Peuple de Dieu, en marche ! Une série de prédications sur le livre des Nombres
Nombres 17
Transcription
Cette transcription a été réalisée de manière automatique, merci de vous référer à l’original avant toute citation
Est-ce que vous avez déjà tiré à la courte paille pour régler une question, une dispute ?
Parfois dans la vie, il nous faut une méthode pour choisir comment déterminer le gagnant, comment régler une dispute entre les enfants qui méritent le dernier morceau de gâteau alors qu’on ne peut pas le diviser en dix morceaux, comme chez nous.
Dans les Jeux Olympiques aussi, il nous faut une manière de choisir le gagnant.
Cette fois-ci, on ne choisit pas à la courte paille, ce serait injuste, mais c’est le chronomètre qui décide le meilleur.
Alors des fois, c’est la courte paille, tout le monde est plus ou moins d’accord sur la méthode parce qu’on laisse ça au hasard.
Le chronomètre est neutre aussi.
Les gens acceptent plus ou moins, quand il n’y a pas de triche en tout cas, que le chronomètre décide, choisit.
Dans les pays démocratiques aussi, quand il faut choisir nos dirigeants, on a trouvé que le vote par majorité permet de choisir.
Ce n’est pas infaillible, mais ça permet de maintenir la paix et d’avancer.
Quand il faut choisir, il ne faut pas avoir deux, donc il faut bien trancher un moment.
Donc voilà plusieurs méthodes pour choisir, courte paille, chronomètre, vote majoritaire.
Mais comment choisir sa croyance ?
Comment choisir sa religion ?
Comment choisir un messie ?
Comment choisir un sauveur ?
Comment choisir une idéologie à suivre parmi tant de choix ?
Courte paille, chronomètre, vote ?
Nous allons lire une histoire ce matin dans l’ancien testament, donc bien avant Jésus, bien avant la venue de Jésus, mais cette histoire va nous aider à choisir notre croyance, notre foi, notre sauveur ce matin.
Et comme vous allez voir en nombre chapitre 17, il y a une forte ressemblance à ce qui se passe dans ce chapitre et ce qui s’est passé le dimanche matin de Pâques.
Alors, nombre chapitre 17, je commence dans ma bible à lire à partir du verset 1, peut-être dans votre édition c’est plus tard, c’est verset 16, mais vous cherchez la partie qui parle du bâton d’Aaron.
Donc, nombre chapitre 17, verset 1, ou dans vos bibles peut-être verset 16.
Nombre chapitre 17, je rappelle qu’il y a une dispute parmi le peuple, qui sera le grand prêtre ?
Qui sera le souveraincificateur ?
Comment régler ce choix là, cette dispute là ?
Et donc Dieu va proposer une méthode ici.
Nombre 17, l’éternel parla à Moïse et dit « parle aux enfants d’Israël et prends d’eux un bâton selon les maisons de leur père, soit douze bâtons de la part de tous les princes selon les maisons de leur père.
Tu écriras le nom de chacun sur le bâton, son bâton, et tu écriras le nom d’Aaron sur le bâton de Lévi, car il y aura un bâton pour chaque chef des maisons de leur père.
Tu les déposeras dans la tente d’assignation devant le témoignage où je me rencontre avec vous.
L’homme que je choisirai sera celui dont le bâton fleurira et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent contre vous les enfants d’Israël. »
Moïse parla aux enfants d’Israël et tous les princes lui donnent un bâton, chaque prince un bâton selon les maisons de leur père, soit douze bâtons.
Le bâton d’Aaron était au milieu des leurs.
Moïse déposa les bâtons devant l’éternel dans la tente du témoignage.
Le lendemain lorsque Moïse entra dans la tente du témoignage, voici le bâton d’Aaron pour la maison de Lévi avait fleuri, elle avait poussé des boutons, produit des fleurs et muri des amandes.
