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Quels sont les sacrements ou ordonnances ?

Les sacrements donnés par Dieu et institués par Christ, à savoir le baptême et le Repas du Seigneur, sont les signes qui scellent visiblement notre appartenance à une communauté de foi, grâce à la mort et à la résurrection de Christ. Lorsque nous les recevons, le Saint-Esprit proclame et confirme plus pleinement les promesses que nous fait l’Évangile.

Le baptême et le Repas du Seigneur.

Mode enfant

Écriture

Romans 6:4 et Luc 22:19-20

Par le baptême en sa mort nous avons donc été ensevelis avec lui afin que, comme Christ est ressuscité par la gloire du Père, de même nous aussi nous menions une vie nouvelle.

Ensuite il prit du pain et, après avoir remercié Dieu, il le rompit et le leur donna en disant: «Ceci est mon corps qui est donné pour vous. Faites ceci en souvenir de moi.» Après le souper il prit de même la coupe et la leur donna en disant: «Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang qui est versé pour vous.”
And he took bread, and when he had given thanks, he broke it and gave it to them, saying, “This is my body, which is given for you. Do this in remembrance of me.” And likewise the cup after they had eaten, saying, “This cup that is poured out for you is the new covenant in my blood.”

Commentaire

Charles Simeon (1759 – 1836)

Voici ce que j’affirme à propos du baptême et du repas du Seigneur : « S’ils sont utilisés convenablement et dans le cadre qui leur a été désigné, on ne peut jamais leur accorder trop d’importance. Cependant, lorsqu’ils sont mal utilisés, pour des fins auxquelles ils n’étaient pas destinés, s’ils sont perçus comme contenant en eux-mêmes et transmettant par eux-mêmes un salut aux hommes, ils ont été profanés. » […] Apprenons donc comment utiliser les ordonnances de Dieu. Nous devrions être reconnaissants de les avoir ; nous devrions les honorer ; nous devrions, par elles, regarder à Dieu, et nous attendre à ce qu’au travers d’elles, Dieu nous communique sa grâce et sa paix. Elles devraient susciter notre plus grand respect, pas notre adoration. Nous devons les utiliser comme des moyens, mais non nous y reposer comme des fins en elles-mêmes. La simple participation à ces ordonnances ne rend personne meilleur que les autres.

Méditation

Timothy Keller

Il existe deux ordonnances, ou sacrements. Il y a le baptême, qui n’a lieu qu’une fois dans notre vie. Et il y a le repas du Seigneur, ou la Cène, qui a lieu régulièrement et continuellement. Ces signes sont des ordonnances parce que Jésus-Christ nous a ordonné de les pratiquer. Mais nous les appelons aussi des sacrements parce que la bénédiction et la grâce de Dieu viennent sur nous de manière unique à travers eux. Ce ne sont pas juste des expériences personnelles et individuelles. Nous sommes membres d’une communauté, et le baptême et le repas du Seigneur montrent que nous faisons partie de cette communauté, la communauté de l’alliance, le peuple qui appartient à Jésus. Et c’est pourquoi les ordonnances deviennent de fait une ligne de démarcation. La Confession de Westminster dit qu’elles « établissent une distinction visible entre ceux qui font partie de l’Église et le reste des hommes ».
Ce sont à la fois des signes et des sceaux. On les appelle signes car ils symbolisent les bénédictions du salut, le pardon des péchés, l’accueil du Saint-Esprit et la capacité à communier avec Jésus-Christ en sa présence. Mais ce ne sont pas seulement des signes ; ce sont aussi des sceaux. Cela veut dire qu’ils apportent réellement ces bénédictions sur nous. Ils nous donnent de l’assurance et suscitent notre foi, et c’est notre foi qui reçoit ces bénédictions.
Certains textes de la Bible tels que 1 Corinthiens 10 ou 1 Pierre 3 semblent indiquer que ce sont en fait les sacrements qui reçoivent les bénédictions du salut. Mais les sacrements suscitent notre foi, et notre foi est en réalité ce qui reçoit les bénédictions et ce qui nous sauve. C’est pourquoi J. I. Packer l’a formulé ainsi : « Alors que la prédication de la Parole rend l’Évangile audible, les sacrements le rendent visible, et Dieu suscite la foi par ces deux moyens. » Les sacrements sont donc un moyen de grâce, selon le principe qui dit que voir mène à croire.

Prière

Toi qui nous as offert l’Évangile, tu nous as donné des signes de ta grâce que nous pouvons voir, sentir et goûter. Aide-nous à les observer selon tes commandements. Qu’ils détournent notre regard de nous-même et nous aident à fixer nos yeux sur ton œuvre rédemptrice. Garde-nous de trop mettre en avant les signes eux-mêmes de peur qu’ils ne nous détournent du Sauveur vers qui ils sont censés diriger nos regards. Amen.