×
Parcourir

Définition

« L’adoption est un acte de la libre grâce de Dieu, par lequel il nous reçoit au nombre de ses enfants, et nous donne droit à tous leurs privilèges. »

Résumé

Le mot « adoption » (huiothesia en grec) n’apparaît que cinq fois dans les Écritures, mais étant ancrée dans le plan de Dieu et préfigurée dans l’Ancien Testament, l’adoption imprègne la trame théologique du Nouveau Testament, en particulier les écrits de l’apôtre Paul. Le concept d’adoption est étroitement lié à la justification et à la sanctification, mais son sens est plus profond encore. Évoquant à la fois un privilège et une identité, l’adoption révèle des éléments additionnels concernant ce que Jésus offre par son salut, et désigne ceux qui reçoivent ces bénédictions.

Avec une brièveté et une gravité qui interpellent, J. I. Packer propose un résumé de l’Évangile en trois mots : « l’adoption par propitiation ». Il ajoute ensuite : « Je ne pense pas que l’on puisse faire un résumé de l’Évangile plus riche ou plus lourd de sens que cela[i]. » La juste colère de Dieu envers les pécheurs est pleinement satisfaite par la mort substitutive de son Fils juste, et par la résurrection et l’exaltation qui l’ont disculpé (Ro 1.3,4 ; 4.25 ; 1 Ti 3.16). Par la grâce divine, alors qu’il subit la colère de Dieu à notre place, le Sauveur nous donne en échange l’approbation du Père, qui nous offre le pardon sans réserve (No 6.22‑24). Quelle merveilleuse réconciliation !

Toutefois, ce gracieux affranchissement de notre péché et de notre culpabilité n’épuise pas les ressources de l’Évangile. De l’œuvre propitiatoire du Christ en notre faveur, découle une bénédiction bien plus extraordinaire : les gloires et les richesses de l’adoption. Les Écritures démontrent que les pécheurs pardonnés n’entrent pas dans le royaume du Christ comme des indigents. Nous devenons des enfants royaux, des membres de la famille de Dieu, des frères et sœurs du Roi des rois, des individus qu’il n’a pas honte d’appeler « frères » (Hé 2.11).

Étant donné la portée fascinante de ce concept, on pourrait s’attendre à ce que le terme « adoption » (huiothesia) apparaisse très fréquemment dans le Nouveau Testament, mais il n’y figure que cinq fois : une fois dans Galates, une fois dans Éphésiens et trois fois dans Romains. Sa relative rareté (par opposition au concept de justification, par exemple) pourrait nous inciter à conclure que l’adoption est belle et captivante, mais peut-être pas aussi essentielle à notre compréhension de l’Évangile que Packer le pense. Pourquoi accorde-t-il à un terme qui apparaît si rarement une place aussi prépondérante dans l’explication de l’Évangile ?

Packer n’est pas le seul. Calvin évoque l’adoption dans tous ses écrits, et avec une telle insistance que sa théologie du salut est surnommée « l’Évangile de l’adoption »[2]. Cent ans plus tard, John Owen décrit l’adoption comme « la grande source de privilège »[3] du salut en Christ. Plus récemment, John Murray a décrit l’adoption comme « l’apogée de la grâce et des privilèges »[4].

Bien qu’ils tiennent la doctrine de la justification en très haute estime, ces théologiens de haut rang insistent sur le fait que « les motifs bibliques du salut ne s’arrêtent pas aux portes du tribunal cosmique, mais […] ils s’étendent résolument et intimement à la maison et au cœur paternel de Dieu. Dieu n’est pas seulement un juge, il est aussi un père miséricordieux. Le croyant n’est pas seulement un criminel acquitté, il est aussi un fils adoptif »[5].

La façon dont l’apôtre Paul parle de l’adoption nous en dit encore davantage.

