×
Parcourir
LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
Rejoignez-nous !
Rejoignez-nous !

La lecture du jour

Méditation: Job 31

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Exode 13 ; Luc 16 ; Job 31 ; 2 Corinthiens 1

Nous réfléchirons une fois de plus utilement aux deux passages proposés à la méditation du jour.

Job 31 clôt la dernière réponse de Job à ses consolateurs. Deux thèmes dominent ces trois chapitres (chap. 29-31). D’abord, Job se plaint moins de souffrir physiquement que d’avoir perdu la face et la considération au sein de la société. Jusque-là, il était un homme digne et honoré ; maintenant il est traité avec mépris, même par des jeunes gens issus de familles dédaignées (30.1). Ensuite, bien qu’il ait indiqué depuis le début qu’il souffrait injustement, Job révèle maintenant ses habitudes de vie qui expliquent pourquoi les premiers chapitres le décrivent comme un homme « intègre et droit », qui « craignait Dieu et s’écartait du mal » (1.1).

D’ailleurs, si Job était tenu en si haute estime dans la société, c’était parce qu’il était connu pour sa droiture et sa générosité. Il aidait le pauvre et l’orphelin, assistait le mourant et secourait les veuves (29.12). La description se poursuit dans le chapitre 31. À cause des accusations portées contre lui, Job se sent contraint presque à contrecœur de fournir les preuves de son innocence. Il avait fait un pacte avec ses yeux pour ne pas arrêter ses regards « sur une vierge » (v. 1). Il se rappelait constamment que Dieu voit tout (v. 4) ; aussi disait-il toujours la vérité et faisait-il preuve d’honnêteté dans les affaires (v. 5-8). Il n’a pas succombé à l’adultère ; il examinait équitablement les plaintes de ses serviteurs et de ses servantes, sachant que lui-même devrait un jour rendre des comptes au Dieu juste, et se rappelant qu’ils étaient des êtres humains comme lui (v. 13-15). Sa crainte de Dieu l’incitait à se montrer particulièrement généreux pour les pauvres (v. 16-23). Bien que très riche, il n’avait jamais placé sa confiance dans ses richesses (v. 24-28) et il ne s’était jamais réjoui du malheur des autres (v. 29-30). Job termine donc ce chapitre en justifiant sa réputation d’homme intègre. Cependant, il ne trouve en cela aucune consolation.

Paul aussi souffre, non seulement de la perte de ses biens, de sa famille et de sa santé, mais également des pressions particulières qui s’exercent sur lui, engagé sur le front ; pire, il est exposé à une persécution déclarée (2 Corinthiens 1.1-11). Les deux hommes traversent évidemment des circonstances très différentes. Si Job l’ignorait, Paul, lui, savait qu’il avait été appelé à souffrir (ex. Actes 9.16). De plus, l’apôtre vit et sert Dieu dans la dispensation qui suit la croix. Il sert volontairement celui qui a souffert injustement pour les autres. Il y a peut-être une chose plus importante encore : Paul se sait capable de transmettre aux autres la consolation qu’il a reçue du « Père compatissant » et du « Dieu de toute consolation » (v. 3). Il sait que Dieu « nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans toutes sortes d’afflictions ! » (v. 4). Plaignez ceux qui n’ont jamais été consolés, car ils ne peuvent pas consoler les autres.

Méditation: Luc 16

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : Exode 13; Luc 16; Job 31; 2 Corinthiens 1

À première lecture, la parabole de l’intendant infidèle avec sa conclusion inattendue est l’une des histoires les plus étranges que Jésus ait racontées (Luc 16.1-9).

Un riche maître de maison a un intendant peu scrupuleux qui dilapide ses biens. Un jour, il le convoque pour lui signifier qu’il est congédié. Il lui demande de solder les comptes et de prendre sa lettre de licenciement. Très inquiet pour son avenir, le pauvre homme se demande ce qu’il pourrait bien faire. Il n’a pas la constitution physique qui lui permettrait de faire un travail manuel pénible et il n’a pas envie de se retrouver au chômage.

