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LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
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La lecture du jour

Méditation: Job 21

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Exode 4 ; Luc 7 ; Job 21 ; 1 Corinthiens 8

Le second discours de Tsophar (Job 20) met fin au deuxième cycle des discours des trois « consolateurs pénibles ». La réponse de Job (Job 21) met un point final à cet Acte II.

Job leur dit qu’au moins, s’ils ne sont pas en mesure de lui apporter quelque consolation, ils l’écoutent quand il leur répond (v. 2). Lorsqu’il aura fini, ils pourront reprendre leur moquerie (v. 3).

Le fond de la pensée de Job interpelle fortement quiconque s’intéresse aux questions de morale et de justice : « Pourquoi les méchants vivent-ils ? Pourquoi vieillissent-ils et même reprennent-ils des forces ? » (v. 7). Non seulement il n’existe aucune loi visible d’un châtiment temporel de ceux qui sont manifestement méchants, mais nous constatons trop souvent l’inverse : c’est le méchant qui prospère le plus. « Leur taureau est fécond sans insuccès, leur vache met bas et n’avorte pas » (v. 10). Ils ont des enfants en grand nombre et en bonne santé, ils chantent et dansent. Bien que se désintéressant complètement de Dieu (v. 14), ils jouissent de la prospérité (v. 13). Il est rare qu’ils disparaissent (v. 17). Quant au proverbe populaire : « [C’est] pour les fils (du méchant) que Dieu réserve son châtiment » (v. 19), il laisse Job indifférent ; ceux qui sont foncièrement pervers ne se soucient pas de savoir s’ils laissent leurs familles dans la misère après eux, pourvu qu’eux soient comblés (v. 21). Voilà pourquoi les méchants eux-mêmes devraient « s’abreuver de la fureur du Tout-Puissant » (v. 20). Toutefois, ce n’est généralement pas le cas. Certes, Dieu sait toutes choses ; Job ne conteste pas le savoir et la justice de l’Éternel (v. 22). Pourtant, les faits demeurent : après leur mort, le riche et le pauvre connaissent le même sort, celui de la décomposition (v. 23-26). Où est alors la justice ?

Même en tenant compte des exagérations de Job – après tout, ces méchants subissent tout de même des châtiments temporels – nous ne pouvons ignorer sa remarque. Si les bénédictions et les sanctions correspondent vraiment à ce qui se commet dans cette vie, force est de constater que l’injustice est flagrante. Des millions de gens relativement corrects meurent dans la souffrance, la pauvreté et la misère ; et des millions de gens notoirement corrompus mènent une vie bien remplie et meurent pendant leur sommeil. Nous pouvons tous raconter des histoires qui soulignent la justice de Dieu dans cette vie, mais qu’en est-il des autres ?

Le système du « un prêté pour un rendu » des trois interlocuteurs de Job ne saurait rendre justice aux millions de cas problématiques. Comme ses amis, Job ne voudrait pas mettre la justice de Dieu en doute ; mais les faits sont là. Ce n’est pas une vertu de déformer la vérité et de fausser la réalité, même dans le but de défendre la justice de Dieu.

En fin de compte, il deviendra de plus en plus clair que la justice ultime de Dieu sera rendue après la mort et que le Dieu de justice sait lui-même ce qu’est l’injustice, non seulement par son omniscience, mais également par son expérience sur la croix.

Méditation: Exode 4

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Exode 4; Luc 7; Job 21; 1 Corinthiens 8

Dans Exode 4, deux éléments annoncent des développements complexes qu’on retrouve dans le reste de la Bible.

Le premier est la raison que Dieu donne au refus de Pharaon de se laisser impressionner par les miracles que Moïse opère. Dieu déclare: « J’endurcirai son cœur, et il ne laissera point partir le peuple » (v. 21). Dans les chapitres qui suivent, l’expression change de forme et on trouve non seulement : « J’endurcirai le cœur du Pharaon » (7.3), mais également: « Le cœur du Pharaon s’endurcit » (7.13, 22 ; 8.15). On ne discerne pas un schéma simple dans ces références. On ne peut pas prétendre qu’il y ait une sorte de progression de: « Pharaon endurcit son cœur » et « Le cœur du Pharaon s’endurcit » pour aboutir à « Dieu endurcit le cœur du Pharaon », comme si l’endurcissement par Dieu du cœur de Pharaon n’était que la confirmation juridique d’un choix que l’homme avait fait. On ne peut pas non plus établir une progression dans le sens inverse: « Dieu endurcit le cœur du Pharaon » à « le Pharaon endurcit son cœur » en passant par « le cœur de Pharaon s’endurcit », comme si l’endurcissement du cœur par Pharaon lui-même n’était que la conséquence inéluctable du décret divin.

