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LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
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La lecture du jour

Méditation: Psaumes 60-61

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : 2 Samuel 10 ; 2 Corinthiens 3 ; Ézéchiel 17 ; Psaumes 60 – 61

Un de mes amis pasteurs a donné une série de prédications sur les Psaumes sous le titre : « Cantiques d’expériences ».
C’est un titre perspicace. Bien que riches de doctrine, les Psaumes ne sont pas des résumés doctrinaux. Beaucoup d’entre eux sont littéralement des expériences chantées. La méditation des Psaumes grave fermement un certain nombre de doctrines dans notre esprit, ou ouvre des pistes à leur application dans notre vie, justement parce qu’elles sont nées dans le chaudron de l’expérience. Autrement dit, la valeur existentielle de nombreuses doctrines se mesure mieux quand elles sont traduites dans la vie de l’individu. Il existe ainsi des psaumes d’espérance, de crainte, de doute, de joie exubérante, de pardon, de déception, de danger, de désespoir, de solitude, de contemplation. Plusieurs psaumes passent d’un état d’âme à un autre.

Le psaume 61, qui fait partie de la méditation de ce jour, présente David qui aspire à la sécurité que Dieu seul peut procurer. Les premiers mots laissent apercevoir David souffrant apparemment d’épuisement ou de dépression (v. 3). Peut-être se trouvait-il loin de chez lui lorsqu’il écrivit ces mots : « Du bout de la terre je crie à toi » (v. 3). C’est peut-être aussi une manière poétique d’exprimer combien il se sent seul, loin du Dieu vivant. Ce qu’il réclame, c’est « un refuge, une tour forte, en face de l’ennemi » (v. 4). Il supplie Dieu : « Conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi » (v. 3). Ces paroles peuvent évoquer diverses images, par exemple : un rocher qui procure ombre et abri à celui qui est écrasé par l’ardeur du soleil, un rocher qui sert de refuge pour l’homme livré à lui-même. Dans un cas comme dans l’autre, l’homme se trouve en sûreté.

Toutefois, les versets qui suivent montrent que la sécurité après laquelle David soupire ne se limite pas à une réalité physique, « une tour forte », une sorte de « Ligne Maginot », un abri antiatomique, une puissante armée. « Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, me réfugier à l’abri de tes ailes » (v. 5). La requête de sécurité s’est faite intensément personnelle : David aspire surtout à la présence de Dieu lui-même et à l’assurance que celle-ci procure. Ce Dieu protège les siens, ceux-là même qui ont eu comme glorieux héritage la crainte de son nom (v. 6). C’est comme si David voyait de plus en plus clairement la nature précise de la sécurité que Dieu lui accorde. Chaque verset ajoute une nouvelle idée plus profonde de la vraie nature de la sécurité du croyant, qui culmine dans cette prière pour le roi : « Qu’il siège pour toujours devant Dieu ! Fais que ta bienveillance et ta vérité veillent sur lui ! » (v. 8). Il n’existe pas de sécurité plus grande. Il n’est donc pas étonnant que David termine sa méditation par une louange sans bornes (v. 9), ce qu’il nous appartient également de faire.

Méditation: 2 Corinthiens 3

Dans un certain sens, Paul se trouve dans une situation embarrassante. D’une part, s’il ne répond pas aux diverses questions des Corinthiens concernant sa personne ainsi que son ministère, il risque de les perdre, non pas eux personnellement, ce qui ne l’aurait pas traumatisé, mais de perdre leur attachement à lui et donc au message qu’il leur prêchait. D’autre part, s’il parle trop longuement de lui-même, certains de ses détracteurs ne manqueront pas de dire qu’il est centré sur lui-même, qu’il manque d’assurance, qu’un apôtre authentique n’a pas besoin de se défendre, et l’accuseront d’autres choses semblables.

