×
Parcourir
LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
Rejoignez-nous !
Rejoignez-nous !

La lecture du jour

Méditation: Amos 1

La prophétie d’Amos appelle le peuple de Dieu à revenir au comportement stipulé par l’alliance. Puisque la mauvaise conduite d’Israël s’accompagnait d’injustices sociales et pas seulement de péchés individuels, cette prophétie contient certaines des dénonciations les plus virulentes de l’injustice sociale.

Faisons quelques remarques préliminaires à propos d’Amos 1.

1° Contrairement à Ézéchiel, qui exerçait la fonction de sacrificateur avant de devenir prophète, à Ésaïe et Jérémie, qui semblent avoir exercé le ministère prophétique toute leur vie, et à Daniel, qui travaillait dans le monde séculier, mais avec une formation de premier ordre, Amos n’était ni un chef religieux professionnel, ni un érudit. Il était berger (v. 1), et en cela était plus proche d’Élisée qui était fermier et du Seigneur qui était charpentier.

2° Contrairement au livre de Joël, celui-ci indique sous quel règne Amos prophétisa : du temps d’Ozias, roi de Juda et de Jéroboam II d’Israël (v. 1). Nous ignorons quand s’est produit le tremblement de terre auquel Amos fait allusion, mais les deux rois en question ont eu de longs règnes dans la première moitié du VIIIe siècle avant l’ère chrétienne. Ozias a régné de 790 à 740 av. J.-C. et Jéroboam de 793 à 753 environ (en comptant les règnes conjoints avec leurs pères respectifs). À cette période, l’Assyrie, la grande puissance régionale, n’avait pas une politique expansionniste, si bien que les royaumes d’Israël et de Juda ne se sentaient pas menacés de l’extérieur et acquirent une certaine puissance politique et militaire. (L’Assyrie ne devint menaçante qu’avec l’accession au trône de Tiglath-Piléser III, en 745 av. J.-C.)

3° Amos était un missionnaire qui prêchait la Parole de Dieu dans un contexte culturel différent du sien. C’était un berger de Teqoa, en Juda, mais il exerça son ministère en Israël. Pendant cette période, Jéroboam II, un homme capable, repoussa les frontières de son royaume jusqu’aux limites fixées par Salomon. En dépit de cette prospérité et de cet expansionnisme, les richesses du pays se concentraient dans les mains d’une infime minorité. Si nous ajoutons la décadence morale et l’idolâtrie persistante, on comprend que le pays était mûr pour la destruction. À part Amos, très peu de gens perçurent le danger.

4° En roi suprême, l’Éternel « rugit » de Sion, comme un lion, menaçant de son jugement (v. 2). Sa patience est à bout. C’est pourquoi un commentateur du livre d’Amos (J. Alec Motyer) a intitulé son livre Le rugissement de Dieu, et un autre When God’s Patience Runs Out [Quand la patience de Dieu est à bout].

5° La formule « À cause de trois crimes de X, même de quatre » (v. 3, 6, 9, 11, 13) est une façon poétique hébraïque d’indiquer quatre crimes. Dans Amos 1, les crimes évoqués sont ceux des voisins d’Israël : le Dieu qui châtie son propre peuple auquel il est lié par une alliance est néanmoins le juge de toute la terre. Cette vérité est à la fois sombre et encourageante.

Méditation: 2 Rois 25

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : 2 Rois 25 ; Hébreux 7 ; Amos 1 ; Psaumes 144

Dans ce dernier chapitre du deuxième livre des Rois (2 Rois 25), Jérusalem sombre dans l’humiliation et la défaite. Mais il y a un dénouement inattendu.

Le récit lui-même est sordide. Sédécias, le roi intérimaire, était un homme faible et corrompu. Aux habitants de Juda, le prophète Jérémie prêchait la soumission. Dieu avait décrété que Juda serait châtié par les Babyloniens ; il ne servait donc à rien de se révolter contre l’occupant. À plus de mille kilomètres de Juda, Ézéchiel tenait un langage similaire aux exilés. Il leur disait que Juda et Jérusalem étaient pires que ce que la plupart d’entre eux pensaient, et que Dieu avait décidé de les frapper de son jugement. Des années avant la destruction finale de la ville, il avait annoncé que la gloire de l’Éternel quitterait Jérusalem et que la ville serait détruite (Ézéchiel 8 – 11). Pour les exilés, ce message était dévastateur, car il signifiait qu’il n’y aurait plus de pays pour les accueillir à leur retour et que Dieu les avait abandonnés au-delà de tout ce qu’ils pouvaient imaginer.

