×
Parcourir

Définition

Outre les fonctions fondatrices des apôtres et des prophètes, les premières Églises avaient des dirigeants qualifiés, anciens et diacres, qui servaient l’Église sous la seigneurie du Christ, guidés à la fois par les Écritures et par l’Esprit.

Résumé

Le Nouveau Testament présente un modèle cohérent, bien que peut-être pas complètement uniforme, de direction de l’Église. L’un des offices est appelé « anciens », « surveillants » ou « pasteurs » (ces trois termes font référence au même groupe et sont utilisés de façon interchangeable dans le Nouveau Testament). Ces dirigeants étaient chargés de conduire, de guider, d’enseigner et d’équiper le troupeau qui leur était confié. L’autre fonction, celle de diacre, était destinée à servir les besoins du troupeau et à permettre aux anciens de s’acquitter de leurs responsabilités. Les autres fonctions mentionnées dans le Nouveau Testament font référence soit à un rôle fondateur (apôtre, prophète), soit à un rôle non lié à une congrégation particulière (apôtre, évangéliste).

La structure organisationnelle de l’Église primitive était simple, même si elle n’était pas complètement uniforme. Les Églises avaient des dirigeants qualifiés et désignés qui servaient l’Église sous la seigneurie du Christ, guidés à la fois par les Écritures et par l’Esprit. Bien que divers titres aient été utilisés pour décrire les dirigeants de l’Église, il arrivait souvent que plusieurs termes soient utilisés pour décrire la même fonction. Mais combien de fonctions ecclésiastiques trouve-t-on dans le Nouveau Testament ?

Les ministères dans l’Église

Apôtres, Prophètes & Évangélistes

En Éphésiens 4:11 Paul mentionne le fait que le Christ ressuscité a donné des dirigeants à l’Église et il y inclut les « apôtres », « prophètes » et « évangélistes » (cf. 1 Cor. 12:28). Chaque congrégation devrait-elle donc avoir de tels ministres désignés ? La raison pour laquelle la plupart des congrégations chrétiennes n’utilisent pas ces titres (à l’exception peut-être de « évangéliste ») est que ces fonctions ne sont pas liées ou limitées à une seule congrégation. Cela est particulièrement vrai pour les apôtres, notamment les douze Apôtres (et l’apôtre Paul). Dans le Nouveau Testament, le terme grec « apôtre » (apostolos) a un usage technique qui se réfère spécifiquement à ceux qui ont été choisis et mandatés par Jésus, ainsi qu’un usage non technique qui désigne plus généralement un « messager » ou un « représentant accrédité » (par exemple : 2 Co 8:23; Phi 2:25). Ceux à qui ce titre est donné dans le premier sens devaient être des témoins oculaires de la résurrection de Jésus (Actes 1:22 ; 1 Co. 9:1) et mandatés par lui (Actes 9:5–6; 15–16; 26:15–18; cf. Gal. 1:1). Paul déclare que ces apôtres étaient donnés à l’Église comme un ministère fondateur (Éph. 2:20), lequel comprenait la rédaction des Écritures. Ainsi, leur autorité n’était pas limitée à une Église particulière, mais s’étendait à toutes les Églises.

Les prophètes sont rarement mentionnés dans la vie de l’Église primitive ; les références les plus nombreuses se trouvent dans le livre des Actes (11:28; 13:1; 15:22–23, 32; 21:11). Nous savons aussi que l’Église à Corinthe avait des prophètes (1 Cor. 12:28; 14:20). La fonction première du prophète était de proclamer la parole de Dieu à son peuple, ce qui était particulièrement crucial avant la rédaction du Nouveau Testament (cf. Héb. 1:1–2). À nouveau, Éphésiens 2:20 confirme le fait que l’Église était bâtie sur la fondation des apôtres et des prophètes.

Le terme « évangéliste » n’est utilisé que trois fois dans le Nouveau Testament (Actes 21:8; Éph. 4:11; 2 Tim. 4:5). Bien que l’on ne sache pas grand-chose des évangélistes, ils accompagnaient souvent les apôtres ou étaient envoyés pour des tâches particulières. Comme leur titre l’indique, leur mission première était de partager l’évangile avec les autres. Comme les personnes qui occupaient cette fonction exerçaient leur ministère en dehors de l’Église en évangélisant les perdus, il ne faut pas considérer que cette fonction se limitait à une congrégation locale.

