La divinité de Christ
Définition
Le Nouveau Testament affirme que Jésus-Christ est égal et identique à Dieu et qu’il accomplit des œuvres que seul Dieu peut réaliser. En tant que Fils, il est distinct du Père mais il est de même essence que le Père et que le Saint-Esprit.
Résumé
La divinité de Jésus a été exprimée indirectement dans le Nouveau Testament mais elle est omniprésente. Exprimée indirectement car le puissant monothéisme de l’Ancien Testament rendait blasphématoire toute prétention à la divinité. Omniprésente car les preuves accablantes de l’identité de Jésus en tant que Dieu ont dominé la pensée, la croyance et le culte de l’Église dès les premiers jours qui ont suivi la Pentecôte. Jésus a spécifiquement appelé Dieu son Père et affirmé qu’il était « co-impliqué » avec lui en tant qu’objet de la foi. Paul considérait Jésus-Christ comme identique à Yahweh en termes de statut et d’être. L’ensemble du Nouveau Testament le considère comme le créateur, le juge et le sauveur- tâches que Dieu seul est en mesure d’accomplir. Il est l’objet de l’adoration, le thème des premiers hymnes chrétiens, et il est fréquemment invoqué dans les prières. Il est considéré comme étant, dans son essence, un avec le Père.
Arrière-plan
Dans le monothéisme strict de l’Ancien Testament, toute prétention à la divinité devait être rejetée comme étant blasphématoire. Israël a été averti de façon répétée qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Toute autre prétention à réclamer une quelconque dévotion religieuse était vue comme de l’idolâtrie (par exemple, Deut. 6:4, Ésa. 44:6-8). L’exil avait renforcé ces doctrines.
Jésus et le Père
Ceci étant, le fait que Jésus désignait Dieu comme étant son propre Père, le positionnant logiquement comme Fils, n’avait pas de précédent et stupéfiait les foules. Le titre « Fils de Dieu » était, dans l’Ancien Testament, utilisé pour le Messie et, occasionnellement, pour Israël, mais pas pour un individu.1 Jésus faisait usage du terme « Père » comme un nom personnel plutôt que comme une métaphore ou une description de ce à quoi Dieu ressemble.2 La révélation de Dieu comme étant le Père ne renvoie pas à une paternité générale par rapport à toutes ses créatures mais à des relations mutuelles au sein de l’être divin. Jésus parle du temple comme étant « la maison de mon Père » (Luc 2:49, Jean 2:16). Lors du baptême de Jésus, le Père le déclare comme étant son Fils (Matt. 3:17). Jésus affirme qu’il a été envoyé par le Père (Jean 5:30, 36, 6:38–40, 8:16–18, 26, 29), qu’il partage avec le Père la capacité de ressusciter les morts (Jean 5:24–29) et de juger le monde (Jean 5:27). Tous devront l’honorer comme ils honorent le Père (Jean 5:23). Le Père lui donne ses disciples et les attire à lui (Jean 6:37-65). Le Père le connaît et l’aime, tandis qu’il accomplit la mission que le Père lui a confiée (Jean 10:15–18). En retour, Jésus prie le Père (Matt. 6:9, Jean 17:1–26). « Abba » est sa manière normale de s’adresser à Dieu (Matt. 16:17, Marc 13:32, Luc 22:29–30), ce qui est un mot araméen familier pour dire ‘père’.3 À Gethsémané et sur la croix, Jésus invoque le Père, in extremis (Matt. 26:39–42, Luc 23:34).
Jésus parle de la gloire qu’il a partagée avec le Père avant la création, tout en anticipant son renouvellement (Jean 17:5, 22–24 ) quand il aura achevé l’œuvre que le Père lui avait confiée (Jean 17 : 4). Il réfléchit à son union et à sa communion avec le Père (Jean 17. 20 ss.). Auparavant, il avait défendu son égalité et son identité avec le Père (Jean 10:30, 14:6–11, 20), une union indivisible, de sorte que c’est sa propre parole qui sera le critère que le Père utilisera dans son jugement (Jean 5:22–24, 12:44–50). Il dit à Marie de Magdala qu’il va monter vers son Père (Jean 20:17, cf. 16,10, 17, 28, 14,1-3).
