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C’est le seul domaine de la vie humaine où il n’y a aucune discrimination ni aucun préjugé. C’est peut-être aussi le seul moment où tout le monde est d’accord et agit de la même manière.

C’est la dure et inévitable réalité de la mort.

Aujourd’hui, quelqu’un est au chevet d’un être cher à l’hôpital et regarde la vie de cet  être cher s’en aller.  Aujourd’hui, quelqu’un recevra cet appel horrible qu’un ami proche est soudainement mort. Aujourd’hui, quelqu’un recevra la nouvelle qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps à vivre.

Je me souviens très bien de mon père sombrant et émergeant tour à tour du coma. Je savais que la fin était proche, et bien que je sois resté assis en silence, je criais à l’intérieur. J’aurais voulu entendre sa voix une fois de plus. J’aurais voulu qu’il me parle, qu’il soit mon père une dernière fois. J’aurais voulu qu’il se lève et qu’il me prenne dans ses bras une dernière fois.

Les gens disent que la mort est normale, mais ce moment était sans précédent. Je ne me suis jamais senti aussi mal préparé, et je n’ai jamais autant voulu que quelque chose se termine que ces quelques horribles heures. En regardant la vie de mon père s’en aller, je ne pouvais pas m’empêcher de penser : « Cela n’est pas normal ! »

La mort semble si fondamentalement contre nature parce qu’elle est contre nature. Oui, si maintenant la mort est la fin inévitable de toutes choses, elle ne faisait pas partie du plan initial.

Dieu a créé Adam et Eve pour qu’ils soient des êtres éternels. Il les a placés dans un jardin luxuriant où la vie devait céder la place à la vie dans l’éternité. Puis la mort est entrée dans le monde, lorsque Adam et Eve ont chéri ce qui se trouvait de ce côté plus qu’ils n’ont chéri la beauté de la vie pour toujours avec Dieu.

La mort est terrible, mais elle peut être un don et un enseignant.

La mort est terrible, mais elle peut être un don et un enseignant. Elle vous oblige à faire face à l’impermanence du monde qui vous entoure et à son incapacité à vous épanouir. Jésus a dit : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les mites et la rouille détruisent et où les voleurs percent les murs pour voler, » (Matthieu 6:19).

La mort et la déchéance peuvent ouvrir vos yeux, informer votre cœur et vous donner de l’espoir. Oui, vous ressentirez toujours la piqûre et la douleur de la perte, mais son pouvoir de vous paralyser sera brisé lorsque vous comprendrez que vous ne pouvez pas être privé de la vie par quelque chose qui n’a pas été conçu pour vous donner la vie. (Sinon, si vous niez cette réalité, vous chercherez la vie dans les choses mourantes – et cela ne marche jamais).

Le plan de Dieu n’est pas que vous obteniez autant que possible de la vie et que vous mourriez ensuite. Votre Père vous permettra avec amour de faire l’expérience de la mort et de la déchéance afin que vous soyez libéré de votre esclavage envers la création et que vous commenciez à trouver le repos dans la puissance, la présence et l’amour du Créateur.

Ce n’est que lorsque vous accepterez la terrible nouvelle de la mort que vous pourrez commencer à trouver l’espoir dans la bonne nouvelle de la vie – une vie qui commence ici et maintenant et qui dure pour toujours.

La façon de faire l’expérience d’une vie abondante aujourd’hui est d’affronter l’inéluctable réalité de la mort qui viendra demain. Regarder la mort en face peut vous rendre sage et, en fin de compte, vous apporter la paix.

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp

 


Questions de réflexion

  1. Quand avez-vous vécu la mort d’un être cher pour la dernière fois ? Pourquoi était-ce si douloureux ?
  2. Quand avez-vous fait l’expérience de la mort d’un rêve ou de la déchéance d’une idole pour la dernière fois ? Comment avez-vous réagi ?
  3. Quels sont vos trésors préférés sur terre ? Indiquez les différentes façons dont ils peuvent être détruits ou volés.
  4. Avez-vous déjà été privé de vie par quelque chose qui n’était pas conçu pour vous donner la vie ? Quelles leçons en avez-vous tirées ? Cela vous a-t-il libéré de votre servitude envers la création de quelque manière que ce soit ?
  5. Connaissez-vous des personnes qui ont peur de mourir ? De quoi ont-elles le plus peur ? Comment pouvez-vous utiliser cette porte d’entrée comme un moyen de partager le message de l’Évangile avec eux ?

Traduit à partir de : Look the death in the face

 

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