Quelle est ma vraie motivation pour servir?

Cet article fait partie de la série: Le ministère féminin sous toutes ses formes

Est-ce qu’il vous arrive parfois dans l’Église de recevoir un compliment d’un frère ou d’une sœur ?  N’avons-nous pas tendance à dire tout de suite, « Gloire à Dieu » ou « Merci Seigneur » ? Nous ne voulons pas donner l’impression que nous recherchons la gloire pour nous-mêmes. C’est très facile de dire de telles phrases. Toutefois, j’ai dû apprendre de la part du Seigneur une leçon assez douloureuse par rapport à ma vraie motivation dans mon service pour lui.

J’ai grandi dans une petite Église en tant que fille du pasteur. Un jour mon père m’a dit, « Notre pianiste voudrait prendre sa retraite. Il faut que tu t’y mettes. »

Je n’avais que douze ans et mon niveau musical était très basique. Mais petit à petit j’ai appris à accompagner les chants de l’assemblée. Quand j’ai souffert avec des tonalités ou des rythmes difficiles, tout le corps a dû souffrir avec moi ! L’expérience était toutefois précieuse. Au fil du temps, lors de mes études et mes premières années de travail, j’ai intégré l’équipe de musiciens dans chacune des Églises dans lesquelles j’étais membre. Il se passait rarement un dimanche où je ne jouais pas de piano. Jusqu’à ce que je débarque dans une grande Église dans le Sud.

Mais des semaines et des mois se sont écoulés, et il ne m’a jamais sollicitée à jouer. Il y avait d’autres pianistes. Évidemment, on n’avait pas besoin de moi dans l’équipe.

J’étais misérable.

Certes, il y avait d’autres moyens de servir le Seigneur dans cette grande Église. Ce ne sont pas les besoins qui manquent.

Donc j’y suis allée et j’ai beaucoup apprécié ce ministère. Mais pendant tout ce temps, le ministère de la musique me manquait énormément. Quand j’en ai parlé au Seigneur, il a sondé mon cœur. Et là, je me suis rendu compte que ce qui me manquait le plus, c’était des commentaires auxquels je m’étais habituée auparavant dans les petites Églises.

J’ai dû m’humilier devant le Seigneur. Voici quelques questions tirées de la Parole de Dieu auxquelles j’étais confrontée.

Comment évaluer ma vraie motivation dans mon service dans l’Église ?

Quelques mois plus tard, j’ai échangé avec une amie qui était précédemment membre de cette Église.

Elle n’a pas tardé à contacter Bruce. Le dimanche d’après, il est venu me voir.

Par la suite, j’ai pu m’intégrer à nouveau dans l’équipe des musiciens. Quelle joie de retrouver ma place habituelle derrière le clavier. Ce ministère m’est toujours bien précieux, mais je dois régulièrement demander au Seigneur de me sonder avec son regard de flamme. Ma nature charnelle veut toujours usurper la gloire qui lui appartient.

Seigneur, à ton regard de flamme

Seigneur, à ton regard de flamme
Rien n’est couvert, rien n’est caché ;
Qu’il pénètre au fond de notre âme,
Et qu’il juge en nous le péché,
Qu’il juge le péché !

Sonde nos cœurs et nos pensées,
Nos plus intime souvenirs,
Nos œuvres présentes, passées,
Sonde nos plus secrets désirs,
Nos plus secrets désirs.

Qu’à la lumière tout paraisse
Pour que tout soit purifié,
Et qu’en nous ton Esprit ne laisse
Rien qui ne soit sanctifié,
Vraiment sanctifié.

Alors, brûlants d’un nouveau zèle,
Seigneur, nous pourrons t’obéir,
Oh ! que la vie et grande et belle
Pour ceux qui veulent te servir,
Qui veulent te servir.

Cantique de E.L. Budry, n° 298 dans le recueil « A Toi la gloire »