Moïse ôta devant l’éternel tous les bâtons et les porta à tous les enfants d’Israël afin qu’ils les voient et qu’ils prennent chacun son bâton.
L’éternel dit à Moïse « reporte le bâton d’Aaron devant le témoignage pour être conservé comme un signe pour les enfants de rébellion afin que tu fasses cesser de devant moi leurs murmures et que nous ne meurent point. »
Moïse fit ainsi, se conformant à l’ordre que l’éternel lui avait donné, les enfants d’Israël dirent à Moïse « voici nous expirons, nous périssons, nous périssons tous, quiconque s’approche du tabernacle de l’éternel meurt, nous faudra-t-il tous expirer. »
Donc vous avez vu la méthode de Dieu pour confirmer son choix, confirmer le choix du grand prêtre, ça va revenir à Aaron de la tribu de Lévis et à partir de là tous les souverains sacrificateurs dans l’histoire du peuple sera les descendants d’Aaron de la tribu de Lévis et à partir de ce moment c’est une chose incontestable.
Mais vous voyez bien, vous comprenez bien en ce dimanche de Pâques que ce texte, bien qu’il soit pas un texte pascal d’habitude, vous comprenez le ressemblance au dimanche matin de Pâques, cette façon que Dieu a confirmé le rôle unique d’Aaron comme grand prêtre des Hébreux ressemble à la manière que Dieu a confirmé son fils comme l’ultime grand prêtre, l’ultime sauveur.
Et en disant cela je ne fais que reprendre une des thèses majeures de la lettre aux Hébreux, une lettre importante du Nouveau Testament qui met en avant cette idée sur un ensemble de chapitres que la résurrection de Jésus prouve son excellence supérieure comme seigneur et sauveur.
La résurrection de Jésus prouve son excellence supérieure comme seigneur, comme sauveur, comme grand prêtre, comme messie de nos vies.
Cette même lettre aux Hébreux d’ailleurs mentionne expressément le bâton d’Aaron comme une image, une ombre des choses à venir.
Il y a même ce verset que je trouve intéressant, je l’affiche.
Il rappelle les choses qui étaient dans le tabernacle, qui étaient dans le culte juif qui allait devenir des images et des ombres des choses à venir et il mentionne le bâton.
Il y avait dans l’arche un vase d’or contenant la manne, le bâton d’Aaron qui avait fleuri et les tables de l’alliance et puis il dit ce n’est pas le moment de parler en détail là-dessus.
J’aime bien cette petite phrase quand on lit les Hébreux, c’est pas le moment de parler en détail là-dessus et il passe à d’autres choses plus théologiques.
Mais je trouve un certain encouragement dans cette phrase où il peut y avoir un moment pour parler en détail et là je propose que ce matin ce soit le moment.
Nous allons parler un peu plus en détail du bâton d’Aaron.
C’est un peu particulier, je le sais, mais c’est un miracle marquant dans l’histoire du peuple juif et dans leur culte pour fixer le rôle, un des rôles principaux, un des personnages principaux dans l’Ancien Testament qui est le souverain sacrificateur et Aaron.
Et donc je propose ce matin de voir ce bâton plus en détail.
Cet amandier fleuri qui confirme le choix de Dieu.
Mais dans ce bâton fleuri, tout comme dans la résurrection de Jésus, nous avons le choix de Dieu qui est confirmé, qui nous aide, nous, à faire notre choix.
Comment choisir une croyance ?
Je vous propose de regarder d’abord ce bâton fleuri mais au-delà à ce Jésus qui revit et ça vous allez pouvoir choisir votre croyance, votre religion, votre foi en regardant à Jésus ressuscité.
Dans ce bâton fleuri, il y a tout d’abord une invitation à la comparaison, il y a une invitation à la vérification et puis il y a une invitation à la vie.
J’aimerais voir ça ce matin en regardant ce bâton fleuri plus en détail.
Une invitation à la comparaison.
