L’épisode 2 du podcast “Parents pour le plaisir” discute de la motivation dans la parentalité, en explorant les différentes sources de motivation telles que la peur, la pression sociale, l’influence des amis, et les instincts naturels. Les animateurs partagent des anecdotes personnelles pour illustrer comment ces motivations peuvent influencer les décisions parentales. Ils soulignent l’importance d’avoir une vision claire et biblique de la parentalité pour persévérer dans les moments difficiles.
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Le principe
Une vision claire du résultat espéré, du but ultime de ce projet de parent m’aidera à persévérer et même à trouver du plaisir dans les moments ou les saisons difficiles.
Deux questions
- Qu’est-ce qui nous motive actuellement dans notre parentalité ?
- Que dit notre Dieu au sujet de la motivation ? Quelle vision de l’avenir, du but ultime du projet familial trouve-t-on dans la Bible ?
Diverses motivations:
- La peur : ce qui pourrait arriver (dans les pires des cas !!)
- La pression : ce que veut la famille (parents, beaux-parents, etc.)
- Les potes : ce que font les amis
- Les podcasts (réseaux sociaux, etc.) : ce que disent les influenceurs
- Les pulsions (les instincts) : ce qui me vient le plus naturellement
Passage clé concernant notre espérance en Christ : Tite 2.11-14
Deux actions concrètes pour cette semaine :
- Notez dans votre journal familial quelques idées clés de cet épisode que vous avez envie de retenir en lien avec la motivation puissante de notre bienheureuse espérance.
- Discutez avec un enfant ou avec un époux ou avec un ami de ce que la Bible dit concernant notre espérance en Christ. Expliquez en quoi vous êtes personnellement motivé par cette vérité puissante.
Transcription
Bienvenue au podcast « Parents pour le plaisir », un podcast pour les parents parfois en galère qui veulent trouver la joie de la parentalité en Dieu le Père.
Bonjour, c’est Rachel.
Moi, c’est Nico.
Et moi, c’est Chloé.
Dans notre dernier épisode, que je vous invite à écouter si vous ne l’avez pas déjà fait, on a évoqué la notion de stratégie familiale réfléchie et le lien entre le projet de Dieu et notre projet de famille.
Chloé, est-ce qu’aujourd’hui tu veux nous parler un peu de ce qu’on va aborder ?
Ouais, comme on l’a dit dans l’épisode précédent, en fait, on a parlé du présent, établir une stratégie familiale réfléchie et aujourd’hui on parle du futur.
On aborde le sujet de notre motivation.
Et j’ai une confession à vous faire.
Avec certaines copines, maman de l’école où vont mes enfants, on a un groupe WhatsApp où on communique pour se retrouver les mercredis et on se dit souvent « Est-ce que mercredi t’es dispo pour partager la misère ? »
Et on l’utilise de manière un peu judicieuse.
Ce qu’on veut dire, c’est que parfois les mercredis, c’est pas hyper drôle d’être toute seule avec nos enfants et que de partager ces temps-là avec d’autres parents, d’autres enfants, ça allège un peu notre misère.
Et voici cette réalité à laquelle on fait face en tant que parents.
C’est que, en fait, c’est pas toujours un plaisir.
Le podcast a beau s’appeler « Parents pour le plaisir », c’est pas toujours un plaisir.
Et souvent, il y a des moments ou même des saisons beaucoup plus longues où on est vraiment la tête sous l’eau et qu’on a du mal à apprécier nos enfants.
Mais voici un principe qui va nous aider à faire face à cette réalité.
C’est qu’une vision claire du résultat qu’on espère, du but vers lequel on va, ça va nous aider à persévérer et à même trouver du plaisir dans ces moments ou ces saisons plus difficiles.
Et donc, deux questions autour desquelles on va axer notre discussion aujourd’hui, c’est…
Première question, qu’est-ce qui nous motive actuellement dans notre parentalité ?
Et deuxième question, qu’est-ce que Dieu dit au sujet de notre motivation ?
Quelle vision de l’avenir et quel but ultime du projet familial on va trouver dans la Bible ?
Ouais, donc on peut commencer avec cette première question, qu’est-ce qui nous motive actuellement ?
Et c’est vrai que l’on soit conscient aux parents.
Chaque parent qui n’abandonne pas ses enfants va devoir trouver de la motivation quelque part pour persévérer dans son rôle.
Et ce qui est quand même intéressant avant de parler de ce que la Bible dit à ce sujet, c’est de reconnaître qu’il peut y avoir tout un tas de motivations différentes.
