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Définition

La mission de l’Église est la tâche que Dieu a confiée à son peuple pour qu’il l’accomplisse dans le monde.

Résumé

Après avoir défini la terminologie, cet essai va explorer la nature de la mission de l’Église à la lumière de la « Missio Dei » et du schéma apostolique du Nouveau Testament, plus particulièrement dans le livre des Actes. Il va évaluer de plus larges visions contemporaines sur la mission et conclure en se concentrant sur le modèle des évangiles du Nouveau Testament.

La mission de l’Église est la tâche que Dieu a confiée à son peuple pour qu’il l’accomplisse dans le monde. Pour faire simple, la mission de l’Église est le “Mandat Missionnaire” (ou ce que Philip Ryken appelle “une déclaration claire et sans équivoque de la mission [de l’Église] envers le monde”[1]. Notre rôle en tant que corps du Christ est de faire des disciples en étant les témoins de Jésus-Christ le Fils par la force du Saint-Esprit afin de glorifier Dieu le Père[2].

Définissons notre terminologie

En parlant de la mission de l’Église, nous n’essayons pas d’énumérer toutes les belles choses que les Chrétiens peuvent ou devraient faire pour aimer leur prochain et être le sel et la lumière du monde. Il s’agit plutôt de l’Église en tant qu’Église. Que devrions-nous faire collectivement en tant qu’institution organisée et peuple de Dieu si nous voulons accomplir fidèlement son dessein pour nous dans le monde ?

Si le mot “Église” est important, il ne faut pas oublier le mot “mission”. Bien que le mot “mission” n’apparaisse pas dans la plupart des bibles, il reste toutefois un mot biblique. Eckhard Schnabel, qui est probablement le plus grand spécialiste du monde au sujet de la mission dans le Nouveau Testament (il a écrit près de 2000 pages dans Early Christian Mission et 500 pages dans Paul the Missionary), renforce ce point :

Le raisonnement selon lequel le mot mission n’apparaît pas dans le Nouveau Testament est inexact. Le verbe latin mittere correspond au verbe grec apostellein et ce dernier apparaît 136 fois dans le Nouveau Testament (97 fois dans les Évangiles, en parlant à la fois de Jésus qui a été “envoyé” par Dieu et des Douze qui ont été “envoyés” par Jésus.[3]

Les apôtres, dans le sens le plus large du terme, sont ceux qui ont été envoyés à travers le monde. Cet envoi est aussi la première chose que nous devrions relever quand nous employons le terme missionnaire. C’est après tout la première chose que Jésus rappelle à propos de sa mission : il a été envoyé pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres (Luc 4.18). Être “en mission” ou engagé dans un travail missionnaire suggère qu’il y a une intention et du mouvement.[4] La mission implique, au minimum, d’être envoyé d’un endroit à un autre.

Tous les chrétiens, si nous obéissons au Mandat Missionnaire, doivent être impliqués dans des missions, mais tous ne sont pas missionnaires. Bien qu’il soit vrai que nous devrions tous être prêts à défendre l’espérance qui est en nous (1Pierre 3.15), honorer pleinement la doctrine avec nos bonnes œuvres (Tite 2.1) et jouer notre rôle afin de faire connaître le nom du Christ (1 Thessaloniciens 1.8; 2 Thessaloniciens 3.1), nous devrions réserver le mot “missionnaire” à ceux qui sont intentionnellement envoyés d’un endroit à un autre. L’Église ne s’envoie pas à proprement parler, mais elle choisit des ouvriers dans ses rangs.  Notre identité fondamentale en tant qu’Église (ekklesia) n’est pas d’être de ceux envoyés dans le monde avec une mission, mais d’être ceux appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière (1Pierre 2.9).[5]

La mission de Jésus et la nôtre

Avant le 16ème siècle, le mot “mission” était principalement utilisé en lien avec la Trinité. L’envoi dont les théologiens parlaient était l’envoi du Fils par le Père ainsi que celui du Saint-Esprit par le Père et le Fils. C’est un point crucial : nous ne pouvons pas vraiment comprendre la mission de l’Église sans la conviction que “l’envoi de Jésus par le Père est encore la mission essentielle.”[6]

