Genèse 2
Refléter Dieu en prenant soin de sa création, soumis à sa Parole en nous manifestant de l’amour réciproque
- Le repos : reflet de notre espérance éternelle
- Les « règles du jeu » : comment refléter Dieu
- Prenons soin de la création
- Soyons soumis à sa Parole
- Aimons nous les uns les autres
- Le mariage : reflet de la relation entre Christ et son église
Transcription
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Bonjour à chacun.
Je ne sais pas si vous avez pris le temps de lire Genèse 2 dans la semaine.
On a envie de se dire, bon c’est bien Genèse 2, il plante le décor vivement Genèse 3, qu’on passe aux choses sérieuses.
Et puis Genèse 2, il y a le 7e jour, alors pourquoi il n’est pas avec les filles premières ?
Et puis après, il y a l’homme qui donne des noms aux animaux, et puis après il y a l’institution du mariage.
Bon, on plante le décor et puis on passe aux choses sérieuses en Genèse 3.
Mais justement, en Genèse 2, on verra, on va apprendre beaucoup de choses.
Alors comme nous l’ont dit Jean-Jacques et Mathieu, sur les deux premiers messages qu’on a eus sur Genèse 1, l’homme a été créé par Dieu, à l’image de Dieu, et pour représenter Dieu sur terre.
J’ai été touché de comprendre que mon voisin, que je peux croiser à Verdun, est créé à l’image de Dieu.
Même si cette image est devenue floue avec la chute, avec le péché, tous ceux qui m’entourent, hommes et femmes, sont créés à l’image de Dieu.
Et le sens de notre vie est de refléter Dieu.
Charge à chacun d’entre nous, qui l’avons compris, à accepter de transmettre l’évangile pour que tous puissent donner un vrai sens à sa vie.
La semaine dernière, je ne sais pas, non pas la semaine dernière, il y a 15 jours, on nous a rappelé que souvent on se posait la mauvaise question par rapport à Genèse 1.
On cherchait souvent à comprendre comment toute chose avait été créée plutôt que dans quel but.
Mais on a bien compris que Dieu a créé l’homme pour le représenter.
Alors dans le chapitre 2, on peut souffrir du même problème.
On peut utiliser l’une ou l’autre des parties du texte pour justifier nos positions bibliques, pour justifier nos usages ou coutumes.
Par exemple, on pourrait lancer un débat sur la supériorité de l’homme sur la femme, parce que la femme a été tirée de l’homme.
Ou encore lancer un débat sur le fait que l’arbre a été planté et que Dieu aurait tenté.
Mais comme pour le premier chapitre, nous nous posons les mauvaises questions.
Si nous avons compris le rôle de l’homme dans le premier chapitre, ici Dieu instaure les règles du jeu, en quelque sorte.
Alors ça ne vous aura pas échappé, ou alors vous n’avez ni la radio, ni la télé, ni internet.
Mais ça ne vous aura pas échappé que c’est la Coupe du monde de rugby.
Tout le monde aura compris aussi que le rôle des joueurs est de gagner la compétition.
Toute la préparation de cette compétition, les médias qui ont fait monter la pression, on aura compris qu’il faut la gagner cette Coupe.
Mais comment ?
Et avec quoi ?
Genèse 1 nous a exposé pourquoi est l’homme qui reflète Dieu.
Mais comment ?
Et avec quoi ?
Alors imaginez, on construit un terrain, un beau terrain de rugby, une belle pelouse, des beaux poteaux, des belles lignes pour délimiter le terrain, un bel éclairage, un ballon tout neuf, un stade immense avec des milliers et des milliers de places.
Voilà, le avec quoi.
Mais vous mettez 30 joueurs sur le terrain, si vous ne leur donnez pas les règles, l’objectif et la finalité, il ne se passera rien.
Les joueurs se regarderont dans le blanc des yeux.
En réalité, il faut amener le ballon derrière les poteaux de l’adversaire, avec des règles bien précises, et ça je ne vais pas vous les expliquer, parce que pour ceux qui regardent le rugby, c’est un peu compliqué.
Et finalement, pour marquer, plus de points que l’adversaire.
Genèse 2 nous renseigne sur le terrain de Dieu que Dieu a créé, avec des règles qu’il a établies et les moyens qu’il a mis en place pour notre destination finale.
