutenir les voisins en difficulté, à offrir leur aide à un camarade de classe ou à un étudiant qui en aurait besoin, qui a du mal dans un cours.
Ce sont des artisans de paix.
Ils cherchent le dialogue constructif plutôt que les clashs façon TPMP sur les réseaux sociaux.
Leur réponse dans les messages WhatsApp est caractérisée par la douceur.
Voilà le type de comportement qui sublime la doctrine de Dieu.
Demandez à votre meilleur ami non croyant s’il a le choix entre vivre dans un pays où tout le monde croit en Jésus et sait qu’il va un jour devoir rendre des comptes à ce Dieu ou s’il préfère vivre dans un pays où il n’y a pas de Dieu et donc il n’y a pas de jugement, on ne rend pas de compte à personne à la fin de sa vie.
Dans quel pays vous préférez vivre ?
Je suis prêt à parier que pour la plupart de nos amis, même peut-être pour 100% d’entre eux, ce serait la première chose, le premier pays.
Et pour cela, il faut faire connaître au moyen de notre attitude des personnes attirantes les belles œuvres, faire connaître ce message qui nous a transformés.
C’est peut-être évident pour beaucoup ici mais il n’y a pas de verset dans la Bible qui dit « prêche l’évangile » si nécessaire, utilise des mots.
Regardez ce que doit faire Tite.
Tite doit parler, Tite doit dire, Tite doit rappeler, Tite doit insister.
Oui, la communication verbale de l’évangile se passe dans le contexte de belles œuvres mais ce ne sont pas les belles œuvres qui transforment les cœurs mais l’annonce de l’évangile.
La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu.
Romains chapitre 10 verset 14.
Une qualité de vie que les autres peuvent observer qui donne envie.
Le monde nous regarde, le monde vous regarde et il est indifférent à l’évangile.
Mais nos vies parlent.
Alors qu’est-ce que révèle votre vie à ceux et celles qui vous entourent ?
Qu’est-ce que révèle ma vie à ceux et celles qui passent du temps avec moi ?
Aurélien, il a une relation avec Dieu, il est dans une attente active de la vie éternelle.
C’est ce que j’espère.
Aurélien, il est exactement comme moi, il est juste un petit peu plus coincé sur certaines questions.
Dieu nous a placés dans un quartier, dans une classe, dans un département de notre entreprise pour être des panneaux indicateurs qui pointent vers cette vie qui ne s’arrêtera jamais avec Dieu.
Oui, on forme des saints pour la gloire mais aussi des témoins pour la pause café au boulot.
Est-ce que vous êtes embarqués dans cette belle existence ?
Parfois moi j’oublie, je me lève le matin et puis ma journée commence comme celle d’un non-croyant, sans Dieu.
Alors je confesse, j’ai des trous de mémoire spirituelle.
Heureusement, il y a chapitre 3 de Tite qui nous rappelle qui Dieu est, ce que nous sommes et sa grâce infinie.
Et c’est notre deuxièmement.
N’oublions pas la grâce infinie de Dieu, versets 3 à 7, qui commence avec un « nous aussi en effet », qui fait un rapport à ce qui vient juste avant.
Donc c’est la motivation, comme au chapitre 2, les versets 11 à 14 étaient la motivation pour cet ornement, cette sublimation de la sainte doctrine.
Ici on a la motivation pour ce style de vie qui honore Dieu.
C’est le même moteur qui encourage cette belle existence dans la sphère publique.
Et Paul le fait pour nous motiver à vivre cela.
Il nous rappelle la nécessité, l’origine et le mécanisme de la grâce de Dieu.
Voilà le moteur, voilà ce qui motive les chrétiens dans la sphère publique.
D’abord, la nécessité de la grâce de Dieu.
Il y a quelques temps, on m’a parlé d’un réseau social Birille.
Ça vous parle ?
Il y en a quelques-uns qui hochent la tête.
Les autres, il va falloir faire une petite séance de rattrapage comme moi.
Donc c’est en gros fatiguer de la mode de vie passée en scène pour donner l’impression qu’on va toujours bien.
Les utilisateurs de cette application Birille font la promotion des moments authentiques.
Comment ?
J’ai appris ça à des moments inopportuns de la journée.
L’application alerte l’utilisateur qu’il a deux minutes pour prendre une photo de lui.
Vous imaginez ce que ça peut être ?
Photo au sceau du lit, sous la douche ou après s’être cassé une dent au rugby.
Paul fait aussi dans le Birille.
Regardez le moment authentique verset 3.