Inversement, Jésus dit aussi qu’il est moins que le Père (Jean 14:28), mais cela se réfère à son état d’incarnation dans lequel il a pris la nature humaine en union avec sa nature divine et s’est limité aux limites humaines. Ainsi, il ne fait rien d’autre que ce qu’il voit faire au Père (Jean 5:19). De même que le Père ressuscite les morts, le Fils donne la vie à qui il veut (Jean 5:21). De même que le Père a la vie en lui-même, il a donné au Fils d’avoir la vie en lui-même et d’exercer le jugement (Jean 5:26–29).
À Thomas, il déclare que le connaître lui c’est connaître le Père et à Philippe, il dit « celui qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14:6–9). Derrière cela il y a le fait que lui et le Père sont un (Jean 10:30) et qu’il est, avec le Père, l’objet de la foi des disciples (Jean 14:1). Personne ne peut venir au Père si ce n’est par Jésus. Tout au long de Jean 14 à 16, Jésus se réfère à lui-même en relation avec le Père et avec le Saint-Esprit. Il mentionne la présence réciproque des trois. Le Père enverra l’Esprit en réponse à la demande de Jésus lui-même (Jean 14:16ss, 26, 15:26). La prière que les disciples adressent au Père doit être faite au nom de Jésus (Jean 15:16).
Dans Matthieu, Jésus revendique une connaissance mutuelle et la souveraineté avec le Père (Matt. 11:25–27). H.R. Mackintosh décrit ce passage comme « le plus important pour la christologie dans le Nouveau Testament », en parlant de « la corrélation sans réserve du Père et du Fils ».4 Jésus le Fils remercie le Père d’avoir caché « ces choses » [les choses qu’il a faites et enseignées] aux sages et de les avoir plutôt révélées aux enfants. Le Père est, dit-il, souverain pour se révéler. Cependant, Jésus affirme immédiatement que lui-même, le Fils, possède également cette souveraineté. Connaître le Père est un don fait par le Fils à qui il veut. De même que le Père révèle « ces choses » concernant le Fils à qui il veut, de même le Fils révèle le Père- et « toutes les choses » que le Père lui a confiées- à qui il veut. En outre, Jésus participe pleinement à la connaissance complète du Père. Seul le Père connaît le Fils et seul le Fils connaît le Père. Jésus participe pleinement à la souveraineté de Dieu le Père, et sa connaissance, comme celle du Père, est complète et mutuelle. D’autre part, dans des passages tels que Matthieu 24:36, où Jésus dit qu’il ignore le moment de sa parousia, que le Père seul connaît, il fait référence aux restrictions volontaires de son état d’incarnation.
Pour faire court, Jésus en tant que Fils est distinct du Père et pourtant un avec lui. Bauckham fait ce commentaire : « Jésus ne dit pas que lui et le Père sont une seule personne, mais qu’ensemble ils sont un seul Dieu ».5 Cela le distingue des prophètes et, dans les écrits de Paul, cela implique sa participation aux attributs de Dieu.6
Dans son importante déclaration sur le Fils en Romains 1:3–4, Paul fait la distinction entre le Fils de Dieu « qui, en tant qu’homme, est né de la descendance de David » et celui qui est « nommé Fils de Dieu avec puissance par le Saint-Esprit depuis la résurrection des morts » (ma traduction). Les deux clauses se réfèrent à Jésus-Christ, le Fils de Dieu (v. 3a). Le Fils de Dieu descendait de David dans son incarnation ; il a été ressuscité par l’Esprit vers un état nouveau, transformé : Fils de Dieu avec puissance. En tant que Fils de Dieu, avant la crucifixion, il était dans la faiblesse : « une condition de serviteur » (Phil. 2:7). Maintenant qu’il est ressuscité, il est exalté à la droite de Dieu le Père (Actes 2:33–36, Phil. 2:9–11, Éph. 1:19–23, Col. 1:18, Héb. 1:3–4) et règne sur l’ensemble du cosmos (Matt. 28:18), dirigeant toutes choses, jusqu’à ce que tous ses ennemis se soumettent (1Cor. 15:24–26), moment où la mort sera finalement éliminée et où il remettra le royaume au Père (1Cor. 15:24–28). Il y a une distinction et une identité.