Alors j’aimerais qu’on aborde trois points ensemble.
Après le travail, le repos.
C’est la finalité, c’est le trophée au rugby.
Et puis, après, un contrat.
Un contrat, les règles, les règles du jeu.
Et puis, enfin, un vis-à-vis.
Des moyens, l’organisation, l’équipe au rugby.
Alors j’aimerais qu’ensemble, on puisse prendre le texte de Genèse 2 pour le lire.
Alors ouvrons nos Bibles en Genèse 2.
Il est assez facile à trouver, c’est le deuxième chapitre de la Bible.
C’est ainsi que furent terminés le ciel et la terre et toute leur armée. Le septième jour, Dieu mit un terme à son travail de création. Il se reposa de toute son activité le septième jour. Dieu bénit le septième jour et en fit un jour saint, parce que ce jour-là il se reposa de toute son activité, de tout ce qu’il avait créé. Telle fut l’histoire du ciel et de la terre quand ils furent créés. Lorsque l’Eternel Dieu fit la terre et le ciel, il n’y avait encore aucun arbuste des champs sur la terre et aucune herbe des champs ne poussait encore, car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol. Cependant, une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. L’Eternel Dieu façonna l’homme avec la poussière de la terre. Il insuffla un souffle de vie dans ses narines et l’homme devint un être vivant. L’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’est, et il y mit l’homme qu’il avait façonné. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute sorte, agréables à voir et porteurs de fruits bons à manger. Il fit pousser l’arbre de la vie au milieu du jardin, ainsi que l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Un fleuve sortait d’Eden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras. Le nom du premier est Pishon: il entoure tout le pays de Havila où se trouve l’or. L’or de ce pays est pur. On y trouve aussi le bdellium et la pierre d’onyx. Le nom du deuxième fleuve est Guihon: il entoure tout le pays de Cush. Le nom du troisième est le Tigre: il coule à l’est de l’Assyrie. Le quatrième fleuve, c’est l’Euphrate. L’Eternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour qu’il le cultive et le garde. L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: «Tu pourras manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras, c’est certain.» L’Eternel Dieu dit: «Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis.» L’Eternel Dieu façonna à partir de la terre tous les animaux sauvages et tous les oiseaux du ciel, puis il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait. Il voulait que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait. L’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux sauvages, mais pour lui-même il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis. Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit. Il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. L’Eternel Dieu forma une femme à partir de la côte qu’il avait prise à l’homme et il l’amena vers l’homme. L’homme dit: «Voici cette fois celle qui est faite des mêmes os et de la même chair que moi. On l’appellera femme parce qu’elle a été tirée de l’homme.» C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils ne feront qu’un. L’homme et sa femme étaient tous les deux nus, et ils n’en avaient pas honte.
» Avant d’aller plus loin, j’aimerais que nous puissions prier ensemble pour remettre ce moment entre les mains de notre Seigneur.
Seigneur, Tu es un Dieu grand, un Dieu merveilleux, un Dieu créateur, mais Tu es aussi un Dieu plein de grâces.
Et Seigneur, nous pouvons nous présenter ce matin devant Toi.
Seigneur, nous voulons te louer parce que nous avons Ta parole entre les mains.
Seigneur, nous te prions que cette parole puisse nous transformer jour après jour pour que nous soyons ressemblants à Toi, Seigneur, pour que Tu nous conduises et que nous puissions refléter Ta gloire dans ce monde, Seigneur.
Amen.
Je pense qu’avant toute chose, on peut noter que Dieu est à l’œuvre.
Pour l’ensemble des points abordés dans le texte, Il est souverain sur absolument tout.
La finalité, l’établissement du contrat, la création de l’équipe, l’objectif.
Pour preuve, je vais vous relire juste des petits morceaux du texte qu’on vient de lire.
« L’Éternel Dieu façonna, l’Éternel Dieu planta, l’Éternel Dieu fit pousser, l’Éternel Dieu prit l’homme et le plaça, l’Éternel Dieu donna cet ordre.
L’Éternel Dieu dit, l’Éternel Dieu façonna à nouveau, l’Éternel Dieu fit tomber, l’Éternel Dieu forma.
Neuf fois, Dieu agit.
