Peuple de Dieu, en marche ! Une série de prédications sur le livre des Nombres
Nombres 27
Transcription
Cette transcription a été réalisée de manière automatique, merci de vous référer à l’original avant toute citation
C’est le dernier message du livre des nombres que l’on a étudié depuis le début du mois de janvier cette année.
Et on va voir deux chapitres, le chapitre 27 et le chapitre 36.
Le livre des nombres, c’est le récit des pérégrinations de deux générations dans le désert après la sortie d’Égypte.
Je vous invite à lire les versets, le chapitre 27, les versets 1 à 11.
Les filles de Tselofchad, fils d’Eber, d’Epher, fils de Galad, fils de Makir, fils de Manassé, des familles de Manassé, fils de Joseph, et dont les noms étaient Mashla, Noah, Ogla, Milka et Tirtza, s’approchèrent et se présentèrent devant Moïse, devant le sacrificateur Eléazar et devant les princes de toute l’assemblée à l’entrée de la tente d’assignation.
Elles dirent, « Notre père est mort dans le désert.
Il n’était pas au milieu de l’assemblée de ceux qui se révoltèrent contre l’Éternel, de l’assemblée de Corée, mais il est mort pour son péché et il n’avait point de fils.
Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille ?
Parce qu’il n’a point eu de fils.
Donne-nous une possession parmi les frères de notre père. »
Moïse porta la cause devant l’Éternel et l’Éternel dit à Moïse, « Les filles de Tzélochad ont raison.
Tu leur donneras en héritage une possession parmi les frères de leur père et c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père.
Tu parleras aux enfants d’Israël et tu diras, ‘Lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille.
S’il n’a point de fille, vous donnerez son héritage à ses frères.
S’il n’a point de frère, vous donnerez son héritage aux frères de son père.
Et s’il n’y a point de frère de son père, vous donnerez son héritage aux plus proches parents dans sa famille.
Et c’est lui qui le possédera.
Ce sera pour les enfants d’Israël une loi et un droit comme l’Éternel l’a ordonné à Moïse. »
Jusqu’ici la parole de Dieu.
Le livre, donc, des nombres, c’est ce récit des pèlerins d’Israël dans le désert après la sortie de l’Égypte.
Dieu avait libéré son peuple de l’esclavage.
Il lui avait promis un héritage, une terre où coulent le lait et le miel.
Mais la génération qui a quitté l’Égypte a refusé d’entrer dans la terre promise.
Ils ont parlé des géants qui les effrayaient, des villes fortifiées.
Et puis ils ont refusé de faire confiance aux promesses du Seigneur.
Pourtant, le Seigneur les avait délivrées miraculeusement.
Il avait pourvu tout aussi miraculeusement pour leur nourriture, la manne, l’eau du rocher, pour leur direction et leur protection.
Il y avait cette colonne de nuées qui les dirigeait, qui les préservait.
Et puis cette génération incrédule est morte progressivement dans le désert.
Mais une nouvelle génération s’est levée, a pris place et s’apprête maintenant à entrer en terre promise.
Loin d’être parfaite, cette nouvelle génération a tiré quelques leçons de son séjour au désert.
Dans le chapitre 26 d’abord, il nous est donné un nouveau dénombrement de tout ce peuple.
Et grosso modo c’est le même nombre de peuples qui ont quitté l’Égypte qui vont maintenant entrer dans le pays promis.
Et puis un petit peu plus tard, au chapitre 34 et 35, Moïse donne les limites du pays et puis les directives pour le partage du pays.
Au chapitre 34, je lis au verset 1 et 2 simplement, deux versets.
Il dit, l’Éternel parla à Moïse et dit « Donne cet ordre aux enfants d’Israël et dis-leur, quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, ce pays deviendra votre héritage, le pays de Canaan dont voici les limites. »
Donc c’est leur héritage, c’est la promesse que Dieu a faite lorsqu’ils ont quitté l’Égypte.
Souvenez-vous, toute cette population là qui est devant le Jourdain, face au pays promis, n’a jamais mis les pieds dans le pays promis.
Ils ne connaissent rien de Canaan, sauf Josué et Caleb, les deux survivants de la première génération.