Des termes non-formels

Parfois des dirigeants sont mentionnés mais aucun titre ne leur est donné. Par exemple, Galates 6:6 mentionne que celui qui reçoit l’instruction devrait soutenir « celui qui l’enseigne ». En 1 Thessaloniciens 5:12–13, Paul exhorte la congrégation à faire preuve de reconnaissance et de respect envers « ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur et qui vous exhortent ». L’auteur de l’épître aux Hébreux, de même, presse la congrégation d’« obéir » à ses dirigeants et de se « soumettre » à eux (Héb. 13:17; cf. 13:7, 24). Bien que nous ne sachions pas quelle « fonction » particulière ces dirigeants ont pu occuper, nous savons que l’auteur a à l’esprit un groupe distinct d’individus.

Lorsque Paul écrit les épîtres pastorales, il y a deux ministères établis dans l’Église – les surveillants et les diacres. Cependant, les surveillants et les diacres étaient également mentionnés dans la lettre de Paul aux Philippiens (1:1). En 1 Timothée 3, Paul énonce les qualifications nécessaires aux deux ministères, avec celles exigées des surveillants en 3:1–7 (voyez aussi Tite 1:5–9) et des diacres en 3:8–13.

D’autres titres sont également utilisés pour les dirigeants d’Église, notamment ceux d’« ancien » et de « pasteur ». Bien que le terme « pasteur » (ou « berger ») soit couramment utilisé dans le contexte de notre Église moderne, il n’est utilisé qu’une seule fois dans le Nouveau Testament en référence à un responsable d’Église (Éph. 4:11). La forme verbale, poimaino, « être berger, paître », est toutefois utilisée en Actes 20:28 et1 Pierre 5:2. Dans ce dernier passage le terme est compris en relation avec le titre donné à notre Seigneur : « Souverain Berger/Pasteur » ; si on raisonne d’après cette observation, l’office pastoral a souvent été qualifié de « sous-berger ».

Mais quelle est la relation entre les termes « surveillant » (episkopos), « ancien » (presbyteros) et « pasteur » (poimēn) ?

Le ministère d’ancien

Anciens & surveillants

Les termes « ancien » et « surveillant » sont deux titres différents qui font référence à la même fonction. Cela peut être démontré de quatre façons au moins. Premièrement, les deux termes sont utilisés de manière interchangeable. En Actes 20, Paul appelle les « anciens » d’Éphèse à le rencontrer à Milet (20:17) et là il leur dit que le Saint-Esprit les a établis comme « surveillants » pour paître l’Église de Dieu (20:28). Paul écrit à Tite et lui donne des instructions pour établir des « anciens » dans chaque ville (Tite 1:5), mais quand il définit les qualifications requises, juste deux versets plus loin, il glisse au terme de « surveillant » (1:7). En tant que collègue ancien, Pierre exhorte les « anciens » à paître le troupeau de Dieu, en le servant comme « surveillants » (1 Pi. 5:1–2).

Deuxièmement, les anciens ne se voient jamais attribuer une liste distincte de qualifications. Si les anciens et surveillants étaient deux ministères séparés, il semblerait alors raisonnable de nous attendre, de la part de Paul (ou de quelque autre auteur du Nouveau Testament), qu’il nous donne les qualifications nécessaires pour chacun de ces ministères séparément. Aussi bien 1 Timothée 3:1–7 que Tite 1:7–9 ne font mention des qualifications que pour le ministère de surveillant. Toutefois, tant dans 1 Timothée 5:17–25 que dans Tite 1:5, les « anciens » sont aussi mentionnés. Si les ministères sont distincts, nous constatons que jamais ne nous sont données les qualifications exigées pour devenir un ancien, ce qui serait surprenant pour une position si importante (voyez 1 Tim. 5:22).