Nous ignorons quelles étaient les accusations précises que les Corinthiens portaient contre l’apôtre. Cependant d’après plusieurs passages de sa correspondance avec l’Église de Corinthe, notamment 2 Corinthiens 3.1-3, il saute aux yeux que Paul est conscient du danger. À la fin du chapitre 2, il a insisté sur le fait que « c’est de la part de Dieu, devant Dieu et en Christ que nous [ce « nous » peut désigner les personnes qui écrivent la lettre ou être une référence voulue aux apôtres] parlons » (2.17), et donc non comme tous ces colporteurs qui travaillent pour leur profit. Il pose maintenant la question rhétorique: « Recommençons-nous à nous recommander nous-mêmes ? » (v. 1). En parlant de « recommencer », Paul laisse entendre qu’il a déjà abordé cette question avec les Corinthiens. Il va plus loin et précise sa pensée : « Ou aurions-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation pour vous, ou bien de vous ? » (v. 1). C’est comme si « quelques-uns » avaient voulu défendre leur crédibilité et leur authenticité en présentant des lettres de recommandation aux Corinthiens. Ces gens-là et les Corinthiens sont devenus méfiants à l’égard de Paul parce qu’il ne correspondait pas aux habitudes culturelles de l’époque en prouvant son accréditation par la revendication d’un salaire élevé (chap. 2), et qu’il ne pouvait faire valoir une lettre de recommandation, soit de l’Église de Jérusalem soit d’une autre autorité reconnue, pour établir sa bonne foi.

Mais Paul ne défend pas son statut apostolique en parlant de la révélation directe qu’il a eue du Christ ressuscité. (C’est cependant bien ce qu’il fait ailleurs, et même dans ce chapitre, il affirme que sa compétence lui vient de Dieu lui-même, v. 5). Ici, il adopte sagement une attitude qui souligne la nature particulière de son ministère et encourage doucement les chrétiens à admettre qu’ils ne doivent pas penser autrement. Il leur rappelle en somme que leur existence de chrétien est en soi la lettre d’accréditation de Paul. C’est bien lui qui leur a annoncé l’Évangile. Ils sont sa lettre de recommandation, le fruit de son ministère (v. 1, 3). Et comme la véritable conversion est l’œuvre de l’Esprit de Dieu, en tant que lettre de recommandation de Paul, ils doivent se considérer comme ayant été écrits non avec de l’encre, mais « avec l’Esprit du Dieu vivant », non sur une feuille de papyrus ou sur des tables de pierre, mais sur un cœur humain (v. 3).

2 Corinthiens 3

31 Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes? Ou avons-nous besoin, comme certains, de lettres de recommandation pour vous, ou alors de votre part?2 C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans notre cœur, connue et lue de tous les hommes.3 Il est clair que vous êtes une lettre de Christ écrite par notre ministère, non avec de l'encre mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre mais sur des tables de chair, sur les cœurs.4 Telle est l'assurance que nous avons par Christ auprès de Dieu.5 Je ne dis pas que nous soyons capables, par nous-mêmes, de concevoir quelque chose comme si cela venait de nous. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu.6 Il nous a aussi rendus capables d'être serviteurs d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'Esprit; car la lettre tue, mais l'Esprit fait vivre.7 Or, si le ministère de la mort3.7 Le ministère de la mort: la loi promulguée par Moïse était porteuse de mort car personne n'est capable, par lui-même, de satisfaire à ses exigences; chacun mérite donc la condamnation à mort., gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux au point que les Israélites ne pouvaient pas fixer les regards sur le visage de Moïse à cause de la gloire dont il rayonnait et qui, pourtant, était passagère,8 combien le ministère de l'Esprit sera plus glorieux!9 En effet, si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est bien plus glorieux encore.10 Et même, de ce point de vue, ce qui était glorieux a perdu son éclat à cause de la gloire qui lui est supérieure.11 En effet, si ce qui était passager a été marqué par la gloire, ce qui est permanent sera bien plus glorieux.12 Puisque nous avons une telle espérance, nous faisons preuve d'une grande assurance.13 Nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage pour que les Israélites ne fixent pas les regards sur la fin d'une réalité passagère.14 Mais leur intelligence s'est obscurcie. Jusqu'à aujourd'hui en effet, le même voile reste lorsqu'ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas parce que c'est en Christ qu'il disparaît.15 Jusqu'à aujourd'hui, quand les écrits de Moïse sont lus, un voile recouvre leur cœur;16 mais lorsque quelqu'un se convertit au Seigneur, le voile est enlevé.17 Or le Seigneur, c'est l'Esprit, et là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté.18 Nous tous qui, sans voile sur le visage, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire3.18 De gloire en gloire: c'est-à-dire en progressant dans la sainteté ou bien en passant de la gloire terrestre à la gloire à venir., par l'Esprit du Seigneur.