Et c’est ici qu’on entend parler pour la première fois des cinq filles de Tselofchad, de la tribu de Manassé.
Elles sont citées au chapitre 26, les cinq filles, au chapitre 27 et au chapitre 36, et encore en Josué.
Et cette répétition n’est pas un hasard.
Leur nom mérite d’être connu, car leurs actions montrent qu’elles comprennent la nature précieuse de leur héritage, de cet héritage que Dieu leur donne, et qu’elles agissent aussi avec foi, comme possédant déjà le pays.
Nous aussi, nous avons un héritage.
Et cet héritage, comme pour eux, nous a été donné et acquis par Dieu lui-même.
On va voir aussi que notre héritage nous est préservé par Dieu lui-même, et puis enfin on tirera quelques applications pour notre vie.
Regardons d’abord notre héritage qui a été acquis par Dieu lui-même.
Vous avez compris, le territoire allait être accordé à chacune des tribus des enfants d’Israël, et les familles de chaque tribu allaient posséder une portion de cet héritage.
L’héritage était transmis aux fils de sorte qu’il restait dans la famille, qu’il restait dans la tribu.
Si vous êtes un peu familier avec la Bible, vous savez que le nom des territoires, c’est aussi le nom des tribus.
D’ailleurs, comme le nom du pays d’Israël, Israël avant d’être un pays, c’est un homme.
Et cet homme a eu douze fils, et ces douze fils ont donné leur nom à chacun des territoires d’Israël.
Donc l’héritage et le nom sont assez liés.
C’est pour cela qu’elles parlent beaucoup du nom de leur père qui risquerait d’être effacé.
Mais cet homme de la tribu de Manassé a eu cinq filles.
Merci Seigneur !
Mais il n’a eu aucun fils.
Cet homme de Tselovshad est mort dans le désert, et ses filles rappellent à Moïse et à Eléazar, le souverain sacrificateur, que leur père est mort, mais qu’il n’était pas parmi les révoltés de la révolte de Corée.
Il n’était pas opposé de cette manière, de sorte qu’il n’était pas privé des droits à l’héritage.
Il est mort, au fond, elles disent ici, à cause de son péché.
Et le péché dont il est question ici, c’était l’incrédulité.
C’est cela qui les a fait mourir au désert.
Mais au verset 4, elles disent, mais pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille ?
Parce qu’il n’a point eu de fils.
Leur demande n’est pas une rébellion à l’égard du jugement de Dieu, qui aurait frappé intentionnellement leur père, non ?
C’est l’offshade niais pour rien s’il n’a eu que des filles.
C’est Dieu qui détermine ces choses.
On a une dame de notre église qui devrait accoucher ces jours-ci, ces heures-ci peut-être.
Ils ne savent pas le sexe de l’enfant.
C’est Dieu qui décide ces choses.
Moïse porte leur cause devant Dieu et voici ce que Dieu dit.
Elles ont raison.
Elles ont raison.
Et il donne au verset 7, c’est à elles que tu feras passer l’héritage de leur père.
C’est le cas des filles de Tzélovshad qui fait désormais jurisprudence en Israël.
Le point capital ici, c’est l’attitude de foi de ces femmes.
Elles croient que Dieu donne un pays où coule le lait et le miel.
Mais elles seront privées de cette terre parce que leur père n’a pas eu de fille et leurs oncles hériteront ce qui appartenait à leur père et le nom de leur père disparaîtrait.
Elles ne trouvent pas ça juste et elles se présentent devant Dieu.
Ce n’est pas avant tout une victoire en faveur du camp de l’émancipation des femmes, même si on voit bien l’importance que Dieu donne à leur droit.
Mais c’est bien davantage des héroïnes de la foi qui nous sont données ici.
C’est des femmes qui ont saisi les vérités de Dieu, les promesses de Dieu et qui les font valoir.
Et c’est en cela qu’elles sont un modèle pour nous.
Quand le père mourait, l’héritage était distribué aux fils.
À l’aîné, revenait une portion double.
Mais les filles, elles, ne recevaient rien en héritage.
Mais elles recevaient des biens à un autre moment.
Elles étaient traitées différemment.
Elles recevaient de leurs pères un cadeau de mariage, substantiel, la dote.