Troisièmement, les anciens et les surveillants ont les mêmes fonctions de gouvernement ou de direction (Actes 20:28; 1 Tim. 3:4–5; 5:17) et d’enseignement (1 Tim. 3:2; 5:17; Tite 1:9). Puisque les mêmes tâches leur sont confiées, ils doivent être considérés comme accomplissant le même ministère.

Quatrièmement, les anciens et les surveillants ne sont jamais inscrits comme des ministères séparés, ce qui suggère que le système ecclésiastique à trois niveaux est étranger au Nouveau Testament.

Anciens & pasteurs

Bien que le titre de « pasteur » soit couramment employé aujourd’hui, il n’est utilisé qu’une seule fois dans le Nouveau Testament pour désigner un dirigeant d’Église. En Éphésiens 4:11, Paul déclare qu’en plus des apôtres, prophètes et évangélistes, le Christ ressuscité a donné des « pasteurs et docteurs » à l’Église. Le terme « pasteur » est lié au terme « docteur », termes qui, ensemble, ne font qu’un (c’est à dire : le pasteur-docteur).

Quelle est donc la relation entre le ministère de pasteur et celui de l’ancien ou du surveillant ? Il y a deux raisons impérieuses pour lesquelles ces termes représentent la même fonction. Tout d’abord, les anciens ou les surveillants se voient confier les mêmes tâches que les pasteurs : celle de bergers (Actes 20:17, 28; Éph. 4:11; 1 Pi. 5:1–3) et d’enseignants (1 Tim. 3:2; 5:17; Tite 1:9). Deuxièmement, si le ministère de pasteur est séparé de celui d’ancien ou de surveillant, alors nous n’avons aucune liste de qualifications exigées de ceux qui détiennent ce ministère. Paul donne les qualifications exigées des anciens ou des surveillants, mais jamais des pasteurs. En conséquence, il est meilleur de considérer les trois termes (ancien, surveillant, pasteur) comme représentant le même ministère dans l’Église primitive. Cette équivalence des trois termes semble nous être indiquée en 1 Pierre 5:1–4.

Le nombre des anciens

Bien que le Nouveau Testament ne désigne pas un nombre particulier d’anciens pour diriger l’Église, chaque Église est dirigée par une pluralité d’anciens. En fait, le partage de la direction est un thème commun dans la Bible, que l’on trouve déjà dans l’Ancien Testament avec les anciens d’Israël. Dans le Nouveau Testament, Jésus a choisi douze apôtres pour diriger l’Église. L’Église primitive a également nommé sept hommes pour aider les apôtres à s’occuper des besoins des veuves négligées (Actes 6:1–6). Ce modèle de pluralité a été suivi avec l’établissement du système chrétien des anciens.

Les preuves que nous donne le Nouveau Testament indiquent qu’il était normal que chaque Église soit dirigée par une pluralité d’anciens. Il n’y a pas d’exemple dans le Nouveau Testament d’un ancien ou d’un pasteur dirigeant une congrégation comme seul ou principal dirigeant. Il y avait une pluralité d’anciens dans les Églises de Jérusalem (Actes 11:30; Actes 15:4, 22–23), Antioche de Pisidie, Lystre, Icone et Derbe (Actes 14:23), Éphèse (Actes 20:17; 1 Tim. 5:17), Philippes (Phil. 1:1), les villes de Crète (Tite 1:5), les Églises dans la dispersion auxquelles Jacques écrivit (Jac. 5:14), les provinces romaines du Pont, de la Galatie, de la Cappadoce, de l’Asie et de la Bithynie (1 Pi. 5:1), et c’est bien possible aussi pour l’Église (ou les Églises) à laquelle l’épître aux Hébreux a été écrite (Héb. 13:7, 17, 24).

L’autorité des anciens

Selon le Nouveau Testament, les anciens possèdent l’autorité. Paul demande aux chrétiens de Thessalonique de respecter ceux qui « travaillent » parmi eux, qui les « dirigent » dans le Seigneur, et qui les « exhortent » (1 Thess. 5:12). Tout comme les anciens ont autorité dans leur maison, ainsi ils ont autorité dans l’Église (1 Tim 3:4–5). Paul enseigne à Timothée que les anciens qui « gouvernent » (ou dirigent) bien sont dignes d’un double honneur (1 Tim. 5:17). L’auteur de l’épître aux Hébreux appelle l’Église à « obéir » et à se « soumettre » à ses conducteurs (Héb. 13:17; voyez aussi 1 Cor. 16:15–16; 1 Pi. 5:5).

