Permettez-moi de faire deux mises en garde dès le départ.
Premièrement, cet article ne concerne pas le nouveau livre d’Aimee Byrd, « Recovering from Biblical Manhood and Womanhood » (Se remettre de la masculinité et de la féminité bibliques). Cet article est effectivement lié à sa sortie et aux conversations qui l’entourent, mais je n’essaie pas de m’impliquer directement dans ce livre ni de m’associer aux réactions qu’il suscite.
Deuxièmement, si le complémentarisme peut être épais ou mince, large ou étroit, alors mon point de vue se situera plutôt du côté large ou épais de la question. Je veux être clair sur mes convictions théologiques. Je crois que, par la volonté de Dieu, nous sommes nés en tant qu’hommes ou femmes, et que cette distinction n’est pas d’abord une question d’ordination ou de personne qui peut prêcher, mais une distinction qui fonctionne dans toute la vie et dans toutes sortes d’activités. Je reviendrai plus tard sur ce point.
Ces mises en garde étant faites, voici quatre réflexions qui clarifient au moins dans mon esprit, si ce n’est dans celui de quelqu’un d’autre, le sujet qui nous occupe.
1) Il y a beaucoup de questions qui méritent d’être posées. Nous devons être clairs sur les questions auxquelles nous voulons répondre sans dénigrer ou écarter totalement d’autres questions importantes.
Au cours de ma propre réflexion et de mes écrits sur ce sujet, j’ai trouvé cette question de John Piper extrêmement utile : Si votre fils vous demande ce que signifie être un homme, ou si votre fille vous demande ce que signifie être une femme, que répondrez-vous ? J’apprécie l’aspect pratique de la question dans le monde réel. J’ai des fils et des filles, et ils ont besoin de savoir (et en grandissant, ils veulent savoir) ce que cela signifie d’être un homme ou d’être une femme. Je peux parler d’être fait à l’image de Dieu et de croître dans la ressemble à Christ. En effet, je devrais parler de ces choses souvent. Mais la question de grandir pour devenir un homme ou une femme aiguise la pointe de notre lance théologique. « Papa, à quoi ressemble la piété pour moi en tant que garçon ? » « A quoi ressemble la piété pour moi en tant que fille ? » La piété pour mes fils et mes filles se ressemblera de toutes sortes de manières fondamentales, mais elle sera aussi différente de bien d’autres façons.
Si votre fils vous demande ce que signifie être un homme, ou si votre fille vous demande ce que signifie être une femme, que répondrez-vous ?
Le complémentarisme signifie non seulement affirmer l’existence « de bien d’autres façons » comme étant une vérité générale, mais c’est aussi essayer d’aider les hommes et les femmes à savoir concrètement ce que ces différences impliquent. S’il signifie quelque chose alors le complémentarisme concerne certainement, au moins en partie, la bonté inhérente à la différence entre les sexes conçue par Dieu. Si nous ne disons rien sur cette différence – et sur le fait qu’elle est merveilleusement vraie et belle et qu’elle favorise l’épanouissement des hommes et des femmes, des enfants, des familles et de la société – alors nous négligeons la bonne nouvelle unique de cette chose que nous appelons le complémentarisme.
C’est donc une question importante : que signifie être un homme ou une femme ? Je ne crois pas qu’une discussion chrétienne de fond sur les hommes et les femmes puisse ignorer cette question. Cela est particulièrement vrai pour une discussion entre chrétiens complémentaristes. Mais je me rends bien compte que ce n’est pas la seule question importante. Vous pouvez penser que la question du jour est toute autre : « Papa, les filles valent-elles autant pour Dieu que les garçons ? » Ou : « Maman, est-ce que les filles peuvent être des expertes de la Bible ? » Ou encore : « Les hommes peuvent-ils apprendre des choses de la part des femmes ? » Ce sont aussi des questions importantes (et la réponse à toutes ces questions est « oui » ; et oui, les hommes peuvent demander conseil aux femmes). Poser l’une de ces questions ne doit pas nier la légitimité des autres questions. Nous ne serons pas tous attirés par les mêmes questions, mais nous pouvons reconnaître – avec plus d’un raclement de gorge – que lorsqu’il s’agit de parler des hommes et des femmes, il y a beaucoup de belles vérités à affirmer et un certain nombre de mensonges horribles à réfuter.