L’adoption et le conseil divin. Dans Éphésiens 1, l’apôtre est pris d’un élan de louange et il s’émerveille de la splendeur de l’Évangile. La rédemption est décrétée par le Père éternel (Ép 1.3‑6), accomplie par le Fils de Dieu (v. 7‑10) et réalisée par son Esprit (v. 11‑14). En attestant l’harmonie du Dieu trinitaire dont le salut est empreint, l’apôtre rend témoignage du sage conseil de Dieu qui a mis l’histoire en mouvement. L’adoption occupe manifestement une place centrale dans l’esprit de Dieu : « avant la fondation du monde […], il nous a prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption » (Ép 1.4,5). Replacée dans le contexte d’Éphésiens 1, l’adoption donne un sens à l’histoire, à l’incarnation, à l’œuvre rédemptrice du Christ, et au plan de Dieu pour l’univers. Invoquant le pacte intratrinitaire qui a précédé la Création, Paul révèle que le but de l’histoire est l’adoption du peuple de Dieu.

L’adoption et le peuple d’Israël. La prééminence de l’adoption est également soulignée dans Romains 9. Lorsqu’il répond aux objections apparentes de certaines personnes au sujet de Jésus le Messie et de sa proclamation de l’Évangile aux non-Juifs, Paul rappelle à ses frères juifs les privilèges qu’ils ont connus durant l’attente du Messie. « Quel don extraordinaire Dieu a-t-il refusé à ce peuple ? »[6] Paul considère les privilèges des Israélites de l’Ancien Testament comme un avant-goût béni de la pleine bénédiction et de l’accomplissement de la promesse obtenus à l’époque de la nouvelle alliance.

Pour le prouver, Paul rappelle à ses lecteurs six éléments de grâce dont ils ont bénéficié depuis l’époque des patriarches. Ces privilèges de l’ancienne alliance s’accomplissent dans le Christ : « [Les] Israélites, à qui appartiennent l’adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses, et les patriarches, et de qui est issu, selon la chair, le Christ, qui est au-dessus de toutes choses, Dieu béni éternellement. Amen ! » (Ro 9.4,5.)

Étonnamment, l’adoption est le premier élément mentionné dans cette liste de dons. L’adoption collective d’Israël n’apporte pas le fondement et la sécurité que procure la pleine adoption en Christ. Cependant, faisant partie intégrante du plan divin (Ép 1), la filiation d’Israël permet de faire le lien historico-théologique avec l’adoption parfaite accomplie grâce au Messie.

Malgré les contrastes notables entre l’adoption d’Israël et l’adoption finale, la continuité est indéniable.

Bien que son déroulement historique et rédempteur soit survenu dans l’ombre, l’adoption […] a toujours sous-entendu la conformité morale et éthique, ainsi qu’une relation d’obéissance, qui anticipent en réalité la présence eschatologique habilitante de l’Esprit de Jésus-Christ [pour les croyants] qui rend possible la conformité au Fils, c’est-à-dire la conformité à sa pleine obéissance (voir Ro 8.29 ; 2 Co 6)[7].

Dans Exode 4.22,23, en tant que « fils de Dieu », Israël a été soumis à des obligations de foi, d’obéissance et d’adoration (voir De 14.1,2 ; 32.5,6 ; És 43.1‑7,24‑27 ; Os 11.1). L’échec d’Israël vis-à-vis de ce devoir d’obéissance filiale a accentué le besoin désespéré du Sauveur qui devait venir, le Fils qui allait rendre l’adoption possible.

Contrairement à Israël qui a désobéi, et en tant que solution à cette désobéissance, le Fils de Dieu irréprochable a assuré et certifié la foi, l’obéissance et l’adoration à la place des enfants adoptifs de Dieu. « L’adoption ne devient une notion cohérente que lorsque l’on apprend à connaître le Père par l’intermédiaire du Fils grâce au Saint-Esprit »[viii]. L’adoption d’Israël a semé la graine et anticipé la pleine récolte des bénédictions de l’adoption obtenue en Jésus-Christ.

 

L’adoption et Jésus-Christ. Jésus-Christ, le Fils envoyé par le Père céleste, est arrivé « lorsque les temps ont été accomplis » (Ga 4.4), et il s’est incarné afin de « [racheter] ceux qui étaient sous [la malédiction de] la loi » (v. 5). Son acte de rédemption gracieux avait un but précis : l’adoption ! Comme l’exprime Galates 4.5, il s’agit de la raison suprême de la venue du Fils sur terre. L’adoption a été assurée par le Fils de Dieu incarné, après avoir été déterminée avant la fondation du monde (Ép 1) et préfigurée dans l’expérience du peuple d’Israël (Ro 9). Le Christ est venu, il a souffert et est mort pour que nous puissions bénéficier d’une adoption pleine et définitive.