« Nous aussi en effet nous étions autrefois stupides, rebelles, égarés, esclaves de toutes sortes de passions et de plaisirs.
Nous vivions dans la méchanceté et dans l’envie.
Nous étions odieux et nous nous détestions les uns les autres. »
Birille, ça c’est nous par nature.
Et par expérience, très concrètement parce que je le vis à l’intérieur de moi, je sais il y a quelque chose en nous qui résiste à ce diagnostic de Paul concernant la condition humaine.
On ne veut pas entendre ce que Dieu dit de nous.
On ne veut pas la photo Birille.
On préfère la photo Instagram.
On a bien réfléchi comment on allait se mettre en avant.
Alors c’est le moment du papier.
Je vous invite à faire l’expérience suivante.
Si vous n’avez pas reçu ce petit bout de papier, vous pouvez en prendre un.
Il y en a peut-être derrière qu’il ne fallait pas remonter.
Et je vous invite, et d’abord j’aimerais vous rassurer que je ne vais rien faire qui vous met mal à l’aise.
Promis.
Le contrat entre vous et moi, c’est qu’il n’y a rien qui va vous mettre mal à l’aise.
Mais Birille, je vous invite à écrire sur ce papier la chose dont vous avez le plus honte dans votre existence.
On est sérieux, je suis désolé.
La chose dont vous avez le plus honte dans votre existence.
On ne va rien faire qui va vous mettre mal à l’aise, je vous rassure.
Mais juste écrivez cette chose.
Soyez très spécifique.
Qu’est-ce qui vous met le plus la honte que vous avez fait ou pas fait dans votre existence ?
Je vais faire l’exercice aussi.
Tout le monde a un papier ?
Puis vous le pliez en quatre.
Merci pour ceux qui ont fait le temps d’écrire quelque chose qui a causé énormément de honte.
Maintenant, je vais juste vous inviter à imaginer, parce que je me suis engagé à ne pas vous mettre mal à l’aise, mais je vous invite à imaginer que maintenant vous donnez ce papier à votre voisin, préférence quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il y a probablement sur ce papier.
Juste d’imaginer et de vous poser la question « comment est-ce que vous vous sentez maintenant ?
» Comment est-ce que vous vous sentez maintenant de savoir que quelque chose dont vous avez profondément honte pourrait être découvert ?
Encore plus honteux, peut-être coupable, mais aussi sali, sale.
Et c’est ce qu’on est par nature.
On est souillé.
Et donc, c’est une nécessité, la grâce de Dieu.
On en a gravement besoin.
Vous pouvez détruire ce papier et puis être sûr que jamais personne ne le met les doigts, les yeux dessus.
Gardez-le dans votre poche.
La nécessité de la grâce de Dieu.
Maintenant, regardez l’origine de la grâce de Dieu, verset 4.
« Mais lorsque la bonté de Dieu, notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été révélés » Un jour, mon fils a eu la merveilleuse idée de prendre un marqueur noir doté d’une grosse pointe épaisse et de courir tout autour de notre immeuble pour le marquer.
La souillure a été découverte.
Et on explique à notre fils que ce qu’il a fait, ça ne se fait pas, ce n’est pas bien du tout.
Mais derrière ça, on prend de l’eau, du savon et des éponges et on se met à frotter les murs de l’immeuble par amour pour lui.
Vous voyez ce que je suis en train d’illustrer.
Je ne suis pas en train de mettre notre famille en avant.
C’est de même Dieu a donné généreusement, littéralement, il a été philanthrope.
Ça, c’est le mot derrière.
Son amour pour tous les hommes, verset 4.
« Mais lorsque la bonté de Dieu, notre Sauveur et son amour pour toi » Pour toi.
Pour toi.
Pour toi.
Son amour pour tous les hommes.
Il a été révélé, il nous a sauvés.
Il nous a sauvés, il ne l’a pas fait à cause des actes que nous aurions pu accomplir, mais c’est conformément à sa compassion.
Dieu est plein de bonté.
Il y a encore quelques temps, quand on demandait à notre fils, quand est-ce que tu as compris la grâce ?
Il faisait référence à ce jour.
Pour lui, la grâce, c’est quand papa et maman ont pris l’éponge et ont nettoyé l’immeuble.
Ils lui ont donné ce qu’ils ne méritaient pas.
Ils ne lui ont pas donné ce qu’ils y méritaient.
Et à une échelle infiniment plus grande, Dieu a aussi donné généreusement.
Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est venu sur cette terre pour être condamné, non pas à cause de ses souillures, mais à cause de ce qui est écrit sur ce papier, à cause de nos souillures.