2) Nous devons être conscients de la façon dont nos expériences, et surtout notre propre sens des dangers les plus pressants, façonnent ce dont nous voulons parler et ce contre quoi nous voulons nous prémunir.
J’admets librement que je vois généralement les dangers à ma gauche plus rapidement que ceux à ma droite. J’ai grandi dans des écoles publiques, à Grand Rapids, imaginez …, mais j’étais quand même plus conservateur que la plupart de mes professeurs et de mes camarades de classe. Je suis ensuite allé dans une école chrétienne modérée où la majorité des élèves et des professeurs étaient plutôt « de gauche » par rapport à moi. Pendant la plus grande partie de mon ministère, j’ai servi dans une des principales dénominations où mes amis et moi étions considérés comme les piliers de voute les plus à droite de cette dénomination. Je vois clairement les dangers de la théologie libérale. Je sais que certaines pentes sont raides et glissantes. Je peux flairer les compromis théologiques à des kilomètres à la ronde, et je pense que ce flair m’a bien servi.
Je ne suis pas naïf et je sais qu’il y a des gens bien plus à droite que moi, mais j’ai tendance à penser que leurs erreurs sont évidentes et qu’elles se limitent à une sorte de marécage fiévreux d’ultra-droite. Tout le monde sait que le patriarcat hyper-conservateur est dangereux, alors pourquoi en parlons-nous ? Mais peut-être que tout le monde ne sait pas ce que je crois qu’ils savent ou ne voit pas ce que je pense que surement tout le monde voit.
Il est également important pour moi de reconnaître que j’ai vu dans ma vie principalement des dynamiques saines en matière de genres. Mes parents s’aiment. Mes églises ont été remplies de femmes pieuses, intelligentes, épanouies et fortement complémentaristes. La plupart de mes amis ont de très bons mariages. Peu importe ce que je sais à propos des abus ou des péchés et des dysfonctionnements dans les mariages que j’ai vu en près de 20 ans de ministère pastoral, je pense encore sans aucun doute en mon fort intérieur que la plupart des maris sont résolument très bons et que la plupart des hommes complémentaristes sont susceptibles d’être fondamentalement décents. Je ne connais pas beaucoup d’histoires de complémentaristes stupides. Mais je ne nie pas qu’il y ait dans nos cercles des hommes qui disent et font des choses qui mettent mal à l’aise, qui sont offensantes ou véritablement pécheresses envers les femmes dans l’église. Le fait que je ne les vois pas ne les rend pas irréels, et le fait que d’autres personnes les ont vus ne les rend pas omniprésents. Ce que je veux dire, c’est que nous devrions tous être conscients que nous avons tendance à supposer que nos expériences sont normatives et que les expériences divergentes des autres sont exceptionnelles. Cela devrait nous rendre prompts à sympathiser et lents à accuser.
Quel est donc le problème le plus urgent auquel l’Église est confrontée aujourd’hui lorsqu’il s’agit des hommes et des femmes ?
En reconnaissant nos propres penchants, on peut espérer que nous soyons moins enclins à projeter les pires dangers que nous voyons sur ceux qui voient à juste titre d’autres dangers.