Trois remarques peuvent peut-être éclairer quelque peu ces textes : a) en tenant compte de la progression du récit biblique, le Pharaon apparaît dès le début comme un personnage mauvais. Il a notamment réduit le peuple de l’alliance en esclavage. Dieu n’a pas endurci le cœur d’un homme moralement neutre; il a prononcé un jugement sur un homme mauvais. L’enfer est un lieu où la repentance n’est plus possible. En endurcissant le cœur v de Pharaon, Dieu n’a fait qu’anticiper la sentence finale. b) Dans les actions humaines, Dieu n’est jamais complètement passif. Nous sommes dans un univers théiste dans lequel les propositions: « Dieu endurcit le cœur de Pharaon » et « le Pharaon endurcit son cœur » ne s’excluent pas, mais sont complémentaires. c) Ce n’est pas le seul endroit où on rencontre ce genre de problème. Cf. par exemple 1 Rois 22; Ézéchiel 14.9 et surtout 2 Thessaloniciens 2.11-12: « Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, afin que soient jugés ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice ».

Le second élément qui prépare la suite est l’usage du mot « fils » : « Israël est mon fils, mon premier-né. Je te dis: Laisse partir mon fils, pour qu’il me serve; si tu refuses de le laisser partir, alors moi, je ferai périr ton fils, ton premier-né » (v. 22-23). Cette première référence à Israël comme fils de Dieu ouvre la voie à une typologie récurrente qui présente le roi davidique comme le fils par excellence et aboutit à Jésus, le Fils suprême de Dieu, le véritable Israël et Roi messianique.

