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Une des fonctions importantes du culte communautaire est le rappel des actes étonnants que Dieu a accomplis. « J’ouvre la bouche pour une parabole, j’énonce les énigmes des temps anciens. Ce que nous avons entendu, ce que nous connaissons, ce que nos pères nous ont redit, nous ne le dissimulerons pas à leurs fils, redisant à la génération future les louanges de l’Éternel, et sa puissance, et les miracles qu’il a opérés » (Psaumes 78.2-4). De même, sous une forme plus brève : « Nous te célébrons, Dieu ! nous te célébrons ; proche est ton nom: l’on raconte tes actions redoutables » (Psaumes 75.2). Le « nom » divin fait partie de la révélation. Il révèle qui est Dieu (Exode 3.14 ; 34.5-7, 14). Le nom de Dieu nous est plus proche par le récit de ses œuvres merveilleuses ; autrement dit, Dieu se révèle dans le récit de ce qu’il opère.

Le rappel des œuvres étonnantes de Dieu et donc un moyen de grâce qui rapproche Dieu de son peuple. Les croyants qui ne passent jamais de temps à rappeler et à méditer en eux-mêmes ce que Dieu a accompli, lors de leur culte personnel ou lors des cultes publics, ne devraient pas être surpris s’ils ne sentent jamais la proximité de Dieu.

Par son insistance sur la personne de Dieu, ce psaume le présente comme celui qui dispose suprêmement de toutes choses. C’est réconfortant et reposant de pouvoir se reposer sur un tel Dieu. Il déclare : « Au temps que j’aurai fixé, c’est moi qui jugerai avec droiture » (v. 3). Il est difficile d’imaginer un domaine plus caractéristique que le temps, dans lequel Dieu exerce sa souveraineté absolue. Mais la maîtrise du temps dénuée de justice serait du fatalisme. Ce Dieu ne fixe pas seulement le temps, il juge avec droiture. Dans notre monde déchu s’abattent des cataclysmes qui menacent d’emporter toute la structure sociale. Ailleurs, David affirme : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que ferait-il ? » (11.3). Le texte médité aujourd’hui nous procure une ferme assurance, car Dieu lui-même déclare : « La terre se fond avec tous ceux qui l’habitent : c’est moi qui affermis ses colonnes » (v. 4). C’est pourquoi les arrogants qui croient être les piliers de la société sont mis en garde : « Ne vous vantez pas ! » Et aux méchants, Dieu dit : « N’élevez pas le front! N’élevez pas si haut votre front, ne parlez pas (ainsi), le cou raide » (v. 5-6).

Racontez les hauts faits de l’Éternel et son nom se rapprochera de vous.

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