Mais Sédécias s’est tout de même rebellé. La réplique babylonienne a été aussi brutale qu’inévitable. En 588 avant l’ère chrétienne, la puissante armée babylonienne était de retour aux portes de Jérusalem. La ville est tombée l’année suivante. Sédécias a tenté de fuir, mais il a été rattrapé près de Jéricho et amené au quartier général de Neboukadnetsar à Ribla. On a tué ses fils devant lui, avant de lui crever les yeux. La majeure partie de la ville a été livrée aux flammes et les murailles démolies pierre par pierre. Toutes les personnes d’une certaine importance ont été déportées à Babylone. Seules les petites gens ont été laissés dans le pays pour s’occuper des vignes. Neboukadnetsar a nommé Guedalia comme gouverneur du pays, mais comme la ville de Jérusalem était presque entièrement détruite, il a établi son centre administratif à Mitspa. À peine sept mois plus tard, le gouverneur a été assassiné par de stupides nostalgiques de sang royal, qui avaient considéré que la nomination d’un chef en dehors de la lignée davidique était un affront. Mais ils ont rapidement pris conscience de leur geste et, pour éviter les représailles babyloniennes, se sont réfugiés en Égypte.

Si c’est ainsi que s’achève le deuxième livre des Rois, les exigences de la justice et du jugement ont été satisfaites, mais le lecteur se demande toutefois s’il subsiste quelque espoir pour la lignée davidique et pour les promesses messianiques qui lui sont rattachées. En fait, le livre s’achève sur un revirement de situation. Les derniers versets (v. 27-30) rapportent de manière discrète que dans la trente-septième année de l’exil, le roi Yehoyakîn a été sorti de sa prison. L’État babylonien a subvenu à ses besoins le restant de ses jours. Le roi de Babylone « fit sortir avec honneur Yehoyakîn, roi de Juda, de la maison d’arrêt […] Il lui fit changer ses vêtements de détenu, et Yehoyakîn mangea toujours en sa présence tout le temps de sa vie. Son entretien […] lui fut assuré de la part du roi, jour après jour, tout le temps de sa vie ». L’histoire de la rédemption n’est pas encore achevée, la lignée de David n’est pas éteinte. Au plus fort du péché et du jugement, l’espoir demeure.