Exode 4

41 Moïse répondit: «Ils ne me croiront pas et ne m'écouteront pas. Au contraire, ils diront: ‘L'Eternel ne t'est pas apparu.’»2 L'Eternel lui dit: «Qu'y a-t-il dans ta main?» Il répondit: «Un bâton.»3 L'Eternel dit: «Jette-le par terre.» Il le jeta par terre et le bâton se changea en serpent. Moïse prit la fuite devant lui.4 L'Eternel dit à Moïse: «Tends la main et prends-le par la queue.» Il tendit la main et l'attrapa. Le serpent redevint alors un bâton dans sa main.5 L'Eternel dit: «Voilà ce que tu feras afin qu'ils croient que l'Eternel, le Dieu de leurs ancêtres, t'est apparu, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob.»6 L'Eternel lui dit encore: «Mets ta main sur ta poitrine.» Il mit sa main sur sa poitrine, puis la retira, et voici que sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige.7 L'Eternel dit: «Remets ta main sur ta poitrine.» Il remit sa main sur sa poitrine, puis l'en retira, et voici qu'elle était redevenue normale.8 L'Eternel dit: «S'ils ne te croient pas et n'écoutent pas le message du premier signe, ils croiront à celui du dernier signe.9 S'ils ne croient toujours pas, même avec ces deux signes, et ne t'écoutent pas, tu prendras de l'eau du fleuve, tu la verseras sur la terre et l'eau que tu auras prise dans le fleuve se changera en sang sur la terre.»10 Moïse dit à l'Eternel: «Ah, Seigneur, je ne suis pas un homme doué pour parler et cela ne date ni d'hier ni d'avant-hier, ni même du moment où tu as parlé à ton serviteur. En effet, j'ai la bouche et la langue embarrassées.»11 L'Eternel lui dit: «Qui a donné une bouche à l'homme? Qui rend muet ou sourd, capable de voir ou aveugle? N'est-ce pas moi, l'Eternel?12 Maintenant, vas-y! Je serai moi-même avec ta bouche et je t'enseignerai ce que tu devras dire.»13 Moïse dit: «Ah, Seigneur, envoie quelqu'un d'autre que moi!»14 Alors la colère de l'Eternel s'enflamma contre Moïse. Il dit: «N'y a-t-il pas ton frère Aaron, le Lévite? Je sais qu'il parlera facilement, lui. Le voici même qui vient à ta rencontre. Quand il te verra, il se réjouira dans son cœur.15 Tu lui parleras et tu mettras les paroles dans sa bouche, et moi, je serai avec ta bouche et avec sa bouche et je vous enseignerai ce que vous devrez faire.16 C'est lui qui parlera pour toi au peuple: il te servira de bouche et toi, tu tiendras pour lui la place de Dieu.17 Prends ce bâton dans ta main. C'est avec lui que tu accompliras les signes.»18 Moïse s'en alla. De retour chez son beau-père Jéthro4.18 Jéthro: appelé Réuel en 2.18., il lui dit: «Laisse-moi retourner vers mes frères4.18 Frères: au sens de compatriotes. qui sont en Egypte pour voir s'ils sont encore en vie.» Jéthro dit à Moïse: «Vas-y en toute tranquillité.»19 L'Eternel dit à Moïse dans le pays de Madian: «Vas-y, retourne en Egypte, car tous ceux qui en voulaient à ta vie sont morts.»20 Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur des ânes et retourna en Egypte. Il prit à la main le bâton de Dieu4.20 Le bâton de Dieu: voir les versets 2-4..21 L'Eternel dit à Moïse: «En partant pour retourner en Egypte, vois tous les prodiges que j'ai mis dans ta main: tu les feras devant le pharaon. De mon côté, j'endurcirai son cœur et il ne laissera pas partir le peuple.22 Tu annonceras au pharaon: ‘Voici ce que dit l'Eternel: Israël est mon fils aîné.23 Je t'ordonne de laisser partir mon fils pour qu'il me serve. Si tu refuses de le laisser partir, je ferai mourir ton fils aîné.’»24 Pendant le voyage, à l'endroit où ils passaient la nuit, l'Eternel l'attaqua et chercha à le faire mourir.25 Séphora prit une pierre tranchante, coupa le prépuce de son fils et le jeta aux pieds de Moïse en disant: «Tu es pour moi un mari de sang!»26 Alors l'Eternel le laissa. C'est à ce moment-là qu'elle dit: «Mari de sang!» à cause de la circoncision4.26 La circoncision: cette opération consistant à enlever le prépuce avait été ordonnée par Dieu à Abraham comme signe de son alliance avec lui et avec ses descendants..27 L'Eternel dit à Aaron: «Va dans le désert à la rencontre de Moïse.» Aaron partit. Il rencontra Moïse à la montagne de Dieu et l'embrassa.28 Moïse informa Aaron de toutes les paroles de l'Eternel, celui qui l'avait envoyé, et de tous les signes qu'il lui avait ordonné d'accomplir.29 Moïse et Aaron poursuivirent leur chemin et rassemblèrent tous les anciens des Israélites.30 Aaron rapporta toutes les paroles que l'Eternel avait dites à Moïse et accomplit les signes sous les yeux du peuple.31 Le peuple crut. Ils apprirent que l'Eternel s'occupait des Israélites, qu'il avait vu leur souffrance, et ils se prosternèrent et adorèrent.

Job 21

211 Job prit la parole et dit:2 «Ecoutez attentivement mon propos,3 Permettez-moi de parler4 »Est-ce contre un homme que ma plainte est dirigée?5 Tournez-vous vers moi, soyez stupéfaits,6 Quand je pense à cela, je suis terrifié7 »Pourquoi les méchants vivent-ils?8 Ils voient leur descendance s'affermir à leurs côtés,9 Dans leurs maisons règne la paix, sans aucune peur:10 Leurs taureaux transmettent leur sperme à coup sûr,11 Ils laissent courir leurs enfants comme des brebis,12 Ils chantent au son du tambourin et de la harpe,13 Ils finissent leurs jours dans le bonheur14 Pourtant, ils disaient à Dieu: ‘Eloigne-toi de nous!15 Qu'est donc le Tout-Puissant pour que nous le servions?16 »Certes, leur bonheur ne dépend pas d'eux-mêmes.17 Cependant, arrive-t-il souvent que leur lampe s'éteigne,18 qu'ils soient pareils à la paille emportée par le vent,19 Est-ce aux fils du méchant que Dieu réserve le malheur?20 c'est lui qui devrait contempler sa propre ruine,21 »En effet, que lui importe ce que deviendra sa famille,22 Est-ce à Dieu qu'on enseignera la connaissance?23 L'un meurt au milieu du bien-être,24 alors que ses récipients sont remplis de lait25 l'autre meurt dans l'amertume,26 Tous les deux se couchent dans la poussière27 »Je sais bien quelles sont vos réflexions28 Vous dites: ‘Où est la maison du grand homme?29 N'avez-vous pas interrogé les voyageurs?30 Lorsque vient la misère, celui qui fait le mal est épargné.31 Qui lui reproche en face sa conduite?32 Quand il est emmené au cimetière,33 Les mottes de la vallée sont légères pour lui.34 Pourquoi donc m'offrir des consolations sans consistance?