L’égalité de Jésus avec Dieu et son identification avec lui
Jésus affirme son égalité et son identité avec Dieu face aux accusations de blasphème proférées par les chefs juifs. On l’accuse de se faire lui-même égal à Dieu (Jean 5:16–47) et, plus tard, de s’identifier lui-même à Dieu (Jean 10:25–39). Ses accusateurs le menacent de le sanctionner pour blasphème. Dans les deux cas, Jésus récuse l’accusation sur le fait qu’il dit la vérité, invoquant, à l’appui de sa parole, la pluralité des témoins qu’exige la loi juive. En Jean 14:1, Jésus se coordonne avec Dieu en tant qu’objet de foi : « Croyez en Dieu, croyez aussi en moi ». De même, comme un cadre autour d’une image, Jean se réfère à lui en l’appelant « Dieu » (Jean 1:18) au début de son évangile et, à la fin de ce même évangile, il cite la confession de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20:28).
Le nom caractéristique que Paul emploie pour Jésus-Christ est « Seigneur » (kurios), le terme grec communément utilisé pour YHWH (יהוה), le nom d’alliance de Dieu dans l’Ancien Testament. Par cet usage constant, Paul montre qu’il considère Jésus comme ayant le statut de Dieu, sans aucune restriction. Il ne tente pas de l’expliquer ou de le défendre, il le mentionne si inconsciemment que, comme le fait remarquer Hurtado, cela implique que c’est monnaie courante parmi les premiers chrétiens. Les lettres de Paul témoignent que la croyance en la pleine divinité de Jésus-Christ est l’axiome de base de l’Église et non un point de discorde. Ceci, souligne Hurtado, est confirmé par l’acclamation araméenne de 1 Corinthiens 16:22, marana tha (Seigneur, viens !). Paul l’utilise dans un contexte païen, sans explication ni traduction, s’adressant à Christ dans une prière collective et liturgique, avec le respect dû à Dieu. En outre, les racines de cette prière sont palestiniennes -prière largement connue au-delà de sa source originale et probablement antérieure à l’époque paulinienne.7 Bauckham parle de « sa très ancienne origine ».8 Paul applique le nom divin (YHWH) à Christ au travers de kurios « sans explication ni justification, suggérant le fait que ses lecteurs sont déjà familiers avec le terme et sa connotation ». En Romains 9:5, il est probable que Paul désigne expressément Jésus-Christ comme théos (Dieu). Witherington écrit à propos de Jean qu’il « est prêt à attribuer à Jésus ce qu’il attribue au Seigneur Dieu, parce qu’il les considère comme étant au même niveau ».9
L’auteur de l’épître aux Hébreux, lui aussi, dans son argumentation en faveur de la suprématie de Christ, cite Psaumes 45 pour soutenir l’idée que le Fils incarné possède le statut de Dieu (Héb. 1:8–9). Le Fils est l’éclat de la gloire du Père, l’image expresse de son être. Tous les anges doivent l’adorer (Héb. 1:1-14). Puisqu’il est supérieur aux anges, commente Bauckham, « il est inclus dans l’identité unique du Dieu unique ».10 Psaumes 102, qui se réfère au créateur de l’univers, est ici appliqué directement à Christ. Comme le dit T.F. Torrance, le Christ « n’est pas seulement une sorte de locum tenens, ou une sorte de ‘double’ de Dieu en son absence, mais la présence incarnée de Yahweh ».11
