La Septante et la doctrine des Écritures
Définition
Les auteurs du Nouveau Testament citent souvent des traductions grecques de l’Ancien Testament (la Septante), ce qui peut donner lieu à des interprétations apparemment différentes d’un même texte. Cependant, ce phénomène ne doit pas ébranler notre confiance dans l’inspiration et la véracité de la Bible elle-même.
Résumé
De nombreux lecteurs enthousiastes de la Bible ont été troublés par la manière dont les auteurs du Nouveau Testament peuvent citer l’Ancien Testament, pour découvrir ensuite que la formulation de la citation ne correspond pas à la citation telle qu’elle se trouve dans son contexte original. Cela s’explique notamment par le fait que ces auteurs citent souvent des traductions grecques (appelées « la Septante ») de la Bible hébraïque. Cet essai tente d’explorer les raisons pour lesquelles un changement de mots, et par conséquent un changement de sens, entre les deux textes bibliques, ne remettent pas en cause les doctrines de l’inspiration et de l’inerrance bibliques. En premier lieu, nous définirons ce que l’on entend par la Septante, l’inspiration et l’inerrance. Ensuite, nous examinerons trois citations de la Septante tirées de l’épître aux Hébreux, qui semblent miner la doctrine des Écritures.
Introduction
L’utilisation de la traduction grecque des Écritures hébraïques de l’Ancien Testament (AT), souvent appelée la Septante (ou la LXX), par les auteurs du Nouveau Testament (NT) mine-t-elle la doctrine des Écritures ? Nombreux sont les lecteurs de la Bible qui ont été troublés par la manière dont un auteur néo-testamentaire cite l’AT, pour trouver ensuite que la formulation de la citation ne correspond pas au texte tel qu’il se trouve dans son contexte original. Pourquoi l’auteur en question s’est-il senti libre de modifier les mots d’un autre auteur biblique ? La citation est-elle donc inspirée de Dieu, ou non ? Qu’en est-il des cas où l’auteur semble également modifier le sens des mots ? La véracité de la parole de Dieu est-elle remise en cause ? Cet essai tente de répondre brièvement à ces questions afin de mieux articuler les doctrines de l’inspiration et de l’inerrance face aux citations de la Septante dans le NT.
Qu’est-ce que la Septante ?
Le terme « Septante » se réfère le plus souvent à la version (ou aux versions) grecque(s) des Écritures hébraïques. Dans un premier temps, ce nom dérive d’un document (vraisemblablement fictif) appelé « la lettre d’Aristée » qui prétend raconter comment le roi Ptolémée II Philadelphe (règne 285-246 av. J.-C.) avait embauché 70 (ou 72) scribes juifs pour se rendre à Alexandrie en Égypte afin de traduire la Torah de l’hébreu au grec. Par ailleurs, la « Septante » fait référence à d’autres livres de l’AT (avec les livres apocryphes) qui ont été traduits par la suite, ainsi que des nouvelles traductions complètes de la Bible hébraïque qui sont apparues au cours des siècles suivants, notamment celles d’Aquila, de Symmaque et de Théodotion. Il a fallu attendre la période médiévale pour que « la Septante » soit utilisée au singulier comme un terme fourre-tout pour désigner un ensemble de traductions grecques de la Bible hébraïque auxquelles les auteurs du NT avaient accès[1].
Pourtant, le concept d’un document unique appelé « la Septante » n’existait pas à l’époque des auteurs du NT. L’emploi de la Septante par les auteurs du NT pour les citations de l’AT reflète le monde du premier siècle après Jésus-Christ qui devenait de plus en plus hellénophone.
Quelle autorité faut-il attribuer à la Septante ?