Il imagine alors un plan faisant fi de tout scrupule. Profitant encore de l’autorité que lui confère sa position légitime sur les biens et les comptes de son maître, il commence à conclure des affaires avec les débiteurs de son maître. C’est une opération d’envergure et les sommes sont colossales. Débiteur après débiteur, il réduit sensiblement le montant dû, allant même jusqu’à cinquante pour cent dans certains cas. Son raisonnement est simple: dans une culture où les dons créent des obligations, il se dit que toutes ces personnes auxquelles il aura fait des fleurs seront obligées de penser à lui quand il sera sans travail et sans revenus. Compte tenu des sommes qu’il leur aura fait économiser, il pourra compter sur leur hospitalité pendant longtemps. On peut penser que le maître n’a pas apprécié d’être roulé à ce point, mais il avait assez de jugeote pour reconnaître l’habileté de son intendant.

Puis vient cette application déconcertante: « Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. Et moi, je vous dis: faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand el-les vous feront défaut » (v. 8-9). Qu’est-ce que cela signifie?

Sûrement pas que Jésus encourage des pratiques commerciales non scrupuleuses. L’intendant s’est servi de ressources confiées à sa gestion (mais qui ne lui appartenaient pas à proprement parler) pour prévoir son avenir. Les « enfants de lumière » se servent-ils des ressources dont ils disposent pour préparer leur propre avenir? Quel est-il? L’intendant rusé voulait être accueilli dans les demeures des débiteurs de son maître; les enfants de lumière doivent être reçus « dans les tabernacles éternels » (v. 9). Cela étant, ne devons-nous pas investir massivement dans les cieux, amasser des trésors là-haut? Même si cela nécessite de dépenser de l’argent pour des choses justes, faisons-le. Lorsque tout aura disparu, nous aurons une demeure éternelle qui nous attend. Il est évidemment hors de question d’acheter le ciel, mais ce serait faire preuve d’une totale irresponsabilité de ne rien prévoir pour notre demeure, alors que même les gens de ce monde savent très bien préparer leur avenir terrestre. On comprend que les versets suivants (v. 10-15) enlèvent toute gloire aux biens terrestres au profit de ceux que Dieu tient en haute estime.