Mais quelle était la nature du ministère de Jésus ? Jésus est venu pour prendre soin des corps autant que des âmes, mais il a priorisé l’évangélisation au sein de ce ministère holistique. Prêcher est la raison pour laquelle il s’est fait connaître du public en se déplaçant de ville en ville (Marc 1.38-39). Le but de son ministère oint par l’Esprit était d’annoncer la bonne nouvelle aux pauvres (Luc 4.18-19). Il appelait les pécheurs à changer d’attitude et à croire à la bonne nouvelle (Marc 1.15; 2.17). Bien que Jésus se soit fréquemment occupé du bien-être physique de ceux qui l’entouraient, il n’y a pas un seul exemple de Jésus allant dans une ville avec pour but de guérir ou de chasser des démons. Le Fils de l’Homme n’a jamais eu comme projet de faire le tour du pays pour guérir ou exorciser. Il a déclaré qu’il était venu chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19.10).

Bien entendu, la mission de Jésus ne doit pas être réduite à une proclamation verbale. De par son statut unique de Messie divin, la mission de Jésus était de mourir par procuration pour les péchés de son peuple (Matt. 1.21; Marc 10.45). Par association, le ministère public de Jésus visait la vie éternelle offerte au pécheur, obtenue seulement grâce à sa foi en Christ (Jean 3.16-17; 14.6; 20.21). Nous voyons cela dans l’évangile de Marc par exemple : l’ensemble du récit mène à la confession du centurion dans Marc 15.37 où, accomplissant l’introduction du livre (Marc 1.1), le soldat romain confesse que “Cet homme était vraiment le Fils de Dieu !”.  Amener les gens à cette conclusion divinement inspirée est le but de l’évangile de Marc et du ministère de Jésus. Le Messie prend soin de nos corps ainsi que de nos âmes et a fait de l’évangélisation sa priorité afin que ceux qui ont des oreilles pour entendre puissent voir sa véritable identité et le suivre par le foi.

Il n’est donc pas étonnant que les quatre évangiles (ainsi que les Actes) contiennent certaines versions du Mandat Missionnaire (Matt. 28.16-20; Marc 13.10; 14.9; Luc 24.44-49; Jean 20.21; Actes 1.8). La mission donnée aux disciples maladroits n’était pas une transformation culturelle (bien que cela devienne souvent une conséquence de leur message) mais celle de proclamer l’évangile. Bien sûr, la mission universelle de Dieu est bien plus grande que le Mandat Missionnaire ; cependant c’est assez révélateur quand l’Église n’est pas appelée à participer au renouvellement de toutes choses avec Dieu (qui inclurait vraisemblablement non seulement une re-création mais aussi un jugement ardent du monde) mais plutôt àtémoigner en faveur de celui qui fera tout cela. Pour résumer, alors qu’on n’a jamais dit aux disciples qu’ils allaient devenir les avatars du Christ, c’est écrit partout de manière explicite et implicite qu’ils allaient être les ambassadeurs du Christ (2 Cor. 5.20).

Une mission trop petite ?

Aucun chrétien ne réfute l’importance des dernières instructions que Jésus a données aux disciples, mais beaucoup de chercheurs missiologiques et de missionnaires sont en désaccord avec l’importance centraleet dominante du Mandat Missionnaire. John Stott par exemple, soutient que mettre l’action sociale au même niveau que l’évangélisation suggèrerait que “nous donnerions au Mandat Missionnaire une place trop proéminente dans notre pensée chrétienne.”[7] De la même façon, Lesslie Newbigin conclut que la ”mission chrétienne est donc d’agir tout au long de notre vie terrestre afin de témoigner que Jésus est Seigneur.”[8] En d’autres termes, la mission de l’Église ne peut être réduite à notre interprétation traditionnelle de la mission.