Dieu lui-même propose une manière de comparer et de faire un choix, de trancher, une manière qui fait cesser les murmures et les contestations.
J’ai dit des fois on tire à la corte paille parce que c’est difficile à faire.
Tout le monde veut le dernier morceau de gâteau, c’est difficile à trancher donc la corte paille fait cesser les murmures et même si les autres ne sont pas contents, ils reconnaissent que c’est comme ça.
Donc Dieu lui-même met en place un comparateur, un peu comme le site QueChoisir.
Vous avez déjà consulté le site QueChoisir pour comparer différents produits.
Donc Dieu dit on va faire un comparatif.
Vous allez prendre 12 bâtons de marche des 12 tribus.
Je rappelle qu’à l’époque le bâton de marche était presque comme une carte d’identité, une signature.
Les gens pouvaient assez facilement relier à la personne.
Chez nous c’est un peu comme des voitures.
On peut finir par savoir qui conduit quelle voiture, pas toujours quand vous vous garez les uns derrière les autres pendant le culte et ça c’est un problème et on ne sait pas.
On affiche les plaques mais normalement on sait à peu près ce genre de choses.
C’est relié à la personne.
Le bâton de marche était comme une carte d’identité.
Il dit tu écris le nom de chaque tribu sur le bâton du prince de cette tribu et Dieu dit verset 5, vous l’avez compris, « l’homme que je choisirai sera celui dont le bâton fleurira et je ferai cesser de devant moi les murmures que profèrent contre vous les enfants d’Israël ».
Donc Dieu annonce d’avance le critère, ce sera un critère surnaturel, miraculeux, le bâton qui fleurira.
Donc on prend ces 12 bâtons, je rappelle c’est des bâtons de marche.
Ce ne sont pas des branches qu’on vient de couper.
Encore certaines fleurs, on les coupe, ça tient quelques heures.
Mais là c’est des bâtons de marche qui ont vu 40 ans de marche dans le désert.
Ils sont polis maintenant, ils sont peut-être sculptés, ils sont jolis mais ils ne sont pas en vie.
On va les laisser toute la nuit devant l’arche.
Donc pas moyen de tricher ou de trafiquer.
Et au matin on va les comparer.
Et comme je dis, le critère de comparaison est assez radical.
Celui qui fleurira, celui qui aura de la vie.
Vous savez quand vous allez sur « Que choisir » ou sur le site des comparateurs de produits, souvent ça se joue pas à grandes choses.
Vous achetez un lave-linge, vous regardez le comparatif entre plusieurs marques.
La classe énergétique va être plus, plus, plus, plus, plus, mais il prend un peu plus de temps à tourner ou les habits ne sortent pas tout à fait sèches.
C’est mon expérience.
Ou un autre qui consomme un peu plus d’électricité ou que le hublot est sur le côté ou sur le devant.
Ce sont des différences plutôt mineures et finalement vous faites votre choix.
En général le choix n’est pas entre une machine qui s’allume jamais et une machine qui s’allume.
Ici, entre des bâtons sans vie et un bâton qui est plein de vie.
Et puis voilà, il trouve ce bâton plein de vie.
Mais le nouveautésement va appuyer ce rôle d’Aran et montrer que Christ lui, il est meilleur.
Et tout comme Dieu a désigné par miracle de vie la tribu des Lévites parmi les douze, par ce miracle, et bien Dieu va désigner Jésus comme meilleur qu’Aran, comme meilleur que tout le reste par ce miracle de vie.
C’est parce que Jésus, le lendemain matin, il était vivant, plein de vie, parce qu’il est ressuscité et qu’il ne meurt plus qu’on atteste le choix de Dieu comme un sauveur excellent.
C’est toute une réflexion dans plusieurs versets de l’Épître aux Hébreux.
Un verset dit que Aron lui était établi selon la lignée des Lévites, mais Jésus lui, il est qualifié, il est institué, il est choisi selon la puissance d’une vie impérissable.
