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Jusqu’ici la parole de Dieu

La prédication dans l’Eglise locale : parole de Dieu ou paroles humaines ?

Introduction

Vous êtes présent, comme d’habitude, le dimanche à l’Eglise. Le moment de la prédication arrive. Quelle est votre attente ? Quelle est l’attitude de votre cœur ? Quelle est votre perception de ce qui se passe – ou de ce qui devrait se passer – à ce stade de la rencontre ? Se mettre à l’écoute d’une prédication peut friser la corvée pour certains croyants : il s’agit du moment le plus ennuyeux, voire soporifique, de la semaine. Pour d’autres, il est question du moment le plus important de la semaine : la voix de Dieu se fait entendre à l’intention de toute la communauté qu’est l’Eglise locale.

Qui a raison ?

Dans cet article, nous découvrirons que les membres du premier groupe pourraient avoir raison (ou tort) et que les membres du second groupe pourraient avoir tort (ou raison). Toute la question est de savoir si l’on a affaire à la prédication de la parole de Dieu. Est-ce bien Dieu lui-même qui s’adresse à l’assemblée par le biais du prédicateur ? Si oui, il tombe sous le sens que l’on devrait l’écouter attentivement.

Mais comment savoir si, oui ou non, c’est le cas ? Il faudrait d’abord déterminer en quoi consiste une prédication. Ensuite, en admettant que le prédicateur vise bien à en apporter une, la question qui se pose est celle de savoir si l’on peut, voire doit dire que c’est bien Dieu qui s’exprime par son entremise. Considérons nos deux questions l’une après l’autre.

1. En quoi une prédication consiste-t-elle, selon la Bible ?

Beaucoup de croyants pensent savoir ce qu’est une prédication, mais, paradoxalement, peu de personnes (y compris les spécialistes et les auteurs de livres sur le sujet) sont capables d’en proposer une définition claire et démontrablement biblique. Le risque n’est-il pas que notre perception de ce qu’est une prédication soit dictée par ce à quoi nous avons l’habitude d’être exposés le dimanche ?

Trois considérations devraient contribuer à notre définition de la prédication. D’abord, au plan sémantique, l’emploi dans le Nouveau Testament de la famille lexicale la plus importante, « prêcher », « prédicateur », « prédication » (kērussō et termes apparentés), indique qu’on a affaire à l’activité de proclamer publiquement l’Evangile du Christ – à l’activité d’un héraut (p. ex., Mt 4.17 ; Mc 3.14 ; Ac 8.5 ; Ac 10.42 ; Rm 10.14-15 ; 1 Co 1.23 ; 2 Co 4.5 ; Col 1.23 ; Ap 5.2)1. D’autres activités peuvent aussi figurer dans l’acte de prêcher2, mais la notion d’annonce reste fondamentale. Edmund Clowney3 attire notre attention sur le fait que les quatre termes principaux qui dénotent notre message – « proclamation » (kērugma), « évangile » (euaggelion), « témoignage » (marturia), « enseignement » (didachē) – connotent tous la dimension de l’autorité.

Deuxièmement, au plan exégétique, à force d’observer des prédicateurs à l’œuvre dans le Nouveau Testament, on constate que le message annoncé requiert une réponse chez l’auditoire (p. ex., Ac 2.37-42 ; Ac 13.32-41 ; 2 Co 5.18—6,2). La démarche engagée par le prédicateur englobe ainsi l’élément de l’application.