Par exemple, parfois, en tant que parent, on peut être motivé par la peur.
La peur de tout ce qui pourrait arriver si on imagine les pires des cas.
Et nos choix, nos décisions, parfois nos réactions sont très influencées par cette peur.
Il y a aussi la motivation de la pression.
Et là, je mets l’accent parfois sur une pression familiale, que ce soit de la part de ses propres parents, ou des beaux-parents, même des grands-parents parfois, qui ont une certaine perspective, une certaine vision de la parentalité, qui se disent « tiens, c’est comme ça qu’il faut faire, c’est surtout pas comme ça ».
Et ça met une certaine pression sur nous.
Il y a des parents qui gèrent très bien, qui arrivent à prendre du recul par rapport à ces influences-là, mais d’autres sont très influencés par ces attentes et par cette pression, qu’elle soit explicite ou implicite.
Donc il y a un troisième, qui est l’impact des potes.
C’est quand même intéressant d’imaginer Chloé entourée par ses potes de l’école, en train de discuter justement de la parentalité.
Qu’est-ce qui sort comme conseils, comme vision, etc.?
Quel impact, quelle influence, qu’on en soit conscient ou pas, sur ma vision de ma parentalité, et même sur les choix que je décide de faire.
Bon, on est en train de faire un podcast.
Il y a aussi l’impact des podcasts et tout ce qui est réseaux sociaux, les influenceurs qui nous transmettent une certaine vision de la parentalité, des outils, des principes, parfois qui sont très bons et qui peuvent porter du bon fruit.
Mais parfois, surtout en tant que chrétien, des choses qui ne sont pas du tout cohérentes avec la pensée de Dieu et son projet pour nous.
On peut parler d’une cinquième, les pulsions ou les instincts.
Et là, c’est ce qui me vient le plus naturellement à l’esprit.
Ça me fait penser à ce qu’on a discuté lors du dernier épisode, cette notion d’une parentalité en mode pilote automatique.
Plutôt que de réfléchir et de chercher la sagesse et de trouver une bonne stratégie, je me laisse guider par mes propres désirs et mes réactions sur le coup.
C’est intéressant de voir la liste se dérouler comme ça parce que, je ne sais pas vous, toi probablement Nico, tu as beaucoup réfléchi à tout ça, mais je ne sais pas, Rachel, si on serait capable de dire qu’est-ce qui motive la plupart de mes décisions aujourd’hui.
Je crois que parfois, on peut osciller entre l’un et l’autre, mais de les voir expliciter comme ça, je pense que ça porte à réflexion pour moi.
De me dire quand je prends une décision, quand je monte un projet pour ma famille, qu’est-ce qui est le fuel derrière tout ça.
Oui, et puis parce que je pense qu’on a tous des anecdotes qui vont nous venir en tête où on se retrouve quand même dans une situation qu’on n’avait pas imaginée à l’avance.
C’est plutôt après qu’on va réaliser, une fois qu’on essaie d’analyser un petit peu ce qui s’est passé, sur le moment, qu’est-ce qui a fait qu’on a réagi d’une telle manière.
Ça révèle justement, il faut y réfléchir, mais ça révèle justement les motivations de notre cœur.
Mais parfois, sur le moment, il faut faire quelque chose ou il faut dire quelque chose, on agit et on est plus ou moins satisfait avec ce qu’on a fait.
C’est après qu’on réalise.
Oui, ça me fait penser justement à un exemple, j’ai un peu honte de partager, mais quand mes enfants étaient plus petits, les moments les plus tendus en famille pour nous, pour moi en tout cas personnellement, et donc les tensions en moi étaient partagées par toute la famille, malheureusement imposées un peu, c’était quand mes beaux-parents venaient à la maison.
Et j’apprécie énormément mes beaux-parents et franchement, il faut le dire clairement, mes beaux-parents ne mettaient pas du tout une pression sur nous, mais moi, je me mettais une pression.
Et je pense que c’était beaucoup lié au regard.
Je voulais justement que mes beaux-parents me voient comme un bon papa qui gérait bien ma maison.
Et ça faisait monter la pression quand les enfants ne se comportaient pas comme je voulais, etc.
Et ça rajoutait du stress et parfois mes réactions les plus regrettables, je vais dire, étaient en lien avec cette pression-là.
Oui, moi j’ai vécu exactement la même chose.
Ma mère est à la maison cette semaine et mes enfants regardent beaucoup moins les écrans parce qu’elle est là.
Je n’ai juste pas envie qu’elle me juge en fait.
Mais elle ne le fait pas, ou elle le fait peut-être, mais ça c’est une autre discussion.
