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LE DIEU QUI SE DÉVOILE, UNE MÉDITATION QUOTIDIENNE PROPOSÉE PAR LES ÉDITIONS CLÉ
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La lecture du jour

Méditation: Lamentations 4

Ecouter les chapitres du jour sur le site Audio Bible IBG : 1 Samuel 19 ; 1 Corinthiens 1 ; Lamentations 4 ; Psaumes 35

La quatrième complainte (Lamentations 4) ajoute une variété d’images mentales pour dépeindre la souffrance du siège final de Jérusalem et la suite des événements. Elle avance également quelques-unes des raisons de ce châtiment et s’achève sur une lueur d’espoir.

La complainte commence par comparer les habitants de Jérusalem à de l’or qui a perdu son éclat (v. 1). Comme ce métal précieux, s’ils avaient beaucoup de valeur au début, ils sont maintenant traités comme de vulgaires pots d’argile (v. 2).
Les conditions de vie qui accompagnent le siège de Jérusalem et le départ en exil rendent la nourriture tellement rare que les mères n’ont plus de quoi allaiter leurs nourrissons ; même les petits chacals sont mieux lotis que les humains (v. 3-4). Devenue proverbiale pour sa perversité, Sodome avait été détruite comme le furent les Juifs lors de l’Holocauste, mais « en un instant » (v. 6). Le châtiment qui frappe le peuple du poète est cependant plus grand que celui de Sodome (v. 6). Le siège de la ville, consécutif à la guerre, est une épreuve maudite et de longue durée ; l’exil qui le suit n’en finit pas. Il en découle une leçon théologique, à savoir qu’il existe des degrés dans la culpabilité : ceux qui ont la plus grande connaissance de Dieu ont le moins d’excuses et doivent donc s’attendre à un jugement plus sévère (p. ex. Matthieu 11.20-24). Quant à la noblesse, elle est décharnée, avilie et sale comme le reste de la population, et ne se différencie plus d’elle (v. 8-9). C’est une autre façon de dire que ceux qui étaient à la tête de cette petite nation ont été détruits. Ils sont tellement souillés qu’ils sont physiquement et rituellement impurs, comme des lépreux qui doivent mener leur triste existence là où personne ne veut les rencontrer (v. 14-15). Le « messie de l’Éternel » – référence au roi Sédécias – n’est d’aucune aide, « Lui de qui nous disions : À son ombre, nous vivrons parmi les nations » (v. 20), c’est-à-dire dans la confiance, en sachant qu’il était de la lignée davidique, l’oint de l’Éternel. Tout comme Dieu a détruit la ville et le Temple, il a également privé du trône les descendants davidiques.

Pourquoi l’Éternel a-t-il fait tout cela ? « À cause des péchés de ses prophètes, des fautes de ses sacrificateurs » (v. 13). L’auteur ne veut pas dire qu’ils étaient les seuls coupables, mais que les chefs religieux, qui auraient dû faire le maximum pour maintenir la nation dans la fidélité à l’alliance, l’ont en fait entraînée dans l’idolâtrie et l’infidélité. Alors que leur position aurait pu leur permettre de retarder le déclin, elle l’a hâté parce qu’ils se sont rendus complices du mal. Où constate-t-on la même chose aujourd’hui ?

L’histoire ne s’arrête pas là. L’auteur se moque des païens environnants en leur disant qu’ils ont beau rire, le jour viendra où la justice de Dieu les frappera comme elle a frappé Israël. Ce jour-là, le peuple de l’alliance, affligé aujourd’hui, tournera définitivement le dos à l’exil (v. 21-22). L’Oint de l’Éternel lui donnera du repos.

Méditation: 1 Corinthiens 1

Le plus souvent, les évangéliques établissent une distinction entre la justification et la sanctification. Par la justification, Dieu déclare juste le pécheur ; cette déclaration n’est possible que parce que Dieu accepte la mort de Christ à la place de celle du pécheur ; elle ne se fonde aucunement sur une quelconque justice de l’individu. C’est ainsi que Dieu impute la justice de Christ au pécheur, ce qui marque le début du pèlerinage chrétien. Pour le croyant, la justification est une expérience unique liée au bienveillant dessein de Dieu manifestée par la mort de Christ une fois pour toutes.