En outre, la résurrection de Jésus révèle qu’il est Seigneur, la divinité de Christ devenant « la vérité suprême de l’Évangile … le point de référence central cohérent avec toute la séquence des événements qui ont précédé et suivi la crucifixion ».12 Au centre du message du Nouveau Testament se trouve la relation ininterrompue entre le Fils et le Père ».13
Jésus en tant que Créateur, Juge et Sauveur
À Jésus-Christ sont attribuées les œuvres que Dieu seul peut faire. Jean déclare que Jésus-Christ est la Parole éternelle qui a fait toutes choses, qui est avec Dieu et qui est Dieu (Jean 1:1–18). Aucune chose n’est venue à l’existence sans la Parole de Dieu. La Parole qui est « au commencement » est « avec Dieu », dirige vers Dieu et est Dieu. Cela implique la pré-existence. Il est le Dieu seul-engendré (v.18). Paul fait écho à cela (Col. 1:15–20). Hébreux 1:1–4 dit la même chose, car le Fils a créé le monde et le dirige vers le but qu’il a en vue. En 1 Corinthiens 8:6, Paul unit Dieu le Père et le Seigneur Jésus-Christ dans leur œuvre respective dans la création. Ceci éclaire les moments dans les évangiles (Matt. 14:22–36, cf. Psa. 77:19, Job 9:8, Job 26:11–14, Psa. 89:9, 107:23–30) où Jésus déploie les fonctions de la divinité, en dirigeant souverainement les éléments. Présentés comme des signes du royaume de Dieu, ils indiquent sa domination sur le monde en tant que roi.
Dans Jean 5:22–30 Jésus se dépeint comme étant le juge du monde ; cela ne peut qu’être le fait de Dieu. Dans Matthieu 25:31–46, Jésus, en tant que Fils de l’homme, jugera les nations avec justice (cf. Marc 8:38, Dan. 7:14). Paul insiste sur ce point (1Thess. 3:13, 5:23, 2Thess. 1:7–10) ; nous devons tous comparaître devant le tribunal de Christ (2Cor. 5:10).
L’Ancien Testament souligne que la délivrance ne peut venir que de Yahweh, et non de l’homme (Psa. 146:3–6).14 Le nom de Jésus, imposé par l’ange, signifie « sauveur ». Il devait sauver son peuple de ses péchés (Matt. 1:21). Les guérisons qu’il opère démontrent qu’il est le seigneur de la vie. En outre, il délivre du péché et de la mort. Le salut étant une œuvre de Dieu, la description persistante que fait Paul de Jésus comme sauveur est une attribution implicite de la divinité (Tit 2:11–13, Phil. 3:20, 2Tim. 1:10; 2 Pier. 1:11). L’opinion autrefois répandue selon laquelle l’enseignement du Nouveau Testament sur Christ était purement fonctionnel passe à côté de l’essentiel ; pour reprendre les termes de Bauckham : « La participation de Jésus à l’unique souveraineté divine n’est pas seulement une question de ce que Jésus fait, mais de ce que Jésus est par rapport à Dieu ». En conséquence, « il s’agit sans équivoque de considérer Jésus comme intrinsèque à l’identité unique de Dieu ».15
L’adoration de Jésus
Bon nombre de passages du Nouveau Testament expriment la louange à Jésus-Christ et indiquent que Christ doit être objet d’adoration (Jean 1:1–18, Héb. 1:3 sq, Col. 1:15–20, Phil. 2:5–11, 2Tim. 2:11–13). La façon dont Jésus est décrit exige que des hymnes lui soient adressés. Cela ne nécessite pas d’explication particulière et laisse supposer qu’il s’agit de quelque chose de largement répandu dans l’église, il semble donc probable que les hymnes de l’Apocalypse soient basés sur une pratique établie. Hurtado considère que « la pratique de chanter des hymnes en l’honneur de Christ remonte à la première strate du mouvement chrétien ».16 De plus, il n’y a aucun signe d’objection de la