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LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
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La lecture du jour

Méditation: Philippiens 2

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Exode 39 ; Jean 18 ; Proverbes 15 ; Philippiens 2

Peu de passages contiennent autant de théologie et d’éthique que Philippiens 2. Relevons simplement quelques-uns de ses thèmes admirables.

1° Les spécialistes ont traduit les versets 5 à 11 de toutes sortes de façons créatives. Selon la version utilisée, il est dit que Christ « n’a pas estimé comme une proie à arracher [ou à « exploiter »] d’être égal avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant la condition d’esclave, en devenant semblable aux hommes » (v. 6-7). Voilà une sublime et glorieuse description de l’incarnation qui ouvre le chemin de la croix. Je reprends les premiers mots du verset 6 : « Existant en forme de Dieu » (NEG). Sur le plan de la traduction littérale, c’est tout à fait acceptable. Cependant, le grec se sert de participes beaucoup plus fréquemment que le français, et les participes adverbiaux grecs, comme existant dans cette expression, induisent différents liens logiques précisés par leur contexte. La plupart des lecteurs paraphrasent mentalement ce passage ainsi : « qui, bien qu’existant en forme de Dieu… ». Cela est sensé et juste. Néanmoins, de bonnes raisons contextuelles incitent à penser que le participe présent est causal : « qui, parce qu’étant en forme de Dieu… ». Autrement dit, parce qu’il était de nature divine, non seulement il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est anéanti lui-même ; seul le divin pouvait démontrer cette sorte de dépouillement de soi, cette sorte de grâce.

2° « Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus » (v. 5), qui n’a pas considéré ses droits comme quelque chose à exploiter, mais s’est humilié lui-même et a subi sur la croix une mort ignominieuse pour que nous soyons sauvés – et il a été finalement justifié (v. 6-11). L’exhortation du verset 5 résume la chaîne de celles que l’apôtre donne dans les versets 1 à 4. Réfléchissons en quoi.

3° Les versets qui suivent l’hymne à l’honneur de Christ (v. 6-11) insistent sur la persévérance. Le « ainsi » au début du verset 12 fait le lien entre les deux parties. Christ s’est anéanti lui-même et a enduré une mort ignominieuse, mais Dieu l’a finalement et glorieusement justifié ; c’est pourquoi, à notre tour, nous devons voir plus loin et mettre notre salut « en action » « avec crainte et tremblement » (v. 12). Nous sommes d’autant plus stimulés à le faire que c’est « Dieu qui opère en [nous] le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant » (v. 13). Luttons fermement contre la passivité qui consiste à ne rien faire et à tout abandonner à Dieu. Mettons en œuvre notre salut. Mais faisons-le en reconnaissant avec bonheur que notre « vouloir et notre faire » sont les preuves de l’action de Dieu en nous. À la fin, il nous donnera raison.

Méditation: Jean 18

Quand Pilate demande à Jésus si, oui ou non, il est « le roi des Juifs » (Jean 18.33), ce qui l’intéresse surtout est de savoir si Jésus constitue une sorte de menace politique. Est-il l’un de ces « messies » nationalistes et autoproclamés qui veulent en découdre avec la superpuissance romaine ? Si c’est le cas, il devra subir la peine capitale.

Finalement, la réponse que Jésus donne est certainement de celles que Pilate n’a jamais entendues : « Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi, afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant, mon royaume n’est pas d’ici-bas » (v. 36).

Une telle réponse mériterait d’être méditée et approfondie. Contentons-nous de souligner quatre points :

1° Le mot royaume ne peut revêtir le même sens statique que dans les expressions « royaume de Jordanie » ou « royaume d’Arabie saoudite ». Il est plutôt chargé d’une signification dynamique ; il indique plutôt le règne ou le gouvernement royal. D’ailleurs, Jésus prend bien soin d’indiquer l’origine ou la source de son pouvoir royal. Cela ne signifie pas que son règne ne s’exerce pas sur un royaume, comme nous le verrons plus loin. Mais Jésus veut bien faire comprendre que cet aspect n’est pas essentiel.