Au cours des cinq dernières décennies, nous avons pu voir, selon le titre d’un ouvrage fondamental sur la question, les « changements radicaux dans la théologie de la mission. »[9] Au cœur de ce changement se trouve une vision bien plus expansive de la mission de l’Église, une vision qui remanie l’identité de l’Église en tant que communautés missionnaires “appelées et envoyées afin de représenter le règne de Dieu” ou en tant que “communautés de gens ordinaires faisant des actions extraordinaires”.[10] Le rôle de l’Église n’est plus défini principalement avec les termes d’ ambassadeurs ou de témoins. Nous sommes plutôt devenus les collaborateurs de Dieu dans la missio Dei (la mission de Dieu), étant co-opérateurs dans la rédemption et le renouveau de toutes choses. Comme a pu le dire Christopher Wright : ”Foncièrement parlant, notre mission (si elle est bibliquement informée et validée) signifie que nous sommes déterminés à participer en tant que peuple de Dieu à Sa propre mission au sein même de Son histoire afin de sauver Sa création, en accord avec son invitation et son commandement.[11] La tâche qui revient à l’Église dans le monde est d’entrer en partenariat avec Dieu tandis qu’il établit le Shalom et fait venir son règne et son pouvoir afin d’influencer les peuples partout sur la Terre.

La mission de l’Église selon les Actes

Bien que ce nouveau modèle paraisse très attractif, il y a un certain nombre de problèmes à lier le paradigme de la missio Dei avec la mission de l’Église. Ce modèle sous-évalue le Mandat Missionnaire, il ne permet pas d’accentuer ce qui est le plus important dans la mission du Fils mais accroît plutôt notre rôle dans la mission universelle de Dieu sur la Terre.

De plus, ce nouveau modèle ne parvient pas à expliquer le schéma missionnaire des premiers temps de l’Église. Les Actes sont l’histoire inspirée de la mission de l’Église. Ce second tome écrit par Luc décrit ce que ceux envoyés à la fin du premier tome ont dû faire (Luc 24.47-48). Si l’évangile de Luc est le livre racontant ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner (Luc 1.1), alors les Actes sont le compte-rendu de tout ce que Jésus a continué à faire et à enseigner.

Indépendamment du chapitre choisi, le livre des Actes nous enseigne toujours plus sur la mission de l’Église ; mais Actes 14 est particulièrement instructif, notamment les versets 21-23. Au début d’Actes 13, l’église d’Antioche, poussée par le Saint-Esprit, a mis à part Paul et Barnabas “pour la tâche à laquelle je les ai appelés” (v.2). Ce n’est pas la première fois que l’évangile sera enseigné aux non-croyants dans les Actes, ni la première mission d’évangélisation menée par Paul et Barnabas. Mais c’est la première fois qu’une église envoie intentionnellement des ouvriers chrétiens dans une contrée différente.

Paul et Barnabas ont voyagé jusque Chypre, puis à Antioche de Pisidie, à Iconium, à Lystre et à Derbé avant de revenir à Lystre, Iconium, Antioche de Pisidie, puis Pergé et enfin à Antioche en Syrie. Cette dernière partie dans Actes 14 n’est qu’un simple résumé des œuvres missionnaires de Paul, mais c’est le type d’information que Paul aurait partagé avec l’église d’Antioche quand il y est retourné (v.27). Ces versets sont comme une présentation PowerPoint que Paul et Barnabas auraient partagé avec l’église qui les a envoyés. “Voilà comment nous avons pu voir Dieu agir. Voilà où nous sommes allés et ce que nous avons fait.” En d’autres termes, si nous devions choisir des versets résumant simplement ce qu’était la mission dans l’église primitive, ce serait ceux à la fin d’Actes 14.

Actes 14.21-23 nous présente le tabouret à trois pieds de la mission de l’Église. A travers l’oeuvre missionnaire de l’apôtre Paul, l’Église primitive visait :

  • De nouveaux convertis : “Après avoir évangélisé cette ville et fait un certain nombre de disciples” (v.21)
  • De nouvelles communautés : “Ils désignèrent des anciens dans chaque Église” (v.23)
  • Des églises bien nourries : “Ils fortifiaient l’esprit des disciples, les encourageaient à persévérer dans la foi” (v.22)

Si les apôtres sont censés être le modèle de l’Église en ce qui concerne la mission, alors nous devrions attendre de nos missionnaires qu’ils soient engagés dans ces activités et prier pour qu’ils atteignent cet objectif. Le but de la mission est d’attirer de nouveaux convertis, d’établir de nouveaux disciples dans la foi et les intégrer dans une église locale. [12]