Tout au long de l’histoire de l’Église, les chrétiens ont eu des points de vue différents sur l’autorité de la Septante. Certains pensent qu’elle doit être « la Bible de l’Église » (p. ex. Augustin), tandis que d’autres y voient plutôt un commentaire historique et culturel. De nombreux spécialistes voudraient cependant suivre la démarche des Réformateurs en affirmant que la Septante représente une traduction fidèle du texte massorétique (TM), mais que le TM (et non la Septante) doit servir de base à toute traduction de la Bible. Toutefois, une question subsiste : lorsqu’on parle de l’autorité de « la Septante », est-ce qu’on a affaire à l’ensemble des traductions grecques de l’AT, à un seul manuscrit, ou bien uniquement à la citation néotestamentaire elle-même ? Dans un ouvrage récent sur l’histoire et la signification de la Septante, Gregory Lanier et William Ross tentent d’y répondre en définissant la notion d’autorité en fonction de trois catégories. Le premier niveau d’autorité constitue « l’autorité normative », c’est-à-dire « la révélation directement inspirée par Dieu au travers les auteurs humains pour régler les questions de foi et de pratique »[2]. Cette définition s’appliquerait aux autographes du « texte original » qui nous sont parvenus grâce à la tradition massorétique. Dans les rares cas où une variante de la Septante (considérée originale) contient une meilleure leçon que le TM, elle peut posséder alors une autorité normative quant à l’affirmation de vérité communiquée, même si cette autorité (normative) renvoie à un texte source qui s’est perdu dans la tradition massorétique. Deuxièmement, « l’autorité dérivée » se définit comme étant « ce qui joue un rôle légitime en tant que parole de Dieu pour des communautés spécifiques de l’Église, expressément dérivée de l’Écriture normative ».[3]
Puisque la Septante est par définition une traduction, elle porte une autorité dérivée là où elle reflète une traduction fidèle d’un document qui, lui, porte une autorité normative. Par exemple, une citation néotestamentaire de la Septante peut communiquer avec précision le sens du texte vétérotestamentaire, sans pour autant respecter la formulation exacte du texte hébraïque original. En revanche, cela ne signifie pas que la forme textuelle d’une citation porte une autorité normative, ni que la Septante dans son ensemble soit inspirée – dans ce cas, c’est uniquement l’affirmation de vérité spécifique, véhiculée par l’auteur du NT, qui jouit d’un statut normatif. La dernière catégorie est « l’autorité interprétative », à savoir « ce qui joue le rôle de commentaire éclairant et édifiant de l’Écriture, dans le cadre d’une tradition ecclésiale plus large »[4]. En d’autres termes, la Septante a une valeur critique en tant qu’outil d’interprétation qui offre une fenêtre culturelle et linguistique sur le monde dans lequel la Bible a été écrite.
Les doctrines de l’inspiration et de l’inerrance bibliques
Les doctrines de l’inspiration et de l’inerrance bibliques sont étroitement liées. L’inspiration verbale et plénière s’applique non seulement au message global des Écritures dans leur totalité, mais également aux autographes du « texte original », c’est-à-dire (en ce qui concerne l’AT) les consonnes hébraïques sans leurs points-voyelles (ou points massorétiques), et cela, malgré les erreurs de copie. Même si nous n’avons pas accès aux autographes inspirés (Jésus et les apôtres n’y avaient pas accès non plus), nous disposons de nombreux manuscrits qui nous donnent accès à ce que disaient ces autographes. En employant les outils de la critique textuelle, nous pouvons reconstituer avec précision ce que les autographes auraient dit, comme en témoignent les textes éclectiques[5] (p. ex. la Biblia Hebraica Stuttgartensia ou le Nestlé-Aland28). Par conséquent, nous affirmons que ces textes éclectiques sont entièrement véridiques dans la mesure où ils transmettent fidèlement la parole de Dieu – ils sont donc inerrants, exempts d’erreur – mais nous n’y attribuons pas l’inspiration divine. Concernant les citations de la Septante dans le NT, nous affirmons, d’une part, qu’elles peuvent être inerrantes quant à ce qu’elles déclarent, sans pour autant être elles-mêmes inspirées en ce qui concerne leur formulation précise originale, mais d’autre part, nous reconnaissons que l’affirmation de vérité qu’elles véhiculent est elle-même inspirée, puisque 1) elle est vraie et 2) elle figure dans un nouveau texte inspiré sous la plume d’un auteur humain inspiré.