En tout cas, je pense que c’est intéressant d’essayer de faire le tri parce qu’il y en a certaines qui vont être bonnes.
Par exemple, tu parlais de la motivation des potes.
Il y a des amis qui peuvent avoir une très bonne influence sur nous et qui vont nous diriger vraiment vers des bonnes initiatives, etc.
Mais dans ton cas, Nico, ce qu’il y a d’intéressant à essayer de réfléchir, c’est qu’on peut éplucher un peu nos motivations comme un oignon.
La première motivation que tu as pu nous donner là tout à l’heure, c’était que tu avais envie d’impressionner tes beaux-parents.
Mais finalement, si on épluche encore une couche derrière ça, qu’est-ce que tu dirais qu’il y avait au centre de cette envie d’impressionner ?
Justement, encore une fois, la notion du regard revient.
Et si je dis la vérité, ce n’était pas qu’avec mes beaux-parents.
Dans différents contextes, comme dans mon cœur, je voulais impressionner, être bien vu.
J’avais ce désir d’une certaine approbation de la part des autres.
Finalement, sans que je sois à cette époque-là de ma vie, très conscient même de cette influence intérieure et ce désir profond, j’étais quand même très motivé dans mes choix et souvent dans mes réactions, pas très réfléchis, par ce désir d’approbation de la part des autres.
Je pense que la parentalité, c’est un domaine par excellence où on est très conscient, on est observé.
On l’a dit au premier épisode, qu’en fait, on a appris des belles choses en observant d’autres familles.
Et on sait que d’autres personnes vont par exemple attendre de voir comment on réagit lorsque notre enfant, par exemple en public, va désobéir de façon flagrante.
Moi, j’ai toujours été consciente qu’on me regardait et je n’arrivais pas toujours à prendre la bonne décision, couper du regard des autres.
Après, on le voit dans tous les domaines de notre vie qu’il y a cette crainte du regard de l’autre qui influence.
Oui, je pense que c’est intéressant de discuter de la pression comme un motivateur.
Mais si je dois parler de la peur, par exemple, qui était un autre motivateur que tu as cité, Nico, moi je peux observer autour de nous, et peut-être chez nous aussi, mais ce n’est pas quelque chose que j’ai clairement identifié encore, que la stratégie familiale, surtout dans le domaine de l’indépendantisation de nos enfants, par exemple, peut être vraiment guidée par ces craintes de « qu’est-ce qui peut arriver si…? »
De laisser son enfant rentrer tout seul.
On n’est pas en train de se dire « tiens, ce sera bon pour lui, pour son projet de devenir un adulte », en quelque sorte.
Mais c’est plutôt guidé par « mais il pourrait arriver ci, il pourrait arriver ça, et donc je ne fais pas ça ».
Et dans ce cas-là, le moteur de la peur est un moteur qui freine justement plutôt qu’autre chose.
Est-ce que tu as déjà observé, Nico ou toi, Rachel, des fois où, quand on n’a pas conscience du moteur, ou de la chose qui nous motive, ça va avoir des conséquences juste désastreuses dans la famille ?
Jamais.
Merci Rachel.
Ouais.
Comme quelqu’un qui a beaucoup lutté avec mes réactions émotionnelles, je suis très impacté, justement, très touché par ce sujet.
Et si j’ai vraiment à cœur d’aborder le sujet et de parler de cette notion de réfléchir, c’est parce que pendant trop longtemps, j’étais un peu esclave de mes propres réactions.
L’absence d’une stratégie claire, d’une réflexion biblique, même si j’avais des principes bibliques, j’avais lu des bouquins, etc.
Ce qui manquait dans mon cas, c’était quand même une capacité de vraiment examiner ce qui se passait à l’intérieur de moi.
Et donc, oui, j’ai tout un tas d’exemples, malheureusement, dans ma tête où, faute de stratégie claire et de vision claire, j’étais plutôt dans la réaction et ça a porté du mauvais fruit.
On aura plein d’occasions d’en entendre parler dans les épisodes qui viennent.
C’est clair.
Justement, la Bible s’intéresse beaucoup à cette question de motivation, qui est aussi une question du cœur.
Se poser cette question « qu’est-ce que je veux vraiment? »
Et du coup, on ne s’intéresse pas tant à la question du « quoi », c’est-à-dire « qu’est-ce que je fais sur le moment », mais du « pourquoi ».
Et ça, on le vit aussi dans notre parentalité.
En tant que parent, on ne s’intéresse pas juste à ce que mon enfant fait, mais on s’intéresse et on veut s’intéresser surtout à pourquoi il le fait.