Luc 16

161 Jésus dit aussi à ses disciples: «Un homme riche avait un intendant. On vint lui rapporter qu'il gaspillait ses biens.2 Il l'appela et lui dit: ‘Qu'est-ce que j'entends dire à ton sujet? Rends compte de ta gestion, car tu ne pourras plus gérer mes biens.’3 L'intendant se dit en lui-même: ‘Que vais-je faire, puisque mon maître m'enlève la gestion de ses biens? Travailler la terre? Je n'en ai pas la force. Mendier? J'en ai honte.4 Je sais ce que je ferai pour qu'il y ait des gens qui m'accueillent chez eux quand je serai renvoyé de mon emploi.’5 Il fit venir chacun des débiteurs de son maître et dit au premier: ‘Combien dois-tu à mon maître?’6 ‘Je dois 100 tonneaux d'huile d'olive’, répondit-il. Il lui dit: ‘Voici ton reçu, assieds-toi vite et écris 50.’7 Il dit ensuite à un autre: ‘Et toi, combien dois-tu?’ ‘Je dois 100 mesures de blé’, répondit-il. Et il lui dit: ‘Voici ton reçu, écris 80.’8 Le maître fit l'éloge de l'intendant malhonnête à cause de l'habileté dont il avait fait preuve. En effet, les enfants de ce monde sont plus habiles vis-à-vis de leur génération que ne le sont les enfants de la lumière.9 »Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, afin qu'ils vous accueillent dans les habitations éternelles lorsqu'elles viendront à vous manquer.10 Celui qui est fidèle dans les petites choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est malhonnête dans les petites choses l'est aussi dans les grandes.11 Si donc vous n'avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les biens véritables?12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous?13 Aucun serviteur ne peut servir deux maîtres, car ou il détestera le premier et aimera le second, ou il s'attachera au premier et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir Dieu et l'argent16.13 L'argent: littéralement mamon, transcription d'un mot araméen désignant la richesse, personnifiée comme une divinité..»14 En entendant tout cela, les pharisiens qui aimaient l'argent se moquaient de lui.15 Jésus leur dit: «Vous, vous cherchez à paraître justes devant les hommes, mais Dieu connaît votre cœur. De fait, ce qui est très estimé parmi les hommes est abominable devant Dieu.16 La loi et les prophètes ont subsisté jusqu'à Jean; depuis lors, la bonne nouvelle du royaume de Dieu est annoncée et chacun cherche avec force à y entrer.17 Le ciel et la terre disparaîtront plus facilement que ne tombera un seul trait de lettre de la loi.18 Tout homme qui renvoie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et tout homme qui épouse une femme divorcée de son mari commet un adultère.19 »Il y avait un homme riche, qui s'habillait de pourpre et de fin lin et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie.20 Un pauvre du nom de Lazare était couché devant son portail, couvert d'ulcères.21 Il aurait bien voulu se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche, cependant même les chiens venaient lécher ses ulcères.22 Le pauvre mourut et fut porté par les anges auprès d'Abraham. Le riche mourut aussi et fut enterré.23 Dans le séjour des morts, en proie à une grande souffrance il leva les yeux et vit de loin Abraham, avec Lazare à ses côtés.24 Il s'écria: ‘Père Abraham, aie pitié de moi et envoie Lazare pour qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau afin de me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme.’25 Abraham répondit: ‘Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie et que Lazare a connu les maux pendant la sienne; maintenant, il est consolé ici et toi, tu souffres.26 De plus, il y a un grand abîme entre nous et vous, afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous, ou de chez vous vers nous, ne puissent pas le faire.’27 Le riche dit: ‘Je te prie alors, père, d'envoyer Lazare chez mon père, car j'ai cinq frères.28 C'est pour qu'il les avertisse, afin qu'ils n'aboutissent pas, eux aussi, dans ce lieu de souffrances.’29 Abraham [lui] répondit: ‘Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent.’30 Le riche dit: ‘Non, père Abraham, mais si quelqu'un vient de chez les morts vers eux, ils changeront d'attitude.’31 Abraham lui dit alors: ‘S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu'un ressuscite.’»

Job 31

311 »J'avais fait un pacte avec mes yeux.2 Quelle part Dieu m'aurait-il attribuée d'en haut?3 La misère n'est-elle pas réservée à l'homme injuste4 Dieu ne voit-il pas ma conduite?5 »Si j'ai marché dans la fausseté,6 que Dieu me pèse sur une balance juste7 »Si mon pas s'est écarté du droit chemin,8 qu'un autre profite de ce que j'ai semé9 »Si mon cœur s'est laissé attirer par une femme,10 que ma femme tourne la meule pour un autre11 En effet, c'est un acte scandaleux,12 c'est un feu qui dévore jusqu'au gouffre de perdition13 »Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante14 que ferai-je quand Dieu se lèvera?15 Celui qui m'a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés eux aussi?16 »Ai-je refusé aux faibles ce qu'ils désiraient,17 ai-je mangé tout seul mon morceau de pain,18 Au contraire! Dès ma jeunesse je l'ai élevé comme un père,19 »Si j'ai vu quelqu'un mourir par manque d'habit,20 sans lui donner de raison de me bénir,21 si j'ai levé la main contre l'orphelin22 que mon bras se détache de mon épaule,23 De fait, je redoutais les malheurs envoyés par Dieu.24 »Si j'ai placé ma confiance dans de l'or,25 si je me suis réjoui de la grandeur de ma fortune,26 si j'ai regardé la lumière du soleil quand il brillait,27 et si mon cœur s'est laissé attirer en secret,28 c'est encore une faute qui mérite d'être sanctionnée:29 »Me suis-je réjoui du malheur de celui qui me détestait,30 Non! Je n'ai pas permis à ma bouche de pécher31 Les occupants de ma tente disaient:32 L'étranger ne passait pas la nuit dehors,33 »Ai-je, comme Adam, caché ma transgression,34 parce que je redoutais le qu'en-dira-t-on,35 »Si seulement quelqu'un m'écoutait!36 je la mettrai sur mon épaule,37 Je lui rendrai compte de ma conduite dans le détail,38 »Si mon terrain crie contre moi39 si j'ai mangé son produit sans le payer40 qu'il y pousse des ronces au lieu du blé

