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LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
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La lecture du jour

Méditation: Jérémie 16

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Juges 3 ; Actes 7 ; Jérémie 16 ; Marc 2

Jérémie 16 me suggère trois réflexions.

1° La première partie de ce chapitre remonte probablement au début du ministère de Jérémie. Dieu lui interdit de se marier, non seulement parce que les femmes et les enfants connaîtront des conditions de vie extrêmement difficiles lors du siège de la ville et de l’exil qui suivra, mais également pour souligner de façon symbolique l’ascétisme forcé consécutif à ce jugement. Dans une culture où pratiquement tous les hommes se mariaient, le célibat de Jérémie représentait certainement un puissant symbole.

2° L’une des caractéristiques frappantes de ce chapitre est que le peuple semble ne pas être conscient de sa culpabilité. Il ne comprend pas pourquoi il doit subir le jugement de Dieu : « Pourquoi l’Éternel nous parle-t-il de tout ce grand malheur ? Quelle est notre faute ? Quel est ce péché que nous avons commis contre l’Éternel, notre Dieu ? » (v. 10). L’incapacité du peuple à se rendre compte de sa culpabilité indique à quel point il s’est détourné de la justice. Les hommes et les femmes qui aiment la justice et l’intégrité savent toujours pertinemment quand ils les transgressent. Ce sont les gens les plus saints qui sont les premiers à confesser leur péché avec honte et contrition. Les plus coupables ne se doutent pas le moins du monde de leur corruption et de leur idolâtrie. Posons-nous donc la question : sur l’échelle qui va de la sainteté absolue à la totale impiété, où se situent nos Églises ? Et notre culture ? Nous caractérisons-nous par une profonde contrition ou par une totale incapacité à reconnaître que nous avons mal agi ? Qu’est-ce que cela révèle à notre sujet ? Qu’est-ce que cela révèle de l’attitude du Seigneur à notre égard ?

3° Bien que l’Éternel promette le jugement, il l’assortit de deux lueurs d’espoir. D’abord, Dieu ramènera un jour les exilés de manière tellement spectaculaire et inattendue que cette délivrance éclipsera la gloire de l’exode (v. 14-15). Ensuite, une partie du jugement a une valeur pédagogique. Le peuple s’est attaché à de faux dieux. « C’est pourquoi, je leur fais connaître cette fois-ci, je leur fais connaître ma main et ma vigueur ; et ils reconnaîtront que mon nom est l’Éternel » (v. 21). L’exil devait réduire l’idolâtrie chronique du peuple de l’alliance à défaut de pouvoir l’éradiquer. En ce qui concerne l’idolâtrie officielle, l’exil fut un remède très efficace. De ce point de vue, l’Histoire des Juifs après le retour d’exil est très différente de ce qu’elle était avant. Malgré des chutes horribles dans le péché, l’Histoire juive d’après l’exil révèle beaucoup moins de polythéisme et de syncrétisme que celle qui le précédait. Certes, pour les Juifs comme pour les païens, le piège de l’idolâtrie est plus subtil et dangereux que l’attrait du polythéisme formel.

Méditation: Actes 7

Les psaumes historiques de l’Ancien Testament offrent quantité d’exemples où les auteurs rappellent l’histoire des Israélites dans un but théologique ou éthique particulier. C’est notamment le cas lorsque 1 et 2 Chroniques reprennent 1 et 2 Samuel et 1 et 2 Rois en insistant sur le royaume du sud et sur certaines perspectives théologiques. On retrouve cette habitude dans certains sermons du Nouveau Testament. À Antioche de Pisidie, Paul commence par rappeler l’histoire de l’exode et choisit ses arguments historiques pour montrer que Jésus est vraiment le Messie promis (Actes 13.16s ; cf. aussi la méditation du 26 juillet). Ici, dans Actes 7, Étienne, le premier martyr chrétien, commence par l’histoire d’Abraham.

Quels sont les avantages de cette approche ? Et notamment que cherche à prouver Étienne ?

Le rappel historique capte l’attention des auditeurs ; dans le cas présent, l’auditoire était très hostile et avait besoin d’apaisement. Son identité personnelle était fortement liée à son histoire nationale ; au moins au départ, ce rappel historique visait à calmer les esprits et à établir un terrain d’entente, pour montrer qu’Étienne était un homme tout à fait fréquentable. Un autre avantage de cette présentation historique réside dans le fait que le glissement qu’Étienne s’efforçait d’opérer dans la pensée de ses auditeurs juifs était si important que pour l’adopter il fallait une vision transformée du monde. Autrement dit, des Juifs intelligents et réfléchis ne pouvaient pas accepter l’identité de Jésus et encore moins sa mort et sa résurrection s’ils ne saisissaient pas que c’était justement ce que l’Écriture enseignait ; or il était F difficile d’établir cet enseignement sans l’ancrer dans les épisodes historiques de l’Ancien Testament. Voilà pourquoi il fallait raconter et répéter cette histoire pour en souligner les points les plus importants.