Qu’est-ce que cette question de motivation du cœur nous amène à réfléchir quand on parle de motivation bibliquement ?
Je pense que c’est bien de formuler les choses comme ça, parce que cette question de motivation du cœur, comme tu l’as dit, c’est la question qui préoccupe Dieu au plus haut point.
Ce ne sont pas tellement les choses qu’on fait ou qu’on ne fait pas, mais pourquoi on les fait.
Et la Bible, elle va faire un lien entre les motivations du cœur et ce qu’on adore, en fait.
Dans quelle direction est-ce qu’on va donner notre attention, notre énergie, nos actions ?
En regardant cette direction-là, on va trouver au bout, en général, ce qu’on adore ou la personne qu’on adore.
Toutes les choses qui ne sont pas Dieu dans notre vie, toutes les choses qu’on va adorer qui ne sont pas Dieu, la Bible va les nommer des idoles.
Pas des petites statuettes en bois du monde antique, mais des choses qui prennent tellement de place et d’importance dans notre vie qu’elles deviennent des idoles.
C’est un peu ce qu’on discutait avec toi, Nico.
Désolée de te mettre les pleins phares sur ta situation de vie, mais quand on disait « j’étais motivé par ce que je voulais montrer à mes beaux-parents », on enlève encore une couche et on découvre que finalement, tu es motivé par toi-même.
Finalement, le fait d’être bien vu, d’être bien considéré par les autres, c’est que pour toi, le motivateur, c’était que Nico réussit, Nico est un type bien.
On parle de Nico là, mais en fait, je plaide choupard.
Je suis pas seul.
Prochain épisode, c’est moi qui y passe.
C’est qu’en s’intéressant, en tirant un peu le fil d’une situation, qu’est-ce qui me motivait ?
Et poser une deuxième fois la question, mais qu’est-ce qui me motivait vraiment ?
En général, on va arriver à ce qu’on appelle une idole.
Et c’est pas toujours facile de faire le lien, Nico, entre une situation qu’on vit et la chose qui a remplacé Dieu dans notre cœur à ce moment-là.
Est-ce que toi, tu aurais des choses un peu concrètes à nous donner pour qu’on puisse réussir à faire ça, pour qu’on puisse ensuite mettre en lumière qu’est-ce qui nous sépare de Dieu et traiter ce problème ?
Tout à fait.
Et ça me fait penser à un texte de l’Épitre de Jacques qui m’a toujours troublé.
Et même, je pourrais presque dire dérangé, Jacques, chapitre 1, verset 2, qui dit, en fait, qu’il nous invite à considérer comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles on peut être exposé, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance, etc.
Et en fait, il y a un lien très fort entre ce passage et le titre de notre podcast, Parents pour le plaisir.
Parce que comme tu as dit en introduction, Chloé, c’est pas forcément toujours un plaisir.
Justement, parfois, on peut vivre la parentalité comme une vraie épreuve.
Et la question se pose, où est la joie là-dedans ?
Et donc, c’est fascinant de revisiter mon expérience à table, par exemple, avec mes beaux-parents.
Il y a un de mes enfants qui se comporte mal.
Et là, j’ai une réaction.
Et bon, comme je cherche l’approbation de mes parents, je vais rien faire sur le coup devant eux.
Mais c’est plus tard, quand je suis tout seul avec mon enfant, que mon émotion va sortir.
Il y aura un reproche, peut-être pas très doux, c’est qu’il cherche pas forcément le bien de mon enfant, mais qui est finalement très égoïste.
Et pendant longtemps, il n’y avait aucun plaisir pour moi dans cette expérience-là.
Il n’y avait aucune joie dans une telle épreuve.
Juste des regrets après une situation mal gérée, etc.
Mais en fait, ce qui est fascinant avec cette notion d’idole, c’est que quand je commence à comprendre la sagesse de la Bible, je reconnais que c’est dans l’épreuve, y compris dans les moments de friction familiale, que Dieu nous donne un aperçu de ce qui se passe dans nos cœurs.
Et il y a le potentiel qu’un moment tendu comme ça à table, pour moi, avec mon enfant, en face de mes beaux-parents, se transforme en moment révélateur qui me donne un aperçu de quelque chose que Dieu a envie de changer en moi.
En fait, il y a un plaisir, une joie qui est même possible quand je commence à comprendre ces moments de friction avec mon enfant.
Bon, ça peut être pareil pour mon époux aussi, mes collègues, mais là, accent sur la parentalité.