En revanche, la sanctification est considérée comme le processus par lequel le croyant devient de plus en plus saint (les termes saint et sanctification ont une même racine grecque). Il ne s’agit pas d’une expérience réalisée une fois pour toutes. La sanctification est un cheminement qui dure toute la vie, un processus qui ne s’achèvera qu’avec la création des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Ce n’est pas un état que Dieu nous impute, mais celui qu’il nous fixe comme but et pour lequel il nous revêt de puissance.

L’incapacité de différencier la justification de la sanctification finit fréquemment par brouiller l’idée de la justification. Si on confond la justification avec les progrès personnels en matière de droiture et de justice, on perd très vite de vue la nature légale et déclarative de la justification et on finit par retomber dans une sorte de justification par les œuvres.

Cette mise en garde est tout à fait justifiée au regard de l’Histoire. Soyons vigilants pour préserver l’insistance de Paul sur la justification. Toutefois, l’ensemble des mots associés au terme de SANCTIFICATION a parfois souffert de cette analyse. Ceux qui étudient les écrits de l’apôtre Paul savent depuis longtemps que parfois il déclare « sanctifiées » certaines personnes à cause de la position qu’elles occupent ou de ce qui les définit : elles sont mises à part pour Dieu (POSITION) et elles sont donc déjà sanctifiées (par DÉFINITION). Dans ces passages, l’apôtre ne pense pas aux progrès dans la sainteté.

La plupart des textes dans lesquels Paul parle de « saints » ou de « sanctifiés » entrent dans cette catégorie dite « de position » ou « de définition ». C’est certainement le cas de 1 Corinthiens 1.2. L’apôtre écrit « à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Christ-Jésus, appelés à être saints ». Les Corinthiens sont déjà sanctifiés ; ils ont été mis à part pour Dieu. C’est pourquoi ils ont été appelés à être saints, c’est-àdire à vivre conformément à leur vocation (ce que selon toute évidence, ils ont négligé de faire de façon très manifeste, à en juger d’après la suite de l’épître).

Il y a certes de nombreux passages qui parlent de croissance et de progrès et qui n’utilisent pas le vocable « sanctification » ; c’est notamment le cas de Philippiens 3.12-16. Ce n’est pas nécessairement un mal d’utiliser le terme de « sanctification » dans le sens que lui donne la théologie systématique : les progrès de la marche chrétienne. Veillons seulement à ne pas importer ce sens là où Paul place l’accent ailleurs.

1 Corinthiens 1

11 De la part de Paul, appelé à être un apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et du frère Sosthène2 à l'Eglise de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été conduits à la sainteté par Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui, partout, font appel au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre:3 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ!4 Je dis constamment à mon Dieu toute ma reconnaissance à votre sujet pour la grâce de Dieu qui vous a été accordée en Jésus-Christ.5 En effet, en lui vous avez été comblés de toutes les richesses, en particulier en ce qui concerne la parole et la connaissance,6 dans la mesure où le témoignage de Christ a été solidement établi parmi vous.7 Ainsi, il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez le moment où notre Seigneur Jésus-Christ apparaîtra.8 C'est lui aussi qui vous affermira jusqu'à la fin pour que vous soyez irréprochables le jour de notre Seigneur Jésus-Christ.9 Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur. Rivalités humaines et sagesse divine10 Je vous supplie, frères et sœurs, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage. Qu'il n'y ait pas de divisions parmi vous, mais soyez parfaitement unis dans le même état d'esprit et dans la même pensée.11 En effet, mes frères et sœurs, j'ai appris à votre sujet, par l'entourage de Chloé, qu'il y a des rivalités entre vous.12 Je veux dire par là que chacun de vous affirme: «Moi, je me rattache à Paul!» «Et moi, à Apollos!» «Et moi, à Céphas !» «Et moi, à Christ!»13 Christ est-il divisé? Paul a-t-il été crucifié pour vous ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés?14 Je remercie [Dieu] de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, excepté Crispus et Gaïus.15 Ainsi, personne ne peut dire que j'ai baptisé en mon nom.16 J'ai encore baptisé la famille de Stéphanas. Pour le reste, que je sache, je n'ai baptisé personne d'autre.17 De fait, ce n'est pas pour baptiser que Christ m'a envoyé, c'est pour annoncer l'Evangile, et cela sans recourir à la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas vidée de sa force.18 En effet, le message de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, il est la puissance de Dieu.19 Du reste, il est écrit: Je ferai disparaître la sagesse des sages et j'anéantirai l'intelligence des intelligents .20 Où est le sage? Où est le spécialiste de la loi? Où est le discoureur de l'ère actuelle? Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la sagesse de ce monde?21 Puisque à travers cette sagesse le monde n'a pas connu Dieu en voyant sa sagesse, il a plu à Dieu de sauver les croyants à travers la folie de la prédication.22 Les Juifs demandent un signe miraculeux et les Grecs recherchent la sagesse.23 Or nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les non-Juifs,24 mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, qu'ils soient juifs ou non.25 En effet, la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes.26 Considérez, frères et sœurs, votre propre appel: il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon les critères humains, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.27 Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les fortes.28 Dieu a choisi les choses basses et méprisées du monde, celles qui ne sont rien, pour réduire à néant celles qui sont,29 afin que personne ne puisse faire le fier devant Dieu.30 C'est grâce à lui que vous êtes en Jésus-Christ, lui qui est devenu, par la volonté de Dieu, notre sagesse, notre justice, la source de notre sainteté et notre libérateur,31 afin, comme il est écrit, que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans le Seigneur .