Les devoirs des anciens aussi impliquent un certain degré d’autorité. Comme enseignants, ils sont chargés de la mission de proclamer avec autorité la Parole de Dieu (1 Tim. 3:2; 5:17; Tite 1:9). En tant que bergers, les anciens ont la tâche de conduire le peuple de Dieu (Actes 20:28; Éph. 4:11; 1 Pi. 5:2). En tant que représentants, ils parlent et agissent au nom de la congrégation entière (Actes 11:30; 20:17).

L’autorité des anciens vient de Dieu et non de la congrégation (Actes 20:28; Éph. 4:11). Plus encore, l’autorité des anciens n’est pas absolue (Gal. 1:8). Ils tirent leur autorité de la Parole de Dieu. L’autorité que possèdent les anciens ne se trouve pas tant dans leur fonction que dans les tâches qu’ils accomplissent. Enfin, l’autorité des anciens ne s’étend pas au-delà de l’Église locale.

Les qualifications & devoirs des anciens

Les qualifications pour pouvoir être un ancien ou surveillant représentent les caractéristiques de base qu’on attend de tout chrétien (1 Tim. 3:1–7; Tite 1:5–9; 1 Pi. 5:1–4). Les qualifications sont axées sur ce qu’est la personne plutôt que sur ses activités. La seule qualification qui se rapporte directement aux devoirs d’un ancien dans l’Église est qu’il doit être « capable d’enseigner » (1 Tim. 3:2) la saine doctrine et être en mesure de corriger ceux qui sont dans l’erreur (Tite 1:9).

Les anciens ont au moins quatre rôles principaux : (1) conducteur, (2) berger, (3) enseignant et (4) le rôle d’équiper les autres. Tout d’abord, un ancien est appelé à diriger l’Église. Tout comme un mari et un père dirige sa famille, un ancien doit également diriger l’Église (1 Tim. 3:4–5). Ceux qui dirigent bien sont dignes d’un double honneur (1 Tim. 5:17). En second lieu, un ancien est appelé à paître l’Église de Christ (1 Pi. 5:1–2). Les anciens doivent vouloir protéger les brebis des faux-enseignants (Actes 20:28–29). Les anciens sont appelés à visiter ceux qui sont spirituellement et physiquement malades ou affaiblis (Jac. 5:14). Ils doivent prendre soin des âmes qui leur ont été confiées « comme devant en rendre compte » (Héb. 13:17). Ils doivent suivre l’exemple de Jésus, « le souverain Berger » (1 Pi. 5:4) qui « donne sa vie pour les brebis » (Jean 10:11; cf. 15:13). Troisièmement, les anciens sont des enseignants de la parole de Dieu (Éph. 4:11; 1 Tim. 3:2; 5:17;Tite 1:9). Finalement les anciens doivent équiper les autres pour faire l’œuvre du ministère (Éph. 4:11). Tout comme Paul pressait Timothée de confier ce qu’il avait appris à des hommes fidèles qui pourraient l’enseigner ensuite aux autres (2 Tim. 2:2), ainsi les anciens doivent former la prochaine génération de conducteurs et de faiseurs de disciples dans l’Église.

Le ministère de diacre

Le ministère de diacre est une fonction séparée et distincte de celle d’ancien (ou surveillant ou pasteur). Le mot « diacre » vient du terme grec diakonos, qui signifie normalement « serviteur ». Dans certains contextes, toutefois, le terme peut être utilisé de façon plus formelle pour désigner quelqu’un qui accomplit une fonction dans l’Église. Parmi les 29 occurrences du mot diakonos, trois ou quatre seulement font référence à quelqu’un qui accomplit un ministère (Rom. 16:1; Phil. 1:1; 1 Tim. 3:8, 12). L’origine du ministère de diacre semble être en relation avec les Sept choisis en Actes 6. Quoique le nom de « diacre » ne soit pas utilisé, la forme verbale est utilisée et, de ce fait, ce passage sert de prototype pour le diacre selon le Nouveau Testament.