La définition de l’œuvre missionnaire donnée par Schnabel est assez similaire :

  • “Les missionnaires annoncent la nouvelle de Jésus comme Messie et Sauveur aux personnes qui n’en avaient jamais entendu parler ou qui n’avaient pas accepté cette nouvelle.”
  • “Les missionnaires annoncent une nouvelle façon de vire qui remplace, au moins partiellement, les normes sociales et le modèle comportemental de la société dans laquelle les nouveaux convertis vivaient.”
  • “Les missionnaires intègrent les nouveaux convertis dans une nouvelle communauté.”[13]

Évangélisation, discipulat, implantation d’église -voilà ce que l’église d’Antioche a envoyé Paul et Barnabas faire, toute œuvre missionnaire devrait avoir cela pour objectif. Les missionnaires peuvent privilégier un de ces points mais tous trois devraient être présents dans la stratégie missionnaire globale de l’Église.

Maintenir le point principal comme point principal

Comme dans toute doctrine chrétienne, il est facile de trébucher quand on cherche à définir la mission de l’Église. D’un côté, nous voulons éviter de compromettre notre mission en la réduisant autant que possible. Quelques chrétiens bien-pensants se comportent comme si la conversion seule était importante. Ils donnent tout ce qu’ils peuvent en allant sur le terrain le plus rapidement possible, en parlant au plus de monde possible, et puis repartent tout aussi vite. La mission devient alors synonyme de proclamation primaire de l’Évangile. Clairement, Paul n’a pas pratiqué cet évangélisme éclair, de même qu’il ne s’encombrait pas de cette folie des chiffres dans ses rapports en revenant dans son église.

D’un autre côté, nous voulons éviter de compromettre notre mission en l’élargissant de trop. D’autres chrétiens bien-pensants agissent comme si tout faisait partie de la mission. Ils passent beaucoup de temps à améliorer leurs compétences, à creuser des puits, à implanter des pôles médicaux, à créer de superbes écoles, à augmenter le rendement des récoltes- toutes ces actions incroyables sont des expressions de l’amour de Dieu, mais cela ne ressemble pas vraiment à ce que Paul et Barnabas ont été envoyés faire lors de leur voyage missionnaire dans le livre des Actes.

Sans dénigrer les bonnes œuvres que les chrétiens font en tant que sel et lumière du monde, nous pouvons conclure grâce à Actes 14 (et au Nouveau Testament dans sa globalité) que la mission de l’Église va bien plus loin que de simples gens ordinaires faisant des actions extraordinaires. Comme le soutient Schnabel, ceux qui demandent à “révolutionner notre conception de la mission-loin de l’axe missionnaire traditionnel consistant à amener les gens à la foi en Jésus-Christ, se concentrant plutôt sur une vision plus ‘holistique’ des paroles de Jésus” le font sans  preuves formelles à l’appui.[14] Nous pouvons le voir de manière récurrente lors des voyages missionnaires de Paul, ainsi que dans ses lettres : l’œuvre principale pour laquelle il a été envoyé était l’annonce de Jésus-Christ en tant que Sauveur et Seigneur (Rom. 10.14-17; 15.18; 1Cor. 15.1-2, 11; Col. 1.28). Paul s’identifiait comme apôtre, comme envoyé, mis à part pour annoncer l’évangile de Dieu (Rom. 1.1). C’est pourquoi, en Actes 14.27, l’unique résumé de l’œuvre missionnaire qu’il vient juste de finir consiste à dire que Dieu a ouvert la porte de la foi aux non-Juifs. Son but en tant que missionnaire était la conversion des Juifs et des païens, la transformation de leur cœur et de leur esprit, et l’inclusion de ces nouveaux convertis dans une église mature et dûment constituée. Ce que Paul cherchait à accomplir en tant que missionnaire du premier siècle est une juste description de ce devrait être la mission de l’Église, qu’importe l’époque.