Psaumes 60-61

601 Au chef de chœur, sur la mélodie «Le lis du témoignage». Hymne de David pour enseigner,2 lorsqu'il fit la guerre aux Syriens de Mésopotamie et de Tsoba et que Joab, à son retour, battit 12'000 Edomites dans la vallée du sel.3 O Dieu, tu nous as repoussés, dispersés,4 Tu as ébranlé la terre, tu l'as fendue:5 Tu as fait voir de dures épreuves à ton peuple,6 Tu as donné à ceux qui te craignent le signal7 Afin que tes bien-aimés soient délivrés,8 Dieu a dit dans sa sainteté: «Je triompherai,9 Galaad est à moi, Manassé est à moi,10 Moab est le bassin11 Qui me mènera dans la ville fortifiée?12 N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous avais repoussés13 Viens nous aider contre notre adversaire!14 Avec Dieu, nous ferons des exploits:


611 Au chef de chœur, sur instruments à cordes. De David.2 O Dieu, écoute mes cris,3 Des extrémités de la terre, dans ma faiblesse, je crie à toi:4 Oui, tu es pour moi un refuge,5 Je voudrais habiter éternellement dans ta tente,6 Oui, c'est toi, ô Dieu, qui écoutes mes vœux;7 Ajoute des jours à la vie du roi,8 qu'il siège éternellement devant Dieu!9 Alors je chanterai sans cesse ton nom

2 Samuel 10

101 Après cela, le roi des Ammonites mourut et son fils Hanun devint roi à sa place.2 David se dit: «Je vais montrer de la bonté envers Hanun, le fils de Nachash, tout comme son père en a montré envers moi.» Et il envoya ses serviteurs le consoler au sujet de son père. Lorsque les serviteurs de David arrivèrent dans le pays des Ammonites,3 les chefs des Ammonites dirent à leur maître Hanun: «Penses-tu que ce soit pour honorer ton père que David t'envoie des consolateurs? N'est-ce pas pour faire une reconnaissance de la ville, pour l'explorer et la détruire, qu'il envoie ses serviteurs vers toi?»4 Alors Hanun arrêta les serviteurs de David, leur fit raser la moitié de la barbe et fit couper leurs habits par le milieu jusqu'en haut des cuisses. Puis il les renvoya.5 On en informa David et il envoya des messagers à leur rencontre, car ces hommes étaient couverts de honte. Le roi leur fit dire: «Restez à Jéricho jusqu'à ce que votre barbe ait repoussé et ne revenez qu'ensuite.»6 Voyant qu'ils avaient provoqué le dégoût de David, les Ammonites firent engager 20'000 fantassins chez les Syriens de Beth-Rehob et chez ceux de Tsoba, 1000 hommes chez le roi de Maaca et 12'000 chez les habitants de Tob.7 A cette nouvelle, David envoya contre eux Joab et toute l'armée, les hommes vaillants.8 Les Ammonites sortirent de leurs villes et se rangèrent en ordre de bataille à l'entrée de la ville. Les Syriens de Tsoba et de Rehob ainsi que les hommes de Tob et de Maaca étaient à part dans la campagne.9 Joab vit qu'il avait à combattre par-devant et par-derrière. Il choisit alors sur toute l'élite d'Israël un groupe qu'il plaça en face des Syriens.10 Il plaça le reste du peuple sous le commandement de son frère Abishaï, pour qu'il s'oppose aux Ammonites.11 Il lui dit: «Si les Syriens sont plus forts que moi, tu viendras à mon secours, et si les Ammonites sont plus forts que toi, je viendrai au tien.12 Sois fort, montrons du courage pour notre peuple et pour les villes de notre Dieu, et que l'Eternel fasse ce qui lui semblera bon!»13 Joab s'avança avec sa troupe pour attaquer les Syriens, et ceux-ci prirent la fuite devant lui.14 Quand les Ammonites virent que les Syriens s'étaient enfuis, ils prirent eux aussi la fuite devant Abishaï et rentrèrent dans la ville. Joab s'éloigna des Ammonites et revint à Jérusalem.15 Voyant qu'ils avaient été battus par Israël, les Syriens regroupèrent leurs forces.16 Hadadézer envoya chercher les Syriens qui habitaient de l'autre côté de l'Euphrate. Ils arrivèrent à Hélam, avec à leur tête Shobac, le chef de l'armée d'Hadadézer.17 On l'annonça à David, qui rassembla tout Israël, passa le Jourdain et vint à Hélam. Les Syriens se rangèrent en ordre de bataille face à David et combattirent contre lui,18 mais ils prirent la fuite devant Israël. David tua parmi eux l'équipage de 700 chars et 40'000 cavaliers. Il frappa aussi Shobac, le chef de leur armée, qui mourut sur place.19 Tous les rois soumis à Hadadézer, se voyant battus par Israël, firent la paix avec les Israélites et leur furent asservis. Quant aux Syriens, ils n'osèrent plus se porter au secours des Ammonites.