Donc ce qui distingue Jésus de tous les autres, c’est la puissance d’une vie impérissable.
Je vous cite encore un autre verset en Hébreu, chapitre 7, verset 23.
« Il y a eu des sacrificateurs en grand nombre parce que la mort les empêchait d’être permanents, mais Jésus, parce qu’il demeure éternellement, étant toujours vivant, lui qui s’est assis à la droite du trône de la majesté divine dans les cieux, c’est lui donc qui est le meilleur. »
C’est lui qui est meilleur qu’Aron et qui est meilleur que tout le reste.
Voilà, donc si vous êtes devant ce choix de quelle religion ?
Vous vous êtes troublés même par la question, ça revient.
Pourquoi tant de religions ?
Il y en a beaucoup, qui a raison, qui a tort, lequel choisir ?
Mais à Pâques, on a un critère qui nous aide à faire le choix.
Et quelque part, Dieu lui-même dit « comparer toutes les religions, comparer tous les systèmes de pensée, comparer tous les fondateurs de religions, comparer tous les…
Mais s’il y a une seule croyance qui affirme la résurrection, qu’il avait annoncé d’avance, qu’il affirme, un seul sauveur est vivant aujourd’hui.
Paul a proposé cette idée aux Athéniens.
Les Athéniens, ces philosophes grecs, ils aimaient bien discuter toutes les philosophies, les dieux, les divinités.
Ils étaient plutôt contents qu’il y avait une divinité de plus, un dieu de plus.
Ça ne les posait pas de problème.
Mais Paul, ce qui les a un peu choqués, lui il a dit « mais Jésus est mieux que tout ça. »
Il termine une fameuse prédication avec cette idée en acte 17.
Il dit « vous savez, Dieu a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice par l’homme qu’il a désigné. »
Même phrase qu’en nombre.
« Par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné a tous une preuve certaine en le résistant des morts. »
Donc le grand juge et sauveur de l’humanité, désigné par Dieu, se voit notamment par cette preuve, ce critère de choix, la résurrection d’entre les morts.
Alors je propose de faire rapidement un petit comparatif.
Ils ont aligné les douze bâtons, on pouvait les comparer.
Faisons un petit comparatif avec d’autres concurrents.
J’enseigne sur l’histoire de l’église, plusieurs vous suivent cette formation.
J’ai découvert des choses intéressantes.
Donc j’aimerais comparer, on va pas prendre douze, ça prend beaucoup de temps, mais juste Marie, Mahomet et le matérialisme, si vous voulez.
Et puis on va comparer avec un Seigneur ressuscité, Marie, qui pour certains est la voie vers le ciel.
Mais ce n’est qu’en 1854, que l’église catholique déclare le dogme de l’immaculée déconception, c’est-à-dire que Marie elle-même est née sans péché pour faire d’elle une espèce de sauveuse.
Mais pour cela, il leur faudrait ensuite déclarer le dogme de l’infaillibilité pontificale en 1870, pour ensuite en 1950 déclarer le dogme de l’assomption, qui est en quelque sorte la résurrection de Marie.
Si les nés sont péchés, la mort, elle échappe à la mort et donc elle monte au ciel dans cette assomption, comme une résurrection.
Mais les dates sont troublantes, 1854, 1870, 1950, 1954 pour décider que Marie a connu une espèce de résurrection.
Alors que ici, nous avons les témoins juste après le lendemain matin, déjà les gens le voyaient vivant Jésus.
Donc si vous voulez comparer Jésus et Marie, Jésus remporte sur le critère de la résurrection.
Mahomet, c’est un fondateur de religion, l’islam est là, mais vous savez que son tombeau se visite aujourd’hui.
Il n’y a pas vraiment de notion de résurrection corporelle dans l’islam.
Et puis prenons le matérialisme, qui dit aussi, qui est quand même la la croyance majeure en France.
Le monde est le résultat d’un accident et il finira avec tout ce qu’il contient brûlé par le soleil.