C’est Lui qui crée l’homme et la femme, c’est Lui qui crée le jardin, les arbres, les plantes, les animaux.
C’est Lui qui fixe les règles, c’est Lui qui institue le mariage.
Dieu est souverain.
La bonne nouvelle, c’est que Dieu ne change pas.
Il est également souverain aujourd’hui.
Il nous a créés, mais il nous a aussi fait naître de nouveaux.
Ne soyons pas inquiets.
Dieu est souverain sur nos vies.
Au contraire, dans tout cela, nous sommes plus que vainqueurs grâce à Celui qui nous a aimés.
En effet, j’ai l’assurance que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, notre Seigneur.
Nous pouvons vivre en toute sérénité.
C’est Dieu qui est aux commandes, qui sait ce qui est bon, qui dirige nos vies et qui nous conduit au travers de cette vie, quelles que soient les circonstances que nous traversons.
Alors, revenons à nos trois points.
Le repos.
Reprenons notre texte au début.
Les deux premiers versets semblent conclure le premier chapitre.
Il s’agit du septième jour de la Création et on apprend que Dieu se repose de son ouvrage.
Est-il fatigué ?
Pourquoi en fait-il un jour saint ?
Autrement dit, un jour saint, un jour mis à part pour Dieu, pour lui-même.
En réalité, le septième jour n’est pas une pause pour récupérer, mais c’est l’aboutissement du travail de la création de Dieu.
Si Dieu lui-même nous apprend qu’il a mis à part ce jour, nous comprenons que nous devons en faire autant.
On peut lire dans Hébreu 4, au verset 10, « En effet, celui qui entre dans le repos de Dieu se repose lui aussi de son activité, tout comme Dieu s’est reposé de la sienne.
» Mais que veut dire « entrer dans le repos de Dieu » ?
Bien tout simplement, être en sa présence.
Dieu a institué un jour pour lui, où en Église, tous ensemble, nous pouvons réserver un temps à part pour le louer et l’adorer, dans sa présence, ensemble, en Église.
Mais au-delà, le repos ultime est la finalité de nos vies en Christ.
Nous serons éternellement dans le repos de Dieu.
Apocalypse 14, verset 13, « Puis j’entendis du ciel une voix qui disait, écrit, « Heureux les morts qui meurent dans le Seigneur !
Et ce, dès maintenant, oui, dit l’Esprit.
Ainsi, ils se reposent de leurs travaux, mais leurs œuvres les suivent.
» Ne négligeons pas le septième jour, parce qu’il est les prémices du repos éternel.
Nous expérimentons la louange, l’adoration en Église et dans la présence de Dieu.
Ce septième jour nous encourage et nous rappelle ce que nous vivrons ensemble pour l’éternité.
C’est le plan de Dieu pour l’homme, se créer un peuple d’adorateurs, plan qui sera achevé dans l’éternité, dans son repos.
Alors on commence par la fin, les règles du jeu maintenant.
Je le répéterai plusieurs fois, mais je pense que ça nous fait du bien de l’entendre.
Nous avons été créés à l’image de Dieu.
Mais comment le refléter fidèlement ?
Les versets 15 à 18 nous donnent des pistes du plan de Dieu et de notre responsabilité aujourd’hui.
D’abord, en prenant soin de sa création.
La domination dont on a entendu parler dans Genèse 1, c’est une domination pour en prendre soin.
Et là encore, nous voyons que Dieu est à la manœuvre.
C’est lui qui place l’homme dans le jardin, il a planté.
C’est lui qui donne à l’homme sa mission dans ce jardin, dans sa création, en prendre soin, la cultiver.
Alors le sujet est d’actualité.
Je pense que là, c’est pareil.
Si vous n’avez pas de radio ou pas de télé par Internet, je comprendrais que vous ne soyez pas sensibilisés.
Mais qui n’est pas sensibilisé aujourd’hui au réchauffement climatique, à tous les sujets écologiques ?
Je pense qu’on en a tous plus ou moins entendu parler.
Le sujet est d’actualité.
Mais il nous montre aussi que l’homme s’est détourné de sa mission de départ, donnée à l’homme et à la femme.
Force est de constater que la création est abîmée par le péché.
En fait, nous avons fait, nous les hommes, de la création un moyen de combler nos besoins de confort et de sécurité.