Notes de pied de page

1Phillip Graham Ryken, City on a Hill: Reclaiming the Biblical Pattern for the Church (Chicago: Moody, 2003), 129.
2Extrait d’une citation plus complexe : “...” Kevin DeYoung et Greg Gilbert, Quelle est la mission de l’Église?: Quels liens y a-t-il entre la justice sociale et le mandat missionnaire ? (Editions Cruciforme, 2019)
3Eckhard Schnabel, Paul the Missionary: Realities, Strategy and Method (Downers Grove, IL: IVP Academic, 2008)
4Ibid.
5Cf. Eckhard J. Schnabel: “[Luc] ne définit jamais ‘l’église’ comme un organisme qui est ‘envoyé’ pour accomplir la volonté de Dieu. Luc rapporte que les congrégations locales ‘envoyaient’ leurs prédicateurs et enseignants principaux en tant que ‘missionnaires’ dans les autres régions (voir Actes 13.1-4), mais l’église en elle-même n’est jamais représentée comme étant ‘envoyée’” (Early Christian Mission, 2 vols. [Downers Grove, IL: InterVarsity, 2002]).
6Andreas J. Köstenberger et Peter T. O’Brien, Salvation to the Ends of the Earth: A Biblical Theology of Mission (Downers Grove, IL: Intervarsity, 2001)
7John R.W. Stott, Mission Chrétienne Dans Le Monde Moderne (Editions des Groupes Missionnaires, 1977)
8Lesslie Newbigin, The Open Secret: An Introduction to the Theology of Mission (Grand Rapids, MI: Eerdmans, 1994), 17
9David J. Bosch, Transforming Mission: Paradigm Shifts in Theology of Mission (Maryknoll, NY: Orbis, 1991) [NDT: existe en français sous le titre « Dynamique de la mission chrétienne » mais ouvrage épuisé].
10Darell Guder, ed., Missional Church: A Vision for the Sending of the CHurch in North America (Grand Rapids, MI: Eerdmans, 1998, 77-109; James F. Engel et William A. Dyrness, Changning the Mind of Missions (DownersGrove, IL: InterVarsity, 2000), 89.
11Christopher J.H. Wright, The Mission of God: Unlocking the Bible’s Grand Narrative (Downers Grove, IL: InterVarsity, 2006), 22-23. Dans un autre livre, Wright va plus loin : ”quand je parle de la mission, je pense à tout ce que Dieu fait dans son grand dessein pour l’entièreté de la création et ce qu’Il nous appelle à faire en collaboration dans ce but.” (The Mission of God’s People: A Biblical Theology of the Church’s Mission [Grand Rapids, MI: Zondervan, 2010]).[NDT: ouvrage français “La mission de Dieu” publié chez Excelsis, p13, trad libre]
12Voir P. T. O’Brien, Gospel and Mission in the Writings of Paul: An Exegetical and Theological Analysis (Grand Rapids, MI: Baker Books, 1995), 43.
13 Schnabel, Paul the Missionary, 28; Cf. Schnabel, Early Christian Mission, 1:11.
14Schnabel, Early Christian Mission, 2:1580-81.

Lectures complémentaires

  • Kevin DeYoung et Greg Gilbert, Quelle est la mission de l’Église ? Faut-il choisir entre le mandat missionnaire et la justice sociale ? (CRUCIFORME, 2015)
  • Christopher J.H. Wright, La mission de Dieu, Editions Excelsis, 2012
  • Colin Marshall et Tony Payne, L’essentiel dans l’église , Editions Clé, 2014
  • Andreas J. Köstenberger et Peter T. O’Brien, Salvation to the Ends of the Earth: A Biblical Theology of Mission (Downers Grove, IL: InterVarsity, 2001)
  • Eckard J. Schnabel, Early Christian Mission, 2 vols. (Downers Grove, IL: InterVarsity, 2004)
  • Eckard J. Schnabel, Paul the Missionary: Realities, Strategy and Method (Downers Grove, IL: IVP Academic, 2008)
  • Jason Sexton, Jonathan Leeman, Christopher J.H. Wright, John R. Franke et Peter J. Leithart, Four Views on the Church’s Mission (Grand Rapids, MI: Zondervan, 2017)
  • Denny Spitters et Matthew Ellison, When Everything is Missions (Orlando, FL: BottomLine Media, 2017)