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Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : 2 Rois 2 ; 2 Thessaloniciens 2 ; Daniel 6 ; Psaumes 112 – 113

Il a toujours été facile de se tromper au sujet du retour de Jésus. C’est parfois le résultat de l’ignorance, mais parfois aussi celui d’une perspective déformée. À en juger d’après 2 Thessaloniciens 2.1-12, ces dangers ont été présents dès les premiers temps de l’Église.

Nous conservons bon nombre d’interprétations erronées sur ces questions. Prenons un exemple. Parce que dans 1 Thessaloniciens 4.17, l’apôtre écrit : « Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur », beaucoup de spécialistes de notre temps pensent que l’apôtre entrevoyait le retour du Seigneur de son vivant, et qu’il se serait donc trompé. En réalité, on ne peut pas s’appuyer sur ce texte pour affirmer que Paul croyait en un retour de Christ durant sa vie, comme on ne peut pas s’appuyer sur 1 Corinthiens 6.14 pour affirmer qu’il croyait que le Seigneur ne reviendrait pas de son vivant, lorsqu’il écrit : « Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance ». En parlant à la première personne, l’apôtre s’identifie tout simplement aux chrétiens qui jouiront de ces expériences, soit en allant à la rencontre du Seigneur en ne passant pas par la mort, soit en participant à la résurrection finale des morts. Cette erreur de jugement attribuée à Paul est très répansue.

L’erreur que Paul dénonce dans 2 Thessaloniciens 2.1-12 n’est pas claire, mais il semble que les Thessaloniciens aient reçu une lettre faussement attribuée à Paul et qui ne portait pas les derniers mots habituellement écrits de sa main, ni sa signature. (C’est d’ailleurs en partie pour cela que l’apôtre attire l’attention de ses lecteurs à la fin de la lettre qu’il leur adresse, dans 2 Thessaloniciens 3.17.) Cette fausse lettre avait persuadé quelques Thessaloniciens que « le Jour du Seigneur » était déjà arrivé (v. 1-2). Ils pouvaient alors se dire qu’ils avaient été abandonnés ; on leur avait peut-être aussi enseigné une eschatologie déjà réalisée qui réservait toutes les bénédictions du salut pour le temps présent. La mort est peut-être suivie de l’immortalité, mais dans la vision qui leur avait été présentée, le retour personnel du Seigneur Jésus n’était plus nécessaire, pas plus qu’un temps de jugement ou un règne triomphal.

C’est pourquoi Paul donne quelques raisons pour dire que le jour du Seigneur n’est pas encore venu. Il suit en somme l’exemple du Seigneur Jésus qui, lui aussi, avait donné des instructions concernant les faux Christ (Matthieu 24.23-27). Il faut que certaines choses se produisent avant le retour de Jésus ; ensuite seulement, il reviendra et détruira définitivement et clairement toute opposition « par le souffle de sa bouche » et « par l’éclat de son avènement » (v. 8). Les mensonges pouvaient être accompagnés et appuyés par « toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers » (v. 9), les gens périront parce qu’ils auront refusé d’aimer la vérité (v. 10). Tôt ou tard, Dieu les jugera en leur envoyant l’illusion qu’ils préfèrent.

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