Pas de miracle, pas de résurrection, pas d’espérance, de nouveaux cieux, de nouvelles terres.
Les gens vivent comme ça, bien sûr, beaucoup de non-croyants recherchent la justice, un meilleur monde, ils veulent des lois justes, ils veulent soigner l’environnement, mais sans se rendre compte que leur vision de la réalité sape toute envie de faire du monde un endroit meilleur.
Pourquoi répondre aux besoins des autres en faisant des sacrifices si à la fin rien de ce que nous accomplissons ne change la situation, pas de résurrection, pas d’avenir vraiment pour nos vies et notre planète.
Déjà si vous comparez un peu entre Jésus ressuscité et puis Marie ou Mahomet ou le matérialisme, il y a un qui sort du lot.
C’est pour ça que Luc Ferry, l’ancien ministre de l’éducation, dit ceci, écoutez bien, « je te l’accorde volontiers », lui même pas croyant, mais il dit « je te l’accorde volontiers au banc décès des doctrines du salut, rien ne peut concurrencer le christianisme puisque seul il professe la résurrection des corps et non seulement des âmes ».
Donc une victoire totale sur la mort par cette résurrection corporelle de Jésus Christ, il dit ça, c’est imbattable comme système de croyance.
Après lui-même dit « pourvu qu’on y croit », ce n’est pas son cas.
Mais il nous l’accorde volontiers, rien ne peut concurrencer le christianisme à cause de la résurrection.
Et c’est là, donc après une invitation à la comparaison, déjà l’idée d’une résurrection c’est quand même meilleur que tous les autres, il y a ici une invitation à la vérification.
Parce qu’effectivement si c’est pas vrai, si quelqu’un a trafiqué ce bâton ou si c’est juste un tour d’artifice, effectivement ça ne compte pas.
Donc verset 8 et 9 dans notre texte de nombre des sept, « le lendemain lorsque Moïse entra dans la tente du témoignage, voici le bâton d’Aaron pour la maison de Lévi avait fleuri, elle avait poussé des boutons, produit des fleurs et mûri des amandes.
Moïse ôta devant les tournins tous les bâtons et les porta à tous les enfants d’Israël afin qu’ils les voient et qu’ils prennent chacun leur bâton. »
Ce qui est intéressant ici, c’est que ce miracle était particulièrement vérifiable.
Les gens connaissaient quel bâton appartenait à quelle personne, c’était comme je disais des cartes d’identité, ils avaient écrit des noms donc il n’y a pas une histoire de mélange où on se perd dans les douze.
Impossible de confondre un bâton avec un autre et le critère de base selon Dieu c’était celui qui fleurira et donc il porte tous ses bâtons, le verset dit, à tous les enfants d’Israël afin qu’ils les voient.
Et puis on regarde bien ce qui est celui qui fleurira mais le bâton d’Aaron, contrairement à tous les autres, le bâton d’Aaron avait fleuri, avait poussé des bourgeons et a mûri des amandes.
C’est Dieu qui aime bien faire l’avis.
Mais les amandes sur un bâton de marche, il faut le faire.
D’ailleurs en général il n’y a pas tout ça à la fois, il y a souvent par étapes, d’abord les fleurs, ensuite les bourgeons et ensuite les amandes et là il y avait tout.
C’est comme s’il y avait une explosion de vie, une vie totale, une vie complète, une vie féconde avec du fruit, ce qu’on trouve sur le bâton.
Eh bien je vous dis ce matin que la résurrection de Jésus est comme ça, c’est une explosion de vie.
Le dimanche matin, après sa mort par crucifixion, Jésus était entièrement, complètement vivant avec ce nouveau corps, le vrai corps humain comme il devrait être en plein développement, tout comme il avait dit.
Donc même ce miracle de la résurrection de Jésus, ce n’était pas après neuf mois de convalescence à l’hôpital, puis neuf mois de rééducation, puis une petite apparition sur une photo photoshopée pour donner l’impression qu’il était en bonne santé.