Ézéchiel 17

171 La parole de l'Eternel m'a été adressée:2 «Fils de l'homme, propose une énigme, raconte une parabole à la communauté d'Israël!3 Tu annonceras: ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel:4 Il arracha la plus haute de ses branches,5 Il prit un plant du pays6 Ce rejeton poussa et devint un cep de vigne7 »Puis il y eut un autre grand aigle,8 Elle était pourtant plantée dans un bon terrain,9 »Annonce: ‘Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel:10 Oui, elle a été plantée, mais prospérera-t-elle?11 La parole de l'Eternel m'a été adressée:12 «Dis à cette communauté de rebelles: ‘Ne savez-vous pas ce que cela signifie?’ Explique-leur: ‘Le roi de Babylone est venu à Jérusalem, il a capturé son roi et ses chefs et les a emmenés avec lui à Babylone.13 Il a choisi un homme de sang royal, a conclu une alliance avec lui et lui a fait prêter serment. Puis il a emmené les grands du pays14 pour que le royaume reste fragile et ne puisse pas se relever. Ainsi, il serait obligé de respecter son alliance pour se maintenir.15 Cependant, le nouveau roi s'est révolté contre lui en envoyant ses messagers en Egypte pour se procurer des chevaux et un grand nombre d'hommes. Celui qui s'est permis d'agir de cette manière pourra-t-il arriver à ses fins? Pourra-t-il s'en sortir? Il a violé une alliance et il s'en sortirait?’16 »Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur, l'Eternel, il mourra au milieu de Babylone, chez le roi qui l'avait mis sur le trône, puisqu'il a ignoré son engagement envers lui et a violé son alliance avec lui.17 Le pharaon ne pourra rien faire pour lui au moment du combat, malgré sa grande armée et sa population nombreuse, quand on mettra en place des remblais et qu'on construira des retranchements pour éliminer un grand nombre de vies.18 Il a ignoré un engagement en violant l'alliance. Alors qu'il avait donné sa main, il s'est permis d'agir de cette manière. Il ne s'en sortira pas!19 C'est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel: Aussi vrai que je suis vivant, c'est un engagement pris en mon nom qu'il a ignoré, c'est mon alliance qu'il a violée. Je ferai retomber cela sur sa tête.20 J'étendrai mon piège sur lui et il sera pris dans mon filet. Je l'emmènerai à Babylone et là, je le ferai passer en jugement pour son infidélité envers moi.21 Tous ses fugitifs, dans toutes ses troupes, tomberont par l'épée, et ceux qui resteront seront éparpillés à tout vent. Vous reconnaîtrez alors que c'est moi, l'Eternel, qui ai parlé.22 »Voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel: J'enlèverai moi-même une pousse de la cime du cèdre majestueux et je la déplacerai. J'arracherai du sommet de ses jeunes branches une pousse délicate et je la planterai sur une montagne particulièrement haute.23 Je la planterai sur une haute montagne d'Israël. Elle portera des branches et produira des fruits, elle deviendra un cèdre magnifique. Toutes sortes d'oiseaux y feront leur nid, tout ce qui a des ailes s'abritera dans ses branches.24 Tous les arbres des champs reconnaîtront alors que c'est moi, l'Eternel, qui ai abaissé l'arbre qui s'élevait et élevé l'arbre qui était abaissé, qui ai desséché l'arbre vert et fait verdir l'arbre sec. Moi, l'Eternel, j'ai parlé, et j'agirai.»