Exode 13

131 L'Eternel dit à Moïse:2 «Consacre-moi tout aîné, tout premier-né parmi les Israélites, tant des hommes que des animaux: il m'appartient.»3 Moïse dit au peuple: «Souvenez-vous de ce jour où vous êtes sortis d'Egypte, de la maison d'esclavage. En effet, c'est par sa main puissante que l'Eternel vous en a fait sortir. On ne mangera pas de pain levé.4 Vous sortez aujourd'hui, au cours du mois des épis.5 Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, qu'il a juré à tes ancêtres de te donner, pays où coulent le lait et le miel, tu rendras ce culte à l'Eternel au cours de ce même mois.6 Pendant 7 jours tu mangeras des pains sans levain et le septième jour il y aura une fête en l'honneur de l'Eternel.7 On mangera des pains sans levain pendant les 7 jours. On ne verra pas chez toi de pain levé ni de levain, sur tout ton territoire.8 Tu diras alors à ton fils: ‘C'est en mémoire de ce que l'Eternel a fait pour moi lorsque je suis sorti d'Egypte.’9 Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l'Eternel soit dans ta bouche. En effet, c'est par sa main puissante que l'Eternel t'a fait sortir d'Egypte.10 Tu respecteras cette prescription au moment fixé d'année en année.11 »Quand l'Eternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, comme il l'a juré à toi et à tes ancêtres, et qu'il te l'aura donné,12 *tu consacreras tout premier-né à l'Eternel13.12 Tu consacreras… l'Eternel: cité en Luc 2.23 à propos de la présentation de Jésus dans le temple de Jérusalem., même tout premier-né des animaux que tu auras: les mâles appartiennent à l'Eternel.13 Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l'âne. Si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né de tes fils.14 Et lorsque ton fils te demandera un jour: ‘Que signifie cela?’ tu lui répondras: ‘Par sa main puissante, l'Eternel nous a fait sortir d'Egypte, de la maison d'esclavage;15 et, comme le pharaon s'obstinait à ne pas nous laisser partir, l'Eternel a fait mourir tous les premiers-nés en Egypte, depuis les premiers-nés des hommes jusqu'aux premiers-nés des animaux. Voilà pourquoi j'offre en sacrifice à l'Eternel tout premier-né des mâles et rachète tout premier-né de mes fils.’16 Ce sera comme un signe sur ta main et comme une marque entre tes yeux, qui rappellera que l'Eternel nous a fait sortir d'Egypte par sa main puissante.»17 Lorsque le pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne le conduisit pas par le chemin qui passait par le pays des Philistins, même si c'était le plus direct. Dieu se dit en effet: «Le peuple pourrait éprouver des regrets en rencontrant la guerre et retourner en Egypte.»18 Dieu fit donc faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer des Roseaux. Les Israélites étaient partis d'Egypte en ordre de bataille19 et Moïse avait pris avec lui les ossements de Joseph, car ce dernier l'avait fait jurer aux fils d'Israël en disant: «Quand Dieu interviendra pour vous, vous ferez remonter mes ossements loin d'ici avec vous.»13.19 Voir Genèse 50.25.20 Ils partirent de Succoth et campèrent à Etham, à l'extrémité du désert.21 L'Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher jour et nuit.22 La colonne de nuée ne se retirait pas de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.