Trois exemples tirés de l’épître aux Hébreux
Dans la suite de cet essai, nous proposons d’examiner trois citations de l’épître aux Hébreux qui sont très significatives sur le plan exégétique. Il y a deux avantages à cette approche quelque peu limitée. D’abord, l’auteur de l’épître aux Hébreux emploie systématiquement la Septante pour citer l’AT. Deuxièmement, l’auteur attribue le statut de parole divine à une citation de la Septante (la question de l’inspiration) et il emploie parfois la Septante pour faire passer une idée qu’il n’aurait pas pu transmettre en utilisant le texte hébraïque (la question de l’inerrance). L’épître aux Hébreux est donc un terrain fertile pour découvrir si l’utilisation de la Septante dans le NT ne mine pas la doctrine des Écritures ou non.
Deutéronome 32,43 LXX en Hébreux 1,6b
La citation de Deutéronome 32,43 LXX en Hébreux 1,6b (« Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui ») est étonnante, car cette proposition est totalement absente du TM. Pourtant, elle figure sous une certaine forme non seulement dans plusieurs manuscrits de la Septante (Rouleau 848 et Ode 2), mais encore dans un fragment des manuscrits de la Mer Morte (4Q44). La principale difficulté textuelle concerne la traduction de l’expression « les anges de Dieu ». Lorsque nous regardons la version (éclectique) Rahlfs de la Septante, nous constatons que la deuxième ligne de Deutéronome 32,43 se lit « Que tous les fils de Dieu se prosternent devant lui », alors que la quatrième ligne contient l’expression « les anges de Dieu ». Ces deux lignes sont absentes du TM, mais une partie de la deuxième ligne est en évidence dans le fragment 4Q44, qui se traduit « tous les dieux ». Bien que le terme hébraïque au pluriel (ĕlōhîm) parle de Dieu dans d’autres contextes, il désigne ici, soit les anges, soit les fils, d’où le fait que certains spécialistes estiment que l’auteur de l’épître aux Hébreux cite également Psaume 97,7 TM où l’on retrouve le même mot. Cette fusion de deux textes n’est pas impensable, mais il est plus probable que l’auteur de l’épître aux Hébreux cite Deutéronome 32,43 tel qu’il se trouve en Ode 2,43 LXX. Hormis l’adjonction d’un article défini, la citation en Hébreux 1,6b correspond mot à mot à ce témoin textuel en particulier.
Cet exemple illustre bien les enjeux quant à la doctrine des Écritures. Il est évident que l’auteur de l’épître aux Hébreux ne suit pas la tradition massorétique en cet endroit et que l’existence du fragment 4Q44 témoigne d’une tradition textuelle hébraïque différente de celle véhiculée par le TM. Faut-il donc conclure que Deutéronome 32,43 TM n’est pas inspiré ? Ce serait probablement une erreur, étant donné que les quatre lignes du TM se retrouvent également dans d’autres témoins textuels hébraïques et grecs, ainsi que dans le NT lui-même (cf. Rm 15,10). Cela dit, il serait erroné de dire que le TM est le « texte original », puisque ces autres témoins textuels pointent vers un texte source unique auquel nous devrions attribuer l’autorité normative. Par conséquent, il vaudrait mieux supposer que la ligne en question a été omise de la tradition massorétique et qu’elle devrait (peut-être) être rétablie. De plus, l’emploi du terme « anges » (au lieu de « fils ») en Ode 2,43 LXX cadre mieux avec le contexte d’Hébreux 1 où l’auteur compare les anges avec le Fils.