Lorsque les apôtres ont découvert que les veuves hellénistiques étaient négligées, ils ont décidé de réunir tous les disciples pour choisir sept hommes qualifiés qui seraient nommés pour superviser la distribution quotidienne de nourriture. En nommant ces hommes, les apôtres ont pris ce problème au sérieux, mais ils ne se sont pas non plus détournés de leur vocation première, à savoir la prière et le ministère de la parole (Actes 6:1–6). C’est un paradigme similaire à ce que nous voyons avec les ministères des anciens ou surveillants et des diacres. Comme dans le cas des apôtres, le rôle principal des anciens est de prêcher la parole de Dieu (Éph. 4:11; 1 Tim. 3:2; 5:17; Tite 1:9). Comme les Sept, les diacres sont nécessaires pour servir la congrégation dans tous les besoins qui peuvent surgir. Ainsi, Actes 6 nous fournit un modèle utile pour nous montrer comment des serviteurs pieux peuvent assister ceux qui sont appelés à prêcher la parole de Dieu et à paître l’Église de Dieu.

Le Nouveau Testament ne nous donne pas beaucoup d’informations en ce qui concerne le rôle des diacres car les qualifications énumérées en 1 Tim. 3:8–12 se concentrent sur le caractère et la vie de famille de la personne. La distinction la plus notable entre les anciens et les diacres est que ces derniers n’ont pas besoin d’être « capables d’enseigner » (1 Tim. 3:2), ce qui suggère que les diacres n’ont pas de rôle officiel d’enseignement dans l’Église. Comme le titre lui-même l’indique, les diacres ne dirigent pas la congrégation mais ont un ministère orienté vers le service. Comme les anciens, les diacres doivent bien diriger leur famille. Mais lorsqu’il fait référence aux diacres, Paul omet la section où il compare la gestion de son foyer par un ancien à sa prise en charge de l’Église de Dieu (1 Tim. 3:5). Il n’est pas donné aux diacres une position de gouvernement ou de direction dans l’Église puisque cette fonction appartient aux anciens. Bien que la Bible n’indique pas clairement la fonction des diacres, sur la base du modèle établi dans Actes 6 avec la relation entre les apôtres et les Sept, il semble plus juste de considérer les diacres comme des serviteurs qui font tout le nécessaire pour permettre aux anciens d’accomplir leur appel, donné par Dieu, à paître et enseigner l’Église. De ce fait, chaque Église locale est libre de définir les tâches des diacres en fonction de ses besoins particuliers.

Conclusion

Le Nouveau Testament présente un modèle cohérent, bien que peut-être pas complètement uniforme, de direction de l’Église. Parfois, ces dirigeants étaient appelés « anciens », « surveillants » ou « pasteurs » (ces trois termes font référence à la même fonction et sont utilisés de façon interchangeable dans le Nouveau Testament). La preuve éclatante dans le Nouveau Testament est que chaque congrégation était dirigée par un groupe d’anciens et pas seulement par un seul pasteur. Si les anciens ont l’autorité de diriger l’Église, leur autorité doit être équilibrée par la congrégation.

Lectures complémentaires

Jeramie Rinne, Les Anciens, Comment devenir un berger comme Jésus 

Alexander Strauch, Les anciens, qu’en dit la Bible? Rétablir le leadership biblique dans l’Eglise

Alexander Strauch, Les diacres, qu’en dit la Bible? Assister les anciens et prendre soin de l’Eglise

Marshall Colin, L’Essentiel dans l’Église


Cet essai fait partie de la série « Courts traités de théologie ». Toutes les opinions exprimées dans cet essai sont celles de l’auteur. Cet essai est disponible gratuitement sous licence Creative Commons : Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions, permettant aux utilisateurs de le partager sur d’autres supports/formats et d’adapter/traduire le contenu à condition qu’un lien d’attribution, l’indication des changements, et la même licence Creative Commons s’appliquent à ce matériel.
Si vous êtes intéressé par la traduction de notre contenu ou si vous souhaitez rejoindre notre communauté de traducteurs, merci de nous contacter.

Cet essai est sous licence CC BY-SA 4.0