Non, c’était la vie, la vie totale, la vie complète.
Jésus était plein de vie, il avait ce nouveau corps en parfaite santé tout en ayant les marques pour qu’on sache que c’était bien lui.
Et avec Jésus c’était les douze apôtres, comme les douze tribus d’Israël ici, qui pouvaient voir et attester la chose, devenir des témoins pour raconter « nous avons vu, nous, Jésus ressuscité ».
Et puis on savait bien que c’était lui, on a passé trois ans avec lui, il avait comme des marques sur ses mains, ses pieds, son côté.
Et puis Jésus a multiplié des occasions à la vérification.
La résurrection de Jésus invite à la vérification.
C’était un miracle, tellement le miracle est fort et presque incroyable que Dieu a mis tout en place pour pouvoir l’attester vraiment.
J’aime bien ce que dit Peter Williams dans ce livre qui est à la librairie qui s’appelle « Les évangiles sont-ils fiables? »
mais il résume un peu toutes les apparitions de Jésus ressuscité et il trouve une belle diversité qui invite à la vérification.
Il dit « Jésus ressuscité est apparu en judais et en galilée, en ville et à la campagne, à l’intérieur et à l’extérieur, le matin, le soir, sur rendez-vous, sans rendez-vous, de près, de loin, sur une colline, au bord de la mer, à un groupe d’hommes, à un groupe de femmes, à des individus et à des groupes allant de 2 à 500 personnes, assis, debout, marchant, mangeant et toujours en train de parler. »
Donc ce n’était pas un fantôme, une apparition, c’est cette variété invite à la vérification et tous ces témoins ont pu par la suite confirmer, pour voir naître d’autres croyants qui étaient convaincus de la preuve que Dieu a donnée, tout comme toute Israël a fini par être convaincue que oui, ça va être bien Aaron notre second sacrificateur.
L’autre chose intéressante c’est que le bâton d’Aaron est resté en vie, est resté un témoin permanent pour le peuple.
C’est pour ça qu’on en parle même en hébreu plus tard.
Chapitre 17, verset 10, l’éternité à Moïse reporte le bâton d’Aaron devant le témoignage, tu vas le mettre dans l’arche de l’alliance, dans ma présence, « pour être conservé comme un signe pour les enfants de rébellion afin que tu fasses cesser de devant moi leur murmure et qu’ils ne meurent pas. »
Donc ce bâton, ils vont le garder pour toujours comme souvenir, comme rappel que Dieu a un jour tranché, il a fait son choix, il a désigné par ce miracle de vie qui sera le médiateur.
De la même manière pour nous, Jésus ressuscité, il y a cette preuve permanente, ce signe permanent, ce miracle permanent, tout comme le bâton fleuri est resté fleuri avec des amandes, et bien Jésus est resté vivant et continue à porter des fruits.
Jésus parle encore aujourd’hui, Jésus vivant transforme des vies aujourd’hui, Jésus vivant console des coeurs encore aujourd’hui, Jésus ressuscité préserve son église aujourd’hui et c’est miraculeux, Jésus ressuscité porte des fruits dans nos vies aujourd’hui qui se vérifient.
D’ailleurs depuis ce signe là, depuis cette preuve là, il faut se rappeler qu’on ne peut pas faire mieux que la résurrection du fils de Dieu avec tous ses témoins.
Des fois on voudrait mettre en avant des soi-disant miracles, mais une fois que Dieu nous a donné le miracle de la résurrection, il veut qu’on mette l’accent sur celle là et puis la parole qui découle de ce Jésus ressuscité.
Alors si vous entendez parler des statues qui pleurent ou des fleurs qui se préservent, déjà est-ce que c’était annoncé d’avance, est-ce qu’il y a tous ces témoins, est-ce que… posez-vous quelques questions mais revenez rapidement à la résurrection de Jésus Christ.