2° Jésus déclare que son royaume « n’est pas de ce monde », il n’est pas « d’ici-bas ». Autrement dit, tous les royaumes et tous les centres de décisions politiques que les hommes instaurent font reposer leur autorité sur les réalités de ce monde. Pas Jésus. Son royaume, son règne, n’est « pas de ce monde », il est d’ailleurs ; les lecteurs de l’Évangile ont bien compris qu’il est « des cieux », de Dieu lui-même.

3° C’est pourquoi ses serviteurs ne combattront pas. Son royaume ne progresse pas et ne devient pas un empire à la manière des empires de ce monde, en s’appuyant sur la force militaire. Le royaume de Dieu ne s’étend pas au moyen d’armées humaines et de guerriers, fussent-ils des saints ! On aurait aimé que ceux qui ont lancé les Croisades aient davantage réfléchi à ce texte. On peut penser que Pilate a cru ce que Jésus venait de dire ; il ne l’a donc pas considéré comme une menace politique (v. 38).

4° N’en déduisons pas que Jésus ne revendique aucun pouvoir sur les royaumes de la terre. Il insiste sur le fait qu’il est roi, même s’il ne tire pas son autorité de ce monde, et même si ses serviteurs ne le défendent pas par les armes. Mais le jour viendra où tous devront reconnaître que lui seul est Seigneur des seigneurs et Roi des rois (Apocalypse 17.14 ; 19.16) et qu’il finira par posséder tous les royaumes de la terre (Apocalypse 11.15).

Jean 18

181 Après avoir dit ces paroles, Jésus alla avec ses disciples de l'autre côté du torrent du Cédron où se trouvait un jardin; il y entra, lui et ses disciples.2 Judas, celui qui le trahissait, connaissait aussi l'endroit parce que Jésus et ses disciples s'y étaient souvent réunis.3 Judas prit donc la troupe de soldats romains ainsi que des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens, et il s'y rendit avec des lanternes, des torches et des armes.4 Jésus, qui savait tout ce qui devait lui arriver, s'avança alors et leur dit: «Qui cherchez-vous?»5 Ils lui répondirent: «Jésus de Nazareth.» Jésus leur dit: «C'est moi.» Judas, celui qui le trahissait, était avec eux.6 Lorsque Jésus leur dit: «C'est moi», ils reculèrent et tombèrent par terre.7 Il leur demanda de nouveau: «Qui cherchez-vous?» Ils dirent: «Jésus de Nazareth.»8 Jésus répondit: «Je vous ai dit que c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez partir ceux-ci.»9 Il dit cela afin que s'accomplisse la parole qu'il avait prononcée: «Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés.»10 Alors Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du grand-prêtre et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus.11 Jésus dit à Pierre: «Remets ton épée dans son fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire?»12 La troupe, le commandant et les gardes des Juifs s'emparèrent alors de Jésus et l'attachèrent.13 Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, car il était le beau-père de Caïphe qui était grand-prêtre cette année-là.14 Or Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs: «Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour le peuple.»15 Simon Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Ce disciple était connu du grand-prêtre, et il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand-prêtre,16 tandis que Pierre restait dehors près de la porte. Alors l'autre disciple, qui était connu du grand-prêtre, sortit, parla à la femme qui gardait la porte et fit entrer Pierre.17 La servante qui gardait la porte dit à Pierre: «Ne fais-tu pas partie, toi aussi, des disciples de cet homme?» Il répliqua: «Je n'en fais pas partie.»18 Les serviteurs et les gardes qui étaient là avaient allumé un feu de braises pour se réchauffer, car il faisait froid. Pierre se tenait avec eux et se chauffait aussi.19 Le grand-prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.20 Jésus lui répondit: «J'ai parlé ouvertement à tout le monde; j'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le temple, où les Juifs se réunissent constamment, et je n'ai rien dit en secret.21 Pourquoi m'interroges-tu? Interroge ceux qui m'ont entendu sur ce que je leur ai dit; ils savent, eux, ce que j'ai dit.»22 A ces mots, un des gardes qui se trouvait là donna une gifle à Jésus en disant: «C'est ainsi que tu réponds au grand-prêtre?»23 Jésus lui dit: «Si j'ai mal parlé, explique-moi ce que j'ai dit de mal; et si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?»24 Alors Anne l'envoya attaché à Caïphe, le grand-prêtre.25 Simon Pierre était là et se chauffait. On lui dit: «Ne fais-tu pas partie, toi aussi, de ses disciples?» Il le nia et dit: «Je n'en fais pas partie.»26 Un des serviteurs du grand-prêtre, un parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, dit: «Ne t'ai-je pas vu avec lui dans le jardin?»27 Pierre le nia de nouveau. Et aussitôt un coq chanta.28 De chez Caïphe, ils conduisirent Jésus au prétoire; c'était le matin. Ils n'entrèrent pas eux-mêmes dans le prétoire afin de ne pas se souiller18.28 Se souiller: d'après la tradition, le contact avec des non-Juifs était source d'impureté rituelle. et de pouvoir manger le repas de la Pâque.29 Pilate sortit donc à leur rencontre et dit: «De quoi accusez-vous cet homme?»30 Ils lui répondirent: «Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré.»31 Sur quoi Pilate leur dit: «Prenez-le vous-mêmes et jugez-le d'après votre loi.» Les Juifs lui dirent: «Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort.»32 C'était afin que s'accomplisse la parole que Jésus avait dite pour indiquer de quelle mort il allait mourir.33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus et lui dit: «Es-tu le roi des Juifs?»34 Jésus [lui] répondit: «Est-ce de toi-même que tu dis cela ou d'autres te l'ont-ils dit de moi?»35 Pilate répondit: «Suis-je un Juif, moi? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait?»36 Jésus répondit: «Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs; mais en réalité, mon royaume n'est pas d'ici-bas.»37 Pilate lui dit: «Tu es donc roi?» Jésus répondit: «Tu le dis, je suis roi. Si je suis né et si je suis venu dans le monde, c'est pour rendre témoignage à la vérité. Toute personne qui est de la vérité écoute ma voix.»38 Pilate lui répliqua: «Qu'est-ce que la vérité?»39 Mais, comme c'est une coutume parmi vous que je vous relâche quelqu'un lors de la Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?»40 Alors de nouveau ils crièrent [tous]: «Non, pas lui, mais Barabbas!» Or, Barabbas était un brigand.