2 Rois 25

251 Alors, la neuvième année du règne de Sédécias, le dixième jour du dixième mois, Nebucadnetsar, le roi de Babylone, vint avec toute son armée attaquer Jérusalem; il installa son camp devant elle et construisit des retranchements tout autour d'elle.2 Le siège de la ville dura jusqu'à la onzième année du règne de Sédécias.3 Le neuvième jour du quatrième mois, la famine était si forte dans la ville qu'il n'y avait plus de pain pour la population du pays.4 Alors on fit une brèche dans les remparts de la ville et tous les hommes de guerre s'enfuirent de nuit en passant par la porte située entre les deux murailles près du jardin du roi, alors même que les Babyloniens encerclaient la ville. Les fuyards prirent le chemin de la plaine.5 Cependant, l'armée babylonienne poursuivit le roi et le rattrapa dans les plaines de Jéricho. Toute son armée se dispersa loin de lui.6 Ils s'emparèrent du roi et le firent monter vers le roi de Babylone à Ribla. On prononça un jugement contre lui.7 Les fils de Sédécias furent égorgés en sa présence, puis on lui creva les yeux, on l'attacha avec des chaînes en bronze et on le conduisit à Babylone.8 Le septième jour du cinquième mois – c'était la dix-neuvième année du règne de Nebucadnetsar sur Babylone – Nebuzaradan, le chef des gardes et le serviteur du roi de Babylone, pénétra dans Jérusalem.9 Il brûla la maison de l'Eternel, le palais royal et toutes les maisons de Jérusalem; il livra aux flammes toutes les maisons d'une certaine importance.10 Toute l'armée babylonienne qui accompagnait le chef des gardes démolit les murailles formant l'enceinte de Jérusalem.11 Nebuzaradan, le chef des gardes, emmena en exil les membres du peuple qui étaient restés dans la ville, ceux qui s'étaient déjà rendus au roi de Babylone et tout le reste de la population.12 Toutefois, le chef des gardes laissa comme vignerons et comme agriculteurs une partie des pauvres du pays.13 Les Babyloniens brisèrent les colonnes en bronze qui étaient dans la maison de l'Eternel, ainsi que les bases et la cuve en bronze qui s'y trouvaient, et ils en emportèrent le bronze à Babylone.14 Ils prirent les cendriers, les pelles, les couteaux, les tasses et tous les ustensiles en bronze qu'on utilisait pour le culte.15 Le chef des gardes prit encore les brûle-parfums et les coupes, aussi bien ce qui était en or que ce qui était en argent.16 Quant aux deux colonnes, à la cuve et aux bases que Salomon avait faites pour la maison de l'Eternel, il était impossible de peser le bronze de tous ces éléments.17 La hauteur d'une colonne était de 9 mètres et il y avait au-dessus un chapiteau en bronze haut d'un mètre et demi; autour du chapiteau il y avait un treillis et des grenades, le tout en bronze; il en allait de même pour la seconde colonne, aussi avec le treillis.18 Le chef des gardes captura le grand-prêtre Seraja, le prêtre adjoint Sophonie et les trois gardiens de l'entrée.19 Dans la ville, il captura un eunuque qui commandait aux hommes de guerre, 5 hommes qui faisaient partie des conseillers du roi et qu'on trouva dans la ville, le secrétaire du chef de l'armée chargé d'enrôler la population du pays, ainsi que 60 hommes pris parmi la population du pays qu'on trouva dans la ville.20 Nebuzaradan, le chef des gardes, les captura et les conduisit vers le roi de Babylone à Ribla,21 et le roi de Babylone les frappa à mort à Ribla, dans le pays de Hamath.22 Nebucadnetsar, le roi de Babylone, plaça le reste du peuple, ceux qu'il laissa dans le pays de Juda, sous l'autorité de Guedalia, le fils d'Achikam et le petit-fils de Shaphan.23 Lorsque tous les chefs des troupes et leurs hommes apprirent que le roi de Babylone avait établi Guedalia comme gouverneur, ils se rendirent vers Guedalia à Mitspa. C'étaient Ismaël, le fils de Nethania, Jochanan, le fils de Karéach, Seraja, le fils de Thanhumeth, de Nethopha, et Jaazania, le fils du Maacathien, ainsi que leurs hommes.24 Guedalia leur fit un serment, à eux et à leurs hommes, et il leur dit: «N'ayez pas peur des serviteurs des Babyloniens. Installez-vous dans le pays, servez le roi de Babylone et tout se passera bien pour vous.»25 Mais le septième mois, Ismaël, le fils de Nethania et le petit-fils d'Elishama, qui était de sang royal, vint en compagnie de 10 hommes et ils frappèrent mortellement Guedalia ainsi que les Juifs et les Babyloniens qui étaient avec lui à Mitspa.26 Alors tout le peuple, du plus petit jusqu'au plus grand, et les chefs des troupes se levèrent et s'en allèrent en Egypte, parce qu'ils avaient peur des Babyloniens.27 La trente-septième année de l'exil de Jojakin, roi de Juda, le vingt-septième jour du douzième mois, Evil-Merodac, le roi de Babylone, releva la tête du roi de Juda Jojakin et le fit sortir de prison. C'était la première année de son règne.28 Il lui parla avec bonté et lui donna une place supérieure à celle des autres rois retenus avec lui à Babylone.29 Il lui fit changer ses habits de prisonnier et Jojakin mangea à sa table tout le reste de sa vie.30 Le roi pourvut constamment à son entretien journalier, durant tout le reste de sa vie.

Amos 1

11 Paroles d'Amos, l'un des bergers de Tekoa, visions qu'il a eues sur Israël durant les règnes d'Ozias sur Juda et de Jéroboam, fils de Joas, sur Israël, deux ans avant le tremblement de terre.2 Il dit: «*De Sion l'Eternel rugit,3 Voici ce que dit l'Eternel:4 j'enverrai le feu dans la maison de Hazaël,5 Je briserai les verrous de Damas,6 Voici ce que dit l'Eternel:7 j'enverrai le feu dans les murs de Gaza,8 J'exterminerai d'Asdod les habitants9 Voici ce que dit l'Eternel:10 j'enverrai le feu dans les murs de Tyr,11 Voici ce que dit l'Eternel:12 j'enverrai le feu dans Théman13 Voici ce que dit l'Eternel:14 j'allumerai le feu dans les murs de Rabba,15 Et leur roi partira en exil,

