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Ceux qui louent le Seigneur de tout leur cœur ont le grand désir d’en voir d’autres se joindre à eux. Ils reconnaissent que si Dieu est tel qu’ils le disent dans leurs louanges, il mérite d’être connu des autres. De plus, l’une des raisons de la louange est la gratitude pour le secours qu’il a déjà porté. Lorsque nous voyons que d’autres ont besoin de son aide, n’est-il pas naturel de faire connaître notre expérience personnelle des interventions divines, dans l’espoir qu’eux aussi l’invoqueront pour être secourus ? Voilà comment grossissent les rangs de ceux qui louent l’Éternel.

C’est merveilleux d’entendre David dire : « Je bénirai l’Éternel en tout temps ; sa louange sera toujours dans ma bouche » (Psaumes 34.2). Mais il invite également les autres, d’abord à goûter aux bontés de Dieu, ensuite à s’associer à sa louange. C’est pourquoi le psalmiste déclare : « Que mon âme se glorifie en l’Éternel ! Que les humbles écoutent et se réjouissent ! » (v. 3). Les humbles ont d’abord besoin de connaître les réponses que David a obtenues à ses prières et qu’il va brièvement détailler. Ensuite, il les invite à élargir le cercle de ceux qui louent : « Magnifiez avec moi l’Éternel ! Exaltons ensemble son nom ! » (v. 4).

Dans les vers suivants, David fait connaître sa propre expérience de la grâce de Dieu (v. 5-8), avant d’exhorter solennellement les autres à se confier à ce Dieu et à lui obéir (v. 9-15). Il consacre la fin du psaume à souligner la justice de l’Éternel, grâce à laquelle Dieu est attentif aux cris du juste et tourne sa face contre celui qui fait le mal (v. 16-23).

David insiste sur le fait que Dieu l’a délivré « de toutes ses détresses » (v. 7). C’est un fait objectif. Qu’on le voie ou non, « l’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (v. 8). Mais en plus des épreuves par lesquelles nous passons tous, il y a les peurs, parfois plus menaçantes mais certainement pas moins dévastatrices, qui s’y rattachent. La peur nous fait perdre la juste perspective des choses, douter de la fidélité de Dieu, mettre en question la valeur du combat. Elle nourrit le stress, l’amertume, la lâcheté et la stupidité. Le témoignage de David est alors un puissant encouragement : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’arrache à toutes mes frayeurs » (v. 5). Certes, le mot frayeurs peut désigner l’effroi psychologique qui l’a submergé, ou des choses qui l’ont terrorisé ; l’Éternel l’a vraiment délivré des deux. Mais le verset qui suit montre que l’intervention de Dieu a transformé sa vision des choses : « Quand on regarde à lui, on resplendit de joie, et le visage n’a pas à rougir » (v. 6).

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