Certains voient de quoi je parle.
En général, il s’agissait de vêtements, il s’agissait de bijoux, d’argent, de meubles.
Mais des pères les plus riches donnaient à leurs filles des servantes, donnaient même des terres.
Et on voit plusieurs exemples dans les Écritures.
Mais après avoir marié sa fille et lui avoir donné une dote, le père n’avait plus aucune responsabilité financière vis-à-vis de sa fille.
Elle devenait membre de la famille de son mari.
Et puis, c’est ces enfants, elles, qui allaient posséder son héritage, l’héritage de son mari.
Mais pour le cas de Tselovshad, qui n’a pas eu de fils, son héritage allait être transféré à son proche parent, un frère ou un oncle.
Et c’est son nom qui allait disparaître.
Et elles ont bien compris les promesses de Dieu.
Et elles sont donc un modèle pour les femmes, mais plus encore pour tous les croyants.
C’est peut-être pour cela qu’elles mentionnent le péché de leur père, le péché de leur père, l’incrédulité.
C’est juste pour dire, nous avons compris cette leçon.
Nos pères ont été incrédules, mais nous voulons avoir foi dans les promesses de Dieu.
Et eux n’ont rien vu encore.
De la même manière que nous n’avons rien vu du ciel.
Mais nous avons un héritage dans le ciel qui nous a conservés.
Après la révocation de l’édit de Nantes en 1685, par l’édit de Fontainebleau, les protestants furent persécutés et leur réunion était interdite.
Ils se réunissaient quand même le soir dans les forêts, dans les grottes, dans des lieux isolés.
C’était cette période qu’on a appelée la période du désert.
C’était les assemblées du désert, c’est-à-dire qu’on ne se réunissait pas dans les temples.
D’ailleurs, les temples, au moment de la révocation de l’édit de Nantes et avant ça, la Saint-Barthélemy, tout avait été détruit, beaucoup de temples protestants avaient été détruits.
Une jeune fille se rendait à l’une de ces réunions.
Elle fut arrêtée par un soldat et lui dit « Où tu vas si tard ?
» Et la jeune fille, elle craignait de dévoiler la chose et puis de provoquer de nombreuses arrestations.
Mais à la fois, elle ne voulait pas mentir.
Alors, elle a dit « Mon frère est mort.
» « On a une réunion de famille et pendant cette réunion, on va lire son testament.
» Alors, le soldat l’a laissé partir et puis elle a eu cette réunion.
Sur le chemin de retour, elle retombe sur le même soldat, le dragon du roi.
Et le dragon du roi lui dit « Alors, ton frère, est-ce qu’il a été généreux envers toi ?
» Et elle dit « Il m’a tout donné.
» « Il m’a tout donné.
» Le testament qu’on avait lu à cette réunion lui avait rappelé que le Fils de Dieu avait donné sa vie pour elle.
Elle croyait cette bonne nouvelle et elle était devenue une enfant de Dieu.
En Romains 8, 17, il nous est dit que si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes aussi héritiers de Dieu et co-héritiers de Christ.
L’héritage qui nous a été acquis par Jésus-Christ, qui nous a été transmis par les témoins oculaires, les apôtres, cet héritage qu’ont possédé ceux qui nous ont précédés dans l’histoire de l’Église, dans l’histoire de cette Église, quel est-il ?
C’est l’assurance d’être un jour rendu semblable à Jésus-Christ.
Ça c’est votre héritage.
C’est de vivre éternellement dans sa glorieuse présence.
C’est d’être consolé de tous nos maux.
C’est l’assurance de connaître l’harmonie éternelle.
Ce jour où tout dans l’univers, dans le ciel, mais aussi sur la terre, tout sera réuni.
Mais aussi dans le temps, toutes les choses du passé, toutes les choses à venir, toutes les choses présentes, l’éternité, tout cela sera parfaitement harmonieux.
Il n’y aura plus aucun regret, plus aucune contestation, plus aucun murmure possible, parce qu’enfin tout sera rendu parfaitement cohérent et suffisant pour combler tous nos cœurs, de sorte qu’il sera possible non seulement de pardonner tout ce qui est arrivé, mais aussi de justifier tout ce qui est arrivé.