Lamentations 4

41 Comment! L'or perd de son éclat, l'or pur se ternit! Les pierres saintes se dispersent à tous les coins de rue!2 Les fils de Sion étaient précieux, leur valeur était égale à celle de l'or fin. Comment! Les voilà considérés comme des vases de terre, faits par les mains du potier!3 Même les chacals présentent leurs mamelles pour allaiter leurs petits, mais la fille de mon peuple est devenue aussi cruelle que les autruches du désert.4 La langue du nouveau-né s'attache à son palais, desséchée par la soif. Les enfants demandent du pain et personne ne leur en donne.5 Ceux qui se nourrissaient des plats les plus raffinés sont mourants dans les rues, ceux qui étaient habitués au luxe embrassent les fumiers.6 La faute de la fille de mon peuple est plus grande que le péché de Sodome . Elle, elle a été détruite en un instant, sans que personne n'ait eu besoin de lever la main contre elle.7 Ses hommes consacrés étaient plus éclatants que la neige, plus blancs que le lait; ils avaient le teint plus rose que le corail, leur figure était comme le saphir.8 Leur aspect est devenu plus sombre que le noir, on ne les reconnaît pas dans les rues. Ils n'ont plus que la peau sur les os, sèche comme du bois.9 Les victimes de l'épée sont plus heureuses que celles de la famine: elles, elles se liquéfient, affaiblies par l'absence du produit des champs.10 Malgré leur tendresse, de leurs propres mains des femmes ont fait cuire leurs enfants pour qu'ils leur servent de nourriture, à cause du désastre qui frappe la fille de mon peuple.11 L'Eternel est allé jusqu'au bout de sa fureur, il a déversé toute l'ardeur de sa colère et il a allumé dans Sion un feu qui a dévoré ses fondations.12 Ni les rois de la terre ni aucun des habitants du monde n'auraient pu croire que l'adversaire, l'ennemi, franchirait les portes de Jérusalem.13 Tout cela est arrivé à cause des péchés de ses prophètes, des fautes commises par ses prêtres, parce qu'ils ont versé le sang d'hommes justes dans la ville.14 Ils erraient, aveugles, dans les rues, souillés de sang. On ne pouvait pas toucher leurs habits.15 «Eloignez-vous, impurs! leur criait-on. Eloignez-vous, éloignez-vous, ne nous touchez pas!» Ils sont en fuite, ils errent çà et là. On dit parmi les nations: «Ils ne séjourneront pas plus longtemps chez nous!»16 L'Eternel les a éparpillés, il ne veut plus les voir. Les prêtres n'ont pas été respectés, on n'a pas fait grâce aux anciens.17 Nos yeux s'épuisaient encore à guetter un secours qui ne venait pas, notre regard s'était tourné vers une nation incapable de nous délivrer.18 Ils nous ont pourchassés pour nous empêcher d'aller sur nos places. Le terme de notre existence s'est approché, notre vie a pris fin. Oui, le terme de notre existence est arrivé!19 Ceux qui nous poursuivaient étaient plus rapides que les aigles du ciel. Ils nous ont talonnés sur les montagnes, ils nous ont tendu des embuscades dans le désert.20 Celui dont dépendait notre vie, celui que l'Eternel avait désigné par onction, a été pris dans leurs pièges, lui à propos duquel nous disions: «Nous vivrons sous son ombre parmi les nations.»21 Réjouis-toi, exprime ta joie, fille d'Edom, habitante du pays d'Uts! Vers toi aussi, la coupe passera: tu t'enivreras et tu montreras ta nudité.22 Fille de Sion, ta punition arrive à son terme: il ne t'enverra plus en exil. Fille d'Edom, il interviendra contre ta faute, il dévoilera tes péchés.