 

L’adoption et le Saint-Esprit. Dans les deux autres passages où elle est mentionnée, la flamme étincelante de l’adoption devient plus resplendissante encore. Jusqu’au chapitre 8 de l’épître aux Romains, Paul ne mentionne le Saint-Esprit que cinq fois, mais ensuite il le mentionne vingt fois rien que dans Romains 8. De même que dans Éphésiens 1 et Galates 4, l’apôtre y récapitule le plan de Dieu, depuis la Création jusqu’à l’achèvement. Avec un optimisme infaillible quant à la fin de l’histoire, il célèbre la puissance et la présence de « l’Esprit d’adoption » (Ro 8.15‑17) qui révèle les fils adoptifs de Dieu en Christ (Ro 8.18‑23).

L’accomplissement des promesses de l’Ancien Testament dans le Nouveau Testament et le don du Saint-Esprit confirment que Dieu a tenu ses promesses (Ro 9.1‑5 ; Joë 2.28‑32 ; Ac 2) et que le Messie est venu apporter le salut divin (Ga 4.1‑7). Par l’œuvre du Fils de Dieu et par son Saint-Esprit, Dieu assure une fois pour toutes la glorieuse destinée de son peuple ; une destinée définie par l’adoption. S’appuyant sur les événements cosmiques déterminants de l’œuvre du Christ et du don du Saint-Esprit, Paul déclare avec une émotion palpable que l’Esprit d’adoption nous est donné dès maintenant(Ro 8.15). Et ce même Esprit Saint nous donnera accès à la phase finale de l’adoption, à savoir notre transformation corporelle (v. 23). Parallèlement à la volonté du Père et à l’œuvre du Christ, l’Esprit du Christ nous est accordé dans le cadre de notre glorieuse adoption.

 

L’adoption et l’identité. Après avoir étudié les cinq textes dans lesquels apparaît le terme adoption et découvert son rôle considérable dans le message de l’Évangile, il serait difficile d’amplifier la grâce et la gloire remarquables qui caractérisent l’adoption. Le fait qu’elle ne soit mentionnée explicitement que rarement donne libre cours à l’utilisation du terme dans de nombreux cas. Selon Paul, l’Évangile constitue l’adoption.

Avec une telle portée, il n’est pas surprenant que l’adoption annonce les autres bienfaits de notre union au Christ. À ce sujet, « l’Évangile de l’adoption » de Jean Calvin identifie deux composantes bénéfiques de l’Évangile en Christ, appelées « les doubles grâces » (duplex gratia) : la justification et la sanctification. Ces termes théologiques révèlent la nature de l’œuvre de Jésus et identifient respectivement les aspects juridiques et transformatifs de ce que Jésus a garanti pour nous. L’adoption traduit surtout la nature de l’œuvre du Christ, mais en exposant les grands privilèges du royaume qui sont réservés à la famille royale de Dieu, elle met finalement en lumière les bénéficiaires de l’Évangile. L’adoption révèle toute la richesse de notre identité spirituelle : nous sommes enfants de Dieu, frères du Christ, cohéritiers à ses côtés et co-régents dans son royaume.

L’adoption et la justification Bien que beaucoup considèrent l’adoption comme un synonyme de la justification, les deux concepts présentent des caractéristiques distinctes. Les Écritures mettent en relief la culpabilité des pécheurs devant Dieu (Ps 32 ; 51 ; Ro 3.9‑20). La justification efface notre culpabilité, afin que nous soyons pardonnés en Christ : « Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! » (Ps 32.2.) Il est « heureux », en effet. Tous nos péchés sont pardonnés entièrement et de manière juste par le Juge juste, car Christ est notre Défenseur juste (Ro 3.26 ; 1 Jn 2.2). La justification certifie notre bonne posture devant Dieu, en Jésus-Christ et grâce à Jésus-Christ.