Luc 7

71 Après avoir prononcé toutes ces paroles devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.2 Un officier romain avait un esclave auquel il était très attaché et qui était malade, sur le point de mourir.3 Il entendit parler de Jésus et il lui envoya quelques anciens des Juifs pour lui demander de venir guérir son esclave.4 Ils arrivèrent vers Jésus et le supplièrent avec insistance, disant: «Il mérite que tu lui accordes cela,5 car il aime notre nation et c'est lui qui a fait construire notre synagogue.»6 Jésus partit avec eux. Il n'était plus très loin de la maison quand l'officier envoya des amis [vers lui] pour lui dire: «Seigneur, ne prends pas tant de peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.7 C'est aussi pour cela que je n'ai pas jugé bon d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot et mon serviteur sera guéri.8 En effet, moi aussi je suis un homme soumis à des supérieurs et j'ai des soldats sous mes ordres; je dis à l'un: ‘Pars!’ et il part, à un autre: ‘Viens!’ et il vient, et à mon esclave: ‘Fais ceci!’ et il le fait.»9 Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira l'officier et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit: «Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi.»10 De retour à la maison, les personnes envoyées par l'officier trouvèrent l'esclave [qui avait été malade] en bonne santé.11 Le jour suivant, Jésus alla dans une ville appelée Naïn; ses disciples [en assez grand nombre] et une grande foule faisaient route avec lui.12 Lorsqu'il fut près de la porte de la ville, voici qu'on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve; beaucoup d'habitants de la ville l'accompagnaient.13 En voyant la femme, le Seigneur fut rempli de compassion pour elle et lui dit: «Ne pleure pas!»14 Il s'approcha et toucha le cercueil; ceux qui le portaient s'arrêtèrent. Il dit: «Jeune homme, je te le dis, lève-toi!»15 Et le mort s'assit et se mit à parler. Jésus le rendit à sa mère.16 Tous furent saisis de crainte et ils rendaient gloire à Dieu en disant: «Un grand prophète a surgi parmi nous» et: «Dieu a visité son peuple.»17 Cette déclaration sur Jésus se propagea dans toute la Judée et dans toute la région.18 Jean fut informé de tout cela par ses disciples.19 Il en appela deux qu'il envoya vers Jésus pour lui dire: «Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?»20 Arrivés vers Jésus, ils dirent: «Jean-Baptiste nous a envoyés vers toi pour te demander: ‘Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre?’»21 A ce moment-là, Jésus guérit de nombreuses personnes de maladies, d'infirmités et d'esprits mauvais et il rendit la vue à bien des aveugles.22 Puis il leur répondit: «Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres7.22 Les aveugles… pauvres: citation d'extraits d'Esaïe 35.5-6 et 61.1, passages relatifs à l’ère messianique et au serviteur de l'Eternel (le Messie)..23 Heureux celui pour qui je ne représenterai pas un obstacle!»24 Lorsque les messagers de Jean furent partis, Jésus se mit à dire à la foule au sujet de Jean: «Qu'êtes-vous allés voir au désert? Un roseau agité par le vent?25 Mais qu'êtes-vous allés voir? Un homme habillé de tenues élégantes? Ceux qui portent des tenues somptueuses et qui vivent dans le luxe se trouvent dans les maisons des rois.26 Qu'êtes-vous donc allés voir? Un prophète? Oui, je vous le dis, et plus qu'un prophète.27 C'est celui à propos duquel il est écrit: Voici, j'envoie mon messager devant toi pour te préparer le chemin.7.27 Voici… chemin: citation de Malachie 3.1.28 »Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, aucun [prophète] n'est plus grand que Jean[-Baptiste]. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.29 Tout le peuple qui l'a entendu et même les collecteurs d'impôts ont reconnu la justice de Dieu en se faisant baptiser du baptême de Jean;30 mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux.31 A qui donc comparerai-je les hommes de cette génération, à qui ressemblent-ils?32 Ils ressemblent à des enfants assis sur la place publique, qui se parlent les uns aux autres et disent: ‘Nous vous avons joué de la flûte et vous n'avez pas dansé; nous avons entonné des chants funèbres et vous n'avez pas pleuré.’33 En effet, Jean-Baptiste est venu, il ne mange pas de pain et ne boit pas de vin, et vous dites: ‘Il a un démon.’34 Le Fils de l'homme est venu, il mange et il boit, et vous dites: ‘C'est un glouton et un buveur, un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs.’35 Mais la sagesse a été reconnue juste par tous ses enfants.»36 Un pharisien invita Jésus à manger avec lui. Jésus entra dans la maison du pharisien et se mit à table.37 Une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville apprit qu'il était à table dans la maison du pharisien. Elle apporta un vase plein de parfum38 et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait, et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les embrassa et versa le parfum sur eux.39 Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit cela, il se dit en lui-même: «Si cet homme était prophète, il saurait qui est celle qui le touche et de quel genre de femme il s'agit, il saurait que c'est une pécheresse.»40 Jésus prit la parole et lui dit: «Simon, j'ai quelque chose à te dire.» «Maître, parle», répondit-il.41 «Un créancier avait deux débiteurs: l'un d'eux lui devait 500 pièces d'argent, et l'autre 50.42 Comme ils n'avaient pas de quoi le rembourser, il leur remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l'aimera le plus?»43 Simon répondit: «Celui, je pense, auquel il a remis la plus grosse somme.» Jésus lui dit: «Tu as bien jugé.»44 Puis il se tourna vers la femme et dit à Simon: «Tu vois cette femme? Je suis entré dans ta maison et tu ne m'as pas donné d'eau pour me laver les pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes et les a essuyés avec ses cheveux.45 Tu ne m'as pas donné de baiser; mais elle, depuis que je suis entré, elle n'a pas cessé de m'embrasser les pieds.46 Tu n'as pas versé d'huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.47 C'est pourquoi je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, puisqu'elle a beaucoup aimé7.47 Puisqu'elle a beaucoup aimé: l'attitude de cette femme envers Christ démontrait qu'elle avait conscience de ses péchés et de son besoin de pardon.. Mais celui à qui l'on pardonne peu aime peu.»48 Et il dit à la femme: «Tes péchés sont pardonnés.»49 Les invités se mirent à dire en eux-mêmes: «Qui est cet homme qui pardonne même les péchés?»50 Mais Jésus dit à la femme: «Ta foi t'a sauvée. Pars dans la paix!»