Comprenez ça.
Toutes les souffrances vécues ici-bas, toutes les injustices que vous pouvez connaître, tout cela trouvera une parfaite cohérence, une parfaite harmonie.
Dans l’éternité, dans notre héritage, tout est bien.
Il n’y a plus de murmure possible.
Tout est bien, tout est à sa place.
Et cela, cela remplit nos cœurs de paix et de joie.
Notre vie a donc un sens.
Cet héritage, il nous est réservé dans le ciel.
La pire des choses qui pourraient nous arriver, c’est d’avoir un héritage et puis paf, au moment où on hérite, il n’y a plus rien.
Non, ça n’arrivera pas.
Notre héritage est préservé.
Il est gardé par Dieu lui-même.
On va hériter de tout cela.
Et il y a aussi un impact sur notre manière de vivre ici-bas.
Notre joie, aujourd’hui, vient de cet héritage.
Notre vie a donc un sens dès à présent.
Nous savons que nous retrouverons dans l’éternité tous ceux qui ont cru en Jésus-Christ comme sauveur et maître.
Nous savons que toute chose concourt maintenant, ici-bas, à notre bien, pour peu que nous aimions Dieu.
Nous savons que Dieu, le Tout-Puissant, le Riche en Bonté, le Dieu gracieux et fidèle, est pour nous, il est de notre côté et il est avec nous tous les jours.
Et il répond aussi à nos prières.
Il nous guide.
Jésus est notre ami fidèle.
Ma prière pour nous ce matin, c’est celle de Paul en Ephésiens chapitre 1, verset 18.
Ô que Dieu illumine les yeux de notre cœur pour que nous sachions quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve au sein.
Vivons dans cette même foi.
Notre terre promise, notre repos à nous, c’est dans la foi en Dieu qui nous a acquis un salut parfait, éternel, par l’offrande de Christ à la croix.
Ces filles vivent de ce côté-ci du Jourdain comme nous devrions vivre de ce côté-ci du ciel.
Elles anticipent leur vie en terre promise.
Et ça c’est une leçon pour nous également de vivre dans une perspective éternelle.
Regardons notre héritage préservé par Dieu lui-même.
Le fait de permettre aux filles d’hériter lorsqu’il n’y avait pas de fils dans la famille a cependant créé un problème.
Au chapitre 36, les chefs de famille de Galahad, fils de Makir, fils de Manassé, d’entre les familles des fils de Joseph, s’approchèrent et parlèrent devant Moïse et devant les princes chefs de famille des enfants d’Israël.
Ils dirent, l’Éternel a ordonné à mon Seigneur de donner le pays en héritage par le sort aux enfants d’Israël.
Mon Seigneur a aussi reçu de l’Éternel l’ordre de donner l’héritage de Tzélov-Chad, notre frère, à ses filles.
Si elles se marient à l’un des fils d’une autre tribu des enfants d’Israël, leur héritage sera retranché de l’héritage de nos pères et ajouté à celui de la tribu à laquelle elles appartiendront.
Ainsi sera diminué l’héritage qui nous est échu par le sort.
Et quand viendra le Jubilé, pour les enfants d’Israël, leur héritage sera ajouté à celui de la tribu à laquelle elles appartiendront, et ils seront retranchés de celui de la tribu de nos pères.
Moïse transmet aux enfants d’Israël les ordres de l’Éternel.
Il dit la tribu des fils de Joseph a raison.
Voici ce que l’Éternel ordonne au sujet des filles de Tzélov-Chad.
Elles se marieront à qui elles voudront, pourvu qu’elles se marient dans une famille de la tribu de leur père.
Aucun héritage parmi les enfants d’Israël ne passera d’une tribu à une autre tribu.
Mais les enfants d’Israël s’attacheront chacun à l’héritage de la tribu de ses pères.
Et toute fille possédant un héritage dans les tribus des enfants d’Israël se mariera avec quelqu’un d’une famille de la tribu de son père, afin que les enfants d’Israël possèdent chacun l’héritage de leur père.
Aucun héritage ne passera d’une tribu à une autre tribu.
Mais les tribus des enfants d’Israël s’attacheront chacune à son héritage.
