Comment se passe votre lecture quotidienne cette année ? J’espère que ça ne vous dérange pas que je demande !
Mon objectif, dans ce blog, est de vous aider à lire et comprendre votre Bible de manière à connecter la Parole de Dieu à votre vie quotidienne.
Une façon concrète de le faire consiste à identifier l’un (ou plusieurs) des quatre thèmes qui relient ensemble le récit des Écritures : Création. Esclavage. Rédemption. Restauration.
Ça ne prend pas longtemps pour que la magnifique Création dans Genèse 1 et 2 (ce à propos de quoi j’ai écrit la semaine dernière) s’enfonce dans le sombre Esclavage du péché en Genèse 3.
ESCLAVAGE
« La femme vit que l’arbre était porteur de fruits bons à manger, agréable à regarder et précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. » (Genèse 3.6)
C’est dangereux de croquer ne serait-ce qu’un petit morceau de péché. C’est tentant, parce que ce que Dieu a interdit se présente comme délicieux. Le péché se déguise comme magnifique et épanouissant, quand en fait il est moche et destructeur.
La bêtise du péché nous amène à penser que nous pouvons en prendre une bouchée et gérer le danger.
Romains 7.15-25 contient probablement la meilleure description de l’esclavage du péché. Je suis sûr que vous connaissez ces versets, mais lisez le passage entier après :
- « Je ne comprends pas ce que je fais : je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste. » (v.15)
- « En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. » (v.19)
- « Je découvre donc cette loi : alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée. » (v.21)
Avez-vous déjà été confus et consternés par vos propres actions pécheresses ? Vous aviez décidé de faire ce qui est juste, mais vous avez fait face à la tentation et fini par croquer encore un morceau de péché.
Vous vous étiez promis à vous-même, à Dieu, et peut-être même à d’autres que vous ne referiez pas cette erreur. Mais vous voilà, répétant le même cercle. C’est déprimant à admettre, mais nous vivons sous le pouvoir de quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler.
C’est pourquoi l’apôtre Paul utilise le mot « loi » dans le verset 21. Il ne parle pas d’une loi morale, comme les Dix Commandements. Il parle du péché comme d’une force inévitable, comme la gravité.
Vous ne pouvez pas vous échapper de la gravité sur terre, quand bien même vous vous battez de toutes vos forces contre elle. Et vous ne pouvez pas vous échapper du pouvoir du péché. Nous luttons car le péché nous asservit tous. Oui, nous avons été justifiés, mais notre péché n’a pas encore été totalement éradiqué.
Le péché asservit chacun d’entre nous, et nous n’avons pas de pouvoir par nous-même pour échapper à son contrôle. Cela veut dire que nous avons besoin d’être sauvés, et ce sauvetage ne se trouve qu’en la grâce libératrice du Fils, le Seigneur Jésus.
Alors que vous lisez votre Bible, cherchez le thème de l’esclavage. Cherchez le Guerrier Christ qui nous libère du péché. Ensuite, cherchez les preuves du péché qui vous asservit dans votre vie quotidienne et criez à Jésus pour sa grâce libératrice.
Par grâce, la lecture quotidienne de la Bible vous libérera de l’esclavage en même temps qu’elle vous invitera au meilleur esclavage qui existe : « Mais maintenant que vous avez été libérés du péché et que vous êtes devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la progression dans la sainteté et pour fin la vie éternelle. » (Romains 6.22).
Louez Jésus aujourd’hui pour sa grâce qui libère, et ne vous autorisez pas à croquer un morceau de ce que Dieu a interdit.
Une prière pour aujourd’hui : Seigneur Jésus, je te loue de m’avoir sauvé de l’esclavage du péché. Merci pour ta grâce libératrice dans ma vie, qui me libère du péché et m’accueille dans les joies d’être ton esclave, sous la coupe de ton amour. Seigneur, je suis souvent confus et consterné par mes propres actions pécheresses, et j’ai besoin que tu me délivres des schémas de péché dont je n’arrive pas à m’échapper par moi-même. Voudrais-Tu habiter dans chaque espace de ma vie et faire de moi la bonne personne que Tu veux que je sois ? Merci pour ta grâce qui sauve. Au nom de Jésus, amen.