Quand Jésus meurt sur cette croix, c’est Dieu qui déclare « Je te donne tout par amour pour toi ».
Alors, petite parenthèse.
Pourquoi Paul ajoute « non à cause des actes de justice que nous aurions pu accomplir » ?
Quelqu’un veut deviner ?
Alors, ma suggestion, c’est que Paul leur a demandé d’un bout à l’autre, de cette lettre, d’être des gens qui excellent dans les bonnes œuvres, d’être en tout point de vue différents, les meilleurs citoyens.
Mais le danger, c’est toujours pour nous de croire que de temps à autre, nos belles œuvres deviennent la base et le fondement de notre acceptation devant Dieu, comme c’est le cas dans toutes les autres religions.
Mais non, parce que regardez, et là on en arrive au troisième petit point, le mécanisme de la grâce de Dieu.
Regardez le mécanisme de la grâce de Dieu.
Si on cherche à vivre une qualité de vie qui donne envie, ce n’est pas parce qu’on cherche à prendre le dessus moralement sur les autres.
Les chrétiens ne sont jamais déclarés sauvés ou justes ou ayant la vie éternelle parce qu’ils ont été plus performants, mais parce qu’ils sont quoi ?
Passés au bain.
Ah oui, c’est ce qu’a dit Paul, verset 5.
« Il nous a sauvés, il ne l’a pas fait à cause des actes que nous aurons pu accomplir, mais conformément à sa compassion, à travers le bain de la nouvelle naissance et le renouvellement du Saint-Esprit.
» En fait, Paul est en train de dire presque exactement la même chose qu’il a dit au chapitre 2 avec la grâce, mais il prend un angle différent.
On était salis à cause de nos fautes morales, à cause de ce qui est écrit sur ce petit bout de papier, mais Dieu nous a complètement lavés.
Et le bain dont il est question ici est symboliquement représenté par le baptême, comme ceux qu’on va vivre le 18 juin, mais bibliquement ce n’est pas l’acte en soi qui nettoie.
L’œuvre de Jésus ne permet pas d’ouvrir maintenant la possibilité de se racheter en essayant de mener une bonne vie.
« Oh Jésus, merci de m’avoir sauvé.
Maintenant, je vais te montrer par ma vie comment en fait je peux… tu as bien fait de me sauver.
» Mais cet acte permet une purification intérieure.
Ce bain permet un nouveau départ qui est opéré par Dieu, par le Saint-Esprit, qui est en fait une allusion, accrochez-vous, restez bien accrochés, allusion à l’Ancien Testament, merci, à Ézéchiel 36, première partie de la Bible, des siècles avant ce texte.
Ézéchiel avait annoncé la chose suivante « Je vous apergerai d’eau pure et vous serez purifiés.
Je vous purifierai de toutes vos impuretés.
Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau.
C’est mon esprit, c’est mon Saint-Esprit que je mettrai en vous.
Dieu nous lave.
Dieu nous purifie de nos souillures.
Dieu nous donne un nouveau départ.
Il met en lui, de lui, son Saint-Esprit.
Biril nous montre quoi ?
Biril nous montre qu’on est souillé.
Mais face au péché, face aux souillures, il nous faut plus que du développement personnel ou du booster d’estime de soi, il nous faut nous rappeler de la grâce infinie de Dieu.
C’est ce qui va motiver les belles œuvres.
Oui, quand le cœur il est purifié, propulsé par le moteur de la grâce infinie de Dieu, n’en doutez pas, les belles œuvres sont toujours au rendez-vous.
La nécessité, l’origine et le mécanisme de la grâce.
Tout cela nous montre à quel point l’Évangile est complètement différent de toute autre religion.
La grâce de Dieu, ce n’est pas seulement là pour devenir un chrétien.
On a besoin de la grâce de Dieu pour toute la vie.
L’Évangile, ce n’est pas un plongeoir pour entrer dans la piscine du salut.
La grâce de Dieu, l’Évangile, c’est la piscine.
On ne se lassera jamais de l’explorer et c’est ce qui va motiver notre engagement dans la société.
N’oublions pas de sublimer la sainte doctrine.
N’oublions pas la grâce infinie de Dieu.
Enfin, n’oublions pas de rester dans l’unité.
On arrive à la fin de notre parcours dans cette lettre de Tite et c’est bon de regarder en arrière en se rappelant que cette lettre a commencé avec Paul qui charge Tite, puis Tite qui charge les anciens.
