×
Parcourir

Qu’est-ce que la foi en Jésus-Christ ?

La foi en Jésus-Christ, est le fait de reconnaître la vérité de tout ce que Dieu a révélé dans sa Parole ; c’est lui faire confiance, le recevoir et se reposer en lui seul pour le salut tel qu’il nous est offert dans l’Évangile.

Le recevoir et se reposer en lui seul pour le salut tel qu’il nous est offert dans l’Évangile.

Mode enfant

Écriture

Galates 2:20

J'ai été crucifié avec Christ; ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est donné lui-même pour moi.

Commentaire

Jonathan Edwards (1703 – 1758)

La plus belle, la plus claire, la plus parfaite et la plus fidèle définition qui me vient à l’esprit concernant la foi qui justifie est la suivante : la foi, c’est l’âme qui embrasse entièrement la révélation de Jésus-Christ comme notre Sauveur. Le terme « embrasser » est certes utilisé de manière métaphorique, mais il me semble cependant plus clair que toute autre expression. Nous appelons cela croire parce que la foi est le premier acte de l’âme pour embrasser un récit ou une révélation. Et lorsqu’on parle d’une révélation ou d’une chose annoncée, « embrasser » est plus justement remplacé par « croire » plutôt que par « aimer » ou « choisir ». Lorsqu’on parle d’une personne, on dit plutôt « aimer ». Si on parle d’un cadeau, d’un héritage ou d’une récompense, nous utilisons alors les termes « recevoir » ou « accepter ».

Cette définition pourrait se reformuler ainsi : la foi, c’est l’âme qui acquiesce et adhère entièrement à la révélation de Jésus-Christ comme notre Sauveur – ou encore : la foi, c’est l’âme qui embrasse la vérité de Dieu qui dévoile Jésus-Christ comme notre Sauveur – ou encore : la foi, c’est l’âme qui acquiesce entièrement et s’attache à la vérité de Dieu révélant Jésus-Christ comme notre Sauveur.

C’est l’âme tout entière qui est en phase avec la vérité, qui l’approuve, et l’embrasse. La pensée et le cœur se soumettent totalement à la révélation, l’acceptent et s’y associent pleinement, avec conviction, par attachement et affection.

Méditation

John Yates

Parfois je me demande si on se rend bien compte de la portée du mot « salut ». Que veut dire le terme « salut » ? Que signifie réellement « être sauvé » ?

Cela veut dire être en sécurité. Mais cela veut aussi dire être guéri. Cela veut dire être pardonné. Cela veut dire être adopté. Cela veut dire être restauré. C’est un mot énorme. Il signifie que notre relation avec Dieu est entièrement rétablie. Nous avons reçu la vie avec Dieu maintenant, mais nous avons aussi reçu le cadeau de la vie éternelle avec Dieu au ciel pour toujours. Donc le salut, c’est quelque chose d’énorme. Le salut est un cadeau de Dieu. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut gagner par nos efforts, même si c’est ce que pensent beaucoup de gens. Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons obtenir par nous-même, mais quelque chose qui doit être simplement reçu. Il faut bien comprendre cela dès le départ.

Le salut peut survenir dans nos vies de manière instantanée, comme cela a été le cas pour Zachée le jour où Jésus est entré dans sa maison. Il a dit : « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison. » (Luc 19 : 9). Il peut survenir dans un moment de prise de conscience et de foi. Mais cela reste quelque chose qui se vit tout au long de notre vie. On raconte l’histoire d’un vieil évêque anglais qui se promenait sur une avenue de Londres lorsqu’un évangéliste de rue l’interpella : « Monsieur, êtes-vous sauvé ? » La réponse du vieil homme fut éloquente. L’histoire dit qu’il s’arrêta et réfléchit un moment avant de répondre avec beaucoup de grâce : « Oui, j’ai été sauvé. Je suis encore en train d’être sauvé et je serai un jour sauvé. » Que voulait-il dire ? Il voulait dire qu’il pouvait regarder en arrière dans son passé et y retrouver le moment précis où il avait placé sa foi et son espérance en Jésus et avait reçu le salut. Mais il voulait aussi dire que le salut était une chose qu’il vivait chaque jour un peu plus. Et enfin, il allait entrer dans la complète réalité du salut le jour où il allait rejoindre le Seigneur dans la vie à venir.

Le salut commence lorsque Dieu nous ouvre les yeux et que nous pouvons réaliser à quel point nous avons besoin de Jésus. Tant que nous pensons pouvoir nous sauver nous-même, la porte du salut nous est fermée. Être sauvé, c’est comme être en train de se noyer et se rendre compte qu’on ne peut pas s’en sortir tout seul. Quelqu’un doit venir à notre secours et la seule chose à faire est de se détendre et de laisser ce quelqu’un faire son travail parce qu’on est complètement dépassé, qu’on ne sait pas nager et qu’on va se noyer. La seule contribution que je puisse apporter à mon salut, c’est ma propre nature pécheresse. Il s’agit de venir humblement devant Dieu, conscient de mes besoins, de venir avec foi, de me repentir de mes péchés et de reconnaître devant Dieu que j’ai besoin de lui. C’est par là que commence le salut.

Paul affirme en Romains 10 que quiconque fait appel au nom du Seigneur sera sauvé. Nous vivons une époque où beaucoup de gens rejettent l’idée selon laquelle la foi en Jésus est nécessaire pour devenir enfant de Dieu et hériter de la vie éternelle. Pourtant Jésus a dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi. » Il est notre seule route vers le salut.

C’était le message des apôtres. Comme l’a prêché Pierre en Actes 4 : « Il n’y a sous le ciel aucun autre nom par lequel nous devions être sauvés ». Le salut vient au travers de Jésus.

Prière

Auteur de notre foi, nous croyons que tu es celui que tu dis être. Ta Parole est la vérité et elle nous révèle que tu es notre seul espoir de salut. Nous croyons en tes promesses, nous marchons par la foi et non par la vue. Amen.