Il n’y a pas de réponse scientifique à cette question. Pour vous il peut sembler évident que le grand problème c’est la confusion des genres, ou bien les violences faites aux femmes, le féminisme des fugueuses, un complémentarisme malavisé, la valeur des femmes, ou bien la guerre contre les garçons. Il serait insensé de dire que vous ne voyez pas ce que vous pensez réellement voir. Pour ce que j’en sais, vous avez peut-être été entourée de sales types toute votre vie. Notre évaluation de ce que tout le monde sait pour sûr et de ce contre quoi tout le monde doit être mis en garde peut être différente, ce qui est compréhensible. Ne vous méprenez pas, je n’appelle pas à un relativisme intellectuel facile qui dit : « Je suppose que nous avons tous également raison (ou tort) ». Je suggère que nous soyons honnêtes – avant tout avec nous-mêmes – sur ce que nous percevons comme étant les plus grands dangers et pourquoi. En reconnaissant nos propres penchants, on peut espérer que nous soyons moins enclins à projeter les pires dangers que nous voyons sur ceux qui voient à juste titre d’autres dangers.
3) Dans ces discussions, nous devrions nous demander si nous voulons pousser, provoquer ou persuader.
Je pense qu’il y a un temps pour les trois P. Le coup de coude et la provocation ont leur place. Ils sont utiles pour lancer des conversations et susciter la controverse. Mais ils ne soutiennent généralement pas l’objectif de persuasion.
Nous vivons une époque de polarisation et de tribalisation intenses. C’est vrai en politique et c’est vrai à l’église. Nous pouvons penser que nous nous disputons sur la théologie ou l’exégèse. Mais souvent, nous nous contentons de hisser le drapeau et de rallier les troupes. Voilà qu’un groupe se considère comme « l’Equipe Compassion » et l’autre comme « l’Equipe Pouvoir » ; un autre groupe se prend pour « l’Equipe Vérité » et le groupe adverse pour « l’Equipe Compromis ». Bien sûr, les gens abusent du pouvoir et les gens compromettent la vérité. Et pourtant, les avis qui s’opposent sont souvent plus des instincts que des arguments, ce qui est parfait pour un média comme Twitter où argumenter est plutôt difficile car il prône à l’inverse le signalement, l’indignation, le cynisme et rabaisser les autres y est chose aisée.
Notre théologie ne doit pas être forgée par une anecdote personnelle ou notre propre angoisse.
Je pense souvent à la phrase de Spurgeon qui dit que lorsque nous devons entrer dans une polémique, nous devons nous assurer que nos mots soient doux et que nos arguments soient durs. Ces questions sont trop importantes pour prendre le dicton de Spurgeon à l’envers. Nos opinions sur les hommes et les femmes doivent être ancrées dans une exégèse solide et dans une compréhension soigneuse de la tradition chrétienne de l’église. Notre théologie ne doit pas être forgée par une anecdote personnelle ou notre propre angoisse. Cela vaut pour ceux qui reçoivent des instructions et surtout pour ceux qui les donnent.
Beaucoup d’entre nous politiciens, théologiens ou ecclésiastiques, ferions bien de nous demander : suis-je déterminé à édifier ceux qui ne sont pas d’accord, ou suis-je vraiment plus intéressé à divertir ceux qui sont déjà de mon côté ?
4) Nous devons nous demander si les « règles » de la Bible concernant les hommes et les femmes, et si même certaines de nos hypothèses culturelles sur la masculinité et la féminité, sont ancrées dans quelque chose de plus profond que des stéréotypes éphémères et quelque chose de plus complet qu’un décret prescriptif.
J’espère que personne ne nie que les hommes et les femmes sont tous deux créés à l’image de Dieu ; ils partagent la même nature humaine. Et en même temps, je crois qu’il est absolument essentiel d’affirmer (et de célébrer !) que cette nature humaine commune trouve des expressions différentes dans la masculinité et dans la féminité. Comme le dit Herman Bavinck, « La nature humaine donnée à l’homme et à la femme est une seule et même chose, mais en chacun d’eux elle existe de manière unique. Et cette distinction fonctionne dans toute la vie et dans toutes sortes d’activités » (La famille chrétienne, 68).