1 Samuel 19

191 Saül parla à son fils Jonathan et à tous ses serviteurs de faire mourir David. Mais Jonathan, fils de Saül, avait une grande affection pour David.2 Il l'en informa en lui disant: «Mon père Saül cherche à te faire mourir. Tiens-toi donc sur tes gardes demain matin, reste à l'écart et cache-toi.3 Quant à moi, je sortirai et je me tiendrai aux côtés de mon père dans le champ où tu te trouveras. Je lui parlerai de toi. Je verrai alors ce qu'il dira et je te le rapporterai.»4 Jonathan parla en bien de David à son père Saül. Il dit: «Que le roi ne commette pas de péché envers son serviteur David, car il n'en a pas commis envers toi. Au contraire, il a agi pour ton bien:5 il a risqué sa vie, il a tué le Philistin, et l'Eternel a accompli une grande délivrance pour tout Israël. Tu as vu cela et tu t'en es réjoui. Pourquoi pécherais-tu contre le sang innocent et ferais-tu mourir David sans raison?»6 Saül écouta Jonathan et jura: «L'Eternel est vivant! David ne mourra pas.»7 Jonathan appela David et lui rapporta toutes ces paroles, puis il le conduisit chez Saül, et David fut à son service comme auparavant.8 La guerre continuait. David marcha contre les Philistins et se battit contre eux. Il leur infligea une grande défaite et ils prirent la fuite devant lui.9 Alors le mauvais esprit envoyé par l'Eternel fut sur Saül. Celui-ci était assis dans sa maison, sa lance à la main.10 David jouait. Saül voulut le clouer avec sa lance contre la paroi, mais David l'évita et la lance s'enfonça dans la paroi. David prit la fuite et s'échappa pendant la nuit.11 Saül envoya des hommes à la maison de David pour le surveiller et le faire mourir au matin. Mais Mical, la femme de David, l'en informa en lui disant: «Si tu ne te sauves pas cette nuit, demain tu es un homme mort.»12 Elle le fit descendre par la fenêtre, et David s'en alla et prit la fuite. C'est ainsi qu'il s'échappa.13 Ensuite Mical prit le théraphim et le plaça dans le lit. Elle mit une peau de chèvre à la tête du lit et elle enveloppa le théraphim d'une couverture.14 Lorsque Saül envoya des hommes arrêter David, elle dit: «Il est malade.»15 Saül les renvoya pour qu'ils le voient en disant: «Apportez-le-moi dans son lit, afin que je le fasse mourir.»16 Ces envoyés revinrent et constatèrent que c'était le théraphim qui était dans le lit, avec une peau de chèvre à l'endroit de la tête.17 Saül dit à Mical: «Pourquoi m'as-tu ainsi trompé et as-tu laissé partir mon ennemi? Voilà qu'il s'est échappé!» Mical répondit à Saül: «Il m'a dit: ‘Laisse-moi partir ou je te tue!’»18 C'est ainsi que David prit la fuite et put s'échapper. Il se rendit vers Samuel à Rama et lui raconta tout ce que Saül lui avait fait. Puis il alla avec Samuel habiter à Najoth.19 On le rapporta à Saül en disant: «David se trouve à Najoth, près de Rama.»20 Saül envoya des hommes arrêter David. Ils virent une assemblée de prophètes en train de prophétiser, avec Samuel à leur tête. L'Esprit de Dieu reposa sur les envoyés de Saül et ils se mirent eux aussi à prophétiser.21 On le rapporta à Saül, qui envoya d'autres hommes, et eux aussi se mirent à prophétiser. Il en envoya encore, pour la troisième fois, et ils se mirent également à prophétiser.22 Alors Saül se rendit lui-même à Rama. Arrivé à la grande citerne qui se trouve à Sécou, il demanda: «Où sont Samuel et David?» On lui répondit: «Ils sont à Najoth, près de Rama.»23 Il prit alors la direction de Najoth, près de Rama. L'Esprit de Dieu reposa aussi sur lui et Saül continua son chemin en prophétisant jusqu'à son arrivée à Najoth, près de Rama.24 Il retira ses vêtements et prophétisa aussi devant Samuel. Il se jeta nu par terre et resta ainsi tout ce jour-là et toute la nuit. Voilà pourquoi l'on dit: «Saül est-il aussi parmi les prophètes?»

