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Le cœur de Dieu et le cœur de Jésus : Application à nos ministères

Résumé généré automatiquement


La conférence est une exploration du cœur de Jésus-Christ, basée sur le livre « Doux et humble de cœur ». L’orateur, Dan Ortlund, commence par un verset de Jean 14:9 où Jésus reproche à Philippe de ne pas le connaître après trois ans passés ensemble. Il se demande si, comme Philippe, nous avons une conception erronée de Jésus, une version « décaféinée » qui ne correspond pas à sa véritable essence.

Il soutient que nous pouvons être des chrétiens fidèles en apparence tout en ayant une compréhension fondamentalement erronée de qui est Jésus. Il partage une expérience personnelle où, malgré sa connaissance théologique, il s’est rendu compte qu’il ne connaissait pas vraiment Jésus.

La thèse centrale de la conférence est que si nous ne connaissons pas Jésus-Christ comme doux et humble de cœur, alors nous ne le connaissons pas du tout. Il explique que connaître le cœur de quelqu’un est essentiel pour vraiment le connaître, et que le cœur de Jésus est caractérisé par la douceur et l’humilité.

Pour étayer son argument, Ortlund parcourt quatre passages de l’Ancien Testament qui révèlent la nature compatissante, gracieuse et miséricordieuse de Dieu :

*   Exode 34:5-8: Description fondamentale de Dieu, mettant l’accent sur sa compassion et sa lenteur à la colère.

*   Isaïe 55:6-9: Dieu pardonne abondamment, et ses pensées et ses voies sont différentes des nôtres en raison de sa compassion.

*   Lamentations 3:24-33: Au cœur des épreuves, le cœur de Dieu est la compassion.

*   Osée 11:1-9: Le cœur de Dieu est bouleversé et rempli de pitié pour son peuple, ce qui l’empêche de déverser sa colère.

Il mentionne également Matthieu 11:28-29, où Jésus se décrit comme doux et humble de cœur, offrant repos à ceux qui sont fatigués et chargés. Il affirme que ce passage est le sommet de l’iceberg de la caractérisation de Dieu.

L’orateur cite ensuite trois puritains, Thomas Goodwin, John Owen et John Bunyan, pour illustrer davantage la douceur et la compassion de Jésus.

Enfin, Ortlund aborde deux objections :

*   Pourquoi n’entend-on pas davantage sur ce thème ? Il répond que les livres d’auteurs du passé nous aident à briser les œillères de notre culture et de notre époque.

*   Comment accorder cela avec la colère divine ? Il soutient que la colère divine et le cœur de Christ vont de pair, et que nous devons développer un sens aigu du péché et de l’enfer pour apprécier pleinement l’émerveillement du cœur de Christ. Il souligne que la colère de Dieu nécessite une provocation, tandis que son amour est toujours prêt à se déverser.

Il conclut en répétant sa thèse et en encourageant l’auditoire à confronter leur propre compréhension de Jésus-Christ à l’Écriture. Il termine en affirmant que là où nous vivons notre plus profonde honte et nos regrets, c’est là où Jésus-Christ nous aime le plus.