Troisièmement, au plan théologique, ces composantes – annonce, autorité, application – se voient confirmées. Lorsqu’on interprète les Ecritures en « coupant dans le sens de la fibre », on se rend compte que leur message n’est pas censé rester dans un livre fermé : la vérité biblique doit être communiquée, et cette communication doit avoir un impact radical dans la vie des destinataires. L’Evangile est en effet à caractère « kérygmatique »4 : les Ecritures dans l’ensemble constituent une longue prédication adressée à l’humanité et destinée à donner lieu à la repentance et la foi en Jésus-Christ. Or, c’est Dieu qui est l’auteur de cette prédication, et il s’est servi d’auteurs humains qui sont (entre autres) « des hérauts, des ambassadeurs, des témoins responsables, des élèves de Dieu bien formés… »5. Puisque sa parole reste contemporaine, comme en attestent (entre autres) les nombreuses fois6 où le Nouveau Testament introduit une citation de l’Ancien Testament en employant un verbe au présent7, force est de constater que des hérauts contemporains doivent être suscités… Et puisque l’auteur primaire des Ecritures est le Dieu trois fois saint dont l’autorité doit être reconnue (Es 6 ; Ec 4.17-5,1), ses hérauts contemporains doivent s’exprimer avec une autorité qui provient de lui. Or, autorité ne rime pas forcément avec décibels, ni avec un ton autoritaire, mais le prédicateur doit pouvoir déclarer : « Ainsi parle le Seigneur : … »…

Proclamer, avec autorité, le message des Ecritures en vue de solliciter une réponse chez l’auditoire : voilà l’activité du prédicateur. Il ne s’agit pas de l’unique forme de communication de la parole de Dieu8, ni même de l’unique forme qui a droit lors de la rencontre principale de l’Eglise locale9. Cela dit, il s’agit bien de celle qui est la plus en phase avec le caractère de Dieu, des Ecritures et du message. Car il y a du vrai dans la célèbre maxime du philosophe canadien Marshall McLuhan, « Le message, c’est le médium » : forme et fond sont intimement liés…

Nous sommes maintenant en mesure de répondre à notre première question. Le moment venu le dimanche, est-ce bien une « prédication » que nous entendons ? Ou bien est-il plutôt question d’une conférence biblique selon laquelle des informations sont communiquées, mais sans les éléments d’annonce, et/ou d’application ? Ou d’une série d’anecdotes selon laquelle des histoires sont communiquées, mais encore sans les éléments d’annonce, et/ou d’application ? Notons bien que l’érudition et l’éloquence ne figurent pas dans notre définition (cf. 1 Co 1.18—2,5). Or, à l’Institut, nous ne méprisons aucunement les conférences bibliques : un bon pourcentage de nos cours s’apparentent à ce genre de ministère de la parole. Nous ne sommes pas non plus critiques à l’égard de l’érudition ni ne négligeons les questions d’homilétique (de communication) : au contraire ! Mais ce qui nous intéresse à ce stade, c’est ce qui est constitutif d’une prédication.

Ou encore, lors de la « prédication », avons-nous, dans la pratique, davantage affaire à une discussion biblique, avec participation verbale de certains membres de l’assemblée, et selon laquelle les éléments d’annonce et d’autorité sont amoindris, voire absents ? Or, à l’Institut, nous ne méprisons aucunement les ateliers bibliques : dans les deux cycles, nous formons les étudiants en vue de bien diriger des études bibliques interactives. Mais le format de la discussion permet moins aisément que soit véhiculé l’appel au cœur de l’auditoire, et à la repentance (bien souvent, les participants mettent leur opinion en avant)10, et cet article concerne les prédications.

Si nous pouvons répondre dans l’affirmative à la question de savoir si le prédicateur vise bien à apporter une prédication en tant que telle, une seconde se pose.

2. Dans la prédication, est-ce Dieu qui s’adresse à l’assemblée ?

Proclamer, avec autorité, le message des Ecritures en vue de solliciter une réponse chez l’auditoire : affirmer que cette activité est la cible du prédicateur n’est pas affirmer que la prédication est la parole de Dieu. Dans nos milieux, il semble que le prédicateur soit souvent conscient de ne pas remplir la fonction de porte-parole de Dieu : il apporte la lecture du texte biblique qui fait l’objet de sa prédication, et, ensuite, il ajoute cette précision : « Jusqu’ici la parole de Dieu ». C’est dire que la suite – la prédication elle-même – n’est pas la parole de Dieu, ou risque de ne pas l’être.

Si nous nous réclamons de l’héritage de Luther et de Calvin, nous pouvons savoir que nos illustres devanciers ont fait preuve de moins de frilosité sur ce point ! Ils étaient tous deux convaincus que « lorsque le message de l’Evangile de Jésus-Christ est en train d’être proclamé, Dieu lui-même se fait entendre auprès des auditeurs »11. Un peu plus tard, en 1566, une formule-choc, « La prédication de la Parole de Dieu est Parole de Dieu », a vu le jour, comme l’explique Henri Blocher :

La Confession Helvétique postérieure déjà déclarait, à propos des prédicateurs que « c’est la vraie Parole de Dieu qu’ils annoncent et que les fidèles reçoivent ». Le sous-titre qui, paraît-il, est original, dans l’édition de cette Confession, énonçait : « La prédication de la Parole de Dieu est Parole de Dieu »12.

Le poids des Ecritures justifie une telle audace. Les Thessaloniciens, exposés à la prédication de Paul (Ac 17.3 ; 1 Th 1.5), ont accueilli non pas (simplement) une parole humaine, mais « ce qu’elle est véritablement – la parole de Dieu » (1 Th 2.13). Or, l’activité de « prêcher la parole »13 n’est pas la chasse gardée des apôtres mais est confiée également à leurs successeurs (2 Tm 4.2). Blocher fait appel à l’association étroite entre Paul et ses aides qui ne sont pas apôtres (1 Co 16.10 ; 1 Th 3.2ss) ainsi que cette considération :

…[L]e tracé de sa phrase, quand il parle (à la fin de 1 Co 12) de l’institution par Dieu des apôtres, des prophètes, des docteurs aussi, c’est comme dans la foulée, une manière qui suggère qu’il y a là une continuité qui nous permet … de dire que ce mandat, grâce auquel la prédication est Parole de Dieu, est aussi celui des prédicateurs qui suivent les apôtres14.

On pourrait ajouter que la continuité au-delà de l’ère apostolique est suggérée par la liste d’Ephésiens 4.11, les évangélistes et pasteurs-docteurs des Eglises n’étant pas forcément des apôtres. Par ailleurs, l’apôtre Pierre exhorte ainsi les croyants de « la dispersion » (1 P 1.1) : « Si quelqu’un parle, que ce soit de manière à communiquer les oracles de Dieu » (1 P 4.11). Si le texte n’est pas sans difficultés au plan grammatical15, l’idée d’agir en porte-parole de Dieu est claire.

Les recherches de ces dernières décennies ont donné lieu à un appui supplémentaire, quoique plus philosophique et non indispensable à notre démonstration. Il provient du domaine de la linguistique. En effet, plusieurs théologiens contemporains invoquent à bon escient la théorie des actes de langage16 pour expliquer comment Dieu parle aujourd’hui. Selon cette théorie, quelqu’un qui s’exprime accomplit un geste ou un acte de langage. Ce dernier consiste en (1) une « locution » (l’acte de dire quelque chose), (2) une « illocution » (l’acte réalisé en le disant) et (3) une « perlocution » (l’acte accompli du fait de l’avoir dit). Cette théorie, appliquée à la prédication, constitue un soutien indirect à l’idée que le prédicateur contemporain agit en porte-parole de Dieu : (1) la parole de Dieu (le message de l’Evangile dans les Ecritures) est la locution ; (2) le prédicateur accomplit l’acte illocutoire en communiquant un avertissement, un commandement, une bénédiction, une malédiction… (conformément à l’intention du passage scripturaire qu’il traite) ; (3) l’Esprit-Saint œuvre de façon perlocutoire chez l’auditoire (notamment en suscitant la foi et la repentance)17.

Si « la prédication de la Parole de Dieu est Parole de Dieu », il n’est pas superflu de qualifier cette maxime de peur d’induire en erreur. Evoquons trois réserves.

Réserve 1 : la fidélité

D’abord, il ne suffit pas que l’orateur vise à apporter une prédication pour que Dieu parle à l’assemblée : il doit réussir à rester dans le droit fil des Ecritures. Le « bon dépôt » apostolique lui ayant été confié, il doit le garder (2 Tm 1.12-14), dispensant « avec droiture la parole de la vérité » (2 Tm 2,15). Etant donné le risque qu’il se fourvoie, il incombe à l’auditoire d’examiner les Ecritures, à la manière des « nobles Béréens », pour vérifier l’exactitude des propos qu’il entend (Ac 17.11 ; cf. 1 Co 14.29 ; 1 Th 5.21). Parmi les raisons pour lesquelles nous privilégions l’approche « expositive » (ou « textuelle ») de la prédication sont le fait qu’elle favorise l’orthodoxie chez le prédicateur et une « culture béréenne » chez l’auditoire18.

