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Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : 2 Chroniques 35 ; Apocalypse 21 ; Malachie 3.1-18 ; Jean 20

Nous atteignons enfin l’apogée de la rédemption (Apocalypse 21). Dans sa vision finale, Jean aperçoit « un nouveau ciel et une nouvelle terre » (v. 1). Cette vision appelle quelques remarques :

1. L’absence de toute mer (v. 1) ne définit pas le principe hydrologique du nouveau ciel et de la nouvelle terre. Comme c’est souvent le cas dans la littérature apocalyptique, la mer symbolise le chaos, l’ordre ancien, la mort. À ce titre, elle a disparu.

2. Jean voit également « descendre du ciel […] la ville sainte, la nouvelle Jérusalem » (v. 2). Rien n’oblige à situer cette nouvelle Jérusalem dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Il s’agit de deux images distinctes de la réalité finale, deux façons de dépeindre une seule et même vérité, un peu comme le Lion et l’Agneau dans Apocalypse 5 où deux animaux distincts se réfèrent à Jésus. On peut concevoir la gloire finale comme un nouvel univers, un nouveau ciel et une nouvelle terre ; on peut également l’imaginer comme la nouvelle Jérusalem, avec beaucoup de comparaisons dans cette image.

3. On peut encore concevoir la consommation de toutes choses en insistant sur les noces de l’Agneau (v. 2, 9 ; cf. 19.9). Dans cette image, l’épouse est la nouvelle Jérusalem. Les métaphores se combinent admirablement. Mais tous peuvent constater que la consommation des siècles impliquera une parfaite intimité entre le Seigneur Jésus et le peuple qu’il a racheté.

4. Il ne fait aucun doute que les perfections de la nouvelle Jérusalem sont tellement étrangères à notre expérience humaine, que nous avons du mal à les imaginer. Une façon de le faire est de procéder par élimination de tout ce qui est négatif. Sachons que rien des choses laides liées au péché et à la décomposition ne sera présent : « Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (v. 4).

5. La ville est une réalité sociale. La consommation de toutes choses ne laisse pas de place à une spiritualité de solitaires. Toutes les villes ne sont pas mauvaises, comme c’était le cas de « Babylone », la mère des prostituées (chap. 17 ; cf. la méditation du 26 décembre). Cette ville, la nouvelle Jérusalem, est décrite au moyen de nombreux symboles qui mettent en lumière sa splendeur et sa gloire, des symboles trop nombreux pour être détaillés ici. Remarquons toutefois que la ville a la forme d’un cube parfait. Cette indication ne reflète pas davantage l’architecture de la cité que l’absence de mer ne reflète son hydrologie. Le cube est symbolique : il n’y a qu’un seul cube dans l’Ancien Testament, à savoir le lieu très saint du Temple, où seul le souverain sacrificateur pouvait entrer une fois par an, avec le sang pour faire l’expiation de ses propres péchés et de ceux du peuple. Désormais, toute la ville est un lieu très saint. À la fin, tous les enfants de Dieu seront pour toujours dans la splendeur non masquée de sa glorieuse présence.

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