Et bien là, le Seigneur a quelque chose de prévu de changer quelque chose dans mon cœur.
C’est fou parce qu’en fait, j’ai l’impression que ce que tu dis là, c’est que Dieu, il est en train d’essayer de rerouter notre cerveau complètement.
Parce que ce qu’on a tendance à considérer comme joie ou quand on est heureux, c’est quand on est confortable.
Et donc, cette situation où nos enfants se comportent parfaitement devant nos beaux-parents, on est confortable après, c’est bien, on est à l’aise.
On se dit qu’on a bien réussi.
Et en fait, Dieu, ce n’est pas son but.
Lui, il veut nous rendre comme lui.
Donc, il va faire en sorte que ces situations de parentalité de tous les jours fassent surgir les choses moches qu’il y a dans notre cœur pour les transformer.
Je pense que du coup, si je veux résumer un peu ce qu’on dit là, on est en train de dire que ces tensions, ces frictions qui arrivent entre parents et enfants, elles sont indicateurs d’un problème.
Donc, il y a vraiment quelque chose qui se passe.
Mais elles indiquent finalement au plus profond de nous-mêmes ce qui nous motive, ce qui sont nos désirs.
Moi, je pense très souvent à des exemples que j’ai où finalement, ce qui se passait avec mon enfant perturbait mon désir d’être en paix, d’être tranquille.
D’être tranquille, je pense que c’est le bon terme.
Et en fait, finalement, le problème n’était pas au niveau de ce que mon enfant attendait de moi, mais c’était dans ma réaction.
Moi, ce que je voulais sur le moment, c’était être laissé tranquille.
Mais dans ce cas, qu’est-ce qui devrait nous motiver selon la Bible ?
Cette question me fait penser directement à un des textes clés de cette petite série d’articles qu’on a évoqué pendant le premier épisode concernant la parentalité en mode pilote automatique, où on a mis l’accent sur l’épître de Tite.
Et là, peut-être je peux juste lire quelques versets de chapitre 2, verset 11 à 14, que je trouve vraiment extraordinaire à ce point-là.
Donc, chapitre 2, verset 11.
En effet, c’est Paul qui parle à ce jeune pasteur Tite.
En effet, la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes a été révélée.
Elle nous enseigne à renoncer à un mode de vie impie et aux convoitises de ce monde et à vivre dans le temps présent, conformément à la sagesse, la justice et la piété, en attendant notre bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et sauveur Jésus-Christ.
Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toutes fautes et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié et zélé pour de belles œuvres.
Et là, on parle de projet familial.
Dans ces versets, on a un aperçu d’un projet vraiment extraordinaire.
Ce Dieu qui a envoyé son Fils Jésus-Christ, justement, afin de faire tout le nécessaire pour nous apprendre.
Merci d’avoir écouté cet épisode du podcast Parents pour le plaisir.
Notre prière, c’est que tu connaisses concrètement cette semaine le plaisir d’être toi-même enfant de Dieu.
Chloé Lang est podologue de formation. Elle s’est formée à l’IBG aux côtés de son mari Aurélien qui est pasteur dans une implantation d’Église en banlieue Grenobloise. Elle a l’opportunité d’y servir dans l’enseignement de la parole auprès des femmes et des enfants. Elle a aussi à cœur l’enseignement des femmes plus globalement. Ensemble, ils ont trois garçons.
Rachel Yates a le privilège d’avoir des origines écossaises, mais a grandi en France, et vit aujourd’hui en Franche-Comté avec son mari Eddy. Ensemble, ils sont missionnaires parmi les étudiants avec le Foyer Évangélique Universitaire, et ont eu 4 enfants. Puisqu’elle aime lire, écrire, et enseigner, elle a fait une formation en traduction, puis a enseigné avant de se plonger dans le ministère auprès des étudiants français et étrangers dans les différentes villes où elle a habité avec Eddy. Elle a un fardeau particulier pour l’accompagnement des personnes en souffrance, et aime passer du temps avec les gens … si possible en buvant du thé.
Nicolas VanWingerden se forme depuis deux décennies à l’école familiale avec l’aide de sa femme, Annie, et leurs 4 enfants. Les membres de l’Église Grenoble Est, où il est pasteur depuis 2018, contribuent aussi énormément à l’œuvre de Dieu dans sa vie. Diplomé d’un Masters of Divinity (Moody Graduate School, Chicago) et d’un Masters of Science of Education (Valparaiso University, Indiana), il est passionné de l’intersection de la pédagogie, la parentalité et le ministère pastoral dans le contexte de l’église locale et de la société qui l’entoure.