En relatant cette histoire, Étienne met en évidence une vérité – la répétition du péché du peuple – qui apparaît d’abord faiblement, puis avec plus de force pour finalement devenir explosive. Au début de sa narration, Étienne ne fait aucune mention du mal qui caractérise Israël. Puis il mentionne brièvement la méchanceté des frères de Joseph (v. 9). Cette méchanceté communautaire refait surface à l’époque de Moïse (v. 25-27, 35). L’allure s’accélère. Les Israélites avaient refusé d’obéir à Moïse et « dans leur cœur ils se tournèrent vers l’Égypte » (v. 39). Étienne évoque ensuite l’épisode du veau d’or et le compare à l’idolâtrie qui sévissait du temps d’Amos (v. 42-43). Il en arrive à l’époque de David et Salomon et déclare avec insistance que Dieu ne peut pas être limité à un édifice. Puis vient la condamnation virulente non seulement des générations passées d’Israélites qui avaient rejeté Dieu et sa révélation, mais aussi de leurs descendants contemporains d’Étienne qui persistent dans leur opposition au Saint-Esprit (v. 51- 53). Quelles leçons pouvons-nous tirer de ce rappel de l’histoire biblique ?

Actes 7

71 La quatrième année du règne de Darius, la parole de l'Eternel fut adressée à Zacharie le quatrième jour du neuvième mois, qui est le mois de Kisleu.2 La ville de Béthel avait envoyé Sharetser et Réguem-Mélec avec ses hommes pour implorer l'Eternel3 en disant aux prêtres de la maison de l'Eternel, le maître de l'univers, et aux prophètes: «Dois-je pleurer le cinquième mois en me privant, comme je l'ai fait tant d'années?»4 La parole de l'Eternel, le maître de l'univers, m'a été adressée:5 «Dis à tout le peuple du pays et aux prêtres: ‘Quand vous avez jeûné et pleuré le cinquième et le septième mois, et cela depuis 70 ans, est-ce pour moi que vous avez jeûné?6 Et quand vous mangez et buvez, n'est-ce pas pour vous que vous mangez et buvez?’7 Ne connaissez-vous pas les paroles qu'a proclamées l'Eternel par les premiers prophètes, lorsque Jérusalem et les villes qui l'entourent étaient habitées et tranquilles et que le sud et la plaine étaient habités?»8 La parole de l'Eternel fut adressée à Zacharie:9 «Voici ce que disait l'Eternel, le maître de l'univers: ‘Rendez la justice conformément à la vérité et agissez l'un envers l'autre avec bonté et compassion.10 N'opprimez pas la veuve et l'orphelin, l'étranger et le pauvre, et ne méditez pas l'un contre l'autre le mal dans votre cœur.’11 »Mais ils ont refusé d'être attentifs, ils se sont révoltés et ils ont endurci leurs oreilles pour ne pas entendre.12 Ils ont rendu leur cœur dur comme le diamant pour ne pas écouter la loi et les paroles que l'Eternel, le maître de l'univers, leur adressait par son Esprit, par les premiers prophètes. Alors l'Eternel, le maître de l'univers, s'est enflammé d'une grande colère.13 Quand il appelait, ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi – dit l'Eternel, le maître de l'univers – je n'écouterai pas quand ils appelleront.14 Je les ai dispersés parmi toutes sortes de nations qu'ils ne connaissaient pas; le pays a été dévasté derrière eux, personne n'y passait, personne n'y revenait. D'un pays de délices ils ont fait un désert.»

Jérémie 16

161 La parole de l'Eternel m'a été adressée:2 «Tu ne prendras pas de femme3 En effet, voici ce que dit l'Eternel au sujet des fils et des filles4 Ils mourront de maladies graves,5 »Oui, voici ce qu'a dit l'Eternel:6 Grands et petits mourront dans ce pays.7 On ne rompra pas le pain, quand on mènera le deuil,8 »Tu n'entreras pas non plus dans une maison où l'on festoie9 car voici ce que dit l'Eternel, le maître de l'univers, le Dieu d'Israël:10 »Lorsque tu annonceras tout cela à ce peuple,11 Alors tu leur répondras:12 Et vous, vous avez fait le mal plus encore que vos ancêtres.13 Je vous expulserai de ce pays14 »Voilà pourquoi les jours viennent, déclare l'Eternel,15 mais: ‘L'Eternel est vivant,16 Je vais envoyer une foule de pêcheurs, déclare l'Eternel, et ils les pêcheront.17 »En effet, mes yeux sont attentifs à toutes leurs voies,18 Je leur rendrai d'abord le double de ce que méritent leur faute et leur péché,19 «Eternel, tu es ma force et mon abri, mon refuge lorsque je suis dans la détresse!20 L'homme pourrait-il se faire des dieux?21 «Voilà pourquoi je vais leur faire connaître,