En d’autres termes, nous ne sommes pas des philosophes nominalistes qui nient les universalités et qui ne croient qu’aux particularités. Il ne s’agit pas juste de males et de femelles, il existe aussi une masculinité et une féminité. Dieu n’a pas créé les êtres humains androgynes, et il ne nous rachète pas pour devenir des chrétiens androgynes. Dieu nous a fait homme et femme, et il nous sanctifie par l’Esprit afin que nous puissions suivre le Christ en tant qu’hommes et suivre le Christ en tant que femmes.
L’un des thèmes du livre de Bavinck sur la famille chrétienne est que la grâce n’éradique pas notre nature ni ne l’élève, mais que la grâce restaure notre nature. Dieu s’emploie à nous ramener à ce qui était autrefois déclaré « très bon ». Cela signifie que bien que le fait d’être mâle ou femelle ne change rien quant au fait d’être justifiés en Christ ; le fait que nous ayons été créés avec un sexe spécifique lui a tout à voir avec le fait de vivre en tant que chrétiens justifiés. Nous ne devons pas mal interpréter ou mépriser la différence sexuelle que Dieu nous a donnée. « Elle a été voulue par Dieu et elle est ancrée dans notre nature », observe Bavinck. Dieu est « le concepteur souverain du sexe ; l’homme et la femme doivent remercier Dieu non seulement pour leur nature humaine, mais aussi pour leurs sexes différents et leur propre nature » (5).
J’insiste sur ce point parce que je crains que les « règles » du complémentarisme – la direction masculine du foyer et la direction masculine à l’église – soient parfois interprétées comme des restrictions divines en l’absence de toute reconnaissance plus profonde de la théologie de la nature et de la différence sexuelle. Permettez une analogie sympathique. Supposons que vous ayez deux ballons de basket identiques, l’un que vous réservez pour l’extérieur et l’autre pour l’intérieur. Les « règles » du complémentarisme ne sont pas comme l’étiquetage arbitraire de deux ballons de basket. Ils fonctionnent tous deux de la même manière et peuvent essentiellement faire la même chose, sauf que Dieu aurait décrété que les deux ballons de basket soient mis de côté pour des fonctions différentes. Ce serait un complémentarisme capricieux, maintenu en place par une admirable soumission à l’Écriture, mais avec le temps, une raison cohérente ou impérieuse pour justifier l’existence de « règles » différentes au départ viendrait à manquer.
Mais supposons que vous ayez un ballon de basket et un ballon de football américain. Ce sont des objets similaires, utilisés à des fins similaires. Vous pourriez même essayer d’utiliser les deux ballons de façon interchangeable. Mais la tentative serait maladroite et, à long terme, le jeu changerait si vous continuiez à effectuer des lancers francs avec un ballon de football ou à essayer d’exécuter une passe au pied avec un ballon de basket. Les règles pour chaque ballon ne sont pas arbitraires. Elles sont ancrées dans la structure, la forme et l’objectif différents de chaque ballon. Il n’est pas dans la nature d’un ballon de basket d’être utilisé dans le football. En d’autres termes, les règles sont ancrées dans sa nature.
Toute tentative de retrouver la virilité et la féminité bibliques, ou tout effort en tant que chrétiens pour se remettre de cette tentative, doit commencer par la reconnaissance du fait que la différence sexuelle n’est pas simplement un marqueur de qui peut occuper la fonction d’ancien ; c’est une indication du type d’image de Dieu qu’Il veut que nous soyons toute la vie. Bien sûr, cela ne signifie pas que nous sommes liés à des définitions imperméables de la masculinité et de la féminité. Comme l’affirme Bavinck, « aucun homme n’est complet sans quelques qualités féminines, aucune femme n’est complète sans quelques qualités masculines » (8). Mais le fait que nous puissions parler de certaines qualités comme étant féminines et d’autres comme étant masculines suppose que la différence sexuelle est réelle et peut être identifiée.
