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« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort »

Traversant les marées
de ce monde passager,
entre le déjà du salut
et le pas encore de la victoire finale,
où les choses ne sont pas encore
ce qu’elles devraient être et ce qu’elles seront un jour
mais où elles sont meilleures qu’elles n’auraient été
sans l’interruption glorieuse et bouleversante
de la croix
qui marqué le début
du salut
de la réconciliation
de la restauration
de la nouvelle création,
il y a de quoi désespérer.

Parfois dans notre monde,
nous sombrons dans la tristesse,
les ténèbres semblent si profondes,
la victoire sur un rivage trop éloigné
et la traversée paraît impossible.
Dans la nuit de notre désespoir
la souffrance humaine semble trop grande
les désordres dans l’Église trop importants
le pouvoir du péché trop puissant
l’échec des héros trop fréquent.
Trop de faux messies,
trop de perdus,
l’armée de Dieu est décimée par les conflits internes
et les forces manquent pour combattre le véritable ennemi.

Le monde autour de nous gémit
et nous aussi, nous gémissons pour la rédemption finale,
cette victoire à venir,
promise mais pas encore réalisée.
Dans cette sombre vallée, une présence.
Une personne semblable à nous
et pourtant complètement différente de nous.
Il est avec nous dans la nuit,
une lueur de sainteté et d’espoir,
de sagesse et de puissance,
de justice et de miséricorde.
Il est ferme et tendre,
en action et patient
il convainc et console,
il règne et sauve,
il commande et donne autorité,
il promet et pourvoit.

Il nous appelle à marcher dans les ténèbres
les yeux fixés sur lui,
le cœur plein de confiance,
avec assurance et courage,
humilité et espérance,
en méditant non sur les ténèbres
mais sur la lumière de sa présence,
sa souveraineté
et la grâce qu’il apporte.
Il nous donne des raisons de
nous réjouir.
Nous ne sommes pas seuls,
il s’occupe de nous mieux
que nous ne pourrions jamais nous occuper
de nous-mêmes.

Les fruits de sa grâce qui sauve
et qui transforme
sont comme des éclairs qui percent l’obscurité.
Il ponctuent la nuit
et la rendent plus claire.
Dans la nuit la plus sombre
sa présence et sa grâce
nous donnent des raisons de célébrer.
Nous ne sommes pas seuls.

Avec lui, nous atteindrons l’autre rivage.
Nous verrons la victoire finale,
nous mangerons à la table
des rachetés.

Il est notre garantie,
notre destinée est tracée.
Alors surpassant la tristesse, nous célébrons.
Les jours sont souvent sombres et moroses,
mais nous marchons avec un guide divin,
avec l’assurance de la victoire.
Les larmes mêlées à la joie, voilà le lot de ce
monde passager,
et dans les ténèbres nous commençons à
entendre
au loin les chants de
la victoire.

« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi ;
Ta houlette et ton bâton
me rassurent.

Tu dresses devant moi une table,
en face de mes adversaires ;
tu oins d’huile ma tête,
et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront
tous les jours de ma vie,
et j’habiterai dans la maison de l’Éternel
jusqu’à la fin de mes jours. » (Psaume 23 : 4-6)

Que Dieu vous bénisse

Paul David Tripp


POUR ALLER PLUS LOIN

  1. Il est facile de méditer sur la déchéance de notre monde après une tragédie importante ou une crise personnelle, mais combien de fois y pensez-vous dans votre vie de tous les jours ? En quoi une conscience plus accrue du péché peut-elle vous aider dans votre marche avec Dieu ?
  2. Comment la présence de Dieu change-t-elle la façon dont vous vivez dans ce monde ? Prenez des exemples précis où Dieu vous aide (la prière, la louange, la communion avec d’autres croyants, etc.)
  3. Comment pouvez-vous être un « affligé joyeux » qui pleure sur la déchéance du monde tout en célébrant la grâce du salut ?
  4. Lisez le Psaume 23. Comment ce psaume peut-il vous aider quand vous traversez des moments difficiles ?
  5. Priez que Dieu vous ouvre les yeux sur votre péché aujourd’hui et demandez-lui de régner dans votre cœur.
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