En l’abîmant, plutôt que d’en faire un moyen de louange et de révélation de la grandeur de Dieu.
Et finalement, de compter sur Dieu pour notre confort et notre sécurité.
Alors je ne suis pas un militant écologiste.
Mais Dieu se sert de sa création pour se révéler.
De l’homme aussi qu’il a créé à son image, mais aussi du reste de la création.
David le disait dans ses psaumes.
« Tous les cieux proclament combien Dieu est glorieux. L’étendue céleste publie l’œuvre de ses mains.»
Et plus tard dans le Nouveau Testament, Paul nous rappelle dans l’Épitre romain.
« En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient depuis la création du monde. Elles se comprennent par ce qu’il a fait. Ils sont donc inexcusables. »
Alors la domination sur la création de Dieu ne signifie pas une soumission à des fins égoïstes.
Mais un soin particulier pour révéler la grandeur de Dieu.
Je crois d’ailleurs que notre rôle aujourd’hui ne s’arrête pas à prendre soin de sa création, comme on le comprend le plus souvent, c’est-à-dire de la nature, de la planète.
Mais aussi et surtout en prenant soin de l’homme, de son prochain.
Et c’est là où on s’éloigne un petit peu peut-être des mouvements écologistes.
Nous ne pouvons pas prendre soin de la création de Dieu au détriment de l’homme qui représente Dieu sur Terre.
Il n’est pas question, comme le disait avec humour, je ne suis même pas sûr que ce soit de l’humour d’ailleurs, Mathieu la semaine dernière, « Ne sauvons pas le chat plutôt que l’homme quand la maison brûle.»
Certains mouvements ne font aucune différence entre les espèces.
Prenons soin de la création de Dieu pour prendre soin de l’homme qui le reflète, pour révéler Dieu à ceux qui ne le connaissent pas.
Deuxième règle, le contrat.
Le contrat que Dieu passe avec l’homme.
Les mots ici sont forts.
Dieu ordonne.
Si le doute subsiste pour certains d’entre nous, et certainement pour nous tous en fait, en fonction de nos circonstances de vie, c’est Dieu qui fixe les règles.
L’éternel Dieu donna cet ordre à l’homme.
« Tu pourras manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car si tu en manges, tu mourras.»
Il est intéressant de noter que l’homme Adam peut manger absolument tous les fruits du jardin.
Des fruits bons à manger, agréables à voir.
Dieu n’empêche pas l’homme de manger le seul fruit agréable, il laisse uniquement les choses fades, vilaines, imangeables.
Non, il peut manger tous les fruits du jardin, sauf un.
Et pourquoi Dieu ne veut pas que l’homme en mange ?
Parce qu’il se les réservait pour lui ?
Non, parce que si Adam en mange, il meurt.
Les ordonnances de Dieu sont bonnes pour l’homme.
D’ailleurs, Dieu ne dit pas « je te tuerai », Dieu dit « tu mourras ».
Si nous devons comprendre quelque chose ce matin, c’est que la parole de Dieu est certaine, et elle est bonne pour l’homme.
Par ses règles, Dieu prend soin de sa créature.
Mais par cet ordre, Dieu établit également un contrat entre lui et sa créature.
Fais tout ce que tu veux, mais pas ça.
C’est la seule condition, et c’est pour ton bien.
Fais-moi confiance, ma parole est certaine.
Établissons cette relation de confiance, c’est pour ton bien.
Nous verrons par la suite que malheureusement Adam et Ève donneront leur confiance à quelqu’un d’autre.
Aujourd’hui, mes amis, soyons certains que la parole de Dieu est sûre, elle est la vérité, et elle nous conduit pour notre bien.
Dieu veut instaurer depuis la création une relation de confiance et de soumission avec sa créature.
Je vais vous relire le psaume 1.
On le chante souvent, mais relisons-le ensemble.
Heureux l’homme qui ne marche pas selon les conseils des méchants, qui ne va pas se tenir sur le chemin des pêcheurs, qui ne s’assied pas en la compagnie de ces gens qui se moquent de Dieu.
Toute sa joie, il la met dans la loi de l’Éternel, qu’il médite jour et nuit.
Il prospère comme un arbre implanté près d’un cours d’eau, il donne toujours son fruit lorsqu’en revient la saison.
