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Le Psaume 146 a inspiré des hymnes dans de multiples langues. L’anglais Isaac Watts (1674-1748) a écrit un chant qui s’inspire largement de ce psaume. Cet hymne est encore bien connu dans le Royaume-Uni. Nous reproduisons ici l’adaptation française réalisée par Daniel Dutruc de ce texte.

Tant que subsistera un souffle dans mon âme
Je louerai le Potier qui a formé ma vie ;
Et, à l’heure dernière, quand s’éteindra ma flamme
Appelé par sa voix, je volerai vers lui.
Je le louerai encore, je le louerai toujours,
Affranchi à jamais des bornes du péché,
Des portes de la mort et de son noir séjour,
Non rien ne pourra plus, désormais, m’empêcher
De dire à l’univers : Célébrez avec moi
Le divin Créateur, le grand Dieu d’Israël,
Qui au commencement, dans un élan de joie
Fit l’espace, le temps, puis la terre et le ciel.
Sa vérité, tel un rocher, défie le temps !
Son bras puissant mais doux délivre l’opprimé,
Et dans ses mains percées on peut voir en tout temps
Des poissons et du pain pour nourrir l’affamé.
À l’œil enténébré, il donne la lumière,
Au bras découragé, il apporte l’espoir,
À l’âme torturée, courbée dans la poussière,
Il offre son esprit vainqueur du désespoir.
Il offre à l’étranger une patrie perdue,
À la veuve, un mari ; à l’orphelin, un père,
Du captif enchaîné dans la nuit absolue
Il change le cachot en fleuve de lumière.
Je louerai mon Sauveur, mon ami et mon Père ;
Et quand mon frêle esquif sombrera sous les cieux,
Mon âme délivrée de sa gangue de chair
Jaillira libérée pour retourner à Dieu.
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