La nature elle-même enseigne cette distinction. L’homme et la femme, souligne Bavinck, sont différents dans leur constitution et leur force physiques, en droits et en devoirs, et dans leur responsabilité avant et pendant le mariage ainsi que vis-à-vis du foyer et du monde (25). Plus tard, Bavinck admet qu’il est difficile de décrire les distinctions entre l’homme et la femme « avec netteté et clarté ». Néanmoins, ces distinctions existent et peuvent être définies en termes de caractéristiques principales (67). Il existe des différences extérieures en termes de taille et de forme, de force et de tonicité. Il y a des besoins différents, des mouvements différents et des capacités de souffrance différentes. Il y a des différences dans la vie de l’âme liées à la pensée, au sentiment, à l’évaluation et à l’imagination. Il y a des différences dans la façon dont ils perçoivent la religion et la moralité (67-69). Il y a des différences dans la place qu’occupent les hommes et les femmes à l’église et dans le foyer. Si le mari est appelé à être le chef de famille, la femme est appelée à en être le cœur (95).
Cette conception se reflète non seulement dans le « très bon » de l’Eden, mais aussi dans le très mauvais. Le péché dans le jardin était, entre autres, un renversement de l’ordre familial. Eve a pris les rênes et Adam l’a suivie. Ève a péché non seulement en tant que personne, mais aussi en tant que femme et épouse ; Adam a péché en tant qu’homme et mari (10). Il n’est donc pas surprenant qu’Adam ait été puni dans sa vocation masculine de cultivateur de la terre, tandis qu’Ève a été punie dans sa vocation féminine de « cultivatrice de la matrice ». Les appels de Dieu et les châtiments de Dieu ne sont pas indifférents à la différence sexuelle.
La différence sexuelle est la voie de la sagesse et de la grâce de Dieu.
Les hommes et les femmes sont sujets à des péchés et à des défauts différents (70). Le mariage n’est donc pas seulement un arrangement complémentaire, mais un arrangement correctif. L’homme et la femme sont interdépendants mais non interchangeables. Le mariage est un don de Dieu car il est « ainsi fondé sur la nature des deux » (70). Lorsque l’homme exerce une autorité au sein du foyer, il ne se contente pas de remplir un rôle, il vit ce que signifie être un homme. Et lorsque la femme soutient son mari et s’occupe de ses enfants, elle fait la même chose par rapport au fait d’être une femme.
Le chemin de la sagesse et de la grâce
Cet article a déjà duré beaucoup plus longtemps que prévu, alors permettez-moi de conclure par cette dernière réflexion.
Il est possible d’arriver à des conclusions différentes lorsqu’il s’agit de vivre la masculinité et la féminité bibliques. Nous devons connaître notre église, connaître notre contexte, connaître notre famille et faire de notre mieux pour appliquer ce que nous voyons dans la Bible. Ces différences peuvent faire que nous nous retrouvons avec des applications différentes ce qui n’est pas la même chose que de ne pas partir du même point de départ. C’est pourquoi il faut une théologie qui élucide plutôt qu’elle n’élude le fait central que Dieu nous a faits homme et femme.
La masculinité et la féminité ne peuvent être réduites à l’autorité et à la soumission, ni au fait de diriger et d’éduquer. Mais ces choses sont des expressions significatives de ce que signifie être un homme et une femme, enracinées non seulement dans les noms que nous donnons aux personnes mais dans leur nature elle-même. L’expression de cette nature ne sera pas identique dans l’église et en dehors de l’église, entre mariés et célibataires, jeunes et vieux, mais, ce qui est important c’est qu’elle ressemble à quelque chose et qu’elle devrait être visible. La différence sexuelle est la voie de la sagesse et de la grâce de Dieu. Le complémentarisme le plus authentique et le plus attrayant se réjouira de cette conception et cherchera à promouvoir, par nos vies et par nos lèvres, tout ce qui est bon, vrai et beau en ce que Dieu nous a créé hommes ET femmes.