2 Corinthiens 1

11 De la part de Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et du frère Timothée à l'Eglise de Dieu qui est à Corinthe et à tous les saints1.1 Saints: manière de désigner les chrétiens en tant que personnes consacrées à Dieu et appelées à avoir le comportement qui découle de leur appartenance à ce Dieu. qui sont dans toute l'Achaïe:2 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père plein de compassion et le Dieu de tout réconfort!4 Il nous réconforte dans toutes nos détresses afin que nous puissions réconforter ceux qui se trouvent dans la détresse, grâce à l'encouragement que nous recevons nous-mêmes de la part de Dieu.5 En effet, de même que les souffrances de Christ abondent pour nous, de même aussi, c'est par Christ que notre réconfort abonde.6 Si nous sommes dans la détresse, c'est pour votre réconfort et pour votre salut; si nous sommes encouragés, c'est pour votre encouragement, pour vous permettre de supporter les mêmes souffrances que celles que nous endurons.7 Et notre espérance à votre sujet est ferme, parce que nous savons que si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi au réconfort.8 En ce qui concerne la détresse que nous avons connue en Asie, nous ne voulons en effet pas vous laisser ignorer, frères et sœurs, que nous avons été accablés à l'extrême, au-delà de nos forces, au point que nous désespérions même de rester en vie.9 Nous avions intérieurement accepté notre arrêt de mort afin de ne pas placer notre confiance en nous-mêmes mais en Dieu qui ressuscite les morts.10 C'est lui qui nous a délivrés d'une telle mort et qui nous en délivre encore. Oui, nous avons en lui cette espérance qu'il nous en délivrera encore,11 et vous y contribuerez vous-mêmes par la prière. Ainsi, la grâce obtenue pour nous par beaucoup de personnes sera pour beaucoup une occasion de remercier Dieu à notre sujet.12 En effet, voici notre sujet de fierté et le témoignage de notre conscience: nous nous sommes conduits dans le monde, et plus particulièrement vis-à-vis de vous, avec la sincérité et la pureté qui viennent de Dieu, non pas avec une sagesse humaine, mais avec la grâce de Dieu.13 Nous ne vous écrivons rien d'autre que ce que vous lisez et comprenez. Et j'espère que vous comprendrez complètement,14 puisque vous l'avez déjà compris en partie, que nous sommes votre sujet de fierté, de même que vous serez aussi le nôtre, le jour du Seigneur Jésus.15 C'est avec cette assurance que je voulais d'abord aller chez vous, afin que vous puissiez avoir une double grâce.16 Je voulais passer chez vous en me rendant en Macédoine, puis revenir de la Macédoine chez vous, avec l'espoir d'être soutenu par vous pour mon voyage en Judée.17 En formant ce projet, ai-je donc fait preuve de légèreté? Ou bien mes décisions sont-elles purement humaines, de sorte qu'il y aurait en moi à la fois le «oui» et le «non»?18 Aussi vrai que Dieu est fidèle, la parole que nous vous avons adressée n'a pas été «oui» et «non».19 En effet, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, que nous avons prêché au milieu de vous, Silvain, Timothée et moi, n'a pas été «oui» et «non». Au contraire, en lui il n'y a que le «oui».20 En effet, pour toutes les promesses de Dieu, c'est en lui que se trouve le «oui», et c'est [donc] aussi par lui que nous disons «amen» à Dieu, pour sa gloire.21 Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ et qui nous a consacrés par son onction, c'est Dieu;22 il nous a aussi marqués de son empreinte1.22 Son empreinte: l'empreinte d'un sceau (bague ou objet cylindrique), apposée sur un document, servait à le protéger, à l'authentifier ou à signaler son propriétaire. et a mis l'Esprit comme un gage dans notre cœur.23 Quant à moi, j'en prends Dieu à témoin sur ma vie, c'est pour vous ménager que je ne suis pas revenu à Corinthe.24 Ce n'est pas que nous voulions dominer sur votre foi, mais plutôt que nous contribuons à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi.