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Galates sans intelligence ! Qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité, vous aux yeux de qui Jésus-Christ a été décrit comme crucifié ?

Paul prêchait la croix avec émerveillement et passion, sincérité et conviction, son auditoire a voyagé maintes fois à Golgotha. Les Galates sont devenus par la prédication les témoins oculaires de la crucifixion. Aujourd’hui encore, toute personne qui a saisi l’évangile a vu Jésus crucifié de ses propres yeux.

La croix de Jésus-Christ est plus qu’un événement du passé, plus qu’une date de calendrier.

La croix est fascinante. C’est l’événement le plus extraordinaire de l’histoire de toute l’humanité auquel nous sommes conviés comme témoins.

La croix est le moment de notre histoire où tout trouve une place. Dans notre monde de complexité et de secrets, de tensions et de contradictions, de divorces et de paradoxes, la croix réunit tout.

La lumière et les ténèbres.
La beauté et l’horreur.
Le bien ultime et le mal ultime.
L’amour et la haine.
La joie et la tristesse.
La paix et la colère.
L’amitié et l’inimitié.
L’espoir et le jugement.
L’humiliation et la gloire.
La souffrance et la délivrance.
La sainteté absolue d’une vie sans défaut
et le plus grand ramassis de péchés cloué sur un même poteau.

La croix est le lieu d’intersection entre le ciel et la terre, entre le visible et l’invisible, entre ce qui est béni et ce qui est maudit, entre Dieu et les hommes.

Il n’y a pas d’endroit dans l’histoire qui définit notre existence mieux que la croix.

Elle est la fascination de tous les âges.
De loin, les prophètes d’antan ont langui à la contempler.

Du ciel, les anges millénaires y ont plongé leurs regards avec un émerveillement sans égal.

De toute éternité, c’est par elle que Dieu continuera à montrer aux élus « dans les temps à venir l’infinie richesse de sa grâce par la bonté qu’il a manifestée envers nous en Jésus-Christ » (Eph 2.7).

Nous ne finirons jamais de sonder toutes les richesses du Calvaire.

Là s’écrit la définition même de l’amour et de la gloire.
Là s’inscrit le repère intemporel du salut et de l’espoir.

Si vous êtes en Christ, vous connaissez la croix parce que vous avez vécu ce moment. Vous avez vécu cette réalité où tout trouvait sa place. Le passé, le présent, le futur. Votre vie, la vérité. Le sens, le salut des péchés. La rencontre et la réconciliation avec Dieu. Si votre corps n’y est pas allé, vos yeux l’ont contemplé.

Cette croix a été peinte devant vous et vous vous êtes retrouvés à ses pieds. Vous avez goûté la grâce. Vous avez expérimenté l’expiation. Vous avez participé au pardon. Vous avez survécu sa souffrance. Cette croix était aussi la vôtre. Là pendait le poids de vos péchés, là mourrait votre malédiction, là se réalisait votre rédemption, là se vivait votre victoire.

Alors Paul nous pose la question : à tous ceux qui ont perdu leur flamme et le zèle de l’âme, qui vivent dans la désobéissance ou la passivité, dans une routine morte ou la religiosité, dans les mensonges ou la superficialité : qui vous a fasciné plus que cette croix n’est fascinante ?

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