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L’un des thèmes évangéliques parmi les plus beaux, les plus porteurs d’espoir et les plus encourageants qui se trouvent dans les Écritures est celui des nouveaux départs et des recommencements. Le thème des nouveaux départs et des nouveaux commencements est la marque de la puissance de la grâce du Dieu qui sauve, pardonne, restaure et transforme !

 

Pour Moïse, un nouveau départ ressemblait à une voix dans un buisson ardent l’appelant en Égypte pour libérer le peuple de Dieu, cette fois par la puissance de Dieu.

Pour David, cela signifiait être confronté à un prophète, confesser l’horreur de ce qu’il avait fait, et continuer sa royauté.

Pour Jonas, cela signifiait être vomi au bord de la mer et être chargé une seconde fois de porter le message de Dieu à Ninive.

Pour Pierre, un nouveau départ a été pris sur le rivage de la mer de Galilée, car le Messie qu’il avait trahi lui avait pardonné et l’avait à nouveau pris à son service.

Pour Paul, un nouveau départ était d’être aveuglé sur la route de Damas et de recevoir des paroles de pardon et de mission portées par Ananias un messager quelque peu craintif.

Quand avez-vous reçu de votre Sauveur un nouveau départ et une nouvelle vie ?

L’Évangile de la grâce ne nous retient pas à notre pire moment ou ne nous maudit pas par notre pire décision. En ce qui concerne le ministère pastoral, cette même grâce signifie que des cendres du péché, les dirigeants peuvent se relever parce que le Sauveur a le pouvoir de résurrection.

Qu’y a-t-il de différent dans la façon dont nous considérons le péché, la faiblesse et l’échec d’un dirigeant et dans la façon dont Dieu les considère ?

Je me demande si dans la façon dont nous pensons aux dirigeants et à la fonction de direction de la communauté de ces dirigeants, nous aurions restauré l’un de ces personnages bibliques ?

Je me demande si dans la façon dont nous pensons aux dirigeants et à la fonction de direction de la communauté de ces dirigeants, nous aurions restauré l’un de ces personnages bibliques ?

Dans aucun des cas que j’ai cités, le péché n’a été nié, caché ou minimisé. Dans chaque situation, il semble que ce qui a été fait était si grave qu’il ne pouvait y avoir aucun espoir pour l’avenir du pécheur.

Notre tendance dans de telles situations est de penser que, si le pardon de Dieu démontre une grâce étonnante, il dira néanmoins : « Pour ce qui est de votre service dans mon royaume, c’est terminé. » Mais dans ces situations bibliques, chaque personne a été rétablie dans une position de leader spirituel.

Est-ce que nos communautés de dirigeants fonctionnent avec une mentalité de restauration guidée par l’Évangile ?

Nous ne devrions jamais minimiser le péché d’un dirigeant, ni nous précipiter pour remettre en selle un dirigeant qui n’a pas encore traité les questions centrales dans son cœur. De fait, il y a des cas où nous ne rétablirons jamais un leader déchu  dans le ministère.

En même temps, nous ne devons jamais abandonner notre croyance fondamentale dans le pouvoir restaurateur de la grâce de Dieu, ici et maintenant. Je connais trop de pasteurs déchus qui ont été rejetés et qui subviennent maintenant aux  besoins de leurs familles en  travaillant de neuf à dix-sept heures en dehors de l’Église parce que nous n’avons pas pratiqué le même Évangile que nous prêchons.

Est-il vrai que tout le monde croit en la grâce jusqu’à ce qu’un pasteur en ait besoin ? Que nos cœurs soient remplis de gratitude en nous rappelant que nous avons tous été restaurés par la grâce de Dieu, que nous sommes tous restaurés en ce moment même par cette même grâce, et que nous serons tous finalement restaurés par quelqu’un qui n’abandonnera pas tant que ses miséricordes restauratrices ne nous auront pas complètement reconstruits à son image.

Puisse cette gratitude du cœur façonner notre réponse aux pasteurs lorsque le péché se manifeste.

 

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp

 

Questions de réflexion

  1. Quand avez-vous reçu de votre Sauveur un nouveau départ et une nouvelle vie ?
  2. N’ avez-vous pas réagi de manière inadéquate lorsque quelqu’un a eu besoin de la même grâce que vous recevez si ardemment du Christ (et que vous voulez que les autres vous témoignent) ?
  3. Avez-vous déjà reçu la grâce et la restauration d’une autre personne après avoir péché ? Comment cela vous a-t-il incité à vous confesser et à vous repentir ?
  4. Attendez-vous de votre pasteur ou de votre responsable de ministère un niveau trop élevé ? En quoi sont-ils les mêmes que tous les autres dans le corps de Christ ?
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