Son feuillage est toujours vert, tout ce qu’il fait réussit.
Tel n’est pas le cas des méchants, ils sont pareils à la paille éparpillée par le vent.
Aussi, lors du jugement, ils ne subsisteront pas, et nul pêcheur ne se maintiendra parmi la communauté des justes.
Oui, car l’Éternel prend en compte la voie suivie par les justes, mais le sentier des méchants les mène à la ruine.
On a déjà observé deux principes établis par Dieu pour le refléter.
L’un, c’est de prendre soin de sa création et de sa créature, et être soumis à sa parole dans une relation de confiance avec Dieu.
Dernier principe, l’homme…
Je vais vous lire d’abord le passage.
L’Éternel, Dieu dit, il n’est pas bon que l’homme soit seul.
L’homme est une créature de relation.
L’homme n’est pas fait pour être seul.
Dieu dit, il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Loin de moi, l’intention de montrer du doigt les personnes seules.
Mais l’homme n’est pas fait pour être seul, c’est un être de relation.
Nous avons vu que la première relation de l’homme est celle qu’il doit entretenir avec son créateur, dans un esprit de soumission et de confiance, l’un ne va pas sans l’autre.
Il n’est pas aussi fait pour avoir des relations avec ses semblables.
C’est d’ailleurs à la nature de nos relations, les uns avec les autres, que nous témoignons de la transformation que Dieu a opérée dans nos vies.
« C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Jean 13, verset 35.
L’Église est l’endroit, et là je ne parle pas d’un lieu géographique, d’une salle, mais des individus qui constituent l’Église de Dieu.
Donc l’Église est l’endroit où nous pouvons manifester notre amour les uns aux autres.
Cet amour visible doit se communiquer à l’extérieur, toucher nos contemporains et, encore une fois, refléter la gloire de Dieu.
Dans ce deuxième chapitre, Dieu définit les règles pour refléter sa gloire.
D’abord en prenant soin de sa création et de ses créatures.
Ensuite, en écoutant sa parole, et par une soumission en toute confiance.
Et enfin, en nous manifestant de l’amour réciproque dans son Église.
Le troisième grand principe instauré dans Genèse 2, l’organisation.
L’Éternel Dieu dit, je reprends le verset qu’on vient de commencer, « Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis. »
La dernière partie du texte décrit la création du vis-à-vis de l’homme, la femme.
Alors, nous pourrions ici lancer une multitude de débats, qui d’ailleurs se lancent, je pense, régulièrement, concernant la place de l’un et de l’autre dans le monde, dans l’Église, dans toutes circonstances.
Mais là n’est pas l’essentiel, me semble-t-il.
Ce passage est l’institution du mariage par Dieu.
Même si ce mot, « mariage », n’est pas mentionné, il décrit la façon dont un homme et une femme s’unissent pour fonder un nouveau foyer.
Alors, il y a plusieurs points à souligner dans la recherche ou la création de ce vis-à-vis de l’homme.
Le vis-à-vis de l’homme ne peut se trouver dans les animaux.
Certes, ils peuvent être une aide, puisqu’on a lu qu’il ne trouve pas d’aide qui soit son vis-à-vis.
Les animaux peuvent être une aide, mais pas le vis-à-vis.
Les animaux ne sont pas de même nature.
Et en plus, ils ne sont pas faits à l’image de Dieu.
On peut d’ailleurs constater dans notre texte d’aujourd’hui une différence notable dans la création de l’homme et celle des animaux.
Le premier est formé de la poussière, de la terre, et même un souffle, le souffle de vie.
Les seconds sont formés à partir de la terre.
Le souffle de vie, l’âme, marque une différence notable dans le récit.
La femme est tirée de l’homme.
Deuxième principe, la femme est tirée de l’homme.
Elle est de même nature, os de mes os, chair de ma chair.
L’homme et femme sont de même nature, à la ressemblance de Dieu.
En fait, quand on lit « elle sera appelée femme parce qu’elle a été tirée de l’homme », en français, ça ne le fait pas.
Mais en hébreu, c’est « ich » et « icha ».
On comprend mieux « elle s’appellera femme puisqu’elle a été tirée de l’homme ».
« Icha » et « ich ».