Psaumes 35

351 De David. Eternel, accuse ceux qui m'accusent, combats ceux qui me combattent!2 Empare-toi du petit et du grand boucliers, et lève-toi pour me secourir!3 Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs, dis à mon âme: «Je suis ton salut!»4 Qu'ils soient honteux et déçus, ceux qui en veulent à ma vie, qu'ils reculent et rougissent, ceux qui méditent ma perte!5 Qu'ils soient comme la paille emportée par le vent, et que l'ange de l'Eternel les chasse!6 Que leur route soit sombre et glissante, et que l'ange de l'Eternel les poursuive!7 En effet, c'est sans raison qu'ils m'ont tendu un piège, c'est sans raison qu'ils ont creusé un trou pour m'enlever la vie.8 Que la ruine les atteigne à l'improviste, qu'ils soient pris dans le piège qu'ils ont tendu, qu'ils y tombent pour leur ruine!9 Alors j'exulterai de joie en l'Eternel, je me réjouirai à cause de son salut.10 Tout mon être dira: «Eternel, qui peut, comme toi, délivrer le malheureux d'un plus fort que lui, le malheureux et le pauvre de celui qui les dépouille?»11 De faux témoins se lèvent: ils m'interrogent sur des faits que j'ignore;12 ils me rendent le mal pour le bien, je suis abandonné de tous.13 Moi, quand ils étaient malades, je mettais une tenue de deuil, j'humiliais mon âme par le jeûne, je priais, la tête penchée sur la poitrine.14 Comme pour un ami, pour un frère, je marchais lentement, comme pour le deuil d'une mère, j'étais accablé de tristesse.15 Et maintenant que je trébuche, ils se rassemblent pour se réjouir, ils se rassemblent à mon insu pour me calomnier, ils me déchirent sans arrêt.16 Avec les impies et les moqueurs, ils grincent des dents contre moi.17 Seigneur, combien de temps le supporteras-tu? Protège-moi contre leurs actes de violence, protège ma vie contre les lionceaux!18 Je te louerai dans la grande assemblée, je te célébrerai au milieu d'un peuple nombreux.19 Ils sont à tort mes ennemis: qu'ils ne se réjouissent pas à mon sujet! *Ils me détestent sans raison : qu'ils ne m'insultent pas du regard!20 Oui, leur langage n'est pas celui de la paix, ils inventent des mensonges contre les gens tranquilles du pays.21 Ils ouvrent leur bouche contre moi, ils disent: «Ah! ah! Nous l'avons vu de nos yeux!»22 Eternel, tu as tout vu: ne reste pas silencieux! Seigneur, ne t'éloigne pas de moi!23 Réveille-toi, lève-toi pour me faire justice, mon Dieu et mon Seigneur, défends ma cause!24 Juge-moi conformément à ta justice, Eternel, mon Dieu! Qu'ils ne se réjouissent pas à mon sujet,25 qu'ils ne disent pas dans leur cœur: «Ah! voilà ce que nous voulions!» Qu'ils ne disent pas: «Nous l'avons anéanti.»26 Que tous ensemble ils soient honteux et rougissent, ceux qui se réjouissent de mon malheur! Qu'ils soient couverts de honte et de confusion, ceux qui s'attaquent à moi!27 Qu'ils aient de l'allégresse et de la joie, ceux qui prennent plaisir à me voir justifié! Ils pourront dire sans cesse: «Que l'Eternel est grand, lui qui veut la paix de son serviteur!»28 Alors ma langue célébrera ta justice et ta louange tous les jours.