Juges 3

31 Voici les nations que l'Eternel laissa tranquilles pour mettre à travers elles les Israélites à l'épreuve, tous ceux qui n'avaient pas connu les guerres de conquête de Canaan.2 – Il voulait seulement que les générations des Israélites, ceux qui ne l'avaient pas connue auparavant, connaissent et apprennent la guerre. –3 Ces nations étaient les suivantes: les cinq princes des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens et les Héviens qui habitaient la région montagneuse du Liban, depuis le mont Baal-Hermon jusqu'à l'entrée de Hamath.4 Elles servirent à mettre les Israélites à l'épreuve, afin que l'Eternel sache s'ils obéiraient aux commandements qu'il avait prescrits à leurs ancêtres par l'intermédiaire de Moïse.5 Les Israélites habitèrent au milieu des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Jébusiens.6 Ils prirent leurs filles pour femmes, ils donnèrent leurs propres filles à leurs fils, et ils servirent leurs dieux.7 Les Israélites firent ce qui déplaît à l'Eternel: ils oublièrent l'Eternel et servirent les Baals et les idoles.8 La colère de l'Eternel s'enflamma alors contre Israël et il les vendit à Cushan-Risheathaïm, le roi de Mésopotamie, de sorte qu'ils lui furent soumis pendant 8 ans.9 Les Israélites crièrent à l'Eternel et l'Eternel fit surgir pour eux un libérateur qui les délivra. C'était Othniel, fils de Kenaz, le frère cadet de Caleb.10 L'Esprit de l'Eternel reposa sur lui. Il devint juge en Israël et partit en guerre. L'Eternel livra entre ses mains Cushan-Risheathaïm, le roi de Mésopotamie, et il exerça une puissante domination sur Cushan-Risheathaïm.11 Le pays fut en paix pendant 40 ans. Puis Othniel, fils de Kenaz, mourut.12 Les Israélites firent encore ce qui déplaît à l'Eternel et l'Eternel donna de la force à Eglon, le roi de Moab, contre Israël. Cela arriva parce qu'ils avaient fait ce qui déplaît à l'Eternel.13 Eglon rallia les Ammonites et les Amalécites et se mit en marche. Il battit Israël et ils s'emparèrent de la ville des palmiers.14 Les Israélites furent pendant 18 ans soumis à Eglon, le roi de Moab.15 Les Israélites crièrent à l'Eternel, et l'Eternel fit surgir pour eux un libérateur. C'était Ehud, fils de Guéra, un Benjaminite qui était gaucher. Les Israélites envoyèrent par son intermédiaire un cadeau à Eglon, le roi de Moab.16 Ehud se fabriqua une épée à deux tranchants, longue de 50 centimètres, et il la mit à sa ceinture sous ses vêtements, le long de sa cuisse droite.17 Il offrit le cadeau à Eglon, roi de Moab. Or Eglon était un homme très gros.18 Lorsqu'il eut fini d'offrir le cadeau, Ehud renvoya les gens qui l'avaient apporté.19 Il revint lui-même sur ses pas, depuis les statues qui se trouvent près de Guilgal, et il dit: «Roi, j'ai un message secret à te dire.» Le roi réclama du calme, et tous ceux qui étaient à ses côtés sortirent.20 Ehud s'approcha de lui alors qu'il était assis seul dans sa chambre d'été et dit: «J'ai un message de Dieu pour toi.» Eglon se leva de son siège.21 Alors Ehud avança la main gauche, tira l'épée de son côté droit et la lui enfonça dans le ventre.22 La poignée elle-même pénétra après la lame et la graisse se referma autour de la lame. En effet, il ne retira pas l'épée du ventre d'Eglon. Puis il sortit par-derrière.23 Ehud sortit donc par le portique, ferma sur lui les portes de la chambre à l'étage et tira le verrou.24 Quand il fut sorti, les serviteurs du roi vinrent regarder: les portes de la chambre étaient verrouillées. Ils se dirent: «Le roi fait sans doute ses besoins dans la chambre d'été.»25 Ils attendirent longtemps. Comme le roi n'ouvrait toujours pas les portes de la chambre, ils prirent la clé et l'ouvrirent: leur maître était mort, étendu par terre.26 Pendant qu'ils prenaient ainsi du retard, Ehud s'était enfui, avait dépassé les statues et se sauvait à Séïra.27 Dès son arrivée, il sonna de la trompette dans la région montagneuse d'Ephraïm. Les Israélites descendirent avec lui de la montagne et il se mit à leur tête.28 Il leur dit: «Suivez-moi, car l'Eternel a livré les Moabites, vos ennemis, entre vos mains.» Ils descendirent à sa suite, s'emparèrent des gués du Jourdain qui se trouvent en face de Moab et n'y laissèrent passer personne.29 Ils battirent à cette occasion environ 10'000 Moabites, tous robustes, tous vaillants. Il n'y eut aucun rescapé.30 Ce jour-là, Moab subit la domination d'Israël. Et le pays fut en paix pendant 80 ans.31 Après Ehud, il y eut Shamgar, fils d'Anath. Il battit 600 Philistins avec un aiguillon à bœufs. Lui aussi fut un libérateur d'Israël.