Réserve 2 : la suffisance des Ecritures

Deuxièmement, affirmer que la prédication dans l’Eglise locale est (normalement) la parole de Dieu n’équivaut pas à affirmer que les paroles de Dieu grandissent en nombre après chaque prédication. L’Ecriture reste suffisante, et la prédication du dimanche ne correspond qu’à l’annonce et à l’application de l’Ecriture. Cette distinction entre, d’un côté, la parole de Dieu écrite et canonique, et, de l’autre, la parole de Dieu annoncée dans le cadre d’une prédication contemporaine, doit être respectée. Indépendamment du degré d’impact qu’ont nos prédications, et même si elles finissent par être écoutées à grande échelle et couchées par écrit, il n’est pas question de les rattacher au canon biblique…

Réserve 3 : un impact variable

Troisièmement, deux prédications peuvent être « la parole de Dieu », mais leur impact peut varier considérablement. Cet impact variable peut relever de l’attitude de l’auditoire qui peut laisser à désirer, mais d’autres facteurs peuvent également être en jeu. En effet, Dieu se sert de moyens, et il s’attend notamment à ce que l’emploi de « l’épée de l’Esprit » soit conjugué avec des prières prononcées « dans l’Esprit » (cf. Ep 6.17ss)19. D’ailleurs, chaque prédicateur n’est pas doté des capacités qu’on pourrait souhaiter pour « donner le sens » des Ecritures de façon claire (cf. Né 8.8), ni pour les appliquer de façon perspicace et pénétrante. Dans un autre article, nous avons proposé une liste de facteurs importants qui jouent dans l’efficacité d’une prédication20.

Conclusion

En perspective biblique, lors de la prédication du dimanche, il est normal qu’on entende la voix de Dieu. Mais ce n’est pas automatique, et il convient de promouvoir les conditions favorisant ce cas de figure heureux dans nos Eglises. Prions pour nos prédicateurs actuels et en formation – pour qu’ils soient équipés, consacrés, encouragés, persévérants, humbles face à la correction, dépendants à l’égard de Dieu. Ecoutons leurs prédications de façon soumise à la parole de Dieu et, en même temps, comme des Béréens… Et que Dieu permette que ce moment de la rencontre du dimanche soit vécu non comme une corvée mais comme le point culminant de la semaine – le moment où le Dieu trois fois saint lui-même s’adresse, dans sa grâce, au rassemblement de ses enfants.


1 Hobert K. FARRELL, « Preach, Proclaim », dans Walter A. ELWELL, dir., Evangelical Dictionary of Biblical Theology, Grand Rapids/Carlisle, Baker/Paternoster, 1996, p. 626-628.

2 Cf. Stuart OLYOTT, Preaching – Pure and Simple, Bridgend, Bryntirion Press, 2005, p. 11-18.

3 Preaching and Biblical Theology, Londres, Tyndale Press, 1962 (Eerdmans, 1961), p. 54-59.

4 P. ex., Mc 1,15 avec, en arrière-plan, Es 40,9-11 ; 52.7 ; 61,1.

5 Henri BLOCHER, « God and the Scripture Writers: The Question of Double Authorship », dans Donald A. CARSON, dir., The Enduring Authority of the Christian Scriptures, Londres, Apollos, 2016, p. 538.

6 41 fois selon Roger NICOLE, cité par René PACHE, L’inspiration et l’autorité de la Bible, Saint-Légier, Emmaüs, 19925, p. 78.

