Depuis des années, une plaque est accrochée au-dessus de la porte de ma chambre. On peut y lire : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » (Psaume 46.11). Je suis une mère de famille très occupée qui fait l’école à la maison, et je l’ai placée là pour me rappeler cette parole. Chaque matin, lorsque je quitte ma chambre, je me prépare à affronter une journée qui sera remplie d’épreuves et de tentations inattendues. Ces mots m’incitent à faire confiance à Dieu pour ma journée et pour tout ce qui peut arriver. Mon rôle consiste simplement à rester calme au milieu du tumulte qui m’attend à l’étage inférieur.
Il n’y a pas longtemps, je suis tombée sur ces mêmes mots dans le livre de l’Exode. Moïse s’adressait à un peuple terrifié. Alors que les Israélites fuyaient l’esclavage en Égypte, ils se sont retrouvés pris au piège entre la mer Rouge et l’armée du Pharaon. Ils se trouvaient alors dans une situation pire que celle qu’ils avaient connue en tant qu’esclaves, et leur fin semblait imminente.
Chaque matin, lorsque je quitte ma chambre, je me prépare à affronter une journée qui sera remplie d’épreuves et de tentations inattendues.
En lisant les paroles que Moïse a adressées à son peuple effrayé, mon cœur s’est rempli d’un espoir renouvelé. Pendant des années, j’avais médité sur l’idée de rester calme. Et pendant tout autant d’années, mon cœur était tourmenté par de nouvelles angoisses. Mais ici, dans l’Exode, Moïse a ajouté six petits mots [NDT : dans le texte en anglais] à cette phrase que j’avais lue des centaines de fois auparavant. Il dit :
« L’Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence. » (Exode 14.14)
L’Éternel combattra pour vous. Ces mots m’ont sauté aux yeux lorsque je les ai lus. L’Éternel combattra pour vous. Ils m’ont permis de mieux comprendre pourquoi je dois rester calme. Je peux demeurer calme et en paix parce que le Seigneur combattra pour moi. Auparavant, je n’avais entendu que le commandement, mais je passais à côté de la promesse. Et c’était sa promesse adressée à moi, son enfant craintif.
J’ai ressenti un immense soulagement. L’Éternel combat pour moi. Quelqu’un de meilleur, de plus fort, de plus sage, de plus fidèle et de plus aimant combattait pour moi. Il combat, et c’est pourquoi je peux me reposer. Il me protégera. Il protégera mes enfants. Il combattra contre les effets de la chute qui envahissent ma petite maison et mon cœur. C’est cela qui me rend libre d’être calme.
L’Éternel combattra pour vous. Ces mots m’ont sauté aux yeux lorsque je les ai lus. L’Éternel combattra pour vous. Ils m’ont permis de mieux comprendre pourquoi je dois rester calme.
Ces vérités étaient également présentes dès le début dans le Psaume 46. Mais j’avais extrait un fragment de vérité et l’avais isolé de l’espérance plus vaste et plus solide que le psalmiste exprime. Voici le passage complet qui mène au verset « Arrêtez » :
« Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes. » (Psaume 46.2-4)
C’est le même raisonnement que celui exprimé par Moïse dans l’Exode : la puissance, le pouvoir et la force de Dieu sont la raison pour laquelle nous pouvons rester calmes, même lorsque les eaux rugissent et que les montagnes tremblent dans nos vies. Maintenant, au lieu de me fixer sur mon incapacité à rester calme, je me concentre de plus en plus sur Celui qui promet de combattre pour moi.
Cela m’a amené à me demander s’il y avait d’autres promesses que j’avais négligées pour me concentrer uniquement sur les commandements. Deux m’ont immédiatement traversé l’esprit.
La puissance, le pouvoir et la force de Dieu sont la raison pour laquelle nous pouvons rester calmes, même lorsque les eaux rugissent et que les montagnes tremblent dans nos vies.
« Ne crains rien. » C’est le commandement que j’ai entendu, mais il est lié à cette belle promesse : « … car je suis avec toi » (Esaïe 41.10).
En voici une autre : « Louez l’Éternel »
Encore une fois, lorsque je me concentre uniquement sur le commandement, j’ai du mal. Mais ma gratitude déborde lorsque je le relie à la promesse : « … car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! » (Psaume 107.1).
J’ai tendance à oublier les promesses. Vous demanderez-vous si vous voyez les promesses que Dieu vous a faites ? Ou bien, comme moi, avez-vous fait du commandement la seule chose que vous entendez ?
Si nous écoutons attentivement ses promesses, elles deviendront plus évidentes et il deviendra plus précieux.