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Je ne suis ni expert en critique culturelle ni analyste média, mais j’ai posté mon premier tweet en 2009. À ce jour, j’en ai posté 15 000 de plus. J’ai assisté à la naissance des réseaux sociaux et j’ai compris que la manière dont les humains interagissaient et communiquaient allait être complètement bouleversée.

J’ai vu que ces nouveaux médias sur Internet pouvaient être un outil puissant pour l’évangile de Jésus-Christ et j’ai donc décidé que chaque matin, j’allais m’asseoir dans le salon et partager trois pensées sur l’évangile. Le dimanche, je tweete sur l’importance de la louange en communauté et mon équipe poste aussi tous les jours du contenu sur Facebook et Instagram.

Je continuerai à tweeter chaque matin aussi longtemps que j’en serai capable parce que depuis ma chaise, je peux faire des liens entre la puissance transformatrice de Jésus et la vie de tous les jours. Depuis ma petite pièce à Philadelphie, je peux toucher des millions et des millions de personnes aux quatre coins du monde et les encourager avec les vérités merveilleuses de la personne et de l’œuvre de Jésus-Christ. Nous avons vraiment des outils magnifiques à disposition !

Le problème avec les outils, c’est que le marteau qui a servi à construire une maison peut aussi servir à briser une vitrine pour un cambriolage. Le tournevis qui sert à assembler de superbes meubles peut aussi servir à poignarder quelqu’un. C’est pareil avec les réseaux sociaux.

Je suis à chaque fois choqué par le mal et les abus que l’on retrouve sur les réseaux sociaux. Tout cela parce que des gens se sentent invincibles derrière leur écran et leur clavier. La prévalence de cette culture numérique nocive devrait nous attrister et nous inquiéter.

Ce serait déjà assez triste si seuls les non-croyants se comportaient mal. Nous serions davantage poussés à évangéliser. Il faut s’attendre à ce que les disciples de Jésus soient haïs : « Si le monde vous déteste, sachez qu’il m’a détesté avant vous. « (Jean 15 : 18)

Mais ce qui devrait encore plus nous attrister, c’est que ces mauvais comportements ont infecté et entaché l’église. À la fin de son ministère avec les disciples, Jésus les a préparés à la vie de foi qui allait suivre son ascension. Il leur a dit ceci : « C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13 : 35)

Laissez ces paroles pénétrer en vous. Jésus dit que la marque d’un disciple, que le signe que vous avez été visité, sauvé et transformé par la grâce, est l’amour. À l’ère du numérique 2.0, beaucoup sont très loin de ces standards.

Avec la puissance de la grâce de Dieu, nous pouvons faire mieux ! Nous devons nous repentir et nous devons faire mieux. La manière dont nous manquons d’amour les uns envers les autres ne peut pas être normalisée ou justifiée. Il y a un autre chemin, ancré dans la parole de Dieu et dans l’évangile de Jésus-Christ.

Que Dieu vous bénisse,

Paul David Tripp


POUR ALLER PLUS LOIN

  1. En quoi avez-vous échoué à aimer vos frères et sœurs chrétiens sur les réseaux sociaux ?
  2. Que pouvez-vous faire pour cultiver une vision plus biblique de votre activité sur Internet ? Soyez précis.
  3. Pensez à quelqu’un que vous pouvez encourager sur les réseaux cette semaine. Envoyez-lui un message et apportez-lui la lumière de l’évangile.
  4. Y a-t-il des sujets que vous rencontrez sur les réseaux sociaux qui vous rendent moins aimants ?
  5. Devez-vous demander pardon à quelqu’un pour avoir manqué d’amour dans vos interactions ?
  6. En tant que disciples de Christ, nous ne sommes pas appelés à aimer aux dépens de la vérité. Nous sommes appelés à dire la vérité avec amour. Comment respecter vos convictions tout en gardant une façon de communiquer qui déborde d’amour ?
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