Et avec ces mêmes termes, l’homme et femme sont différents, ce sont des vis-à-vis.
Et on peut reprendre « ich » et « icha ».
Ils sont de même nature, mais différents.
L’institution du mariage, selon Dieu, s’entend entre deux êtres humains, de sexes opposés et complémentaires.
Le monde, aujourd’hui, nous propose beaucoup d’autres façons de voir.
Il n’en reste pas moins que le mariage au sens biblique s’entend entre un homme et une femme.
« C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils ne feront qu’un. »
Ou dans d’autres versions, « ils ne feront plus qu’une seule chair ».
Vous ne pouvez pas le voir, mais sur mes notes, j’ai écrit « petit 1 », « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère », « petit 2 », « et s’attachera à sa femme », « petit 3 », « et ils ne feront qu’un », ou dans d’autres versions, comme je vous l’ai dit, « plus qu’une seule chair ».
L’homme quittera son père et sa mère.
Ceci marque le démarrage d’une nouvelle vie, d’un nouveau foyer, d’une nouvelle famille.
Cela marque un profond changement.
Puis, l’homme s’unit à sa femme.
Il s’agit ici de proclamer publiquement de l’union d’un homme et d’une femme, dans la perspective de former ce nouveau foyer et cette nouvelle vie.
Je proclame que je quitte mon père et ma mère pour m’unir à ma femme.
Et puis, « ils ne formeront plus qu’un, qu’une seule chair ».
On parle ici de l’union charnelle, de l’union sexuelle.
Là encore, notre société nous propose de multitudes d’autres possibilités.
L’imagination humaine est sans fin.
Il n’en reste pas moins que le mariage institué par Dieu s’entend par une séparation avec la famille pour s’unir publiquement avec son vis-à-vis.
Et enfin, ne faire plus qu’une seule chair, ce qui sous-entend que cette alliance est définitive.
Alors vous me direz, pourquoi c’est ici ?
Et encore une liste d’ordonnances et de règles à respecter.
Mais tout au long de la Bible, le mariage humain est comparé à la relation entre Christ et son Église.
Le mariage humain est le reflet de la relation entre Christ et son Église.
Et vice-versa.
La succession des étapes qu’on a citées n’est pas un hasard.
L’homme ne peut pas faire qu’une seule chair avec sa femme tant qu’il ne s’est pas uni à elle.
Et il ne peut pas être uni à elle tant qu’il n’a pas quitté son père et sa mère.
De même, l’Église, et je veux dire par là l’ensemble de ses membres individuellement, ne peut pas faire un avec Christ tant qu’elle n’a pas affirmé son appartenance à Christ.
Elle ne peut pas affirmer son appartenance à Christ tant qu’elle n’a pas tourné le dos à sa vie de péché.
L’alliance entre un homme et une femme est unique et définitive.
L’alliance entre Dieu et son peuple est unique et définitive.
Marier ou non, pour refléter la gloire de Dieu, nous qui avons été créés à son image, nous devons prendre soin de sa création et de ses créatures.
Nous devons lui être soumis par l’obéissance à sa parole pour notre bien.
Nous devons nous témoigner de l’amour les uns pour les autres pour rendre visible notre appartenance à ce merveilleux Dieu créateur, Seigneur et Sauveur.
Notre destination finale étant le repos éternel, c’est-à-dire en louange et en adoration ensemble et dans sa présence pour l’éternité.
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Prions.
Seigneur, merci pour ta parole, Seigneur.
Merci parce qu’elle nous fait du bien.
Merci parce qu’elle nous rappelle ce que nous oublions.
Merci parce qu’elle nous rappelle que tu es souverain.
Mais elle nous rappelle aussi que tu es un Dieu sauveur, un Dieu plein de grâces, un Dieu plein d’amour.
Elle nous rappelle que les ordonnances qui parfois nous embêtent, parfois nous pèsent, sont là pour notre bien.
Seigneur, nous voulons te prier que nous puissions être transformés à ton image.
Nous voulons te prier que ce que nous lisons dans ta parole nous fasse du bien, mais aussi puisse nous reprendre là où nous en avons besoin et puisse nous transformer.
Car notre prière, Seigneur, ce matin, c’est que nos vies puissent refléter ta gloire au monde qui ne te connaît pas.
Amen.