Et maintenant, c’est toute l’Église qui est mandatée dans le monde pour que de plus de plus de plus en plus de personnes puissent voir et comprendre cette espérance de la vie éternelle que chacun, chacune peut la recevoir.
Et le titre de ce message, c’est « Mission accomplie, point d’interrogation ».
Parce qu’en fait, on ne sait pas si Tite a réussi à mettre en place des anciens.
On ne sait pas s’il a réussi à mettre en ordre ce qui reste à régler.
Il y a du suspense à la fin de cette lettre.
Je ne sais pas si vous le sentez.
Et quelque part, c’est peut-être mieux pour nous parce qu’on est aussi en suspense.
On est en train de vivre une vie en attendant l’avènement du Seigneur Jésus-Christ et l’entrée en possession totale et définitive de la vie éternelle qui a commencé une fois qu’on a mis notre foi en Jésus-Christ.
Donc la question demeure, est-ce qu’on va accomplir la mission ?
Point d’interrogation.
La réponse est oui si nous sommes et si nous restons concentrés sur l’essentiel, versets 8 à 11.
Cette parole est certaine et je veux que tu te montres affirmatif là-dessus, sur la grâce, donc la parole qui a été annoncée juste au-dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer de belles œuvres.
Voilà ce qui est bon et utile aux hommes.
Mais les folles spéculations, les généalogies, les disputes, les conflits relatifs à la loi, évite-les car ils sont nuisibles et sans valeur.
Si quelqu’un provoque des divisions, éloigne-toi de toi après un premier puis un second avertissement.
Sache qu’un tel homme est perverti et qu’il pêche, se condamnant ainsi lui-même.
Il y avait un apprenti pilote qui raconte son expérience quand il a volé au-dessus du continent africain.
Il pilotait l’avion au-dessus de la vallée du Grand Rift au Kenya, près de la réserve Masai Mara.
Et quand il passe autour du mont Kenya, dont le sommet est plus haut que l’avion, il s’émerveille.
C’est tout simplement magnifique, c’est merveilleux.
Et à l’atterrissage, le pilote instructeur reprend les commandes pour poser l’avion.
Et donc le travail de l’apprenti à ce moment-là, il consiste juste à maintenir l’avion à la bonne attitude et sur le bon cap, indiqué par la boussole.
À un moment, l’instructeur jette un oeil sur la boussole et tapote le verre en disant « tu ne maintiens pas le bon cap ».
L’apprenti le trouve un tentinet pointilleux jusqu’à ce qu’il explique « tu sais, si on dévie seulement de 2 degrés, on va se retrouver dans un autre pays ».
Et on peut imaginer ce que ça veut dire pour un avion qui n’a pas l’autorisation d’atterrir ou même de survoler un territoire où il n’a pas été déclaré.
Et si on se rend compte des soucis qui surviendraient à cause d’une toute petite déviation pour cet avion, à plus forte raison, ça peut aussi le faire pour l’Église.
Dans la vie d’une Église, il y a des distractions et le plus grand obstacle à notre travail de faire manifester, de faire connaître la grâce de Jésus-Christ, j’ai bien peur que ce n’est pas la laïcité, ce n’est pas le manque de moyens ou la persécution, mais c’est peut-être nous.
Quel est le frein ?
Ça peut être les débats inutiles sur des points très secondaires de la théologie chrétienne comme le déroulement des événements de la fin des temps, c’est des discussions éternelles sur la couleur de la moquette, c’est l’organisation d’événements qui vont favoriser uniquement l’entre-soi, des choses qui nous empêchent d’être globales et qui favorisent l’Église bocale.
À cause d’une telle déviation, l’Église peut perdre toute sa pertinence et donc il est bon parfois d’éloigner des personnes qui ne cherchent pas, d’après Paul, à faire connaître le souci de Dieu aux hommes.
Restons concentrés sur notre mission, restons dans l’unité et persévérons à faire révéler par la parole de l’Évangile ce que nous avons reçu, l’espérance de la vie éternelle.
J’en termine.
Quel était le message ?
Rappelons-nous de vivre une belle existence qui communique l’espérance de la vie éternelle.
Juste quatre petits encouragements en guise de conclusion.
Moi je suis le premier pour me donner des excuses pour ne pas progresser dans cette mission et j’ai besoin de me rappeler qu’expliquer l’Évangile dans le contexte des belles œuvres est d’abord édifiant pour moi-même.
Dans le contexte de ces belles œuvres, parler de notre foi nous est bénéfique à nous aussi.
Pourquoi ?
Parce qu’au moment où nous parlons, au moment où nous expliquons l’Évangile, eh bien on en retire une pleine connaissance de toutes les bonnes choses que nous avons en Jésus-Christ.