L’adoption, elle, décrit les pécheurs différemment (mais pas de manière incompatible). Il faut comprendre l’adoption dont parle Paul dans son contexte, l’Empire romain au Ier siècle, afin de saisir correctement son sens théologique. Telle qu’elle était pratiquée par les empereurs romains, l’adoption assurait la perpétuation de la dynastie. Lorsqu’il était convaincu que sa descendance biologique ne conviendrait pas pour le remplacer, l’empereur choisissait un fils adulte qui ne faisait pas partie de ses propres enfants pour le nommer successeur au trône. L’empereur choisissait ce fils qui lui succéderait sur la base de son parcours d’excellence, de sa force de caractère et de sa fiabilité. Une fois adopté par l’empereur, ce fils adulte, qui n’avait plus rien à prouver, héritait de tout l’empire et était désigné pour le diriger.

L’analogie avec l’Évangile est merveilleuse ! Comme cela est précisé par Paul lorsqu’il fait le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament dans le concept du salut, Dieu fait passer les pécheurs pardonnés dans le royaume de Christ (Col 1.13)[9]. Paul dévoile un trésor de bénédictions spirituelles des lieux célestes (Ép 1.3) que le Christ partage avec sa famille d’adoption. Les enfants justifiés de Dieu reçoivent le plein héritage et règnent avec Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs. En tant que destinataires de l’Esprit d’adoption, les personnes justifiées règnent avec le Christ, car Dieu « nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Ép 2.6).

L’adoption et la sanctification [10]. Un des rôles essentiels du ministère de l’Esprit Saint est d’apporter la sainteté dans la vie des membres du peuple de Dieu. Ayant à l’esprit la perfection de notre future et pleine conformité à l’image de Jésus-Christ (Ro 8.29), Paul établit un lien entre la croissance dans la sainteté et l’Esprit d’adoption.

Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Ro 8.12‑15.)

Avec l’Esprit d’adoption comme source de motivation et de force intérieurs, les obligations envers Dieu deviennent un plaisir ; pour les enfants de Dieu, les commandements du Père ne sont pas un fardeau (1 Jn 5.3). Il est question ici des bénéficiaires de l’Évangile. Libérés de tout pouvoir de la chair (Ro 6.14), les enfants adoptifs sont libérés pour obéir (Ga 5.1), et c’est avec joie qu’ils cherchent à mettre à mort le péché qui demeure (la mortification ; Ro 8.13). L’efficacité dans cette lutte contre le péché dépend entièrement de l’Esprit d’adoption qui habite en nous (v. 15).

Paul ne mâche pas ses mots : sans sanctification, il n’y a pas de vie spirituelle. Ainsi, grâce à l’Esprit d’adoption qui vit en nous, les enfants de Dieu progressent véritablement dans la sanctification (voir Hé 12.14). « L’action du croyant [dans la lutte contre le péché] est la preuve de l’action de l’Esprit et l’action de l’Esprit est la cause de l’action du croyant »[11]. Les enfants de Dieu grandissent dans la sainteté du Christ grâce à l’œuvre de l’Esprit d’adoption.

L’adoption et la glorification. En tant que bénéficiaires de l’Esprit d’adoption, nous reposons déjà dans la justice du Christ, mais nous vivons dans l’attente de devenir pleinement semblables à lui. La grâce de l’adoption apporte un extraordinaire réconfort dans cette attente tumultueuse. Au dernier jour, par son Esprit d’adoption, « le Seigneur Jésus-Christ […] transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire » (Ph 3.20b,21a). Nous deviendrons des fils glorifiés ; nous ressemblerons, et même deviendrons semblables à notre frère aîné glorifié : « [Lorsqu’il] paraîtra, nous serons semblables à lui » (1 Jn 3.2b). Grâce à l’Esprit vivifiant (1 Co 15.45), nous expérimenterons notre « adoption [définitive en tant qu’enfants], la rédemption de notre corps » (Ro 8.23b). L’Esprit du Christ couronnera notre adoption de glorification ; une transformation complète pour être à l’image du Fils de Dieu ressuscité (v. 17,29).

L’adoption et la bénédiction familiale. Bien que l’adoption soit un thème profondément personnel, elle n’est pas un privilège individuel. Tous les croyants sont unis à Jésus-Christ par le même Esprit d’adoption. Cet Esprit d’adoption engendre et soutient la communion au sein du corps du Christ, entre les frères et sœurs de l’Église du Christ, qui s’aiment (Ép 4.2), se pardonnent (v. 32) et s’encouragent (1 Th 5.11) les uns, les autres. Ces pratiques et la solidarité familiale qu’elles sous-entendent reposent entièrement sur l’adoption que le Fils de Dieu a garantie à ses frères et sœurs, afin de devenir « le premier-né de beaucoup de frères » (Ro 8.29b).