Philippiens 2

21 S'il y a donc de l'encouragement en Christ, s'il y a de la consolation dans l'amour, s'il y a une communion de l'Esprit, s'il y a de la tendresse et de la compassion,2 rendez ma joie parfaite en vivant en plein accord. Ayez un même amour, un même cœur, une unité de pensée.3 Ne faites rien par esprit de rivalité ou par désir d'une gloire sans valeur, mais avec humilité considérez les autres comme supérieurs à vous-mêmes.4 Que chacun de vous, au lieu de regarder à ses propres intérêts, regarde aussi à ceux des autres.5 Que votre attitude soit identique à celle de Jésus-Christ:6 lui qui est de condition divine, il n'a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver,7 mais il s'est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme,8 il s'est humilié lui-même en faisant preuve d'obéissance jusqu'à la mort, même la mort sur la croix.9 C'est aussi pourquoi Dieu l'a élevé à la plus haute place et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom10 afin qu'au nom de Jésus chacun plie le genou dans le ciel, sur la terre et sous la terre11 et que toute langue reconnaisse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.12 Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, non seulement quand j'étais présent, mais bien plus encore maintenant que je suis absent, mettez en œuvre votre salut avec crainte et profond respect.13 En effet, c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire pour son projet bienveillant.14 Faites tout sans murmures ni contestations15 afin d'être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans défaut au milieu d'une génération perverse et corrompue. C'est comme des flambeaux dans le monde que vous brillez parmi eux16 en portant la parole de vie. Je pourrai alors être fier, le jour de Christ, de n'avoir pas couru ni travaillé pour rien.17 Et même si mon sang doit couler pour le sacrifice et le service de votre foi, j'en suis heureux et je me réjouis avec vous tous.18 Vous aussi, soyez de même heureux et réjouissez-vous avec moi.19 J'espère dans le Seigneur Jésus vous envoyer bientôt Timothée afin d'être moi-même encouragé par les nouvelles que j'aurai de vous,20 car je n'ai personne qui partage mes sentiments pour prendre vraiment votre situation à cœur.21 Tous, en effet, cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ.22 Vous savez que Timothée a fait ses preuves en se consacrant au service de l'Evangile avec moi comme un enfant avec son père.23 J'espère donc vous l'envoyer dès que je serai au clair sur ma situation.24 Et j'ai confiance dans le Seigneur que moi aussi, je viendrai bientôt.25 J'ai cependant estimé nécessaire de vous renvoyer mon frère Epaphrodite, mon collaborateur et mon compagnon de combat, que vous aviez envoyé afin de pourvoir à mes besoins.26 Il désirait vous revoir tous et se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie.27 Il a été malade en effet, tout près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui mais aussi de moi, afin que je n'aie pas tristesse sur tristesse.28 Je m'empresse donc de le renvoyer pour que vous puissiez vous réjouir de le revoir et que je sois moi-même moins triste.29 Accueillez-le dans le Seigneur avec une joie sans réserve et ayez de l'estime pour de tels hommes.30 En effet, c'est pour l'œuvre de Christ qu'il a été près de la mort; il a risqué sa vie afin de vous remplacer dans le service que vous ne pouviez pas me rendre.