Marc 2

21 Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu'il était à la maison,2 et un si grand nombre de personnes se rassemblèrent qu'il n'y avait plus de place, pas même devant la porte. Il leur annonçait la parole.3 On vint lui amener un paralysé porté par quatre hommes.4 Comme ils ne pouvaient pas l'aborder à cause de la foule, ils découvrirent le toit au-dessus de l'endroit où il se tenait et descendirent par cette ouverture le brancard sur lequel le paralysé était couché.5 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.»6 Il y avait là quelques spécialistes de la loi qui étaient assis et qui se disaient en eux-mêmes:7 «Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul?»8 Jésus sut aussitôt dans son esprit qu'ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, et il leur dit: «Pourquoi raisonnez-vous ainsi dans vos cœurs?9 Qu'est-ce qui est le plus facile à dire au paralysé: ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou: ‘Lève-toi, prends ton brancard et marche’?10 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme2.10 Fils de l'homme: expression par laquelle Jésus se désignait fréquemment lui-même, avec une probable allusion à Daniel 7.13. a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés,11 je te l'ordonne – dit-il au paralysé –, lève-toi, prends ton brancard et retourne chez toi.»12 Aussitôt il se leva, prit son brancard et sortit devant tout le monde, de sorte qu'ils étaient tous très étonnés et célébraient la gloire de Dieu en disant: «Nous n'avons jamais rien vu de pareil.»13 Jésus sortit de nouveau du côté du lac. Toute la foule venait à lui et il l'enseignait.14 En passant, il vit Lévi, fils d'Alphée, assis au bureau des taxes. Il lui dit: «Suis-moi.» Lévi se leva et le suivit.15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de collecteurs d'impôts et de pécheurs2.15 Pécheurs: c'est-à-dire jugés comme tels par ceux qui se croyaient justes. se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.16 Le voyant manger avec les collecteurs d'impôts et les pécheurs, les spécialistes de la loi et les pharisiens2.16 Pharisiens: membres d'un courant du judaïsme caractérisé par un fort intérêt pour les questions de pureté rituelle et par le souci de respecter le plus strictement possible la loi de Moïse ainsi que les traditions. dirent à ses disciples: «Pourquoi mange-t-il avec les collecteurs d'impôts et les pécheurs?»17 Jésus, qui avait entendu, leur dit: «Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d'attitude].»18 Les disciples de Jean et les pharisiens jeûnaient. Ils vinrent dire à Jésus: «Pourquoi les disciples de Jean et ceux des pharisiens jeûnent-ils, tandis que tes disciples ne jeûnent pas?»19 Jésus leur répondit: «Les invités à la noce peuvent-ils jeûner pendant que le marié est avec eux? Aussi longtemps que le marié est avec eux, ils ne peuvent pas jeûner.20 Les jours viendront où le marié leur sera enlevé, et alors ils jeûneront durant ces jours-là.21 Personne ne coud un morceau de tissu neuf sur un vieil habit, sinon la pièce neuve ajoutée arrache une partie du vieux, et la déchirure devient pire.22 Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon les outres éclatent, le vin coule et les outres sont perdues; mais [il faut mettre] le vin nouveau dans des outres neuves.»23 Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé. Tout en marchant, ses disciples se mirent à arracher des épis.24 Les pharisiens lui dirent: «Regarde! Pourquoi font-ils ce qui n'est pas permis pendant le sabbat2.24 Sabbat: jour du repos, où l'on ne devait faire aucun travail pénible.?»25 Jésus leur répondit: «N'avez-vous jamais lu ce qu'a fait David, lorsqu'il a été dans le besoin et qu'il a eu faim, lui et ses compagnons?26 Il est entré dans la maison de Dieu, à l'époque du grand-prêtre Abiathar, a mangé les pains consacrés qu'il n'est permis qu'aux prêtres de manger et en a même donné à ses compagnons!»27 Puis il leur dit: «Le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat,28 de sorte que le Fils de l'homme est le Seigneur même du sabbat.»