Par ailleurs, l’adoption en Christ apporte une lumière glorieuse aux âmes découragées et assombries. Sinclair Ferguson décrit ainsi le réflexe verbal que provoque l’Esprit chez les enfants de Dieu qui souffrent et appellent leur Père : « Nous exprimons ce cri filial [Abba ! Père !] lorsque nous atteignons les hauteurs de l’extase spirituelle, mais aussi lorsque nous nous trouvons dans les profondeurs du besoin »[12]. Les puritains ont exploité les grands trésors pastoraux de l’adoption. Dans l’adoption, ils ont découvert – comme nous le découvrirons également grâce à l’Esprit d’adoption – une assurance et un réconfort merveilleux pour les jours les plus sombres : « Lorsqu’ils sont opprimés par le péché, secoués par Satan, attirés par le monde ou alarmés par la peur de la mort, les puritains encouragent les croyants à se réfugier en leur inestimable Père céleste »[13].

Les glorieux aspects de l’adoption offrent à la famille de Dieu des ressources aussi douces que spectaculaires. Les saints pardonnés et sanctifiés sont les enfants adoptifs de Dieu, ornés de privilèges royaux et familiaux, d’un réconfort éternel et d’une gloire éblouissante.

Notes de pied de page

1J. I. Packer, Knowing God [Connaître Dieu], trad. libre, édition du 20e anniversaire, Downers Grove, III, IVP, 1993, p. 214.
2Brian A. Gerrish, Grace and Gratitude: The Eucharistic Theology of John Calvin, Édimbourg, T&T Clark, 1993, p. 89, trad. libre.
3John Owen, Of Communion, < https://www.ccel.org/ccel/owen/communion.i.vii.x.html >, trad. libre.
4John Murray, La rédemption accomplie par Jésus-Christ, appliqué par le Saint-Esprit, Europresse, 2018, p. 182.
5David B. Garner, Sons in the Son: The Riches and Reach of Adoption in Christ, trad. libre, Phillipsburg, N. J., P&R, 2016, p. 25.
6Nygren, Romans, trad. libre, italiques pour souligner, p. 356.
7David B. Garner, Sons in the Son, trad. libre, p. 165.
8Sinclair B. Ferguson, « Some Reflections on the “First Title” of the Holy Spirit », The Holy Spirit and Reformed Spirituality, trad. libre, Joel R. Beeke et Derek W. H. Thomas, éd., Grand Rapids, Reformation Heritage, 2013, p. 105.
9Le choix des termes masculins « adopter [littéralement “prendre comme fils”] », « fils » et « enfants » ne doit pas être perçu comme du machisme. L’adoption impériale romaine ne concernait que les hommes, mais l’apôtre étend ouvertement l’adoption aux hommes et aux femmes de la famille de Dieu. Il parle de cette application universelle de l’Évangile de manière explicite (Ga 3.28) et implicite (voir p. ex. son utilisation du terme « enfants » dans Ro 8.16,17).
10David B. Garner, Sons in the Son, p. 112‑113.
11John Murray, The Epistle to Romans, trad. libre, réimpr., Grand Rapids, Eerdmans, 1997, 2 vol., vol. 1, p. 295.
12Sinclair B Ferguson, « First Title », trad. libre, p. 107
13Joel R. Beeke et Mark Jones, A Puritan Theology: Doctrine for Life, trad. libre, Grand Rapids, Reformation Heritage, 2012, p. 554.

Lectures complémentaires


Cet essai fait partie de la série « Concise Theology ». Tous les points de vue exprimés dans cet essai sont ceux de l’auteur. Cet essai est gratuitement disponible sous licence Creative Commons avec Attribution Partage dans les mêmes conditions (CC BY-SA 3.0 US), ce qui permet aux utilisateurs de le partager sur d’autres supports/formats et d’en adapter/traduire le contenu à condition que figurent un lien d’attribution, les indications de changements et que la même licence Creative Commons s’applique à ce contenu. Si vous souhaitez traduire notre contenu ou rejoindre notre communauté de traducteurs, n’hésitez pas à nous contacter.