Vous ne pouvez pas faire mieux que celle là et celle là, il a un impact dans nos vies aujourd’hui.
Jésus est vivant, il peut toujours sauver.
Donc oui c’est une invitation à la vérification, il y a beaucoup de faux miracles, de soi-disant miracles et quand on creuse un peu, quand on vérifie vraiment, ça ne tient pas debout, mais la résurrection oui, tout comme le bâton d’arrond.
Et enfin ce bâton fleuri nous lance une invitation à la vie.
Donc il y avait ce bâton fleuri le lendemain matin, il l’a montré à tout le monde mais la réaction du peuple est particulière.
Vous avez remarqué, après ce beau miracle de l’amandier fleuri, de la vie qui jaillit, les enfants verset 12 et 13, les enfants dirent à Moïse voici nous expirons, nous périssons, nous périssons tous, quiconque s’approche du tabernacle va mourir, donc on va tous mourir.
C’est un peu, leur réaction est un peu déprimante face à ce beau miracle de la vie.
Dans un sens oui, ils ont compris, ils ont tout compris et dans un sens ils n’ont rien compris.
Je rappelle la contestation d’origine de cet épisode, c’est que plusieurs du peuple disaient voilà nous sommes tous pas besoin de sacrificateur, nous sommes tous capables de nous approcher de Dieu.
Il n’y a pas une tribu mieux qu’une autre, il n’y a pas un homme mieux qu’un autre, toutes les spiritualités sont bonnes, tous les chemins mènent à Dieu, toutes les religions disent la même chose, il n’y a pas de problème.
Ça c’était leur discours, mais Dieu dit non, Dieu confirme par la terre qui engloutit les rebelles et par ce signe du bâton fleuri d’aran que non, il y a une seule manière de vous approcher de ma sainteté, la seule manière c’est par ce système lévitique des sacrifices et des sacrificateurs, c’est ce système là, c’est le souverain sacrificateur avec ses sacrifices, c’est le seul système qui prend en compte la gravité du péché, qui prend en compte la réalité de ma sainteté et qui ouvre la voie afin de ne pas mourir.
Et donc quand ils voient que Dieu confirme ce que eux mettaient en doute, qu’on est tous sains, on peut tous s’approcher de Dieu, ils confirment ça par la terre qui engloutit les rebelles en chapitre 16 et ils confirment ça par le bâton d’aran fleuri en chapitre 17, et en quelque sorte ils comprennent, ils disent « oh là là, s’il n’y a que aran qui peut s’approcher de Dieu, on va tous mourir, il n’y a pas d’espoir pour nous, nous périssons, nous périssons ».
Ils ont compris, mais que la moitié.
Et c’est un peu vrai pour nous aussi, si la résurrection est vraie, alors oui, Jésus est Seigneur, est Juge, est Roi de l’univers et non pas moi, et je ne peux vivre comme bon me semble.
Si Jésus est ressuscité, ce n’est pas vrai que tous les chemins mènent à Dieu.
Si Jésus est ressuscité, ce n’est pas vrai que toutes les religions se valent.
Si la résurrection est vraie, je dois faire comme le disciple Thomas devant Jésus qui dit « mon Seigneur et mon Dieu ».
Si la résurrection est vraie, nous les hommes qui avons crucifié Jésus, nous sommes nous sommes cuits, nous périssons tous.
Et ça, le peuple a compris, mais ils n’ont pas compris l’autre moitié de du signe.
Ils n’ont pas compris que le but de Dieu, finalement, c’était de les faire vivre.
C’était un miracle de vie pour qu’ils ne meurent pas.
Ce bâton fleuri aurait dû être une bonne nouvelle pour eux, puisque Dieu dit « afin qu’ils ne meurent point, on va établir un souverain sacrificateur qui gère le système des sacrifices pour qu’on puisse vivre ensemble et qu’ils ne meurent pas ».