Psaume 95,7-11 (Ps 94,7-11 LXX) en Hébreux 3,7-11
Une deuxième citation qui est pertinente à cette discussion est celle de Psaume 95,7-11 (Ps 94,7-11 LXX) en Hébreux 3,7-11. La formule d’introduction « comme le dit le Saint-Esprit » signale que l’auteur veut assimiler cette citation au discours de la troisième personne de la Trinité, ce qui soulève une question fondamentale : comment l’auteur peut-il attribuer le statut de parole divine à une citation de l’AT dont 1) la traduction grecque n’est pas entièrement conforme au texte source hébraïque le mieux connu (le TM) et 2) que l’auteur a lui-même modifiée ? Concernant la première interrogation, on constate que Psaume 94,7-11 LXX traduit les noms des lieux géographiques dans le TM (« Mériba », « Massa ») par des concepts abstraits (« la révolte », « la rébellion »). Cette démarche, suivie par l’auteur de l’épître aux Hébreux, permet vraisemblablement de dissocier ces noms de leur emplacements géographiques pour désigner toute la période où Israël se trouvait dans le désert entre Exode 17 et Nombres 20. De plus, grâce à de nombreuses allusions à Nombres 13-14 dans le contexte plus large d’Hébreux 3,7–4,13, il semble que l’auteur filtre son interprétation de Psaume 94,7-11 LXX à travers le prisme de l’épisode de Qadesh-Barnéa. Tout cela explique, donc, les deux modifications de l’auteur en Hébreux 3,10. D’abord, l’auteur insère l’adverbe conjonctive « donc » (dio), sans doute pour faire une distinction causale, et non temporelle, en situant le moment de la colère de Dieu (3,11 ; cf. 3,17) après les quarante années passées dans le désert. Deuxièmement, en changeant le pronom démonstratif « cette génération-là » (ekeine) à « cette génération-ci » (tautē), l’auteur se sert d’une parole du Saint-Esprit adressée à une génération antérieure pour l’appliquer à ses destinataires actuels. Ces croyants constituent le peuple de Dieu qui traverse le désert ultime du monde – ils ne doivent pas endurcir leur cœur, de peur d’être exclus du repos céleste.
Des telles citations ont conduit certains théologiens de l’histoire de l’Église à croire que la Septante avait été inspirée par Dieu. Cette conclusion est erronée. Comme Karen Jobes l’explique : « l’autorité d’une citation du NT [ne découle pas] principalement de l’inspiration de l’autographe du texte source, mais plutôt…du fait qu’elle fait partie d’un nouvel acte de langage divin ».[6] Autrement dit, il serait préférable de dire que « l’affirmation de vérité spécifique » véhiculée par Psaume 95,7-11 (Ps 94,7-11 LXX) est elle-même inspirée, et que celle-ci n’est pas affectée par les accents et les modifications stylistiques apportés par le traducteur de la LXX et l’auteur de l’épître aux Hébreux. Cet exemple permet de voir que les mots sont très importants, car Dieu s’en sert pour communiquer avec son peuple. En même temps, cet exemple devrait soulager les préoccupations de certains, car les auteurs bibliques ne suivent toujours pas les normes scientifiques de citation auxquelles les lecteurs modernes pourraient s’attendre.
Psaume 40,7-9 (Ps 39,7-9 LXX) en Hébreux 10,5-7
Une troisième citation peut nous éclairer davantage sur cette question. À première vue, l’emploi du terme « corps » (soma) en Hébreux 10,5 semble être problématique – le TM parle plutôt d’« oreilles » (oznayim) – ce qui a poussé un spécialiste à prétendre que l’auteur de l’épître aux Hébreux « propose une interprétation qui s’écarte du sens normal ».[7] De plus, il est surprenant que la version (éclectique) Rahlfs de la Septante utilisée par de nombreux spécialistes contienne elle-même le mot « oreilles » (hotia), malgré le fait que la plupart des manuscrits de la Septante témoignent de la présence de soma, notamment Papyrus Bodmer 24. Ce dernier est très significatif et soutient l’existence d’un texte source grec qui diverge de la version Rahlfs et auquel l’auteur de l’épître aux Hébreux aurait pu avoir accès. Pourquoi l’auteur de l’épître aux Hébreux emploie-t-il donc le mot « corps » au lieu d’« oreilles » ? De toute évidence, il est probable qu’il opte pour une traduction interprétative d’une expression idiomatique hébraïque (« tu m’as creusé des oreilles » devient « tu m’as formé un corps ») pour rendre le sens de l’hébreu plus accessible à son public hellénistique.
