×
Parcourir

Gratuit : La mort et fin de vie, un catéchisme pour les chrétiens

Recevez gratuitement le catéchisme sur la mort et la fin de vie

Ce catéchisme sur la mort et la fin de vie, rédigé par le Dr. Ewan Goligher et le pasteur Kyle Hackmann, en réponse à l’adoption de l’aide médicale à mourir (AMM), vise à aider les chrétiens à comprendre les enseignements bibliques sur la mort.

Le catéchisme aborde des questions existentielles sur le réconfort dans la vie et dans la mort, la considération chrétienne de la mort, sa signification, les tentations auxquelles on est confronté, et si les chrétiens doivent craindre la mort. Il explore les attentes et la préparation à la mort, les défis spirituels et physiques, et la manière de les surmonter.

Il discute également des soins médicaux, des thérapies de maintien en vie, de la réanimation cardio-pulmonaire, des soins palliatifs, du suicide assisté, de l’euthanasie, et de l’AMM, en examinant leurs buts et leurs implications morales. Le document fait une distinction entre l’AMM et les soins palliatifs, et rejette l’idée que l’AMM soit une forme de soins palliatifs.

Le catéchisme s’interroge sur l’autonomie personnelle et son application dans le contexte médical, en particulier dans le cadre de l’AMM. Il examine les justifications de l’AMM, les souffrances qui incitent les patients à la demander, et les implications de la croyance selon laquelle la mort est un état de non-existence.

Il souligne la valeur intrinsèque de la vie humaine et les dangers de nier cette valeur. Il met en garde contre l’idée que la souffrance rende la vie inutile et discute du rôle de la souffrance dans la découverte d’un sens à la vie.

En conclusion, le document offre un cadre pour comprendre et approcher la mort d’un point de vue chrétien, en insistant sur la valeur inhérente de la vie humaine et sur la nécessité de la protéger et de la préserver.

Découvrez les premières questions

C’est que je ne m’appartiens pas à moi-même, mais j’appartiens corps et âme, dans la vie comme dans la mort, à mon fidèle Sauveur Jésus-Christ.
De son sang précieux il a entièrement payé pour tous mes péchés et m’a libéré de toute puissance du diable. Il me préserve de telle sorte que, sans la volonté de mon Père céleste, pas un cheveu ne peut tomber de ma tête; en effet, toutes choses doivent concourir à mon salut.

C’est pourquoi, par son Esprit saint, il m’assure aussi la vie éternelle et me donne la ferme volonté et la disponibilité de vivre désormais pour lui.

Les chrétiens devraient considérer la mort comme un grand ennemi et un mal tragique. Dans l’ordre originel créé par Dieu, il n’avait pas l’intention que nous mourrions. La mort nous rappelle qu’il y a quelque chose de tragiquement faux dans notre monde. La mort est une grande indignité, l’humiliation ultime pour ceux qui ont été créés à l’origine pour régner avec Dieu, mais qui ont été déchus en raison du péché et de l’orgueil. Bien que Christ ait commencé à défaire le pouvoir de la mort et qu’il ait promis de vaincre entièrement cet ennemi, ce sera le dernier ennemi qu’il vaincra.

La mort signifie que le monde est brisé par le péché; elle met en lumière les conséquences dévastatrices et justes de notre refus d’aimer, d’adorer et d’obéir au Dieu qui nous a créés et qui nous maintient constamment en vie; elle expose nos limites, notre fragilité et notre dépendance envers Dieu. La mort nous enjoint à la repentance et à placer notre confiance dans la miséricorde de Dieu. La mort nous rappelle la futilité de l’idolâtrie envers tout ce qui ne peut durer éternellement. En fin de compte, la mort révèle notre réel besoin : la vie éternelle.

Nous sommes enclins de croire au mensonge du trompeur, à savoir que notre mort n’est pas une réalité. Dans notre jeunesse, la tentation est forte de croire que la mort est lointaine ; nous sommes tentés de vivre comme si nous allions vivre éternellement. Dans les moments de souffrance et d’infirmité, il peut arriver que nous soyons tentés de considérer la mort comme préférable à la vie. Lorsque la vie nous confronte à la tragédie, il nous arrive parfois d’oublier que la mort elle-même est une tragédie.