Exode 39

391 Avec les étoffes teintes en bleu, en pourpre et en cramoisi, on fit les vêtements pour le service dans le sanctuaire, ainsi que les vêtements sacrés pour Aaron, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.2 On fit l'éphod en or, en fil bleu, pourpre et cramoisi et en fin lin retors.3 On martela des lames d'or et on les coupa en fils, que l'on entrelaça dans les étoffes teintes en bleu, en pourpre et en cramoisi et dans le fin lin, selon l'art du brodeur.4 On y fit des bretelles qui le reliaient, et c'est ainsi qu'il était assemblé par ses deux extrémités.5 L'écharpe était du même matériau que l'éphod et fixée sur lui. Elle était en or, en fil bleu, pourpre et cramoisi et en fin lin retors, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.6 On entoura des pierres d'onyx de montures en or et on y grava les noms des fils d'Israël, comme on grave les cachets.7 On les mit sur les bretelles de l'éphod en souvenir des fils d'Israël, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.8 On fit le pectoral selon l'art du brodeur, avec le même matériau que l'éphod, en or, en fil bleu, pourpre et cramoisi et en fin lin retors.9 Il était carré et on le fit double. Sa longueur et sa largeur étaient de 25 centimètres, et il était double.10 On le garnit de 4 rangées de pierres; première rangée: une sardoine, une topaze, une émeraude;11 deuxième rangée: une escarboucle, un saphir, un diamant;12 troisième rangée: une opale, une agate, une améthyste;13 quatrième rangée: une chrysolithe, un onyx, un jaspe. Ces pierres étaient enchâssées dans leurs montures en or.14 Il y en avait 12, d'après les noms des fils d'Israël. Elles étaient gravées comme des cachets, chacune avec le nom de l'une des 12 tribus.15 On fit sur le pectoral des chaînettes en or pur, tressées en forme de cordons.16 On fit 2 montures en or et 2 anneaux en or et on mit les 2 anneaux aux 2 extrémités du pectoral.17 On passa les 2 cordons d'or dans les 2 anneaux placés aux 2 extrémités du pectoral.18 On fixa par-devant les bouts des 2 cordons aux 2 montures placées sur les bretelles de l'éphod.19 On fit encore 2 anneaux en or, que l'on mit aux 2 extrémités du pectoral, sur le bord intérieur appliqué contre l'éphod.20 On fit 2 autres anneaux en or, que l'on mit au bas des 2 bretelles de l'éphod, sur le devant, près de la jointure, au-dessus de l'écharpe de l'éphod.21 On attacha le pectoral par ses anneaux aux anneaux de l'éphod avec un cordon bleu, afin que le pectoral soit au-dessus de l'écharpe de l'éphod et qu'il ne puisse pas se séparer de l'éphod, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.22 On fit la robe de l'éphod, entièrement tissée d'étoffe bleue.23 Au milieu de la robe, il y avait une ouverture comme l'encolure d'un habit en cuir, et cette ouverture était ourlée tout autour afin que la robe ne se déchire pas.24 On mit sur la bordure de la robe des grenades de couleur bleue, pourpre et cramoisie, en fil retors.25 On fit des clochettes en or pur et on les mit entre les grenades sur tout le tour de la bordure de la robe, on les intercala entre les grenades:26 une clochette et une grenade, une clochette et une grenade, sur tout le tour de la bordure de la robe destinée au service, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.27 On fit les tuniques tissées en fin lin pour Aaron et pour ses fils.28 On fit aussi la tiare en fin lin et les coiffes en fin lin pour marquer l'honneur de leur rang, les caleçons en lin, en fin lin retors,29 la ceinture en fin lin retors brodée et de couleur bleue, pourpre et cramoisie, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.30 On fit la lame, le diadème sacré, en or pur et l'on y écrivit, comme on grave un cachet: «Sainteté à l'Eternel.»31 On l'attacha avec un cordon bleu en haut de la tiare, comme l'Eternel l'avait ordonné à Moïse.32 C'est ainsi que l'on mena à terme tous les travaux du tabernacle, de la tente de la rencontre. Les Israélites firent tout ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse, ils s'y conformèrent exactement.33 On amena le tabernacle à Moïse: la tente et tout ce qui en dépendait, les agrafes, les planches, les barres, les colonnes et les bases;34 la couverture de peaux de béliers teintes en rouge, la couverture de peaux de dauphins et le voile de séparation;35 l'arche du témoignage et ses barres, ainsi que le propitiatoire;36 la table, tous ses ustensiles et les pains consacrés;37 le chandelier d'or pur, ses lampes, les lampes préparées, tous ses ustensiles et l'huile pour le chandelier;38 l'autel d'or, l'huile d'onction et le parfum odoriférant, et le rideau de l'entrée de la tente;39 l'autel de bronze, sa grille de bronze, ses barres et tous ses ustensiles; la cuve avec sa base;40 les toiles du parvis, ses colonnes, ses bases et le rideau de la porte de cette cour, ses cordages, ses pieux, ainsi que tous les ustensiles pour le service du tabernacle, pour la tente de la rencontre;41 les vêtements de service pour le sanctuaire, les vêtements sacrés pour le grand-prêtre Aaron et ceux de ses fils pour leurs fonctions en tant que prêtres.42 Les Israélites firent tous ces travaux en se conformant à tous les ordres que l'Eternel avait donnés à Moïse.43 Moïse examina tout le travail et vit qu'ils l'avaient fait comme l'Eternel l'avait ordonné, ils l'avaient fait exactement ainsi. Alors Moïse les bénit.