7 P. ex., « …le Saint-Esprit nous atteste… », Hé 10,15.

8 Voir surtout Colin MARSHALL et Tony PAYNE, L’essentiel dans l’Eglise, Apprendre de la vigne et de son treillis, tr. de l’anglais (The Trellis and the Vine: The Ministry Mind-Shift that Changes Everything, 2009) par Etienne KONING, Lyon, Clé, 2014, 201 p. et Steve ORANGE, « Un ministère de la parole pour tous : pourquoi et comment ? », Le Maillon, automne 2015, p. 4-7, http://institutbiblique.be/IMG/pdf/formationteteatete.pdf ; cf. Timothy KELLER, La prédication, Communiquer la foi à l’ère du scepticisme, tr. de l’anglais (Preaching, 2015) par Lori VARAK et Daniel DUTRUK, Lyon, Clé, 2017, p. 7-10 (il est dommage que « ministry of the word » ait été traduit par « prédication » dans le titre).

9 Bien entendu, des prédications peuvent avoir lieu en dehors du cadre de la rencontre du dimanche !

10 Un atelier biblique comporte l’avantage de faciliter la bonne compréhension du texte et permet que des questions soit posées et traitées. Cela dit, un bon prédicateur sait anticiper sur des questions susceptibles d’être posées par l’auditoire et les incorporer, ainsi que des réponses, dans le cadre de son message.

11 Klaas RUNIA, « Preaching, Theology of », dans Sinclair B. FERGUSON et David F. WRIGHT, dir., New Dictionary of Theology, Leicester/Downers Grove, IVP, 1988, p. 528. S’agissant de Luther, cet extrait d’une prédication de 1540 est frappant : « Mon cher, accepte comme un trésor que Dieu te parle à ton oreille physique ; le seul défaut, c’est que nous ne reconnaissons pas ce don. J’entends bien la prédication, mais qui est-ce qui parle ? Le pasteur ? Non pas, tu n’entends pas le pasteur. C’est bien sa voix, mais les mots qu’il utilise et qu’il profère, c’est la Parole de Dieu. » (WA 47, 229, 28-33, cité par Marc LIENHARD, Luther, Ses sources, sa pensée, sa place dans l’histoire, Genève, Labor et Fides, 2016, p. 359).

12 Henri BLOCHER, « De la prédication », Cahiers de l’Association des pasteurs de France 21, 1990, repris dans La Bible au microscope, vol. II, Exégèse et théologie biblique du Nouveau Testament, Vaux-sur-Seine, Edifac, 2010, p. 225.

13 Dans le livre des Actes et les épîtres de Paul, on trouve plusieurs permutations : kērussō ou kataggellō suivi par l’accusatif de logos (ou rēma), euaggelion, Christos, …

14 Op. cit., p. 232 ; c’est lui qui souligne.

15 Littéralement : « Si quelqu’un parle, comme les oracles de Dieu ».

16 Qui remonte à l’œuvre de John L. AUSTIN (dont l’ouvrage-phare a été publié à titre posthume en 1962) et John R. SEARLE.

17 Sam CHAN, Preaching as the Word of God, Answering an Old Question with Speech-Act Theory, Eugene [Oregon], Pickwick, 2016, 279 p. Cf. Timothy WARD, Words of Life, Scripture as the Living and Active Word of God, Nottingham, IVP, 2008, 192 p. ; Kevin J. VANHOOZER, Is There a Meaning in This Text?, The Bible, the Reader and the Morality of Literary Knowledge, Grand Rapids, Zondervan, 1998, 496 p.

18 Cf. James HELY HUTCHINSON, Paul EVERY, « La prédication expositive : pourquoi la privilégier ? », Le Maillon, printemps 2014, p. 6-8, http://www.institutbiblique.be/IMG/pdf/maillon_printemps2014_predication_expositive.pdf.

19 Cf. notre « mini-méditation du mercredi » à ce sujet, https://www.youtube.com/watch?v=EDV4gVpEJbg.

20 (1) l’importance de l’application pratique ; (2) le courage et la fidélité en abordant des passages et des thèmes peu « politiquement corrects », et pourtant pertinents ; (3) considérations d’homilétique ; (4) l’état spirituel du prédicateur ; (5) la prière ; (6) la souveraineté de Dieu (Le Maillon, été 2008, p. 6-7, http://institutbiblique.be/IMG/pdf/predication_efficace.pdf).


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