Hébreux 7

71 Ce Melchisédek était roi de Salem et prêtre du Dieu très-haut. Il est allé à la rencontre d'Abraham alors que celui-ci revenait de la défaite infligée aux rois; il l'a béni2 et Abraham lui a donné la dîme de tout7.2 Abraham… tout: citation de Genèse 14.20.. D'après la signification de son nom, Melchisédek est d'abord roi de justice; ensuite il est roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix.3 On ne lui connaît ni père ni mère, ni généalogie, ni commencement de jours ni fin de vie, mais, rendu semblable au Fils de Dieu, il reste prêtre pour toujours.4 Remarquez quelle est la grandeur de ce personnage, puisque le patriarche Abraham lui a donné [même] le dixième de son butin.5 D'après la loi, ceux des descendants de Lévi qui remplissent la fonction de prêtre ont l'ordre de prélever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire sur leurs frères, qui sont pourtant issus d'Abraham.6 Mais Melchisédek, bien que ne figurant pas dans leur généalogie, a prélevé la dîme sur Abraham, et il a béni celui qui avait les promesses.7 Or, indiscutablement, c'est l'inférieur qui est béni par le supérieur.8 De plus, dans le cas des descendants de Lévi, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels, tandis que dans le cas de Melchisédek, c'est quelqu'un dont on atteste qu'il est vivant.9 En outre Lévi, qui perçoit la dîme, l'a pour ainsi dire aussi payée par l'intermédiaire d'Abraham.10 Il était en effet encore dans les reins de son ancêtre lorsque Melchisédek est allé à la rencontre d'Abraham.11 Si donc la perfection avait été possible à travers le ministère des prêtres lévitiques – car c'est bien sur lui que repose la loi donnée au peuple – était-il encore nécessaire que surgisse un autre prêtre, établi à la manière de Melchisédek, et qu'il soit présenté comme n'étant pas établi à la manière d'Aaron?12 Puisque le ministère de prêtre a été changé, il y a nécessairement aussi un changement de loi.13 En effet, celui que visent les passages cités appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a fait le service de l'autel.14 De fait, il est parfaitement clair que notre Seigneur est issu de Juda, tribu dont Moïse n'a absolument pas parlé concernant la fonction de prêtre.15 C'est plus évident encore quand cet autre prêtre qui surgit est semblable à Melchisédek,16 établi non d'après un principe de filiation prescrit par la loi, mais d'après la puissance d'une vie impérissable.17 De fait, ce témoignage lui est rendu: Tu es prêtre pour toujours à la manière de Melchisédek.7.17 Tu es… Melchisédek: reprise de la citation du Psaume 110.4 (voir 5.6).18 Il y a ainsi abolition de la règle précédente à cause de son impuissance et de son inutilité,19 puisque la loi n'a rien amené à la perfection. Mais par ailleurs, il y a l'introduction d'une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu.20 Cela ne s'est pas fait sans prestation de serment.21 En effet, si les Lévites sont devenus prêtres sans qu'un serment soit prêté, Jésus l'est devenu à travers le serment prêté par Dieu qui lui a dit: Le Seigneur l'a juré, et il ne se rétractera pas: ‘Tu es prêtre pour toujours [à la manière de Melchisédek].’22 C'est pour cela que Jésus est le garant d'une bien meilleure alliance.23 De plus, il y a eu des prêtres lévitiques en assez grand nombre, parce que la mort les empêchait de rester en fonction;24 mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède la fonction de prêtre qui ne se transmet pas.25 Par conséquent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu à travers lui, puisqu'il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.26 C'est bien un tel grand-prêtre qu'il nous fallait: saint, irréprochable, sans souillure, séparé des pécheurs et plus élevé que le ciel.27 Il n'a pas besoin comme les autres grands-prêtres d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car il a accompli ce service une fois pour toutes en s'offrant lui-même en sacrifice.28 En effet, la loi établit comme grands-prêtres des hommes sujets à la faiblesse, tandis que la parole du serment prononcé après l'instauration de la loi7.28 Serment… loi: écrit par David vers 1000 av. J.-C., le Psaume 110 où apparaît ce serment (voir la citation au verset 21) est en effet postérieur de 300 à 500 ans à la révélation de la loi à Moïse. établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.

Psaumes 144

1441 De David.2 Il est mon bienfaiteur et ma forteresse,3 Eternel, qu'est-ce que l'homme pour que tu le connaisses,4 L'homme est pareil à un souffle,5 Eternel, incline ton ciel et descends,6 Fais briller les éclairs, disperse mes ennemis,7 Interviens d'en haut, délivre-moi,8 dont la bouche est menteuse9 O Dieu, je chanterai en ton honneur un cantique nouveau,10 Toi qui donnes la victoire aux rois,11 délivre-moi, sauve-moi des étrangers12 Ainsi nos fils seront comme des plantes13 Nos greniers seront pleins,14 nos bœufs seront bien gros.15 Heureux le peuple comblé de ces bienfaits,