part des églises juives.17 Puisqu’il est le Fils du Père, l’adoration de Christ est en même temps une adoration du Père (Phil. 2:9-11). Wainwright énumère une série de doxologies du Nouveau Testament clairement ou probablement adressées à Christ (2Pier. 3:18, Apo. 1:5b–6, Rom. 9:5, 2Tim. 4:18).18 Bauckham conclut que le port du nom divin YHWH, au travers de celui de kurios, par Jésus ressuscité « signifie sans équivoque son inclusion dans l’identité divine unique, dont la reconnaissance est précisément ce qu’exprime le culte dans la tradition monothéiste juive ».19
La prière est aussi adressée à Christ. Étienne invoque le Seigneur Jésus pendant sa lapidation (Actes 7:59–60), son cri est le parallèle des propres paroles de Jésus (Luc 23:46). Paul a prié Christ ressuscité lui demandant que l’épine qu’il avait dans sa chair lui soit ôtée (2Cor. 12:8–9). Il fait référence à une invocation qui semble avoir été commune alors : « Maranatha » (1Cor. 16:22, cf., Apo. 22:20 ; voyez aussi 1Thess. 3:11–12, Actes 9:14, 21, 22:16). Le salut s’obtient en confessant Jésus-Christ comme kurios (Rom. 10:9–13, 1Cor. 12:1–3, Phil. 2:9–11).
Comme le dit T.F. Torrance, nous faisons reposer notre foi dans la divinité de Christ non pas sur divers événements rapportés dans les évangiles ni sur des affirmations particulières mais sur l’ensemble de la structure évangélique cohérente de la révélation divine historique donnée dans les Écritures du Nouveau Testament. C’est lorsque nous l’habitons, la méditons, l’écoutons, la pénétrons et l’absorbons en nous-mêmes, et que nous constatons que les fondements mêmes de notre vie et de notre pensée changent sous l’impact créatif et salvateur de Christ, que nous sommes sauvés par Christ et personnellement réconciliés avec Dieu en Christ, que nous croyons en lui en tant que Seigneur et Dieu.20
En conséquence, poursuit Torrance, nous prions Jésus comme Seigneur, l’adorons et nous lui chantons des louanges comme Dieu. Pas étonnant que Thomas, confronté à la preuve très tangible de la résurrection de Jésus ait pu dire en retour : « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jean 20:28).
Notes de pied de page
Lectures complémentaires
- Mc Arthur, La divinité de Christ
- Gomez Rémi, La divinité du Christ face à l’islam
- Abbadie Jacques, Traité de la Divinité de Jésus-Christ
En anglais :
- Donald MacLeod, The Person of Christ
- John MacArthur, “Declaring and Defending the Deity of Christ” (video)
- Christopher Morgan, ed., The Deity of Christ
- Lee Strobel, Jésus l’enquête
- C. Sproul, “Defending the Deity of Christ with Apologetics” (video)
- B. Warfield, The Lord of Glory
- Stephen J. Wellum, God the Son Incarnate
Cet essai fait partie de la série « Concise Theology ». Tous les points de vue exprimés dans cet essai sont ceux de l’auteur. Cet essai est gratuitement disponible sous licence Creative Commons avec Attribution Partage dans les mêmes conditions (CC BY-SA 3.0 US), ce qui permet aux utilisateurs de le partager sur d’autres supports/formats et d’en adapter/traduire le contenu à condition que figurent un lien d’attribution, les indications de changements et que la même licence Creative Commons s’applique à ce contenu. Si vous souhaitez traduire notre contenu ou rejoindre notre communauté de traducteurs, n’hésitez pas à nous contacter.