Tout comme pour nous, c’est vrai, si la résurrection est vraie, on est cuit, mais si la résurrection est vraie, en même temps, on est sauvé.
C’est une invitation à vivre avec lui, à ne pas mourir.
Dieu a trouvé une solution pour habiter avec nous, pour que nous nous habitions dans sa maison.
Eux, ils avaient le tabernacle, mais nous avons l’éternité dans sa présence.
Il a trouvé une manière de régler le péché, d’ouvrir une voie et nous donner la vie.
Et donc la vie jaillit et remporte sur la mort.
Vous savez, les amandiers, comme les cerisiers, ont ces magnifiques fleurs blanches.
Peut-être que vous les voyez autour de vous ou dans votre jardin en ce moment.
Les amandiers sont parmi les premiers arbres du printemps à faire des fleurs.
Et ces fleurs sont très jolies, dans cette blancheur.
De la même manière, Jésus nous dit que par sa résurrection, il est comme cet amandier fleuri, les primices du printemps, mais qui garantissent que la saison est en train de changer, que le printemps est engagé et que l’été arrive.
Et quand nous voyons ce que nous avons célébré ce matin au jardin japonais, c’est très beau de voir ces fleurs.
Et chaque fleur est comme un signe, disait Martin Luther, de la résurrection, parce que Dieu redonne vie chaque saison, après l’hiver.
Et nous avons dans ces belles fleurs du bâton d’arrond, ces fleurs blanches rappellent aussi Jésus qui est ressuscité en premier pour nous accorder sa pureté, sa vie.
Et ce matin, j’espère que si vous êtes toujours dans la réflexion, quelle croyance choisir, quelle religion, quelle foi, je vous invite à regarder de près la résurrection, ce signe de vie qui bat tous les autres et qui s’offre à vous.
Vous aussi, vous allez pouvoir revenir à la vie, vous allez pouvoir fleurir, vous allez pouvoir porter du fruit, vous allez pouvoir être dans la présence de Dieu pour toujours.
Voici ce que Jésus nous offre par sa résurrection.
Prions.
Seigneur, nous te remercions pour ce parcours que nous faisons dans le livre des Nombres.
C’est vrai qu’il y a ces images et ces histoires qui nous pointent vers Jésus-Christ.
Nous te remercions de ce que tu nous as ouvert l’intelligence pour comprendre que Jésus-Christ a accompli toute ta parole et que maintenant nous avons mieux qu’un bâton fleuri, mieux qu’un petit miracle, nous avons le plus grand miracle de tous les temps, nous avons ton fils, Dieu le fils qui s’est incarné et qui est allé à la croix pour nous pécher et qui le troisième jour est revenu à la vie.
Tu es le créateur de vie.
Jésus avait la vie en lui-même et cette vie a éclos, cette vie a jailli du tombeau pour devenir quelque chose de permanent et nous voulons maintenant regarder ce signe-là, ce miracle-là et être convaincus.
Nous te prions que tu nous accompagnes dans nos moments de doute et de questionnement pour que nous puissions regarder à Jésus-Christ et l’aimer et constater qu’il est vraiment meilleur que tout le reste.
Il nous aime, il marche avec nous, il nous offre une éternité merveilleuse et déjà une vie éternelle.
Maintenant je te prie que chacun ici puisse saisir cette vie et se laisser conduire par un Christ ressuscité.
Merci pour ce feedback que nous avons pu t’offrir ensemble.
Conduis le restant de cette journée que nous soyons dans la joie, la joie du ressuscité.
Amen
Samuel Niblack a grandit en Californie et fait ses études dans l’informatique. Sentant l’appel de Dieu au ministère vers la fin de ses études, il est venu se former à l’Institut Biblique Baptiste de Paris. Marié à Rebecca et père de 8 enfants, il fait équipe avec Vincent Bourrel en tant que pasteur dans l’église baptiste de Toulouse depuis 2004.