Proverbes 15

151 Une réponse douce calme la fureur,2 La langue des sages rend la connaissance plaisante,3 Les yeux de l'Eternel sont partout,4 Une parole porteuse de guérison est un arbre de vie,5 Le fou méprise l'instruction de son père,6 Il y a de grandes richesses dans la maison du juste,7 Les lèvres des sages propagent la connaissance,8 Le sacrifice qu'offrent les méchants fait horreur à l'Eternel,9 La conduite du méchant fait horreur à l'Eternel,10 Celui qui abandonne le sentier doit s'attendre à une sévère correction;11 Le séjour des morts et le gouffre de perdition sont devant l'Eternel.12 Le moqueur n'aime pas qu'on le reprenne,13 Un cœur joyeux rend le visage plaisant,14 Un cœur intelligent recherche la connaissance,15 Tous les jours du malheureux sont mauvais,16 Mieux vaut peu avec la crainte de l'Eternel17 Mieux vaut un plat de légumes là où règne l'amour18 Un homme violent pousse au conflit,19 Le chemin du paresseux ressemble à une haie de ronces,20 Un fils sage fait la joie de son père21 La folie est une joie pour celui qui est dépourvu de bon sens,22 Les projets échouent en l'absence de délibération,23 On éprouve de la joie à bien répondre,24 Le sentier de la vie mène en haut, il est pour l'homme avisé25 L'Eternel démolit la maison des orgueilleux,26 Les mauvaises intentions font horreur à l'Eternel,27 Celui qui est assoiffé de profit trouble sa maison,28 Le cœur du juste médite avant de répondre,29 L'Eternel se tient loin des méchants,30 Un regard lumineux réjouit le cœur,31 Certains reproches mènent à la vie;32 Celui qui néglige l'instruction se méprise lui-même,33 La crainte de l'Eternel enseigne la sagesse