1 Corinthiens 8

81 En ce qui concerne les viandes sacrifiées aux idoles, nous savons que nous avons tous la connaissance. – La connaissance rend orgueilleux, mais l'amour édifie.2 Si quelqu'un croit savoir quelque chose, il ne connaît encore rien comme il faudrait connaître.3 Mais si quelqu'un aime Dieu, il est connu de lui. –4 Donc, pour ce qui est de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu'une idole n'est rien dans le monde et qu'il n'y a qu'un seul Dieu.5 En effet, il est vrai qu'il y a des êtres appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, et de fait il y a beaucoup de dieux et de seigneurs.6 Néanmoins, pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous vivons, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui tout existe et par qui nous vivons.7 Mais tous n'ont pas cette connaissance. Quelques-uns, marqués par la manière dont ils perçoivent encore les idoles, mangent de ces viandes comme leur étant sacrifiées, et leur conscience, qui est faible, en est souillée.8 Or ce n'est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu: si nous en mangeons, nous n'avons rien de plus; si nous n'en mangeons pas, nous n'avons rien de moins.9 Veillez, toutefois, à ce que votre liberté ne devienne pas un obstacle pour les faibles.10 En effet, si quelqu'un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d'idoles, lui qui est faible, ne sera-t-il pas encouragé dans sa conscience à manger des viandes sacrifiées aux idoles?11 Ainsi, à cause de ta connaissance le faible ira à sa perte, ce frère pour lequel Christ est mort!12 En péchant ainsi contre les frères et sœurs et en blessant leur conscience, qui est faible, c'est contre Christ que vous péchez.13 C'est pourquoi, si un aliment représente un piège pour mon frère, je ne mangerai jamais de viande afin de ne pas faire trébucher mon frère.