Les filles de Tzélov-Chad se conformèrent à l’ordre que l’Éternel avait donné à Moïse.
Mâchla, Tirtza, Ogla, Milka et Noa, filles de Tzélov-Chad, se marièrent aux fils de leurs oncles.
Elles se marièrent dans les familles des fils de Manassé, fils de Joseph, et leur héritage resta dans la tribu de la famille de leur père.
Tels sont les commandements et les lois que l’Éternel donna par Moïse aux enfants d’Israël dans les plaines de Moab, près du Jourdain, vis-à-vis de Jéricho.
C’est surprenant, non ?
C’est la fin du livre, c’est la conclusion.
Lorsqu’elles vont se marier, elles emporteront avec elles les terres familiales, puisqu’elles ont hérité.
Ce qui aura pour effet, si elles se marient avec un membre d’une autre tribu, de transférer les terres de Manassé dans une autre tribu.
C’est ça qui ne plaît pas aux chefs de famille, parce qu’ils se disent, mais elles sont cinq quand même.
Tout l’héritage de Tchélov-Chad, il part à une autre tribu.
Et donc, ils consultent l’Éternel, et l’Éternel dit, c’est vrai, ils ont raison.
Je veux préserver l’héritage de chaque tribu.
Votre, notre héritage est préservé par Dieu Lui-même.
Il nous est conservé, il nous est réservé dans les cieux.
C’est quoi le sens de tout cela ?
Dieu veut que chacun sache que son héritage est préservé.
Et le défenseur de l’héritage, c’est Dieu Lui-même.
De la même manière, 1 Pierre chapitre 1 verset 3 à 5, qui ont déjà été lus, nous rappelle que Dieu nous a régénérés pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.
Pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir, il nous est réservé dans les cieux.
A nous, qui sommes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps.
Et Paul ajoute en Ephésiens chapitre 1 verset 13 et 14, « En lui, vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage garanti de notre héritage pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis pour célébrer sa gloire.
Notre héritage à nous est assuré dans le ciel.
Le Saint-Esprit atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu et parce que nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers avec Christ et co-héritiers avec Christ.
Non seulement cela, mais le Saint-Esprit produit des fruits dans notre cœur.
L’amour, la joie, la paix, la patience, la douceur, la fidélité, tous ces fruits témoignent que nous sommes enfants de Dieu.
Et puis, Christ lui-même intercède pour nous, pour que rien ne vienne nous faire perdre à cet héritage.
Nous voyons des progrès dans notre vie de chrétien.
Nous vivons en communion avec Christ et nous lui obéissons.
Et les filles de Tselovshad obéissent, on le voit bien à ce commandement de l’Éternel, versets 10 et 11, bien qu’ils restreignent considérablement le choix en matière de prince charmant.
Vous imaginez la chose.
Vous devez vous marier, mais seulement dans cette église.
Ça réduit le choix quand même.
Mais elles ont foi et elles aiment l’héritage que Dieu leur a donné et elles veulent s’en saisir véritablement et donc elles obéissent et elles font confiance à Dieu qui va pourvoir dans leur tribu à des hommes.
Et c’est ce que Dieu a fait.
Et ça, ça réduit le choix.
Elles ont foi et elles ont confiance et elles ont fait confiance à Dieu.
Et c’est ce que Dieu leur a donné.
Et c’est ce que Dieu leur a donné.
Et c’est ce que Dieu leur a donné.
Mais je n’ai pas vu le désespoir.
Et ça, ça fait une grande, grande différence.
Et la seule chose qui justifie cela, qui explique cela, c’est la foi.
C’est cette glorieuse assurance.
Cette ferme assurance.
Enfin, nous devrions vivre d’une manière qui reflète l’amour de Dieu.
C’est-à-dire s’accueillir, se pardonner, s’aimer les uns les autres, comme Dieu nous a accueillis, pardonné, aimé, et obéir.
Même quand la voie de l’obéissance s’accompagne de renoncement.
Voilà quelques vérités, quelques applications que l’on pourrait faire pour nos propres vies.
Toute l’histoire des nombres est celle d’un mouvement vers le pays de la promesse, vers l’héritage.