Le plus heureux souvent après avoir expliqué l’Évangile à quelqu’un, c’est moi.
Deuxième, excellons dans les belles œuvres en puisant notre motivation dans la grâce infinie de Dieu.
Je parle aussi d’expérience mais pendant longtemps je n’ai pas du tout vu de fruit de mon témoignage personnel parce que je ne savais pas expliquer la connexion entre les vérités objectives de l’Évangile telles qu’on les voit en titre 3 et mon vécu personnel, la sphère dimension subjective.
Et si c’est également votre cas, est-ce que je peux vous inviter à faire l’exercice cette semaine, à prendre titre 3 et réfléchir, prier, demander à Dieu où est-ce que j’ai vu ça dans ma vie ?
Où est-ce que j’ai été rebelle ?
Où est-ce que j’ai été égaré, esclave de toutes sortes de passions et de plaisirs ?
Soyez spécifique.
Comment avez-vous réalisé que vous étiez, ce que la Bible a dit, pécheur, coupé de Dieu et que Dieu par amour pour vous, vous a sauvé sans mérite de votre part ?
Et si vous avez besoin, et c’est possible, d’aller plus loin dans la définition de la bonne nouvelle de Jésus, l’Évangile, est-ce que je peux vous suggérer simplement la lecture dans les prochaines semaines d’un petit livre comme celui-ci, « Qu’est-ce que l’Évangile ?
» pour qu’on puisse progresser dans notre compréhension de ce qu’est la piscine, de ce qu’est l’Évangile.
Troisième petit encouragement, ne traînons pas les pieds.
La disponibilité pour les belles œuvres nécessite non seulement de faire l’effort de mettre un pied devant l’autre pour aller vers quelqu’un qui n’a pas entendu l’Évangile, mais aussi de veiller sur notre attitude mentale.
Trop souvent, je conclue trop rapidement qu’avec certaines personnes, c’est peine perdue.
Des amis qui sont trop loin de Dieu, des personnes au travail ou à l’université qui sont hyper indifférents à la foi chrétienne, des membres de ma famille pour qui je prie depuis des années et qui ne veulent plus m’écouter, bien des fois je suis découragé.
Mais lorsque je commence à raisonner ainsi, j’ai besoin de me rappeler qu’un cœur n’est jamais trop loin pour le Saint-Esprit.
C’est lui qui opère ce bain, c’est lui qui opère ce renouvellement de l’intelligence et personne n’est jamais trop loin de lui.
Enfin dernièrement, très très rapidement, organisons-nous.
En fait, dans les versets 12 à 14, on voit que c’est toute l’Église qui s’organise pour vivre cette mission.
Accueille, envoie, répondre à des besoins concrets.
Continuons d’avancer main dans la main, ensemble, pour que Christ soit au cœur de notre paroisse.
Je vous invite à la prière.
Seigneur Dieu, je te prie qu’on ait vraiment pu se rappeler ensemble de ce que tu nous appelles à vivre en tant qu’Église dans la sphère publique.
C’est ton plan, c’est ta stratégie pour faire connaître l’Évangile, pour faire connaître Christ au cœur de notre paroisse, de notre entourage, de notre quartier.
C’est notre mot d’ordre, c’est ce que nous nous sommes engagés à vivre ensemble en tant qu’Église ici à Grenoble.
Je te remercie pour tous ceux et toutes celles qui s’impliquent et voient autour d’eux, Seigneur, cette grâce qui est à l’œuvre, cette grâce qui est si bonne, si purificatrice.
Je prie qu’on puisse se la réapproprier, qu’on ne soit jamais inoculés ou en tout cas qu’on ne soit pas indifférents, blasés de cette grâce, mais qu’elle puisse encore toucher notre cœur.
J’espère qu’elle l’a fait cet après-midi, afin que nous puissions être renouvelés dans notre vision de ce que tu cherches à faire dans le monde.
Je prie pour l’œuvre de ton Saint-Esprit dans nos vies et que tu nous aides à tous à rester concentrés, à rester centrés sur ta mission et à être dans l’unité.
Amen.
Aurélien Lang a suivi une formation en théologie à l’Institut Biblique de Genève (IBG) et obtenu un master de recherche à la faculté Jean Calvin de Aix-en-Provence après des études de droit à Toulouse, . Il travaille actuellement à l’implantation de l’Église Grenoble-Est. Il enseigne également une partie du cursus d’herméneutique à l’IBG. Avec Chloé, ils ont trois garçons.