De manière générale, cet exemple illustre l’utilité des différents niveaux d’autorité proposés par Gregory Lanier et William Ross. L’emploi de « corps » par les traducteurs de la Septante montre qu’ils étaient capables d’interpréter une expression idiomatique difficile pour des croyants hellénophones. Si l’auteur de l’épître aux Hébreux avait gardé l’expression « tu m’as creusé les oreilles » telle quelle, il aurait miné la doctrine de l’inspiration biblique en traduisant l’acte de langage originel du Psaume 40 de façon « littéraliste » – ses auditeurs n’auraient pas compris ce qu’il voulait dire, tout comme un anglophone risquerait d’être déconcerté si un francophone lui disait (en anglais) : « J’ai d’autres chats à fouetter » ! Par conséquent, en ce qui concerne l’inspiration biblique, nous ne voudrions pas attribuer l’autorité normative à la Septante, car le mot « corps » ne correspond pas aux consonnes hébraïques que nous trouvons dans la tradition massorétique. En revanche, en ce qui concerne l’inerrance biblique, nous pouvons attribuer l’autorité dérivée de la Septante en cet endroit (l’auteur de l’épître aux Hébreux n’aurait pas pu faire passer son message sans la Septante) et l’autorité normative de l’affirmation de vérité spécifique transmise d’une expression idiomatique à l’autre. Avant tout, cette citation montre l’importance de consulter plusieurs témoins textuels grecs.
Conclusion
Compte tenu de ces observations, faut-il conclure que l’utilisation de la Septante ne mine pas la doctrine des Écritures ? Les données vont dans ce sens, même si une réponse fiable dépend d’un examen approfondi de chaque citation néotestamentaire au cas par cas, ce qui ne serait rien de moins qu’une tâche faramineuse. Pourtant, les exemples que nous avons traités ci-dessus nous permettent de tirer les conclusions suivantes. D’abord, les exemples de Deutéronome 32,43 LXX et Psaume 39,7-11 LXX suffisent pour démontrer qu’il vaudrait mieux éviter de parler de la Septante (au singulier). Il est nécessaire de consulter une multiplicité de témoins textuels afin de reproduire le sens du « texte source hébraïque », ce qui peut parfois s’écarter des autographes représentés par le TM. Deuxièmement, nous ferons bien de valoriser les disciplines de la critique textuelle et la transmission de textes afin que notre discours théologique soit plus précis – par exemple, en évitant des imprécisions (« Luc cite la LXX au chapitre 3 ») ou des anachronismes (« Paul suit le TM[8] en cet endroit »). Troisièmement, ne laissons pas notre confiance en la Bible être ébranlée, mais soyons précis dans notre articulation de la doctrine des Écritures : même si l’inspiration verbale et plénière s’étend aux autographes, ces traits et ces lettres (cf. Mt 5,18) n’existent pas indépendamment de leur contexte littéraire, mais constituent des actes de langage divins.
Les mots sont d’une importance vitale, mais seulement dans la mesure où ils révèlent ce que l’intention communicative de la personne qui les a prononcés.
Notes de pied de page
Lectures complémentaires
- D.A. CARSON et G.K. BEALE dir., Commentary on the New Testament Use of the Old Testament, Grand Rapids, Baker Academic, 2007, 1239 p.
- G.K. BEALE, D.A. CARSON, Benjamin L. GLADD et Andrew David NASELLI dir. Dictionary of the New Testament Use of the Old Testament, Grand Rapids [Michigan], Baker, 2024, 964 p.
- BLOCHER, Henri, Dieu et sa Parole, Charols, Excelsis, 2022, 394 p.
- GLENNY, W. Edward, « The Septuagint and Biblical Theology », Themelios 41.2, 2016, p. 263-278.
- GURRY, Peter J., « Inerrancy and the Initial Text », Presbyterion, 49/1, 2023, p. 54-67.
- LANIER, Gregory R., « Scriptural Inspiration and the Authorial ‘Original’ Amid Textual Complexity: The Sequences of the Murder-Adultery-Steal Commands as a Case Study », Journal of the Evangelical Theological Society 61.1, 2018, p. 47-81.
- LANIER, Gregory R. et ROSS, William A., The Septuagint: What It Is and Why It Matters, Wheaton [Illinois], Crossway, 2021, 216 p.
- PROVAN, Iain, The Reformation and the Right Reading of Scripture, Waco [Texas], Baylor University Press, 2017, 712 p.
- WARD, Timothy, Words of Life, Scripture as the living and active word of God, Nottingham, IVP, 2009, 186 p.