Cette dernière parole de Moïse, versets 7 et 9, qui est répétée, « Les tribus des enfants d’Israël s’attacheront chacune à son héritage. »
C’est non seulement un énoncé d’un principe juridique, mais c’est surtout une promesse selon laquelle les tribus d’Israël demeureront toujours sur la terre donnée par Dieu, selon la promesse faite à Abraham.
« Je te donnerai à tes descendants après toi le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. »
Et la réponse d’obéissance et de foi des filles de Tselovshad, c’est un modèle pour nous-mêmes d’attachement aux promesses divines.
Alors que tout le peuple est encore de ce côté-ci du Jourdain, elles ont saisi leur héritage.
Et bien c’est pour nous un modèle de fidélité de ce côté-ci du ciel, de saisir notre héritage éternel.
Vous savez quoi ?
Dans Josué, Josué, c’est l’entrée dans le pays de Canaan.
C’est le moment où le découpage du territoire se fait.
Et au moment du territoire de Manassé, ils ont commencé à dire « Un tel fils de Makir, vous recevez ça. »
Et les filles de Tselovshad, « Et nous ? »
Moïse avait demandé à l’Éternel, et l’Éternel avait dit « Elles ont raison, donnez-nous. »
Et elles ont obtenu.
Et pour nous c’est pareil.
On doit vivre dans cette attitude de foi.
« Seigneur, Tu as promis ça.
Tu as promis cette paix.
Tu as promis cette joie.
Tu as promis que Tu essuierais toutes les larmes de nos yeux.
Tu as promis.
Seigneur, donne-nous cela.
Fais cela en nous. »
Le Livre des Nombres a mis en évidence l’incrédulité du peuple, sa difficulté à obéir, ses murmures contre Dieu.
Mais ces deux derniers épisodes de la vie du peuple, les filles de Tselovshad, montrent un modèle de foi, un modèle d’obéissance et un modèle de prière plutôt que de murmures dans les incompréhensions de nos vies.
Voilà ce que nous devrions retenir également de l’étude de ce livre.
Dieu nous conduit dans la gloire.
Notre héritage a été acquis par Jésus-Christ et merveilleusement préservé par Lui.
Même si de nombreux défis sont encore devant nous, même s’il y a des difficultés, nous Lui faisons confiance, nous Lui obéissons.
Et lorsque nous sommes troublés, nous venons à Lui, nous Lui prions.
Et nous savons que Dieu est pour nous.
Il dit « Ils ont raison ».
Et ils ont raison.
Et c’est ce que l’on veut avoir.
Prions ensemble.
Seigneur notre Dieu, on veut te louer, te remercier pour ce livre des nombres.
Seigneur, à bien des égards, on a tiré de nombreux parallèles, Seigneur, pour nos propres vies.
Parfois, dans notre manière de murmurer, dans nos désobéissances, dans nos contestations.
Mais Seigneur, on veut retenir cette perspective des filles de Tselovshad.
Seigneur, donne-nous cette foi qui saisit pleinement l’héritage que Tu nous as acquis en Jésus-Christ à la croix.
Seigneur, donne-nous de vivre dans cette perspective éternelle, glorieuse.
Seigneur, donne-nous cette foi pour que lorsque les jours sont difficiles ici-bas, on puisse marcher avec espérance.
Lorsque la tristesse nous a envahis, que cette espérance remplisse nos cœurs.
On sait que nos larmes, elles ne sont pas incompatibles avec notre paix et notre joie intérieure.
Merci Seigneur, notre Dieu, de continuer à prendre soin de notre Église, de continuer à la remplir de foi dans les défis qui sont devant nous ou dans les défis personnels que chacun peut connaître.
Viens à notre aide par Jésus-Christ.
Amen.
Que Dieu vous bénisse. !
Vincent Bourrel s’est converti à Christ pendant ses études supérieures, il a travaillé dans une société agro-alimentaire et aidé à l’implantation d’une église à Strasbourg. Il fait ses études théologiques à l’Institut Biblique Baptiste de Paris. Il sert comme pasteur de l’Église Baptiste Toulouse Métropole (AEEBLF) depuis 1998. Vincent est marié à Anne-Sophie (médecin), ils ont 5 enfants et une petite fille.